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20 janvier 2025

HelloQuitteX, les ingérences des uns et la panique des autres

H16

- 20/1/2025 - Nous sommes le 20 janvier et le moment tant attendu est arrivé : non, je ne veux pas parler de l’investiture de Donald Trump comme 47e président américain, ce qui est – on le reconnaîtra aisément – complètement anecdotique mais bien du départ officiel de Sandrine Rousseau du réseau X, qui devrait provoquer une onde de choc majeur sur tous les intertubes numériques du globe.


Eh oui, pendant que la géopolitique mondiale est en train de changer fondamentalement, il semble que certains politiciens français préfèrent s’agiter sur X afin de mobiliser leurs congénères à quitter le réseau social d’Elon Musk.

C’est aussi grotesque que microscopique et l’importance que prend cette affaire, propulsée par Sandrine Rousseau quelques jours à peine après son audition comme suspecte dans l’enquête sur les soupçons d’inscription frauduleuse de sa part sur les listes électorales à Paris, en dit long sur la panique qui s’empare de la caste jacassante. La députée EELV de Paris semble en effet décidée à quitter le réseau de Musk en le faisant savoir le plus bruyamment possible afin d’inciter autant de monde que possible à faire pareil.

L’hémorragie du camp du bien

En réalité, toute une partie de la caste politique ne peut pas rester sur X : exposée à différentes affaires dont la publicité n’est plus minorée par des médias complaisants, elle se retrouve confrontée à une contradiction argumentée sur les réseaux sociaux sans plus aucun filtre jadis imposés par les fact-checkers et les systèmes internes de contrôle orwellien, et surtout le risque de se voir directement impliquée, prise à partie et désignée par une masse croissante d’individus qui leur sont de plus en plus hostiles.

Il faut en effet comprendre que le groupe des gens qui soutiennent les politiciens actuels, les fact-checkers, les médias traditionnels, ce groupe ne fait que perdre des membres au profit du groupe opposé, celui des gens qui n’en peuvent plus des hypocrites et de leurs barils de moraline, qui les ont manipulé pendant des années pour leur faire avaler un nombre invraisemblable de couleuvres, depuis le vivrensemble jusqu’aux vertus des injections miracles en passant par la minimisation des trous budgétaires pourtant abyssaux et le gaslighting permanent sur à peu près tous les sujets de sociétés qualifiés de complotistes.

Autrement dit, le premier groupe, dans lequel se love évidemment Sandrine Rousseau et sa clique ainsi que l’écrasante majorité des politiciens, ne fait que perdre des membres pendant que l’autre ne fait qu’en gagner (le passage en sens inverse n’existant pas). On comprend la panique qui s’empare des perdants à ce petit jeu de dupes.


La trouble ingérence du CNRS

Avec l’annonce de ce départ, il n’a pas fallu longtemps pour que des petits malins tentent d’en tirer parti. On pourra s’étonner cependant de constater que c’est le CNRS qui s’y colle (notamment l’ISCPIF, Institut des Systèmes Complexes), puisqu’il semble avoir participé au travers de quelques uns de ses chercheurs, ces derniers ayant mis en place une application pour aider la migration des utilisateurs de X vers d’autres plateformes jugées plus faciles à censurer. HelloQuitteX a sobrement été discuté et relayé sur tous les médias de grand chemin, ce qui a permis de constater la présence du logo CNRS, au moins dans les premières versions.


Eh oui, le contribuable semble encore une fois avoir été mis à contribution d’un truc qu’il n’avait pas demandé. Cela ressemble assez fort à un détournement de biens publics dont les responsables n’auront probablement jamais à se soucier. Ainsi va la France et ses déficits.

Au sein du « mouvement » (sans existence légale) qui pousse cette application, on ne s’étonnera pas de trouver quelques habitués de l’agitation politique d’extrême-gauche, pas plus qu’on ne devra sourciller de la provenance des fonds de ces ONG qui aiment tendrement le financement de l’Open Society du sulfureux Soros…

À ingérence, ingérence et demie (ennemie ?)

Et à propos d’ingérence, rappelons que l’ensemble de la démarche de Sandrine Rousseau et de ses coreligionnaires vocaux prend essentiellement sa source dans leur outrage devant l’ingérence (largement fantasmée) de Musk dans la vie politique de certains pays. On notera que cette ingérence n’a été pour le moment en France qu’assez discrète, mais que les quelques joutes entre le multimilliardaire et certains politiciens (britanniques notamment) ont suffi à déclencher une telle panique chez les politiciens français qu’on se doute que ces derniers sont nombreux à avoir, eux aussi, des choses à se reprocher.

C’est probablement l’annonce de l’abandon du fact-checking par Facebook puis plus récemment encore par Google qui a largement amplifié cette panique morale chez les politiciens et militants français : la caste jacassante sait qu’elle a ici perdu la bataille de l’information, et le repli hors de X signe surtout l’impérieuse nécessité d’ignorer tout ce qui viendra des sphères alternatives, estampillées complotistes et d’extrême-droite.

Ceci sera utile si des révélations aussi crédibles que bouleversantes pouvaient y prendre place, l’indifférence et le déni étant alors plus simples à feindre.


Mais sur le fond, on se devra de noter que, comme bien souvent, les moralisateurs accusent Musk de turpitudes dont ils sont eux-mêmes largement coupables : l’ingérence est évidemment partagée par tous les camps, et celui des politiciens en place la pratique depuis si longtemps et avec si peu de vergogne qu’elle en devient une seconde nature dont ils ne se rendent même plus compte.

Ainsi, Nathalie Loiseau, elle aussi fort vocale dans son opposition à Musk, ou Amélie de Montchalin sont par exemple membres du conseil de l’European Council on Foreign Relations (ECFR), une officine au service de l’influence de George Soros dans l’Union Européenne. Loiseau l’admet elle même en appelant think-tank ce qui est enregistré sans ambiguïté comme lobby auprès des institutions européennes.

Ainsi, l’influence de l’Open Society sur Pierre Haski n’a pas d’importance. Circulez.

Autrement dit, il y a d’un côté les bons milliardaires qui, quand ils voient un réseau social ou une institution, tirent leur carnet de chèque, et de l’autre, les mauvais milliardaires qui voient un réseau social ou une institution et tirent leur carnet de chèque mais ils sont mauvais.

Les gags s’écrivent tout seul.


Quant à la nouvelle occupation de Thierry Breton, grand ennemi de Musk devant les institutions (européennes et autres), au board de Bank of America comme conseiller, ce qui lui permettra de monnayer son carnet d’adresse, là encore, il ne s’agit pas d’ingérence, mais d’un simple petit hobby pour valoriser une retraite active, je présume.

Au passage, décrocher ce genre de sinécure dans une entreprise américaine, c’est souvent une récompense du Department of State américain pour services rendus. Rapprocher cet élément des destructions laissées dans le chemin de Breton est probablement hardi. Oubliez.

Je Quitte X ou … Sauve qui Peut ?

Pendant ces gesticulations de Sandrine et ses copains, notons tout de même que la France continue de s’enfoncer dans ses 3400 milliards d’euros de dette et qu’elle semble fort mal se préparer à des changements géopolitiques majeurs. Hélas, le débat public français semble occupé par l’ingérence de Musk et le « Je quitte X » qui s’en est suivi, réaction d’enfants gâtés dont le jouet vient d’arrêter de fonctionner comme prévu.

Le délitement démocratique, politique, économique est complet. L’incurie des dirigeants et des représentants du peuple est totale. Le « Je Quitte X » ressemble de plus en plus à un « Sauve Qui Peut » d’élites dégénérées.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2025/01/20/79871-helloquittex-les-ingerences-des-uns-et-la-panique-des-autres

19 janvier 2025

USA - AUJOURD'HUI EST UN JOUR PARTICULIER

Marc Amblard

- 19/1/2025 - C'est le dernier jour du mandat de Joe Biden qui restera sans le moindre doute comme le plus calamiteux président que les États-Unis aient porté à la fonction suprême.
Outre le fait que ce monsieur n'a jamais véritablement présidé le pays puisqu'il n'était qu'une marionnette sénile au service de l'État profond et de groupes d'intérêt puissants, son élection, il y a quatre ans, fut une fraude monumentale. Même si les médias occidentaux se sont bien gardés de relayer l'information, les preuves ont été clairement établies tant par la police de certains États (Michigan par ex.) que par des rapports d'enquête dressés par le Sénat (Géorgie).
La photo ci-jointe, non exhaustive évidemment, résume assez bien les "hauts" faits d'armes de l'administration Biden durant 4 ans.
Il y aura un avant et un après. Tant mieux.

Jak Umbdenstock / DNA

18 janvier 2025

Jacques Cotta

Front populaire d'hier et d'aujourd'hui

- 17/1/2025 - Parlant des événements historiques qui se répètent deux fois, Marx disait « la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide ». Qu’en est-il du Front populaire ? Je vous invite à voir la conférence que je donnais dernièrement sur le sujet.

Cliquer sur l'image ↴
Jean-Pierre Parlange

La mémoire est importante

Marc Amblard
18/1/2025

Nicolas Maxime

Mal-logement : quelle politique ?

- 16/1/2025 - Le logement est au cœur des préoccupations de nos concitoyens. Pourtant, les politiques menées depuis des décennies peinent à répondre à cette crise du logement : des millions de personnes sont en situation de mal-logement, les loyers ne cessent d'augmenter et l'accès à la propriété devient inaccessible pour beaucoup d’entre eux.
Le marché immobilier, soumis à la spéculation, ne permet plus d’offrir un toit à chacun.
Dans certaines villes, la situation devient de plus en plus tendue entre propriétaires bailleurs et locaux. L’année dernière, des militants du parti breton Douar Ha Frankis (Terre et liberté) ont occupé un appartement appartenant à un propriétaire détenant plusieurs biens locatifs saisonniers. Par cette action, ils entendaient dénoncer les dérives des plateformes qui aggravent la pénurie de logements pour les habitants, contraints de faire face à une hausse des loyers et à une rareté croissante des logements accessibles.
Pourtant, une autre politique du logement est non seulement nécessaire, mais également possible afin d’éviter que la situation ne dégénère. Certaines mesures de bon sens peuvent être mises en œuvre, parmi lesquelles : la construction de 200 000 logements sociaux par an, aux normes écologiques, pour résoudre le problème de l’offre ; la réquisition des logements vacants depuis plus d’un an ; la mise en place d’une garantie universelle des loyers (GUL) pour favoriser l’accès de tous au logement en indemnisant les propriétaires en cas de non-paiement des loyers, par l’intermédiaire d’une caisse de solidarité alimentée par les bailleurs ; l’instauration de quotas concernant les locations de courte durée dans chaque commune, comme l’a fait la mairie de Saint-Malo en 2021 (contesté par un groupe de propriétaires, le tribunal administratif a estimé que ce système de quotas était légal) ; la création d’un statut de résident obligeant à habiter un certain temps dans une commune avant de pouvoir y acheter un bien immobilier ; le développement de l’accès à la propriété en généralisant à tous les ménages le bail réel solidaire qui permet de dissocier le foncier du bâti.
Toutefois, si ces dispositions peuvent améliorer l’accès au logement pour les classes populaires et moyennes, elles doivent s'inscrire dans une logique de socialisation, visant à soustraire le logement des logiques du profit pour le remettre au service de l'intérêt général. Une autre mesure, plus révolutionnaire, serait de mettre en œuvre un service public universel du logement (SPUL), où l’accès à un logement digne serait un droit fondamental, en appliquant de la même manière pour le logement ce qui a été fait pour la santé avec la Sécurité Sociale. Comme c’est le cas actuellement avec Solibail, le SPUL pourrait attribuer les logements publics et privés en fonction de critères définis (âge, composition familiale, lieu du travail ou d’études, situation spécifique comme par exemple un handicap…) et servir d’intermédiation locative entre le bailleur et le locataire, à savoir une gestion déléguée, une garantie de paiement (peu importe que le logement soit occupé ou non), une remise en état du bien immobilier loué, une déduction voire une exonération fiscale des revenus fonciers. A la place des aides au logement (qui ont une tendance inflationniste), les locataires s’acquitteraient d’une redevance égale à 20 % de leurs revenus, le SPUL versant la différence du loyer aux bailleurs.
Cela demande effectivement un changement de philosophie majeur visant à garantir à tous un logement digne, stable et durable. Une autre politique du logement est possible : celle qui place l’humain et la solidarité au centre de ses priorités.

Petite clarification au sujet d'Elon Musk

Alexis Haupt

Je n'ai pas une confiance aveugle en lui. Ni confiance tout court d'ailleurs. Je sais que le pouvoir et la richesse égarent les âmes, même les belles âmes. Seulement, voilà :
1. Sans lui mon compte n'existerait plus et ma modeste contribution dans cette guerre du récit (création de concepts : "complosophisme", "médiavers", etc. etc.) aurait été quasi stérile sur internet.
2. Il est entré en guerre frontale avec nos pires ennemis : il dénonce sans filtre la tyrannie qui sévit en Europe, rend la liberté d’expression, dénonce les idéologies mortifères et toxiques pour les enfants, la pédocriminalité, la censure, les médias menteurs, diffuse de gigantesques scandales que la presse qualifie de complotistes depuis des années...
3. C'est l'homme le plus riche de la planète.
4. Peut-être est-il même en train de devenir l'homme le plus influent du monde.
5. Je ne suis pas naïf. À vrai dire, je suis pour la démocrate directe : je me méfie donc de tout homme de pouvoir ou de fortune. De tout culte de la personnalité.
6. Néanmoins, force est de constater que pour l'instant, et je dis bien pour l'instant, tout ce qui advient grâce à lui dans cette guerre de l'information et dans la guerre tout court que nos "élites" nous livrent, nous est favorable.
7. Je comprends les lanceurs d'alerte qui sont dubitatifs à son égard. Voire même qui pensent qu'il deviendra dangereux tôt ou tard (transhumanisme, hégémonie, nouveau dominant...). Néanmoins, ces lanceurs d'alerte ne se rendent pas compte que sans Musk, ils seraient réduits à leur petit site internet ou une page Facebook shadowbanée pour diffuser leurs messages d’alerte.
8. Partant de là, continuons à dénoncer, ne tombons pas dans le culte du sauveur et observons. Bref, saisissons-nous pleinement de l'outil que nous offre Elon Musk pour faire cela : la plus grande agora de l'histoire humaine, ce simple réseau social qui est en train de faire s'effondrer le médiavers : X.
Laurence Muller-Bronn

- 13/1/2025 - J'ai cosigné avec André Reichardt et 80 autres collègues parlementaires cette tribune et je m'associe à la demande de moratoire sur les subventions massives aux ENR, notamment l'éolien.
J'étais rapporteur au Sénat sur notre potentiel hydraulique, nous devrions soutenir cette véritable énergie propre, locale et renouvelable !
Le dernier rapport du Sénat, publié à l'été 2024 (rapport n° 714), pointait très justement en matière de décarbonation l'exagération des efforts demandés par l'Union européenne à la France, dont le mix énergétique est déjà décarboné à 95 %, par rapport à nombre de ses voisins, ainsi que son droit légitime à choisir son bouquet énergétique, garanti pourtant par les traités de l'UE et qu'il conviendrait d'invoquer avec plus d'ardeur.
Il n'est pas compréhensible que ces incohérences européennes soient reprises et amplifiées dans nos feuilles de route énergétiques nationales, ou que nos dirigeants rechignent à batailler pour changer la donne au niveau européen.

Piérick