Julien Pradelle
5/10/2025
Toute l’escroquerie du système repose en réalité sur la démocratie représentative. Une démocratie, une vraie, où le peuple gouverne (c'est le sens du terme "démocratie"), n’est pas représentative. Le peuple y écrit et y vote lui-même les lois, et il y prend les grandes décisions, notamment via le référendum d’initiative citoyenne, tout comme il y écrit et y modifie lui-même la constitution. Il faut certes une assemblée, mais celle-ci doit être composée de citoyens tirés au sort, qu’on n’élèvera pas au-dessus des autres comme nous le faisons avec notre prince-président et son gouvernement de ploutocrates. Les membres de cette assemblée doivent être rémunérés au salaire minimum et éventuellement toucher une prime sur résultats en fin de mandat ; ils doivent être régulièrement renouvelés. Voter, au sens d’élire, c’est renoncer à gouverner, car c’est déléguer à d’autres le pouvoir de prendre les grandes décisions. Choisir, dans un éventail limité par le système, à qui donner le pouvoir, ce n’est pas exercer le pouvoir.
La France n’a jamais été une démocratie. Disons qu’elle a autrefois été un peu plus démocratique qu’aujourd'hui, notamment sous De Gaulle.