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11 décembre 2023

La souveraineté nationale liquidée sous peu

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


De l’espoir européen à la dictature des pseudos élites, il n’y avait finalement qu’un pas, franchi depuis le scandale désormais évident de l’épisode COVID et des vaccins aux effets indésirables, doux euphémisme et prolongé avec le dernier vote du parlement européen. Ce dernier concerne le transfert des ultimes domaines de souveraineté à l’État fédéral en construction, sans concertation des citoyens.

En catimini, loin des débats et des regards, les usurpateurs du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ont décidé d’abroger définitivement la notion de souveraineté et de mettre sous tutelle l’ensemble des États membres. Usant d’une rhétorique connue qui consiste à inverser la charge de la preuve, ou à détourner le sens des mots pour imposer l’inverse du discours affiché, ils ont osé présenter cet abandon comme un progrès. Ainsi, dans l’indifférence orchestrée par nos médias officiels, le parlement européen a adopté une proposition de résolution appelant la perte de pouvoir des États nations, au profit d’un super État centralisé, non élu. Cet État fédéral doit concentrer entre ses mains l’ensemble des compétences jusque là prérogatives des nations. Ce n’est ni plus ni moins qu’un coup d’État, une atteinte à notre sécurité intérieure et à nos intérêts stratégiques et vitaux. Ceci a été possible grâce à la trahison des députés socialistes, communistes, du Modem, d’EÉLV et de Renaissance. Ils se sont tous unis pour abandonner la patrie et la vendre à une puissance étrangère, elle-même sous tutelle d’organismes privés de type mafieux.

Ce coup de force ne peut rester impuni et l’ensemble des patriotes, souverainistes, et défenseurs d’une France indépendante doivent refuser ce crime. De la même manière que les patriotes de tous les pays européens. Les Français ne sauraient être offerts en pâture sans réagir. Il est urgent de faire cesser ces agissements, qui se font en silence et dans le dos de chacun de nous. Une telle démarche ne peut s’affranchir d’une consultation nationale, étant donné qu’elle concerne la souveraineté nationale qui est par essence constitutionnelle et nommément détenue par le peuple. Aucune entité, aucun organisme ne peut s’approprier ce pouvoir, sans en être au préalable mandaté par le peuple. Si la norme européenne est censée être supérieure aux normes nationales, il n’a jamais été question qu’elle supplante le principe de souveraineté. La procédure est donc inapplicable en l’état sauf à commettre un nouveau crime contre notre nation avec la complicité de nos élus.

Au Rassemblement du Peuple Français, nous appelons les membres du RN et des LR, seuls partis à s’être opposés lors de ce vote, à saisir le Conseil constitutionnel, tout en exigeant qu’un référendum soit proposé aux Français sur ce sujet. Nous comptons sur la fermeté de ces deux formations pour user de tout leur poids et influence et permettre aux Français de s’exprimer librement sur leur volonté, ou non, d’un tel transfert définitif et complet de la souveraineté de la France vers une structure supra-nationale. Pour arriver à ses fins, cette Europe, poussée en particulier par Macron, propose la candidature de Mario Draghi, l’Italien fédéraliste et ancien président de la Banque Centrale Européenne. Ancien de la banque d’affaire américaine Goldman-Sachs. Cette banque d’affaire a notamment aidé la Grèce à dissimuler son déficit public, via un procédé considéré comme relevant de l’inventivité comptable. Il était en charge également, du travail avec les gouvernements et les agences gouvernementales, du développement stratégique de la banque en Europe. Autant dire que le conflit d’intérêt et la soumission au secteur bancaire seront de la partie.

Nous appelons celles et ceux qui pensent que cette démarche est légitime à relayer cet appel auprès du grand public et des députés et sénateurs concernés. Le droit a été constamment bafoué et cette fois, les pays européens sont tous, tout bonnement appelés à disparaître, avec leur culture et leur histoire, dans un conglomérat, avant tout financier, mâtiné d’immigration afro-arabo-musulmane. Il importera, lors des prochaines élections européennes, d’élire des représentants soucieux de leur nationalité, capables de stopper ce processus délétère, ou à défaut, de le faire annuler.