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26 janvier 2023

LES CRÉTINS ET LES CRAPULES ou LES PLAISIRS D'UNE JOURNÉE FASTE

Gabriel Nerciat

Quoi de neuf, aujourd'hui, cher ami ?
Bof, pas grand chose. Le petit chat est mort sous un train.
Oh, et puis si, tiens : la Troisième Guerre mondiale vient juste de commencer, comme dirait Emmanuel Todd.
Au début, ça énerve, c'est vrai, mais tout compte fait, ça n'a pas que des inconvénients. Voyons en tout le bon côté des choses.
À mes yeux, je l'ai déjà dit, les partisans de l'Ukraine se répartissent en deux catégories assez nettement différenciées : les crétins et les crapules.
Les crétins (là comme ailleurs) sont évidemment les plus nombreux, saoulés par la saturation de leur propre sottise, et vont répétant depuis presque un an, comme un robotChat inepte ou un HAL kubrickien et sénile qui aurait définitivement bugué : "L'Ukraine est une pauvre nation démocratique et fragile, agressée par le méchant ogre impérialiste russe ; aidons-la, c'est notre devoir, quoi qu'il en coûte (encore !)."
Malheureux les crétins, aurait dû dire l'Évangile des Béatitudes, car la Terre ne sera jamais à eux.
Les crapules, elles, sont un peu moins nombreuses, mais évidemment beaucoup plus intéressantes : leurs mensonges disent toujours quelque chose de la vérité, même quand leur vénalité semble plus forte que leur fanatisme.
Il suffit de lire les plumes les plus délirantes et les plus abjectes au service du bacille euro-atlantiste, comme la grosse et bubonique Françoise Thom, le spectral et systématique Alain Besançon ou l'ahurissant et grotesque général Yakovleff : eux, qui bavent par terre depuis des mois en évoquant avec volupté la décomposition prochaine de la Russie et le retour au Temps des troubles du XVIIe siècle, ne se parent pas des idéaux victimaires de la Justice internationale. Leur furie obsessionnelle n'a pas besoin d'alibis moraux.
C'est pourquoi on les voit un peu moins dans la lucarne que les p.tains mieux achalandées comme Pascal Bruckner ou la secrétaire perpétuelle de l'Académie française : car sans le vouloir ou le voulant, les crapules confirment assez rigoureusement ce que dit sans varier Poutine depuis des mois.
À savoir qu'au bout d'un certain nombre de dizaines de milliards de dollars octroyés par l'État fédéral américain aux mafieux et aux ukronazis de Kiev, il ne s'agit plus là d'un simple enjeu régional, mais d'une volonté d'anéantissement de la nation et de la puissance russes qui n'a pas eu d'équivalent depuis le dernier conflit mondial.
Au moins, maintenant, avec la décision de Biden préparée par l'activisme des nationalistes polonais, les choses sont claires.
Les crétins ne pourront plus s'interposer très longtemps face à la déferlante langoureuse et inexorable des crapules.
Ils ne pourront plus venir geindre et pleurer à longueur d'antenne avec leur indignation tolstoïenne à deux roubles (je parle de Léon, pas de Piotr).
Ils ne pourront plus mentir sans un minimum de mauvaise conscience fugitive. Du moins, il faut le souhaiter. Le crétin, pour crétin qu'il soit, n'en est pas moins un homme.
Bref, ils vont devoir, enfin, arrêter leurs chars.