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20 janvier 2025

Marc Amblard

- 20/1/2025 - Petit clin d'œil alors que le nouveau président des États-Unis est sur le point de prêter serment, la main sur la Bible au Capitole (Washington DC)...








Dessin d'Alex

LE MONDE D'APRÈS : LA GESTION DE L'EFFONDREMENT

Nicolas Maxime

- 20/1/2021 - Nous nous souvenons tous des espoirs nés après le confinement lié à la pandémie de Covid-19. Il était question d’un “monde d’après” plus solidaire, plus égalitaire, plus juste. Pourtant, face à la réalité actuelle – une jeune femme de 20 ans mourant sur un brancard aux urgences ou des élèves de CM1 dans les Yvelines toujours privés d’enseignant depuis deux mois – il apparaît que ce “monde d’après” ressemble davantage à une gestion de l’effondrement qui s’annonce.
Les services publics en déliquescence, symboles visibles de l’effondrement, ne sont qu’un aspect d’un tableau plus large. D’autres indicateurs préoccupants s’ajoutent : une chute continue de la fécondité, passée de 1,84 en 2021 à 1,80 en 2022, puis à 1,68 en 2023 et 1,62 en 2024, ainsi qu’une hausse de la mortalité infantile, atteignant 3,9 pour 1.000 naissances vivantes, un niveau qui place désormais la France au-dessus de la moyenne européenne.
Désormais, pour le gouvernement en place, davantage préoccupé par la préservation d’une gestion "saine” des finances publiques pour ne pas froisser les maîtres des marchés financiers, ces réalités semblent banalisées. Ce gouvernement impuissant ne fait qu’accompagner un processus de destruction du bien commun. En privilégiant une logique comptable néolibérale dictée par les marchés financiers, il sacrifie les fondements mêmes de la solidarité nationale. Réduire les budgets de l’hôpital et de l’Éducation nationale tout en feignant de regretter leurs conséquences dramatiques, c’est accepter de voir s’effondrer ce qui constituait autrefois le socle de notre modèle social. Plutôt que de répondre aux besoins essentiels de la population, il se contente de gérer les symptômes d’un effondrement en cours, sans volonté ni vision pour inverser la tendance.
Nous observons, apathiques et impuissants, à cet effondrement progressif de nos institutions et du bien commun. Mais combien de temps encore resterons-nous spectateurs passifs ? Jusqu’à ce que les fondations mêmes de notre société soient irréversiblement détruites ? La question n’est pas seulement de savoir combien de temps ce système pourra tenir, mais surtout combien de temps nous accepterons de le laisser s’effondrer sans réagir.





Alexis Poulin, court extrait de vidéo à propos de "X"
René Chiche

Je n'ai pas l'intention de quitter X où, contrairement à Facebook, j'ai le sentiment d'être lu par "le public" et non pas seulement mes "amis" (pour le meilleur et pour le pire soit dit en passant), mais, par curiosité, je suis tout de même allé sur le machin bleu dont on parle tant depuis que certains députés ont fait bruyamment savoir qu'ils y migraient en se prenant pour des demandeurs d'asile démocratique.
Ma première impression est que, sous couvert de promouvoir civilité et bonnes manières, ce réseau est pris d'assaut par des gens qui bannissent la contradiction et la discussion au profit de l'entre-soi et de l'autocélébration.
Ainsi, paradoxalement, une certaine manière de défendre la démocratie et la tolérance engendre le refus des opinions considérées comme divergentes et une vraie intolérance.
Nihil novi sub sole.
Le réseau X a sans doute bien des défauts, et je dirais même par nature, comme tous les réseaux en réalité asociaux tant les échanges par écran et clavier interposés sont peu propices au dialogue véritable qui est la forme la plus élevée de l'activité humaine.
Néanmoins, en comparaison avec le réseau Bluesky, il reste un espace où, à côté de la vulgarité, de la grossièreté et des passions tristes qui s'y donnent libre cours, règne une saine diversité qui fait cruellement défaut sur le truc bleu.
Je suis cependant prêt à réviser cette opinion si l'expérience l'infirme.
Ze Rhubarbe Blog

- 19/1/2025 - C'est rigolo de voir tous ces bourgeois bien-pensants, qui prônent la "diversité" depuis l'abri de leurs privilèges, quitter X en masse depuis qu'il s'est ouvert à la diversité des opinions, pour se réfugier dans des "safe spaces" de la monoculture et de l'entre-soi.
Cela illustre la trahison de cette "élite" de pacotille, corrompue et inepte, antidémocratique, ces Bolcheviks 2.0 qui applaudissent l'EuroSoviet, le pass sanitaire et autres ZFE. Il faudra bien, à un moment donné, qu'ils rendent des comptes.

HelloQuitteX, les ingérences des uns et la panique des autres

H16

- 20/1/2025 - Nous sommes le 20 janvier et le moment tant attendu est arrivé : non, je ne veux pas parler de l’investiture de Donald Trump comme 47e président américain, ce qui est – on le reconnaîtra aisément – complètement anecdotique mais bien du départ officiel de Sandrine Rousseau du réseau X, qui devrait provoquer une onde de choc majeur sur tous les intertubes numériques du globe.


Eh oui, pendant que la géopolitique mondiale est en train de changer fondamentalement, il semble que certains politiciens français préfèrent s’agiter sur X afin de mobiliser leurs congénères à quitter le réseau social d’Elon Musk.

C’est aussi grotesque que microscopique et l’importance que prend cette affaire, propulsée par Sandrine Rousseau quelques jours à peine après son audition comme suspecte dans l’enquête sur les soupçons d’inscription frauduleuse de sa part sur les listes électorales à Paris, en dit long sur la panique qui s’empare de la caste jacassante. La députée EELV de Paris semble en effet décidée à quitter le réseau de Musk en le faisant savoir le plus bruyamment possible afin d’inciter autant de monde que possible à faire pareil.

L’hémorragie du camp du bien

En réalité, toute une partie de la caste politique ne peut pas rester sur X : exposée à différentes affaires dont la publicité n’est plus minorée par des médias complaisants, elle se retrouve confrontée à une contradiction argumentée sur les réseaux sociaux sans plus aucun filtre jadis imposés par les fact-checkers et les systèmes internes de contrôle orwellien, et surtout le risque de se voir directement impliquée, prise à partie et désignée par une masse croissante d’individus qui leur sont de plus en plus hostiles.

Il faut en effet comprendre que le groupe des gens qui soutiennent les politiciens actuels, les fact-checkers, les médias traditionnels, ce groupe ne fait que perdre des membres au profit du groupe opposé, celui des gens qui n’en peuvent plus des hypocrites et de leurs barils de moraline, qui les ont manipulé pendant des années pour leur faire avaler un nombre invraisemblable de couleuvres, depuis le vivrensemble jusqu’aux vertus des injections miracles en passant par la minimisation des trous budgétaires pourtant abyssaux et le gaslighting permanent sur à peu près tous les sujets de sociétés qualifiés de complotistes.

Autrement dit, le premier groupe, dans lequel se love évidemment Sandrine Rousseau et sa clique ainsi que l’écrasante majorité des politiciens, ne fait que perdre des membres pendant que l’autre ne fait qu’en gagner (le passage en sens inverse n’existant pas). On comprend la panique qui s’empare des perdants à ce petit jeu de dupes.


La trouble ingérence du CNRS

Avec l’annonce de ce départ, il n’a pas fallu longtemps pour que des petits malins tentent d’en tirer parti. On pourra s’étonner cependant de constater que c’est le CNRS qui s’y colle (notamment l’ISCPIF, Institut des Systèmes Complexes), puisqu’il semble avoir participé au travers de quelques uns de ses chercheurs, ces derniers ayant mis en place une application pour aider la migration des utilisateurs de X vers d’autres plateformes jugées plus faciles à censurer. HelloQuitteX a sobrement été discuté et relayé sur tous les médias de grand chemin, ce qui a permis de constater la présence du logo CNRS, au moins dans les premières versions.


Eh oui, le contribuable semble encore une fois avoir été mis à contribution d’un truc qu’il n’avait pas demandé. Cela ressemble assez fort à un détournement de biens publics dont les responsables n’auront probablement jamais à se soucier. Ainsi va la France et ses déficits.

Au sein du « mouvement » (sans existence légale) qui pousse cette application, on ne s’étonnera pas de trouver quelques habitués de l’agitation politique d’extrême-gauche, pas plus qu’on ne devra sourciller de la provenance des fonds de ces ONG qui aiment tendrement le financement de l’Open Society du sulfureux Soros…

À ingérence, ingérence et demie (ennemie ?)

Et à propos d’ingérence, rappelons que l’ensemble de la démarche de Sandrine Rousseau et de ses coreligionnaires vocaux prend essentiellement sa source dans leur outrage devant l’ingérence (largement fantasmée) de Musk dans la vie politique de certains pays. On notera que cette ingérence n’a été pour le moment en France qu’assez discrète, mais que les quelques joutes entre le multimilliardaire et certains politiciens (britanniques notamment) ont suffi à déclencher une telle panique chez les politiciens français qu’on se doute que ces derniers sont nombreux à avoir, eux aussi, des choses à se reprocher.

C’est probablement l’annonce de l’abandon du fact-checking par Facebook puis plus récemment encore par Google qui a largement amplifié cette panique morale chez les politiciens et militants français : la caste jacassante sait qu’elle a ici perdu la bataille de l’information, et le repli hors de X signe surtout l’impérieuse nécessité d’ignorer tout ce qui viendra des sphères alternatives, estampillées complotistes et d’extrême-droite.

Ceci sera utile si des révélations aussi crédibles que bouleversantes pouvaient y prendre place, l’indifférence et le déni étant alors plus simples à feindre.


Mais sur le fond, on se devra de noter que, comme bien souvent, les moralisateurs accusent Musk de turpitudes dont ils sont eux-mêmes largement coupables : l’ingérence est évidemment partagée par tous les camps, et celui des politiciens en place la pratique depuis si longtemps et avec si peu de vergogne qu’elle en devient une seconde nature dont ils ne se rendent même plus compte.

Ainsi, Nathalie Loiseau, elle aussi fort vocale dans son opposition à Musk, ou Amélie de Montchalin sont par exemple membres du conseil de l’European Council on Foreign Relations (ECFR), une officine au service de l’influence de George Soros dans l’Union Européenne. Loiseau l’admet elle même en appelant think-tank ce qui est enregistré sans ambiguïté comme lobby auprès des institutions européennes.

Ainsi, l’influence de l’Open Society sur Pierre Haski n’a pas d’importance. Circulez.

Autrement dit, il y a d’un côté les bons milliardaires qui, quand ils voient un réseau social ou une institution, tirent leur carnet de chèque, et de l’autre, les mauvais milliardaires qui voient un réseau social ou une institution et tirent leur carnet de chèque mais ils sont mauvais.

Les gags s’écrivent tout seul.


Quant à la nouvelle occupation de Thierry Breton, grand ennemi de Musk devant les institutions (européennes et autres), au board de Bank of America comme conseiller, ce qui lui permettra de monnayer son carnet d’adresse, là encore, il ne s’agit pas d’ingérence, mais d’un simple petit hobby pour valoriser une retraite active, je présume.

Au passage, décrocher ce genre de sinécure dans une entreprise américaine, c’est souvent une récompense du Department of State américain pour services rendus. Rapprocher cet élément des destructions laissées dans le chemin de Breton est probablement hardi. Oubliez.

Je Quitte X ou … Sauve qui Peut ?

Pendant ces gesticulations de Sandrine et ses copains, notons tout de même que la France continue de s’enfoncer dans ses 3400 milliards d’euros de dette et qu’elle semble fort mal se préparer à des changements géopolitiques majeurs. Hélas, le débat public français semble occupé par l’ingérence de Musk et le « Je quitte X » qui s’en est suivi, réaction d’enfants gâtés dont le jouet vient d’arrêter de fonctionner comme prévu.

Le délitement démocratique, politique, économique est complet. L’incurie des dirigeants et des représentants du peuple est totale. Le « Je Quitte X » ressemble de plus en plus à un « Sauve Qui Peut » d’élites dégénérées.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2025/01/20/79871-helloquittex-les-ingerences-des-uns-et-la-panique-des-autres

19 janvier 2025

USA - AUJOURD'HUI EST UN JOUR PARTICULIER

Marc Amblard

- 19/1/2025 - C'est le dernier jour du mandat de Joe Biden qui restera sans le moindre doute comme le plus calamiteux président que les États-Unis aient porté à la fonction suprême.
Outre le fait que ce monsieur n'a jamais véritablement présidé le pays puisqu'il n'était qu'une marionnette sénile au service de l'État profond et de groupes d'intérêt puissants, son élection, il y a quatre ans, fut une fraude monumentale. Même si les médias occidentaux se sont bien gardés de relayer l'information, les preuves ont été clairement établies tant par la police de certains États (Michigan par ex.) que par des rapports d'enquête dressés par le Sénat (Géorgie).
La photo ci-jointe, non exhaustive évidemment, résume assez bien les "hauts" faits d'armes de l'administration Biden durant 4 ans.
Il y aura un avant et un après. Tant mieux.

Jak Umbdenstock / DNA

18 janvier 2025

Jacques Cotta

Front populaire d'hier et d'aujourd'hui

- 17/1/2025 - Parlant des événements historiques qui se répètent deux fois, Marx disait « la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide ». Qu’en est-il du Front populaire ? Je vous invite à voir la conférence que je donnais dernièrement sur le sujet.

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