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15 janvier 2025

Médias : un rapide déplacement de la fenêtre d’Overton

H16

- 15/1/2025 - L’année 2025 n’est pas vieille mais elle donne déjà des gages de changements rapides dans différents domaines, et pas des moindres. En l’espace de quelques jours, les médias grands publics semblent pris d’une danse de Saint-Guy, alternant entre leurs sujets de prédilection traités avec leur habituelle médiocrité et leur obligation d’aborder certains sujets nouveaux, résolument hors du champ du politiquement correct…


Certes, on pourrait arguer à raison que ce mouvement ne date pas tout à fait des premiers jours de janvier : certains noteront que la tendance devenait claire depuis l’élection officielle de Trump à la Maison-Blanche, en novembre dernier. Néanmoins, l’accélération du déplacement de la fenêtre d’Overton semble visible pour un nombre croissant d’observateurs.

Pour rappel, la fenêtre d’Overton est ce concept qui permet de désigner les idées, opinions ou pratiques considérées comme acceptables par une société. Un déplacement de cette fenêtre revient à dire que quelque chose qui était préalablement du domaine de l’impensable passe doucement au radical, puis éventuellement à acceptable, raisonnable voire suffisamment populaire pour devenir appliqué effectivement.


En autorisant ou non certaines opinions dans la sphère publique, en ouvrant le débat sur certains sujets, on peut parvenir à déplacer cette fenêtre et ce pour n’importe quel sujet, à condition que les étapes ne soient pas brûlées et que l’opinion publique soit correctement « travaillée » par les événements, les informations disponibles.

Ce mécanisme n’est ni bon ni mauvais en lui-même, mais il participe de la formation des tendances sociétales et, une fois compris, est évidemment utilisé par les « faiseurs d’opinions », influenceurs et autres politiciens plus ou moins habiles avec leurs discours. En théorie, bien mené, un déplacement de cette fenêtre d’Overton permettrait par exemple de faire accepter le cannibalisme

Ces dernières semaines, on a ainsi pu observer un intéressant glissement de cette fenêtre (et pas vers le cannibalisme, hein, suivez un peu !) : le politiquement correct semble ne plus répondre à la même définition en ce début d’année 2025 que jusqu’à présent.

Ainsi, il apparaît que louanger le formidable travail des « fact checkeurs » et autres « décodeurs » de l’information ne soit plus tout à fait à la mode.


Il faut dire qu’au fur et à mesure que les complots et les théories labellisées « bidon » par ces derniers se révélaient exacts, leur superbe en avait pris un coup ces dernières années. Cependant, avec l’abandon récent et officiel de ces derniers sur les réseaux de Zuckerberg (Meta à savoir Facebook et Instagram essentiellement), la panique est palpable et visible chez nos « pourfendeurs de l’intox ». Leur essentialité et leur pertinence étant ici clairement ramenée à zéro (ils vont être remplacés par des notes de communauté et, assez probablement, par l’un ou l’autre moteur d’intelligence artificielle), les voilà qui s’agitent fébrilement dans les médias traditionnels pour tenter d’expliquer à quel point leur disparition signifie essentiellement une nouvelle apocalypse et la fin de la civilisation.

L’attaque de Zuckerberg sur le politiquement correct ne s’arrête pas là, ce qui donne une bonne mesure du changement sociétal qui s’opère outre-Atlantique avec l’arrivée prochaine de la seconde administration Trump : dans une annonce récente, le patron de Meta a ainsi expliqué laisser tomber les critères « DEI » (diversité, équité et inclusion) pour la gestion des ressources humaines de ses entreprises, rejoignant en cela de nombreuses autres compagnies – aussi bien américaines qu’européennes, du reste – qui avaient fait les frais de ces méthodes catastrophiques de gestion des ressources humaines avec notamment une baisse de niveau assez dramatique dans certains secteurs (l’aéronautique en étant un exemple particulièrement saignant).


La mue de Zuckerberg, qui doit bien plus à un minimum d’auto-préservation personnelle qu’un changement fondamental de vision du monde, ne s’arrête pas là puisque lors d’un entretien accordé il y a quelques jours à Joe Rogan, il a clairement admis avoir été forcé de saboter la liberté d’expression sur Facebook au profit de l’administration Biden, en parfaite violation du Premier amendement à la Constitution américaine, ce qui pourrait d’ailleurs lui valoir de féroces poursuites de l’administration suivante.

Peut-être sa pratique du MMA lui aura déclenché un salvateur retour de testostérone dans son flux sanguin ?

En tout cas, il marque ici un brusque déplacement de la fenêtre d’Overton puisqu’il permet de déplacer favorablement le curseur sur les sujets de DEI, de censure et de liberté d’expression.

Parallèlement, en Europe, les récents échanges entre Thierry Breton (qui n’est plus qu’un citoyen lambda) et Elon Musk (qui devient prochainement chargé d’un ministère au sein de l’administration Trump) illustrent une fois encore un déplacement palpable de la fenêtre d’Overton sur la quantité de bobards que les citoyens sont capables d’encaisser : il apparaît en effet de plus en plus clair que Breton outrepasse largement ses attributions (il n’en a plus aucune) et ses opinions, loin de renforcer l’état de droit en Europe, minent durablement la confiance des citoyens européens dans la capacité de leurs institutions à rester neutre et offrir un espace réellement démocratique.


Il suffira, pour se convaincre de ce dernier point, de lire les commentaires – tant sous les publications médiatiques relatives aux sorties de Breton – que sur le réseau de Musk pour comprendre que l’ex-commissaire européen enchaîne les âneries et les faux-pas très contre-productifs : s’il y a quelques mois, on pouvait encore croire naïvement à la relative neutralité des institutions européennes en matière d’ingérences politiques étrangères, il n’en va plus du tout de même ces derniers jours et ce changement doit en grande partie aux saillies de Breton.

Ce déplacement de la fenêtre d’Overton n’est même pas limité à ces espaces de débats et ces sujets.

Plus proche de nous, en France, on peut ainsi constater que le débat sur la façon dont sont gérées les retraites, les fonds qui y sont alloués, les éventuels privilèges des retraités, bref, ces différents paramètres déboulent effectivement dans la sphère publique où ils avaient été tenus soigneusement à l’écart.

Là encore, un petit exemple illustre bien la tendance : s’interroger sur la pertinence de l’abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités sur leurs impôts au motif de « frais professionnels » est maintenant possible. Le discours médiatique ne refuse plus d’imaginer que remettre en cause cet abattement n’est pas exactement synonyme du pire des fascisme : on est passé d’impensable à sinon acceptable, au moins radical.

De la même façon, le récent aplatissement diplomatique devant l’Algérie (qui refuse de reprendre ses ressortissants toxiques et dont le discours vis-à-vis de la France ne laisse qu’assez peu de marge d’interprétation sur son aspect peu amène) fut si humiliant que certains s’en sont suffisamment ému pour que quelques politiciens en vue s’emparent enfin du sujet, Attal et Retailleau notamment. Bien évidemment, vu le calibre de ces tromblons, on peut très raisonnablement douter que ces gesticulations se traduiront d’une quelconque façon, mais là encore, on note le passage d’un discours général de fermeté d’impensable à radical.

Non vraiment, la fenêtre d’Overton se déplace assez clairement et, à l’analyse, on se rend compte que ce déplacement doit essentiellement à la disparition rapide des barrières de la censure (voire de l’auto-censure), la perte complète de crédibilité (puis de financement) des fact-checkeurs, la chute manifeste des audiences et des fréquentations des médias traditionnels et la possibilité grandissante d’exprimer les opinions alternatives sur les réseaux sociaux.

Il apparaît à la suite de ces éléments qu’en réalité, l’hégémonie de la gauche dans le discours public tenait surtout à leur mainmise des médias et des réseaux sociaux. Une fois cette emprise même légèrement moins forte, la gauche actuelle apparaît pour ce qu’elle est : complètement déconnectée et fondamentalement vicieuse.

L’année 2025 est jeune, mais si elle continue sur cette tendance, elle promet d’être fructueuse.


https://h16free.com/2025/01/15/79791-medias-un-rapide-deplacement-de-la-fenetre-doverton

13 janvier 2025

Jean Mizrahi

- 13/1/2025 - Si vous n'avez pas compris que la plupart de ceux qui se disent "de droite" sont en réalité un centre-gauche petit-bourgeois, il suffit d'écouter Valérie Pecresse, prête à museler la libre parole pour coller à la roue de la gauche. Les mêmes qui ont endetté l'État et gonflé les prélèvements obligatoires, gouvernement après gouvernement depuis Giscard.
La censure, cette vieille lubie de politiciens qui veulent que les citoyens restent des enfants immatures.
Dehors !

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Macron ridiculise une fois de plus la France

Kuzmanovic Georges

- 9/1/2025 - [...] On connaît mes positions sur la guerre en Ukraine que je considère être causée exclusivement par la volonté d'extension de l'OTAN et que le suivisme européen a été, comme dans le cadre de la guerre du Kosovo, un suicide collectif.
Et que la solution ne peut passer que par un traité international interdisant à l'Ukraine de rejoindre l'OTAN et par la perte des territoires pris par la Russie. ET plus le temps passe, plus de territoires seront conquis par la Russie.
En dehors de la stupidité de la position géopolitique voulue par Macron, puis de la trahison de sa propre parole en moins d'un an parce que le vent a tourné chez son maître à Washington, c'est une HONTE envers les Ukrainiens.
OUI, une HONTE !
⇨ On (entre autres la France au premier chef) a accepté un coup d'État en 2014 en Ukraine.
⇨ On a manœuvré les Russes et Poutine pendant 8 ans en ne faisant pas appliquer les accords de Minsk 2.
 On a participé à la volonté américaine d'étendre encore l'OTAN, en l'occurrence en Ukraine.
 On a participé à la volonté américaine de casser la Russie et de la briser économiquement – c'était le maintenant célèbre "on mettra la Russie à genoux" de Bruno Le Maire.
 On a soutenu Joe Biden et Boris Johnson quand ils ont forcé la main à Zelensky et son gouvernement qui était prêt à signer le mémorandum d'Istanbul qui aurait conduit à la paix et dont les closes étaient : Crimée à la Russie, Donbass dans sa totalité à l'Ukraine avec un statut d'autonomie et protection de la culture russe (soit les accords de Minsk 2) et non entrée de l'Ukraine dans l'OTAN.
 On envoie des armes (que les Ukrainiens doivent payer à 90% et donc accumulent une dette irremboursable) pour "défaire" la Russie.
Et les Ukrainiens se sont battus avec une combativité et un courage absolu.
Ils ont subi entre 700.000 et 1 million de morts, entre 2 et 3 millions de blessés sévères.
Ils ont perdu 11 millions de leurs habitants ayant fui en Europe ou en Russie.
Et... RIEN !
Et la honte de voir un Macron qui leur explique qu'ils vont devoir signer pire que le mémorandum d'Istanbul en termes d'abandon de territoires (la Crimée étant de facto russe).

Alex

Régis de Castelnau
13/1/2025

Rubrique : lutte des classes

Depuis mai 1968, je SAIS que la petite bourgeoisie est la pire des engeances. La grande, on sait ce que c’est, et ce qu’elle représente : le Capital. Les choses sont claires.
La petite bourgeoisie, devenue « petite bourgeoisie urbaine » est une couche sociale particulièrement visqueuse.
Arrogante, pratiquant le mépris social, menteuse, passant son temps à trahir (en votant socialiste par exemple), et le pire c’est cette façon qu’elle a de se donner le beau rôle vis-à-vis des couches populaires alors que son destin historique est toujours et partout de les trahir pour sauver la domination du Capital.
Le néolibéralisme est lourdement en crise en Occident, alors vite vite les Jadot, Tondelier, Aubry, Rousseau, etc. se précipitent pour venir au secours du système et réclament à grands cris la fin des libertés publiques. Et ils veulent confier la mission à von der Leyen !
Trop contents du coup d’État en Roumanie et de celui qu’annonce Thierry Breton pour l’Allemagne. Ravis de cette ministre française qui veut faire la chasse aux « fausses opinions » (!!!) sur les médias français. Ils réclament à cor et à cri que l’on interdise de s’exprimer à ceux qui ne pensent pas comme eux.
Coucou Mélenchon pas de problème que vos troupes piétinent la déclaration des droits de l’homme et notamment son article 11 ?
Dans l’Histoire, c’est TOUJOURS la petite bourgeoisie qui a été la base de masse du fascisme.
Ça recommence et ça commence vraiment à puer.


Vérification de l’âge sur les sites pornos : l’échec à portée de clics

H16

- 13/1/2025 - La vie est un éternel recommencement, et c’est vrai aussi pour l’État français, surtout si cela permet de cramer d’impressionnantes sommes d’argent gratuit du contribuable : après moult tergiversations, voilà que déboule la vérification poussée de l’âge pour l’accès aux sites pornographiques en France…


L’année 2025 marque donc, depuis deux jours (le samedi 11 janvier) la mise en place en France d’un contrôle de l’âge des individus lors de l’accès à des sites pornographiques, à la suite de discussions et d’atermoiements qui avaient occupé ces colonnes il y a quasiment deux ans, en février 2023. Ces nouvelles règles imposent donc que ces plateformes demandent une preuve de majorité aux internautes.

Il apparaît cependant – la surprise est modérée – que depuis, la plupart des sites concernés restent assez facilement accessibles, c’est-à-dire que l’obligation n’est tout simplement pas mise en place. Et lorsqu’on regarde en détail (au niveau règlementaire) de quoi il s’agit, on comprend un peu mieux pourquoi.

Anonymat double mais prise de tête unique

En effet, pour se conformer à ces nouvelles tubulures chromées, ces textes turgescents et ces décrets spasmodiquement poussés par une administration véritablement sous viagra législatif, les sites X doivent désormais exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de « double anonymat » qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité. Ce procédé de « double anonymat » avait été exigé par l’ARCOM le 11 octobre dernier en donnant trois mois aux sites pour se conformer.

Quant au principe du « double anonymat », l’idée est de passer par un intermédiaire de confiance : l’internaute s’enregistre auprès de cet intermédiaire qui peut mettre en place différentes mesures de vérification de l’âge (pièce d’identité ou empreinte bancaire typiquement). Cet intermédiaire, sur demande d’un prestataire de site de n’importe quelle nature, peut attester de la majorité de l’internaute. L’opération est menée en s’assurant que l’intermédiaire d’attestation ne sache pas à quoi sert l’attestation d’un côté, et de l’autre que le site visité n’ait pas de moyen de connaître effectivement les données de l’utilisateur (et son identité réelle).


Si, sur le plan purement technique, on sait très bien réaliser ce genre d’échange de preuve sans divulgation d’autres informations, on comprend néanmoins que l’opération est, de base, assez compliquée pour l’utilisateur moyen et surtout, extrêmement susceptible d’offrir des fuites volontaires ou non dans tous les sens, l’intermédiaire se retrouvant en effet (au moins pendant quelques minutes) en possession d’informations d’identité très sensibles et particulièrement tentantes pour des pirates et des usurpateurs d’identité. Et même si ces informations ne sont finalement pas stockées (seulement l’information de majorité), cela introduit assez clairement un « point unique de défaillance » lorsque l’intermédiaire d’attestation ne fonctionne pas comme il devrait.

Bien sûr, l’intermédiaire d’attestation sera totalement incorruptible. Garanti sur facture.

Mais au-delà de ces aspects techniques et légaux qui, parions-le, ne manqueront pas d’égayer la chronique dans les prochaines semaines à mesure que se mettront en place ces nouvelles usines à gaz sur l’internet français (avait-il besoin de ces lourdeurs supplémentaires en plus des clickodromes RGPD et du reste ?), rappelons que ces bricolages dispendieux ne serviront absolument à rien.

Le contournement sera trivial

Pour commencer, il va de soi que les contournements seront nombreux et aisés : d’une part, les prestataires de ces sites ont un intérêt économique bien compris à ce que leur public continue d’accéder à leur contenu, leurs revenus publicitaires en dépendant directement. On peut donc imaginer que la mise en place sera lente et peu efficace.

D’autre part, cette obligation légale est cantonnée à la France, ce qui signifie qu’accéder à un site depuis un autre pays rend l’obligation caduque. Or, avec l’utilisation d’un VPN, la chose est parfaitement triviale. Notons au passage qu’en multipliant les emmerdements pour accéder à certains sites d’information (certaines chaînes de télé, certains sites étrangers, typiquement), le gouvernement français a clairement favorisé l’usage de ces VPN qui n’auront bientôt plus de secret pour personne. Certains navigateurs offrent même des VPN intégrés qui limitent l’intervention de l’internaute à sa plus simple expression.

Enfin, signalons qu’il existe, pour ce genre de contenu comme pour absolument tous les autres, des alternatives faciles d’accès, absolument pas contrôlées légalement, et que les jeunes pas encore majeurs n’ont aucun de mal à utiliser couramment.

Bref, ces interdictions et ces obligations seront trivialement contournées et cette idée sera un échec cuisant, d’autant plus qu’elle a déjà été tentée précédemment en 2017 au Royaume-Uni qui fanfaronnait qu’on allait enfin obliger les sites pornos à vérifier l’âge des visiteurs, grâce à un procédé qui, mis en place en mai 2019, fut abandonné six mois plus tard dans un petit prout humide, sans qu’aucun rapport ni retour d’expérience ne fut dressé.

Une solution technique à un problème social

Mais au-delà de ces aspects techniques qui garantissent en eux-mêmes que cette énième tentative de contrôle moral va foirer lamentablement et aux frais du contribuable, rappelons que résoudre ce problème social par un moyen purement technique est voué à l’échec. En substance, tout part du constat que les enfants sont livrés à eux-mêmes sur internet, et qu’il faut absolument penser aux enfants, voyons. Il faut !


Car oui, il faut penser aux enfants, mais surtout pas aux parents car ces derniers sont majeurs et dotés du droit de vote. On devra donc les ménager et ne surtout pas leur rappeler leur rôle, le nécessaire besoin d’autorité parentale, celle qui impose justement des limites aux enfants, à commencer par leur consommation de contenus électroniques (quantité et qualité).

De tout cela il n’est absolument pas question : ces enfants existent dans une sphère différente de celle de leurs parents, et si les derniers existent dans la sphère des taxables, les premiers, devenus pupilles de l’administration, s’agitent dans celle des limitables par une entité extérieure, éventuellement au moyen de technologies plus ou moins foireuses, de règles et de lois mal boutiquées et de bureaucraties toujours plus envahissantes.

Enfin, on consacre à ce sujet des moyens bien trop importants alors que d’autres problématiques sont à la fois plus importantes, et les demandes de solutions bien plus explicites de la part des Français : pouvoir d’achat, finances et économie du pays, sécurité et immigration, autant de sujets qui rappellent durement que l’administration a déjà trop à faire pour s’occuper en plus du slip des ados.


https://h16free.com/2025/01/13/79793-verification-de-lage-sur-les-sites-pornos-lechec-a-portee-de-clics

12 janvier 2025

Ignace

Ze Rhubarbe Blog

- 10/1/2025 - Si la géopolitique version Biden pouvait ressembler à un berger utilisant ses chiens pour envoyer les moutons (nous) à l'abattoir, avec Trump ça ressemble plutôt au loup qui rentre dans la bergerie !
Il n'est pas encore installé à la Maison-Blanche qu'il veut déjà faire main basse sur le Canada, le canal de Panama et le Groenland, tout en reconnaissant que la guerre en Ukraine est, pour l'essentiel, le résultat de la provocation permanente de l'Otan à l'égard de la Russie.
Il est donc intéressant d'analyser les menaces de Trump dans une optique géopolitique, et d'abord comprendre qu'il applique à la lettre la doctrine Monroe : la sécurité dans le contrôle absolu de sa sphère d'influence immédiate (les Amériques), aux Européens de s'occuper de leur propre sphère. Ce que fait Poutine, qui refuse que la menace Otan s'installe à deux pas de chez lui, en Ukraine.
Vu ainsi, et vu que les US subsidient massivement le Canada sans réelle contrepartie, l'intégrer dans l'État fédéral US semble logique. Ce n'est pas très différent de ce que l'UE fait avec les petits États du Nord et de l'Est, quitte à y organiser des coups d'État (Ukraine) et à y contester les résultats électoraux qui lui déplaisent (Géorgie, Roumanie).
Concernant Panama, le fait est que le canal fut construit puis géré par les Américains, et cédé au Panama par Jimmy Carter, en échange de la garantie d'un droit de passage "équitable". Trump vise probablement à "disrupter" le trafic maritime chinois, gros client du canal, en en reprenant le contrôle.
Il est en effet nécessaire de comprendre que la vraie guerre en cours est celle entre les USA et la Chine, qui ont besoin l'un de l'autre commercialement parlant, mais qui cherchent tout deux la domination technologique et monétaire, et tous les coups sont permis sauf, espérons-le, l'échange nucléaire.
Pour le Groenland, enfin, l'acquisition de territoires fait partie de l'histoire US : l'Alaska bien sûr, acquise à la Russie en 1867, mais aussi divers territoires telles les îles Marshall. Pour les US, l'intérêt est évident : d'une part contrôle du passage du Nord, qui longe la côte Nord de la Russie et permet aux navires chinois d'accéder à l'Atlantique sans passer par Suez ou l'Afrique, d'autre part accès aux ressources naturelles du Groenland, notamment les terres rares dont la Chine a aujourd'hui le quasi monopole.
Sans doute conscient qu'il ne peut plus contrôler la Terre entière, Trump semble jouer la carte de la fortification américaine dans une concurrence sans merci avec la Chine. L'Europe, vassalisée et pillée par les US grâce à la collaboration des "Young Leaders" et autres crapules de haut vol qui font la loi ici, ne compte pour plus grand chose, et Trump compte bien en extirper ce qu'il lui reste de jus en l'obligeant à payer massivement pour la "protection" de l'Otan. Un racket pur et dur, dont de Gaulle, déjà, se méfiait fortement.
Trump n'est donc pas notre ami, ni plus ni moins que ne l'était Biden, mais avec une stratégie a priori un peu différente. Il n'est sans doute pas hostile à un renouveau de liens économiques entre la Russie et l'Europe, préférant cela à un contrôle total de la Chine sur la Russie. Il n'aurait sans doute pas fait sauter Nordstream, ni tout fait pour qu'il y ait une guerre longue et mortelle en Ukraine, mais par contre son soutien à Israël est sans doute encore plus profond que ne l'était celui de Biden, et il ne fait aucun cas du massacre des Palestiniens.
Tout, chez Trump, doit se comprendre dans le cadre d'une logique de guerre de tranchées face à la Chine : un Hinterland fortifié et autosuffisant, des frontières armées, une supériorité technologique, et quelques vassaux (Israël, l'UE, le RU, le Japon, la Corée du Sud...) où il peut entretenir des bases militaires pour surveiller l'adversaire.

Jean Mizrahi

- 10/1/2025 - J'ai vu de près la censure exercée par les réseaux sociaux à l'occasion de la "crise sanitaire" en 2020-2021. À l'époque, je dépouillais méticuleusement les statistiques, qui étaient assez nombreuses, et qui permettaient de tirer assez tôt des conclusions simples : que seuls les vieux et les très malades pouvaient en mourir, que les jeunes n'avaient rien à craindre, etc. Dire cela ne conduisait pas à censure, mais en tirer les conclusions, oui. Comme par exemple dire que vacciner un enfant contre ce virus était un non-sens compte tenu des effets secondaires ⇨ censure. Cela a conduit les dirigeants de la France à mettre en place sans beaucoup de contestation un "pass sanitaire" qui était une honte à la fois sur un plan moral et sur un plan scientifique, car rien ne le justifiait. Et je ne parle pas de la multiplicité incroyable des décisions autoritaires plus stupides les unes que les autres (des cafés debout mais pas assis, le métro mais pas le train, la messe à l'église mais pas les concerts à l'église, le masque dans telle rue mais pas dans la rue d'à côté, etc. il y en a tant qu'on se demande comment ils ont pu inventer autant d'imbécilités). Une véritable démocratie aurait écouté (et entendu) les voix divergentes, alors qu'elles ont été clouées au pilori et interdites de parole, avant tout sur les médias traditionnels, mais également sur les réseaux sociaux œuvrant de concert avec les États pour faire taire les mal-pensants.
La prise de conscience aux États Unis est particulière à ce pays pour lequel la liberté d'expression est en tête de la Constitution. Laisser les individus libres de dire ce qu'ils pensent fait partie de l'exercice sain de toute démocratie (même si je ne pense pas que les États Unis soient une véritable démocratie, mais c'est un autre sujet).
On voit ces jours-ci des politiciens du centre à la gauche réclamer ici qu'on censure les réseaux sociaux. J'y suis formellement opposé. Qu'on attrape et qu'on condamne ceux qui appellent à la haine, oui, mais si quelqu'un veut dire que la terre est plate, l'enjeu n'est pas de lui interdire de le clamer, mais d'apporter des arguments solides pour opposer quelque chose de solide. La censure est une paresse : celle d'élites confortablement installées qui ne veulent pas qu'on remette leurs décisions en cause. Censurer les réseaux sociaux, c'est une porte ouverte à une censure plus large. Nous devons tous nous y opposer, quelles que soient nos opinions politiques. Tant que vous pourrez vous exprimer, rien ne sera perdu.

Le fameux « consensus scientifique »...

Pierre Duriot

- 11/1/2025 - Tu payes des scientifiques pour dire un truc qui t’arrange. Tu rassembles leurs publications et tu les fait relayer par toutes les radios et télés que tu possèdes. Tu demandes à tes journalistes de ne pas tendre le moindre micro à tous les scientifiques que tu n’as pas pu corrompre et qui ne disent pas la même chose que ceux que tu as payés. Et quand tu as une masse de publications qui vont dans ton sens et que tu as pu faire taire toutes les voix dissonantes, tu expliques qu’il y a un « consensus scientifique » autour de ton affirmation et tu l’invoques pour mettre en place des mesures qui favorisent tes affaires…