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24 novembre 2025

La parole de Boualem Sansal

Stéphane Rozès
24/11/2025

Il est apparu alerte sur France 2.
Il a déclaré : « Oui, ma parole est contrainte… je pèse chacun de mes mots. »
Le sort de Christophe Gleizes et « de dizaines de prisonniers politiques » demeure en jeu.
« J’ai besoin de quelques jours pour trouver les mots justes », a-t-il ajouté. « La vie est dure en prison. »
Il a renvoyé dos à dos les volontaires (Retailleau) et les timorés (Barrot), estimant que le problème venait d’Alger et que les dissensions remontaient à l’indépendance. Il s’est dit favorable à une normalisation des relations entre Paris et Alger.
Il a pris soin de ne remercier personne en particulier.
Il a précisé n’être pas politisé, tout en disant avoir des amis partout ; il cite le RN, mais réaffirme aussitôt ne pas être engagé politiquement.
Il précise « Je ne critique pas l’Algérie, mais le régime algérien. »
Dans Le Figaro, il se félicite de la mobilisation en France, en Europe et dans le monde, mobilisation qui a surpris en Algérie :
« La mobilisation avait de l’écho dans ma prison, puis dans les autres. Les gens me disaient : “Mais ce n’est pas possible. Il y a toute la France derrière toi, toute l’Europe, ils sont prêts à faire la guerre pour toi ! On va profiter de cette pression.” »
Il affirme vouloir poursuivre le combat, quitte à retourner en Algérie.
Les choses vont se décanter, et Boualem Sansal prendra la mesure de la situation.
Son Comité international de soutien restera à ses côtés, comme depuis les premiers jours pour la liberté d’expression.

Alexis Haupt
24/11/2025

Macron prépare la guerre… contre le bon sens

H16

-24/11/2025- Émoi dans les médias de grand chemin et vives réactions sur les réseaux sociaux : pas de doute, le récent discours du Chef d’état-major des armées n’a laissé personne indifférent.

Il faut dire que, au cours de son allocution donnée dans le cadre du 107ème Congrès de l’Association des Maires de France, le bougre n’y va pas avec le dos de la cuillère : pour lui, nous sommes en danger et pour « dissuader le régime de Moscou », il va lui falloir accepter de « perdre nos enfants ».


Car pour le général Fabien Mandon, au-delà des platitudes géopolitiques de circonstance (le constat qu’en 2027, la Chine pourrait bien être aussi puissante que les Américains, ou que l’Europe doit se préparer militairement, ce qui – compte-tenu de l’état lamentable de ses armées – n’est pas une nouveauté), il n’y a aucun doute : la Russie attaquera un pays de l’OTAN d’ici 2030, et dès lors, quoi de mieux pour y répondre que de mobiliser les jeunes générations ?

Sans surprise, beaucoup se sont émus de cette prise de position, officiellement cornaquée par l’Élysée dont on rappellera – c’est commode – que les locataires n’ont pas d’enfants. Devant le tollé, la porte-parole du gouvernement s’est fendue d’une mise au point peu convaincante.

En réalité, une fois encore, Macron et sa clique tentent de gouverner par la peur ou la stupéfaction. C’est aussi évident que grossier, mais cela marche très bien puisque la polémique qui a suivi a permis, bonus appréciable, aux uns d’accuser certains Français de n’être pas assez patriotes et aux autres d’accuser les premiers de bellicisme rabique.

Cependant, peu ont rappelé que les projections à 2030 sont aussi solides que celle du GIEC sur le climat : absolument personne ne sait ce qui va se passer ni ne peut garantir que Poutine sera encore en poste ou qu’il tentera une aventure à l’Ouest.

Personne ne semble noter que ce sont les mêmes qui, les yeux exorbités, brandissent à la fois la menace russe et à la fois expliquent que l’économie russe est aux abois et que l’armée russe a mis 3 ans pour grignoter un petit morceau d’Ukraine. Elle est donc en même temps à nos portes et en même temps incapable de dépasser le Dniepr. C’est grotesque.


De façon plus profonde, ce discours et les réactions de part et d’autre passent à côté d’une évidence pourtant inquiétante : les dirigeants français veulent absolument mobiliser les esprits sur des sacrifices futurs portés essentiellement par les jeunes générations, là où tout devrait être fait pour mobiliser le pays à créer un futur enviable et réjouissant pour ces mêmes générations.

Or, bien au-delà des petits émois médiatiques ou sociaux, avec ce genre de communication aussi maladroite que retentissante, on fait fuir les investisseurs et les entrepreneurs sur le sol français. À l’exception peut-être des marchands et fabricants d’armes (et encore), qui peut encore vouloir investir dans un pays – et à plus forte raison sur un continent – où l’on se prépare à une guerre totale dans quatre ans ?

Si, médiatiquement, cela occupe les esprits et cadre parfaitement avec les pitreries habituelles du clan macroniste, infoutu de concrétiser la moindre politique économique et sociale capable de sortir la France de l’ornière, en revanche, force est de constater que sur le moyen ou long terme, c’est complètement idiot.

En effet, un tel discours ne peut que pousser les jeunes, précisément cette génération que ces pignoufs approximatifs entendent mobiliser, à émigrer bien vite d’ici 2030. Bien joué.

En outre, difficile de ne pas dresser un parallèle entre ce discours de peur avec celui que Macron nous avait fourni en 2020 pour la soi-disant « guerre contre le Covid » : dans les deux cas, on agite des peurs obsidionales sans fondement afin d’obtenir l’assentiment du peuple sur des mesures de plus en plus folles, on pointe une menace globale et extérieure, particulièrement dangereuse, pour laquelle il va falloir faire plein de sacrifices.

Sacrifices qui justifient, à eux seuls, les difficultés économiques que l’on va rencontrer et interdisent tout débat sur l’incompétence des dirigeants à planifier et organiser quoi que ce soit. Pratique, non ? C’est tout sauf un hasard.


En réalité, pour pousser de telles gesticulations, c’est que le régime de Macron est aux abois.

Et c’est d’autant plus visible lorsqu’on regarde la communication qui a directement suivi les grandiloquences calculées de Fabien Mandon : et voilà qu’on nous reparle avec gourmandise du « guide de résilience » et de son indispensable « kit de survie » attaché.

Quoi de mieux synchronisé qu’un général en costume officiel qui nous explique en substance que la guerre est à nos portes, avec une communication gouvernementale aux petits oignons pour nous préparer au pire ?

Comment ne pas voir l’absurdité des empilements de contradictions dans la propagande informationnelle tenue jusqu’à présent, et présente jusque dans les éléments du kit de survie ? Comment ne pas voir l’ironie d’accoler ainsi « survie » et « gouvernement » dans la même foulée ?


Voilà en effet qu’il doit contenir une de ces trousses d’urgence qu’on va devoir payer le prix fort, taxe sur les petits colis chinois oblige. Ou des médicaments, ceux-là même qui sont régulièrement en rupture de stock suite aux décisions calamiteuses enfilées avec obstination par nos politiciens sur les dernières décennies. Ou cette bouteille d’eau dont la TVA va exploser. Ou même de l’argent liquide alors que, dans le même temps, ces clowns font absolument tout pour l’abolir.

Non, tout ceci n’a rien de sérieux. Nous sommes en plein théâtre que Macron n’a jamais dépassé depuis ses années de lycées fatidiques.

Derrière ces bruits de bottes fantômes et ces kits de survie vides, on découvre un pouvoir qui passe le plus clair de son temps à faire semblant de préparer sa population à la catastrophe croyant que la résilience se décrète et qui, sans vision, préfère terroriser son peuple faute de pouvoir lui offrir un avenir prospère.


https://h16free.com/2025/11/24/82656-macron-prepare-la-guerre-contre-le-bon-sens
Gastel Etzwane

-23/11/2025- Texte de Denys Yelisevych, qui est un Ukrainien aujourd’hui en exil, farouchement opposé au pouvoir en place à Kiev. C’est donc la voix d’un véritable Ukrainien dissident qui s’exprime ici, et non celle d’un commentateur extérieur.

« Je suis absolument sidéré par ce que j’observe en ce moment dans les publications de certains Européens sur X. Ils affirment que l’Ukraine doit « continuer à se battre » et que le plan de paix de Donald Trump serait catastrophique. Mais où donc menez-vous ce combat ? Dans les restaurants de Paris ou de Vienne ? Ce sont les Ukrainiens qui se battent et qui meurent. On les arrache dans la rue, en violation de tous les droits fondamentaux, pour les envoyer dans un broyeur à viande. Un demi-million d’hommes ont déserté.
Zelensky et Yermak sont submergés par la corruption, et ce qui a été rendu public ne représente même pas 1 % de ce qui se passe réellement.
L’Ukraine est devenue une dictature. Il n’y existe plus de processus politique, plus d’élections, plus de liberté d’expression. Toute personne qui exprime un désaccord est immédiatement qualifiée d’agent du Kremlin et subit la répression, jusqu’à sa famille.
De quelle « poursuite de la guerre » parlez-vous ? L’Union européenne a versé 124 milliards d’euros de plus à la Russie pour son énergie qu’elle n’a fourni d’aide à l’Ukraine. Et vous savez parfaitement que l’Ukraine ne peut pas vaincre un État militaire de 140 millions d’habitants doté de l’arme nucléaire. C’est une hypocrisie totale. Vous utilisez l’Ukraine pour affaiblir la Russie, tout en sachant que cela finira mal pour l’Ukraine. Le peuple ukrainien, vous n’en avez cure.
Oui, notre pays n’est pas un succès. Oui, nous sommes corrompus, et la moitié de la population garde encore une mentalité soviétique. Mais vous ne laissez même pas à l’Ukraine la possibilité de porter un véritable leader au pouvoir, quelqu’un capable de transformer le pays, de le rendre démocratique, capitaliste et prospère. Cela ne vous serait pas favorable, et vous le savez. Vous savez également que l’Ukraine n’entrera jamais dans l’OTAN, mais vous répétez cette chanson sans pause.
C’est l’agenda globaliste – et il ne comporte aucune place pour le bonheur ou l’avenir de l’Ukraine.
Aujourd’hui, le seul véritable espoir qui subsiste réside dans le Président @realDonaldTrump et les États-Unis.
Quant au bon sens européen, à quelques pays et dirigeants près, il a totalement disparu. »

23 novembre 2025

Christian Dubuis Santini

-23/11/2025- Aux antipodes du féminisme bourgeois dont se soutient le discours dominant, dans la grande tradition pluri-millénaire de notre civilisation, une femme a le courage de s’ériger contre la délirante dérive autoritariste du discours dominant…

Yann Bizien

-23/11/2025- Si Donald Trump arrivait par miracle à aboutir sur un processus de paix entre l’Ukraine et la Russie, alors, ce serait toute la stratégie masquée du quarteron de dirigeants européens qui s’effondrerait, ce serait la honte et l’humiliation d’une défaite qui frapperaient von der Leyen, Emmanuel Macron, Jean-Noël Barrot, Sébastien Lecornu, Keir Starmer et Friedrich Merz, c’est des plans de réarmement qui seraient remis en question chez les industriels européens, c’est des états-majors qui pourraient planifier autre chose qu’une guerre, c’est la course vers l’Europe fédérale qui serait freinée, c’est les experts de plateaux qui se retrouveraient au chômage, c’est des journalistes qui se retrouveraient dépourvus, c’est la rédaction de LCI qui devrait se remettre en question, c’est des bellicistes qui seraient contraints de se calmer, ce sont nos enfants qui pourraient envisager un avenir plus serein, ce serait de l’argent en plus pour les Français, de la pauvreté en moins, de la prospérité en plus, ce serait une voie ouverte à des élections présidentielles en Ukraine (avec la chute de Zelensky qu’il faudrait recaser) et en France, en 2027, c’est l’avenir personnel d’Emmanuel Macron qui s’assombrirait.
C’est du sang qui s’arrêterait de couler.
C’est des usines à cercueils qui fermeraient.
Ça fait beaucoup. Probablement trop.
Tout indique que nos dirigeants européens ne veulent pas d’un plan de paix américain à l’est de notre continent puisqu'ils n’ont plus que la guerre comme projet.
Je ne plaisante pas.
Gastel Etzwane

-23/11/2025- La défaite occidentale en Ukraine devient difficile à masquer, et les élites s’activent désormais à imposer partout le récit de la “cinquième colonne” pour détourner l’attention de leur propre échec.
Cette stratégie vise moins à comprendre le réel qu’à neutraliser les critiques et à éviter tout examen du désastre. Parallèlement, l’Union européenne instrumentalise le conflit pour accélérer sa centralisation politique, justifier une militarisation générale et renforcer le contrôle intérieur : réquisitions, surveillance, mise au pas des opposants. C’est cela, en réalité, la “guerre” qui se prépare.
Dans ce contexte, un plan de paix sérieux doit arrêter les morts, préserver la souveraineté ukrainienne, être acceptable pour Moscou comme pour Kiev, et empêcher la reprise du conflit. Les objections qu’on lui adresse reposent surtout sur des incompréhensions ou des distorsions volontaires. Le fantasme occidental du “plus d’argent, plus d’armes, plus de sanctions” a mené l’Europe dans une impasse, et il est clair que la paix ne viendra ni de diplomates déconnectés ni d’une technocratie à la dérive, mais d’une approche lucide, ancrée dans le réel. À cet égard, l’initiative portée par Donald Trump apparaît aujourd’hui comme une voie de sortie crédible, et l’Europe doit choisir : l’escalade sans fin, ou la paix.
Or, au lieu de réfléchir, la France s’abandonne à des caricatures grotesques. On y voit Zelensky présenté comme une petite victime égarée, manipulée par deux “dictateurs”, dans une vision manichéenne qui tient lieu d’analyse.
Certaines caricatures, notamment celle de Plantu, d’une naïveté accablante, montrent à quel point une partie du monde médiatique demeure incapable de comprendre les dynamiques réelles du conflit.
De telles représentations infantilisantes témoignent d’une incompréhension totale des enjeux et contribuent à entretenir une illusion dangereuse au lieu de favoriser, enfin, une lecture adulte et informée de la situation.

Pierre Duriot

-22/11/2025- Je me marre… Macron en historien pour les nuls, explique la guerre en Ukraine aux moutons de BFMTV, l’agression russe, l’occupation russe, la colonisation russe, les méchants Russes et l’affreux Poutine qui, il y a déjà trois ans, ne devait plus avoir de munitions que pour trois mois et mourir d’un cancer, avant que finalement, Le Maire ne le mette à genoux et ne le prenne à la gorge. Oui, ma brave dame, mais le président, spécialiste de tout et surtout de géographie, tient sa carte à l’envers, avec les territoires annexés par les Russes, à l’ouest, en rouge. À l’envers pendant toute la durée de l’explication de texte. On se demande ce qu’il va encore inventer pour justifier cette nouvelle ânerie et si ça se trouve, par correction politique, tous les prochains brillants stratèges seront priés de mettre eux aussi la carte à l’envers, pour ne pas offenser sa sainteté. Ils n’en sont de toute façon, plus à une connerie près…

22 novembre 2025

Régis de Castelnau
21/11/2025

Rubrique : colonel Soja

Fabien Mandon qui répond au sobriquet de « général Soja » à cause de sa dégaine et de sa risible « tête de vainqueur » est donc colonel. C’est-à-dire qu’il a le grade qui était le sien en 2018, date à laquelle Emmanuel Macron dans la guerre qu’il mène contre notre pays, a décidé, en lui refilant une étoile par an, d’en faire d’abord son chef d’état-major particulier (!), puis de le nommer chef d’état-major des armées françaises. Dès lors que le peuple français aura enfin réussi à se débarrasser du psychopathe installé par la haute fonction publique socialiste à l’Élysée, et mettra ainsi fin à cette guerre que nous subissons, à l’évidence il faudra procéder immédiatement, comme on le fait à la fin de chaque conflit, à ce que l’on appelle « la révision des grades ». C’est-à-dire de rétablir le « général Soja » dans son grade de colonel. Avant bien sûr de le traduire en justice pour haute trahison.
Après sa scandaleuse intervention au congrès des maires, le « général Soja » se fait détruire dans la sphère médiatico-politique et sur les réseaux, et de façon parfois hilarante. Mais l’on sait depuis longtemps que le ridicule n’est pas létal.
En attendant on va redevenir un peu sérieux et écouter Jean-Luc Mélenchon qui dit ce qu’il y a à dire au plan des principes, en démontrant au passage qu’il a le sens de l’État.

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