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31 décembre 2024

LES GRÂCES ACCORDÉES PAR JOE BIDEN À SA FAMILLE ET SES PROCHES SONT-ELLES LÉGALEMENT RECEVABLES ?

Marc Amblard
31/12/2024

1. Le président Joe Biden détiendra un record (parmi d’autres) : celui d’avoir commué les peines de plusieurs milliers de personnes et d’avoir accordé sa grâce à des dizaines de grands voyous à commencer par son fils et ses amis. Du jamais vu.
2. Il est cependant admis par tout l’échiquier politique de Washington que Joe souffre d’une sénilité très avancée depuis plus d’un an. Il est incapable de prendre la moindre décision de façon éclairée et doit être médicalement assisté 24H sur 24.
3. Or, tout étudiant débutant une faculté de droit doit savoir qu’un contrat, testament, tout autre acte juridique (tel un décret) est réputé nul et non avenu si l’une des parties est mentalement incapable, comme c’est manifestement le cas du 46ème président.
4. La question se pose alors de savoir si ces grâces accordées aux meurtriers et surtout celles visant par anticipation à apporter une immunité aux responsables politiques pour leur éviter de rendre des comptes sont légalement contraignantes.
Sans être un spécialiste du droit constitutionnel américain, je ne pense pas trop me tromper en répondant par la négative. A tout le moins, le Congrès devra sérieusement enquêter sur ce point.
Rendez-vous dans trois semaines. Elles seront longues…
Bonne fin d’année à tous.

30 décembre 2024

C'était les Gilets Jaunes

Kuzmanovic Georges
29/12/2024

C'était il y a 6 ans, à Bordeaux, le dernier Acte de 2018.
Que de (beaux) souvenirs...
Tous les copains d'alors ne sont plus.
Certains sont fatigués ou cassés par le système.
D'autres, complètement désabusés, n'y croient plus.
Mais beaucoup ont en eux la flamme toujours vive.
C'était beau ! C'était populaire ! C'était fort politiquement !
Souvenez-vous !
L'oligarchie et la macronie avaient alors tremblé – certes un peu, mais significativement.
Le peuple sortait de son lit.
Formidable, puissant, inventif, drôle, tout en étant politique, intelligent – gaulois réfractaire en somme.
Et le peuple voulait reprendre le contrôle !
Le peuple voulait le RIC, c'est-à-dire le retour à la souveraineté populaire, dévoyée depuis plus de 30 ans, travestie, vendue à des intérêts supranationaux.
Comme en 2005, le peuple comprenait l'enjeu.
Et ce n'était pas un peuple délinquant, mais un peuple travailleur, citoyen, ancré dans le quotidien ; ce n'était même pas principalement un peuple militant.
Ce n'était ni spécialement de gauche, ni spécialement de droite.
Ce n'était organisé ni par Mélenchon, ni par Le Pen, ni même par Poutine.
On dit qu'au Département d'État et à la CIA on se serait demandé quelle était cette "révolution de couleur" non orchestrée par Washington.
C'était juste le peuple. Joyeux, volontaire.
C'était l'expression de la démocratie la plus pure, la plus authentique.
Et le pouvoir a eu peur.
Macron a tellement cru qu'ils venaient le chercher qu'il en avait même préparé un hélicoptère d'extraction de l'Élysée.
Et l'Union européenne a eu peur, et les banques ont eu peur.
C'est normal, ces pouvoirs-là n'aiment pas le peuple et ne veulent pas de la démocratie.
Ils ont aussi eu peur de la contagion française – ça c'est déjà vu dans l'histoire.
Alors, ils ont réprimé.
Des milliers d'arrestations gratuites, des comparutions immédiates, des sanctions de prison ferme souvent contre des citoyens qui n'avaient même pas de casier judiciaire – étonnamment, la justice n'a pas été laxiste à ce moment-là.
Bien sûr aussi des centaines de blessés graves avec des blessures de type "de guerre" (les énucléations et les membres arrachés, c'étaient les quelques arbres dramatiques qui cachaient la forêt des dommages subis par des centaines de manifestants).
Alors ils ont singé le dialogue, avec le narcisse de l'Elysée en tête, qui a organisé des centaines de faux débats pour noyer le poisson.
Ils ont même mis en place des "cahiers de doléances" – comme en 1789 quand même – mais pour rien. Ah si, gagner du temps, noyer le poisson.
Ces cahiers de doléances sont très instructifs et... nourrissent les souris des sous-préfectures. Le pouvoir s'est assis dessus.
Et puis le temps, la maîtrise des médias leur a permis de réécrire l'histoire de ce mouvement, de tenter de faire oublier qu'il a été soutenu à ses débuts par les trois quarts des Français, de tenter d'en faire un mouvement de gros beaufs bouffons, de "fascistes".
Mais voilà, ceux qui en furent savent ce que fut ce mouvement ; ils savent aussi que demain le volcan peut exploser encore.
« On est là ! On est là !
Même si Macron le veut pas, nous on est là !
Pour l'honneur des travailleurs
Et pour un monde meilleur,
Même si Macron le veut pas, nous on est là ! »

29 décembre 2024

LA LANGUE DE L'EXPERTISE EURO-ATLANTIQUE

Gabriel Nerciat


- 28/12/2024 - Ce matin, sur France-Culture, je tombe par hasard sur une jeune péronnelle présentée comme une experte de la politique étrangère euro-américaine, et qui livre sur un ton d'autorité, dans une langue française pas trop classique (pardon, "vintage"), l'interprétation suivante de ce qui peut se passer l'an prochain, après le 20 janvier :
« Trump, on n'a pas compris. C'est un homme dangereux, mais on se méprend. Ce n'est pas le "come-back" qu'on croit.
Voilà ce qui va se passer, presque en "live" : il va proposer des négociations de paix à Poutine, qui n'en voudra pas parce que les Russes en ce moment ont l'avantage militaire sur le terrain.
Poutine déclinera l'offre en disant que c'est du "bullshit" ; alors Trump sera furieux et déversera encore plus d'aide militaire sur l'Ukraine que Biden.
Trump est un butor ultra-viril, mais qui n'a pas peur d'un "challenge" aussi "hard". "On" va lui faire comprendre que si l'Ukraine perd la guerre contre Moscou, lui passera pour un "has-been", un vaincu, un faible, un minable. Il ne supportera pas.
Et puis, je crois qu'il va proposer un "deal" à la Chine : il va convaincre Xi de lâcher Poutine pour le pousser à capituler ou à négocier, en lui faisant comprendre qu'ainsi la Chine serait vraiment reconnue comme le "prime-partner" de l'Amérique dans la gouvernance du monde.
Alors là, Poutine devra céder et accepter toutes les conditions dictées par Washington et Pékin. Pour le Kremlin, ce sera une "deadline".
Les Russes devront accepter la présence de troupes occidentales à l'ouest de la ligne de front ukrainien, comme en Corée. Trump ne veut pas envoyer de "boys", parce qu'il est isolationniste et "overbooké", mais là, là, là... ce sera une chance historique pour l'Europe !
L'occasion unique de créer une vraie "team" européenne, une défense européenne effective qui fera le "buzz" dans le monde entier et pourra s'interposer entre les États-Unis et la Chine.
Voilà le "pitch". C'est ça qui va se passer. »
J'ai arrêté là, en essayant de me rappeler comment on dit "martinet" en anglais.
Après, on s'étonne que les Européens il y a quelque temps aient pronostiqué l'effondrement militaire et économique de la Russie, suivi de la victoire de Kamala Harris.
Oh my God !

Avec le RPF, des vœux de réalisme et de combat

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
29/12/2024


2024 s’achève et nos yeux sont depuis quelques temps déjà tournés vers 2025. D’abord parce que le monde entier libre et patriote attend l’investiture de Trump pour vérifier que sur certains thèmes au moins, il rompt avec la politique mortifère et décadente de son prédécesseur et de la clique de Davos. Ensuite parce que les élections en Allemagne pourraient déboucher sur un bouleversement radical au sein de l’UE et nous obliger à changer notre vision des choses. Pour notre propre compte, nous attendons que le gouvernement de Bayrou tombe à son tour et bien plus rapidement que celui de Barnier, avec non pas l’angoisse de voir Macron déclencher l’article 16 en réaction épidermique, suite à une nouvelle censure, mais bien pour le pousser dans ses derniers retranchements. Et s’il avait recours à ce stratagème déplacé, sa fin serait assurée. Il se murmure qu’il s’apprêterait à faire un discours du jour de l’an en forme de demande de pardon des Français ! Trop tard, trop de mal a été fait, mais il serait étonnant que malgré cette incroyable indiscrétion, Macron se livre à un tel exercice, l’homme est bien trop égocentrique, narcissique et imbu de sa personne pour, ne serait-ce que feindre le repentir. De toute façon il est hors de question qu’après avoir avoir ruiné, éborgné, insulté, méprisé, taxé, confiné, vacciné, masqué, endetté, brimé, empêché, livré en pâture aux criminels étrangers, assommé de normes… nous lui accordions un quelconque pardon.

Les peurs agitées tout au long de ces derniers mois n’ont pas entamé la détermination des patriotes, pas plus qu’elles ne nous ont effrayés. Ces désirs de guerre se sont dissipés au fil du temps face à la réalité du terrain. Ses prétentions de grandeurs s’amenuisent également et il constate amer, qu’il ne suffit pas de décréter avoir une majorité, ou bricoler un gouvernement avec des personnalités dont plus personne ne veut, pour créer la concorde qu’il aimerait voir s’installer autour de lui. 76% des Français sont mécontents de lui et on se demande bien, à converser avec nos entourages, qui sont ces 24 % qui restent… c’est là un record. En tire-t-il des conclusions ? Non. Son épouse aurait avoué qu’il n’écoutait plus personne, mais mon Dieu, s’est-il un jour plié à cet exercice ? Pas que nous sachions. Donc jusque-là rien n’est nouveau, si ce n’est que ce qui pouvait passer quand il avait encore une armée d’idiots utiles pour courber l’échine et le suivre, ne fonctionne plus aujourd’hui.

Au RPF, nous avons combattu sans relâche sa politique de ruine et de déclassement et nous avons quelque part gagné cette bataille de la réinformation, avec beaucoup d’autres, allant contre la sphère médiatico-politique pratiquant la propagande. Et nous poursuivrons cette lutte qui ne cessera qu’avec son départ et l’installation d’un pouvoir de salut public, dont la première tâche sera de rétablir une constitution qui protège le peuple, en lui donnant la parole plus aisément et dont les contre-pouvoirs ne sont pas des chambres d’enregistrement ou le bras armé de l’exécutif. La restauration pleine de la souveraineté du peuple, sans qu’aucun domaine ne soit délégué à une instance supranationale reste un objectif intangible. Nous n’avons jamais cru en ceux qui se commettaient à ses côtés au soi-disant principe de sauver la France, ou de vouloir la servir. S’associer à Macron, ce fut toujours trahir, agir pour son propre compte ou pire pour celui de commanditaires étrangers, sans jamais se soucier de l’intérêt général. Ceux qui se sont livrés à cette comédie sont complices de la destruction voulue et programmée par Macron. Ceux qui se vautreront dans cette compromission ne pourront à nos yeux se prévaloir de l’alibi de l’ignorance du dessein du prince qu’ils ont choisi de louer. L’idéologie macroniste doit être combattue jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix, nous savons que les amis de cette clique tenteront par tous les moyens de ruiner le pays et de semer la misère parmi le peuple de France, jusqu’au dernier moment. Qu’à cela ne tienne, nous supporterons ces attaques, relèverons ce défi. Notre pays dispose des ressources humaines et morales capables de surmonter ces bassesses à venir, et de juger ceux qui auront conspiré contre les intérêts de notre nation.

Nous poursuivrons notre combat, et le but premier est bien de voir Macron quitter ce pouvoir qui ne lui appartient déjà plus, mais qu’un artifice légal l’autorise à conserver encore un peu, le temps de l’erreur de trop, celui du réveil des parlementaires ou pire, celui d’un peuple jusque là endormi, et qui ouvre de plus en plus les yeux. La liberté et la dignité ne se cultivent pas dans le confort de l’ignorance ou du renoncement, il est plus facile de se contenter de la servilité que de se débarrasser de ses chaînes, mais bien plus honorable de vivre debout que couché. La France a connu bien des vicissitudes et c’est sur un champ de ruine qu’elle s’est relevée pour briller à nouveau, le temps que des félons, des rampants, s’approprient le pouvoir que des hommes de hautes valeurs avaient rétabli, pour détourner les richesses et la saveur de notre nation à force d’intrigues et de mensonges. 2025 doit être la continuité de cette lutte qui commence à porter ses fruits. Partout les consciences s’éclairent et découvrent, parfois avec stupeur le personnage qu’est réellement Macron et l’avenir qu’il nous promet, à base de surveillance, de normes et de contraintes, sous des prétextes climatiques ou sanitaires. Il chancelle et finira par tomber. Toute cette dynastie est en fin de règne, c’est donc là qu’elle est la plus dangereuse, et que nous devons rester debout. La victoire est devant nous, elle sera celle de tous ceux qui désirent en priorité le changement de direction sur des bases redessinées pour le bien de tous et non dans l’intérêt de quelques-uns, à l’image de cette France gaulliste, qualifiée de « glorieuse ». Puissions-nous la voir se concrétiser définitivement en 2025. Bonne et heureuse année…


Le groupe Telegram du RPF :

Dérive totalitaire

Alexis Haupt. Philosophie
28/12/2024

N’empêche, je crois que l'on sous-estime une chose : l'état d'esprit des gens qui ont été ostracisés pendant le Covid. Ostracisés pour avoir prôné la pharmacovigilance, ostracisés pour avoir eu raison avant tout le monde, ostracisés pour avoir défendu le droit de disposer de leurs corps, ostracisés pour s'être opposés à un État totalitaire. En effet, une véritable cassure s'est produite dans l'esprit de ces personnes. Une cassure qui se réparera petit à petit avec le temps mais qui ne disparaîtra jamais totalement. À nouveau, je crois que les personnes qui ne se sont pas opposées au totalitarisme ne mesurent pas à quel point le propos que je soulève ici est réel et sérieux. À titre d'exemple, pour ma part, en plein Covid, c'est-à-dire en pleine dérive totalitaire et en plein délire collectif, je m’étais préparé. Préparé au pire. En effet, après m'avoir interdit de m'asseoir aux terrasses de café ou d'entrer dans les restaurants avec les "gens normaux" au motif que j'étais un "pestiféré", après m'avoir interdit de prendre les transports en commun pour la même raison, de visiter des proches à l’hôpital pour la même raison, de rentrer dans certaines galeries marchandes ou grandes surfaces pour la même raison, etc., et en entendant le discours de haine de certaines personnes – politiques, chroniqueurs ou journalistes – vis-à-vis des non-vaccinés (rappelons-nous qu'on voulait nous "emmerder", venir nous chercher à notre domicile, nous laisser mourir dans notre coin si nous avions besoin de soins urgents ou d'être opérés, nous mettre dans des camps...), eh bien après tout cela disais-je, je m'étais préparé au pire. À un moment, j'avais intériorisé l'idée : "eh bien soit, si après m'avoir retiré tous mes droits et libertés fondamentales, ils veulent me mettre en prison, qu'ils m'y mettent".
Je ne sais pas si les gens mesurent la gravité de ce que je j'explique ici. Je suis en train de dire que je m'étais préparé psychologiquement à ce que l'on m'incarcère éventuellement. Bref, tout cela pour dire que l'on ne revient pas d'une telle période comme si de rien n'était. Aujourd'hui, les personnes non-vaccinées portent en elles des blessures que les autres n'ont pas connues et ne comprendront par conséquent jamais. De ce point de vue là, le Covid ne terminera jamais. Cette période est inscrite dans la chair de nombre d'êtres humains et je suis heureux de faire partie de ceux qui ont tenté et qui tentent encore aujourd’hui de mettre des mots sur ce qu'ont vécu ces humains qui ont été de véritables boucs émissaires. Que ce soit pour les aider à aller mieux ou pour leur rendre justice. Ce que nous avons vécu nous autres les "non-vaccinés" est d'une extrême gravité, mais cela nous donne un avantage certain sur la majorité de la population, laquelle vit encore dans le "déni de tyrannie" ou dans le médiavers : nous savons ce dont sont capables nos dirigeants, nos médias et l’élite ploutocratique qui les pilote. Nous connaissons leurs intentions et leur degré de malveillance. C'est là un avantage certain ! Eh oui, tout compte fait, il y a bien une choses contre laquelle nous sommes vaccinés, nous autres les "complotistes" : leur propagande, leur manipulation et leurs mensonges.

28 décembre 2024

US Trends Today
27/12/2024

Elon Musk prévoit d'acheter ABC et de nommer Tucker Carlson PDG : « La seule façon d'éliminer la culture woke du réseau ».

Isabelle Duchateau
27/12/2024

[BELGIQUE] Victoire pour la liberté d'expression !
Un arrêt de la Cour de cassation du 12 décembre 2024 rappelle un principe fondamental : même dans un débat sensible comme celui des mesures sanitaires et/ou de la vaccination, la liberté d'expression protège aussi (et surtout) les opinions qui dérangent, choquent ou inquiètent.
En cassant une décision disciplinaire de l'Ordre des Médecins, la Cour de Cassation a souligné qu'une autorité disciplinaire comme l'OM ne peut pas imposer ses propres interprétations pour discréditer des jugements de valeur.
Je cite le plus beau passage : "Dans un débat d’intérêt général, la liberté d’expression ne saurait être limitée à l’exposé des seules idées généralement admises ; elle s’étend à la diffusion d’informations qui heurtent, choquent ou inquiètent dans des domaines où la certitude fait défaut."
Eric Vial

- 28/12/2024 - Tous les empires tombent un jour ou l’autre.
Ce qui vient de se passer en Roumanie, l’annulation des élections présidentielles à deux jours du second tour et alors que le candidat anti-européen et anti-OTAN était donné vainqueur à près de 60 % dans les sondages, ne peut qu’interpeller et questionner.
Les leaders européens montent presque tous au créneau en expliquant « qu’il y a eu des ingérences extérieures », sans aucune preuve factuelle et en oubliant un peu vite qu’ils s’ingèrent eux-mêmes dans des débats qui ne devraient pas les concerner puisqu’ils ne sont pas roumains. Ils condamnent aux autres ce qu’ils font, quel paradoxe.
Il résulte le sentiment d’une démocratie gâchée qui rappelle que les intérêts des empires ont toujours prévalu sur la souveraineté des États qui la composent.
De la même manière que dans les anciens empires austro-hongrois ou soviétique, les États européens semblent aujourd’hui bénéficier d’une large autonomie tant qu’ils respectent « l’ordre établi » ; mais il n’est pas possible de sortir du cadre ou d’avoir une stratégie déviante du pouvoir central.
Désormais, chaque élection démocratique est soumise à des débats sur sa légitimité : cela devient étouffant et suscite du doute : Géorgie, Moldavie, Slovaquie et même États-Unis ou Italie ; Il faut que les résultats aillent dans le sens d’un intérêt commun prédéfini sinon c’est le risque de sanctions ou de menaces guerrières. Mais quelle maladie touche donc le vote populaire et la démocratie dans le monde ? Partout les élections sont de plus en plus contestées.
Le caractère rédhibitoire des résultats semble faire oublier un principe de la démocratie : une élection se perd puis se gagne, ou inversement. Le pouvoir n’est confié que pour un temps. C’est cela la force de la démocratie : la capacité dans la paix de changer ses mandants, ses lois, et ses visions pour un groupe donné.
Respecter ce principe c’est avoir foi en l’avenir et accepter que la souveraineté appartient d’abord au peuple, aux gens.
Dès lors, peut-on être certain qu’en imposant aux peuples une doctrine, sous prétexte de perdre son influence à l’échelle mondiale, on ne les précipite pas dans la rébellion en promouvant du même coup des théories obscurantistes. L’histoire a déjà connu cela.
L’idée de l’Europe, garante de la paix, régulatrice du vivre-ensemble est formidable. Elle peut s’appuyer sur ses valeurs démocratiques originelles pour l’emporter et s’imposer.
Pas certain qu’en agissant comme un empire elle ne trébuche pas à la fin.

Marc Amblard
28/12/2024

Breton et l’influence américaine… sans rire

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


- 28/12/2024 - La charge de l’ex-commissaire européen Thierry Breton contre Elon Musk, accusé de s’immiscer dans la politique européenne, pourrait apparaître comme comique, si le sujet n’était pas aussi grave. Voilà Musk, l’homme le plus riche du monde, qui soutient le parti allemand de droite l’AFD, le parti anglais de droite de Nigel Farage et Giorgia Meloni et qui leur propose même de l’argent, son argent. Et cela fait hurler Breton. Le crypto-stalinien français, qui n’en rate jamais une en matière de volonté de censure et d’interdiction, devrait se souvenir que les démocrates américains s’immiscent dans la politique européenne avec une tout autre dimension. Le cabinet McKinsey étant présent dans quasiment toutes les campagnes électorales, payé en plus avec nos impôts, là où Musk donne. Ce même cabinet a fait élire Zelensky. Et derrière, l’administration américaine règle la politique européenne, par l’intermédiaire de von der Leyen, qui fait acheter avec zèle du matériel militaire américain, par l’intermédiaire de Macron, qui fait vendre avec zèle nos fleurons industriels aux Américains. Par l’intermédiaire de l’OTAN qui nous fait avaliser, voire participer aux guerres menées par les États-Unis. Non, c’est vrai, il est dommageable que Musk donne quelques millions à des oppositions européennes, des fois que cela puisse représenter un iota face au rouleau compresseur des influences démocrates…

Nos élites européennes n’en sont jamais à cela près en matière de mauvaise foi. Elles qui se permettent de donner de notre argent pour favoriser les élections de leurs candidats à la tête de pays européens, qui redonnent de notre argent pour faire annuler l’élection d’un candidat qui ne leur plaît pas… la réalité est que l’influence américaine du camp au pouvoir, les démocrates, est permanente, que l’influence américaine tout court est omnipotente. Google, McDonald's, Netflix, Hollywood, BlackRock, McKinsey… règlent nos vies, nos loisirs, nos goûts. Plus loin, nos données de santé et bien d’autres sont gérées par des logiciels américains. En réalité, nous sommes un genre de colonie américaine depuis 1945, mais quand on écoute nos fameux « grands penseurs » comme Breton, le danger, c’est Musk, c’est l’influence russe, c’est l’espionnage chinois… par contre la coupe réglée américaine du camp démocrate ça n’existe pas, ou alors c’est normal, puisque ce sont les « gentils ». La vérité est que cette Europe-là, celle de von der Leyen est une succursale américaine et ce n’est un secret pour personne.

Musk explique que seule l’AFD peut sauver l’Allemagne, face à ce « fou » de Scholz qui a perdu sa majorité : ce serait faux ? L’attentat de Magdebourg nous dit qu’il a raison. Il explique aussi que Starmer, l’Anglais, mène un état policier contre ses propres citoyens. Ce serait faux ? On l’a vu enfermer des Anglais pour un malheureux tweet antigouvernemental, tout en libérant des délinquants étrangers ou d’origine étrangère pour faire de la place. Il a critiqué la décision de la justice italienne contre Meloni qui voulait des centres de rétention pour migrants. Et alors, l’Italie, comme nous, devrait accueillir toute la zone arabo-afro-musulmane ? En réalité, cette Amérique démocrate, pour laquelle l’Europe est une chasse gardée, supporte mal toute forme de concurrence, même à minima et commence à se méfier réellement de l’influence probable de l’équipe Trump que nous décrivions hier. Elle a sans doute très peur de ce qui pourrait revenir à la surface, après des scandales comme la pandémie de Covid ou la guerre en Ukraine et sans doute pas mal d’autres choses.

De notre côté, nous aurions tout intérêt à créer une autre Europe, sous domination de personne, avec ses propres fonds d’investissement, son propre matériel militaire, ses propres logiciels, sa propre industrie culturelle, son propre système financier, une Europe qui ne soit pas sous tutelle américaine permanente et capable de tisser des liens équilibrés d’un côté comme de l’autre, de remettre en place un vrai système démocratique, dans des nations souveraines qui collaboreraient, plutôt que de fusionner comme le voudrait le pouvoir actuel. Nous ne sommes pas les États-Unis d’Europe, les nations européennes étant trop différentes, culturellement, pour espérer en faire un seul pays… la tâche est immense et la volonté politique est loin d’y être.


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