Gastel Etzwane
-28/10/2025- Lorsqu’un dirigeant à tendance autocratique, c’est-à-dire un chef qui décide seul, sans contre-pouvoir réel, et qui n’a jamais compris ce qu’impliquait la démocratie, tient ce genre de propos, il faut lire entre les lignes.
Derrière les formules convenues, le message est clair : Internet, espace de liberté et d’expression démocratique, représente une menace directe pour ceux qui détiennent le pouvoir.
Dès lors, le scénario se répète : organiser un “grand débat” de façade, comme après la crise des Gilets jaunes, pour donner l’illusion du dialogue ; puis mobiliser les relais médiatiques et les grands propriétaires de presse afin d’imposer l’idée qu’Internet serait devenu un danger public. Objectif final : préparer l’opinion à accepter un encadrement plus strict de la parole en ligne, au nom de la “responsabilité” et de la “sécurité démocratique”.
C’est un classique de la communication politique : la censure s’avance rarement sous son vrai nom, mais toujours sous celui de la vertu.
