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9 septembre 2025

Gastel Etzwane

-9/9/2025- De Berlin à New York, tout le monde a compris : le problème de la France, ce n’est ni Moscou, ni Bruxelles, ni encore moins « le peuple ingouvernable », c’est Macron. Der Spiegel (Allemagne) le dit sans détour : il est « carbonisé », prisonnier de son propre narcissisme, incapable de gouverner autrement qu’en usant d’un charisme devenu toxique. Le vernis s’est craquelé, ne reste que l’orgueil d’un homme isolé.
Aux États-Unis, le constat est très net. Le New Yorker explique que Macron a « plongé la France dans le chaos » par ses choix hasardeux, au premier rang desquels la dissolution de l’Assemblée. Quant au New York Times et au Washington Post, ils pointent sa responsabilité directe dans la montée du Rassemblement national, conséquence de son entêtement et de son incapacité à composer. Outre-Manche, The Times et The Daily Telegraph parlent d’une humiliation pour la présidence française, réduite à l’impuissance.
En Belgique, Le Soir dénonce un président qui a offert un boulevard à l’extrême droite ; en Suisse, Le Temps s’inquiète de la dérive des valeurs républicaines. Bref, partout la sentence est claire : Macron est l’obstacle, Macron est la crise. Mais en France, silence radio : les médias tenus par les milliardaires s’interdisent d’en parler, et les soi-disant indépendants se réfugient dans la lâcheté. Le monde entier voit ce que notre presse refuse d’admettre : aujourd’hui, le problème de la France s’appelle Emmanuel Macron.
Et ce soir encore, il prendra la parole pour s’adresser aux Français. Mais qu’a-t-il à leur dire, sinon qu’ils sont des crétins, et que tout est de leur faute ? Car dans la tête d’un pervers narcissique, c’est toujours la faute des autres.
Plutôt que de vous infliger la photo qui donne des haut-le-cœur à tout le monde, celle du président français, je préfère vous montrer ce qu’il déteste par-dessus tout : la France profonde.