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23 janvier 2025

Kuzmanovic Georges

Davos 2025 : Trump déclare la guerre économique au monde

Cliquer sur l'image (vidéo de 11min 58s) ↴

Le Forum économique de Davos, qui se tient du 20 au 24 janvier 2025, attire des hommes d’affaires influents, en particulier des patrons de multinationales. Une intervention était particulièrement attendue, celle de Donald Trump.

L'attaque de Donald Trump contre l'économie mondiale

Depuis Washington, en visio, Trump a livré une charge sans précédent contre les autres économies, déclarant littéralement une guerre commerciale. Sa position est claire : "America First", et il l’applique sans réserve. Il a invité les entrepreneurs du monde entier à s’installer aux États-Unis, leur offrant des impôts parmi les plus bas, en échange de la production locale. En revanche, ceux qui choisissent de ne pas fabriquer en Amérique se verront imposer des droits de douane élevés.

Trump cible particulièrement l’Union européenne, la qualifiant de "plutôt inamicale" envers les États-Unis. Il a aussi critiqué l'administration Biden, l’accusant de lui transmettre un pays en plein chaos économique, marqué par une criminalité galopante, une immigration incontrôlée et une inflation catastrophique.

Propositions de Trump

Lors de son discours, Trump a fait plusieurs annonces :
Il veut transformer les États-Unis en la première nation mondiale en matière de cryptomonnaies et d’intelligence artificielle. Il a promis une réduction massive des impôts, en particulier pour la classe ouvrière et la classe moyenne. Il a proposé une "urgence énergétique nationale" et a critiqué vivement le "Green New Deal". Trump a exprimé son souhait de relancer l’industrie américaine, notamment en matière d’hydrocarbures.

Hostilité envers l'Union Européenne

Trump a clairement exprimé son hostilité envers l’Union européenne, la considérant comme injuste et inamicale. Ses actions sont pourtant déjà bien visibles : les États-Unis vendent du GNL trois fois plus cher que le gaz russe, sabordent l’économie européenne, aspirent son industrie (BMW, Volkswagen, BASF), et forcent l’achat de matériel de guerre américain. Même la destruction de NordStream semble ne pas être suffisante pour Washington, qui réclame davantage de tributs de ses vassaux européens.

Mark Rutte et l’OTAN

Mark Rutte, Secrétaire Général de l’OTAN, a déclaré que l’Europe devrait financer les armes américaines destinées à l’Ukraine et prendre plus en charge les dépenses liées à ce conflit. Cette situation met en lumière la subordination de l’Europe aux États-Unis et pose la question : les Européens continueront-ils à être atlantistes et à soutenir une Europe fédérale dirigée par un agent américain, Ursula von der Leyen ?

Intervention d'Ursula von der Leyen à Davos

À Davos, Ursula von der Leyen a tenté de se faire entendre en menaçant la Chine et les États-Unis. Cependant, son discours est largement ignoré par Trump et Xi Jinping. L’Union européenne, avec des prix de l’énergie plus élevés que ceux de la Chine ou des États-Unis, se dirige vers une désindustrialisation accélérée en raison de son abandon des ressources énergétiques russes. De plus, Bruxelles reste inféodée à Washington et ne dispose pas des moyens institutionnels ou économiques pour s’opposer efficacement aux États-Unis.

L’OPEP et le prix du pétrole

Trump a également fait une demande surprenante aux pays de l’OPEP, en particulier l’Arabie Saoudite, de réduire le prix du pétrole. Selon lui, cette réduction pourrait contribuer à arrêter la guerre en Ukraine. Toutefois, Trump semble oublier que les États-Unis et l’UE ont déjà exigé cette même réduction, mais l’OPEP+ (y compris la Russie et la Chine) avait augmenté les coupes de production, ce qui a conduit à une hausse des prix du pétrole.

Une situation explosive qui échappe à toute lecture simpliste, entre conflits géopolitiques et économiques.
Christian Dubuis Santini

Il ne sait pas ce qu’il perd ! Avec Macron, Séjourné et Barrot, il aurait pu s’appuyer sur le Mozart, le Beethoven et le Wagner de la diplomatie !

ELON MUSK : CE QU’IL INCARNE VRAIMENT

Nicolas Maxime

- 22/1/2025 - Il n’aura fallu qu’un bras tendu d’Elon Musk lors de l’investiture de Trump pour que celui-ci soit aussitôt interprété comme un salut nazi. Sans surprise, la 'gauche morale' s’est précipitée dans cette brèche, hurlant à la résurgence du fascisme des années 30-40 et qualifiant Musk de successeur d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini. Ce réflexe révèle une pensée figée, incapable de dépasser les schémas du fascisme historique. Cette gauche persiste à croire naïvement que Musk et Trump ambitionnent d’imposer un État totalitaire à l’image des régimes du XXe siècle, avec des uniformes, des parades militaires, et une police politique omniprésente.
Or, “le fascisme déjà là”, emprunte des voies bien plus pernicieuses. Il ne s’incarne pas dans l’appareil d’un État autoritaire classique, mais dans la concentration accrue du pouvoir économique et technologique entre les mains d’une oligarchie. Sous couvert de liberté d’entreprise et de progrès technologique, il s’agit d’un régime de contrôle diffus, alimenté par la surveillance numérique de masse, l’algorithme comme instrument de gouvernance, et l’effacement progressif des institutions démocratiques et des États Nations. Les libertariens poursuivent également l’objectif de démanteler les services publics et de privatiser la sécurité sociale, pour les livrer aux seules lois du marché. Dans cette vision, les droits fondamentaux tels que l’accès à l’éducation, à la santé ou à la retraite ne sont plus considérés comme des garanties universelles, mais comme des biens de consommation accessibles uniquement à ceux qui en ont les moyens. La solidarité, remplacée par une compétition exacerbée, laisse place à un darwinisme social où seuls les plus performants ont le droit d’exister. Ajoutons à cela qu’Elon Musk, en promouvant le transhumanisme, via son projet Neuralink d’implantation de puces dans le cerveau humain, projette une société où les inégalités biologiques s’ajouteront aux inégalités économiques.
La 'gauche morale', en se focalisant sur des symboles dépassés, échoue à comprendre la nature de ces nouvelles formes de domination.
Ce qu’Elon Musk et ses acolytes de la Silicon Valley — Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, et Peter Thiel en tête — incarnent vraiment, c’est l’avènement de la phase totalitaire du capitalisme, que l’on peut qualifier de libertarianisme autoritaire. Cette idéologie combine l’ultralibéralisme économique à une concentration sans précédent du pouvoir technologique et financier, tout en promouvant une illusion de liberté individuelle au service de mécanismes de contrôle toujours plus sophistiqués.
On le constate notamment à travers la promotion démagogique de la 'liberté d’expression' par Elon Musk sur X (anciennement Twitter). Cette posture a séduit de nombreuses personnes crédules, persuadées qu’il défend leur droit à une parole libre et sans entraves. En réalité, X reste un réseau social centralisé et propriétaire, conçu avant tout pour maximiser les profits de son propriétaire. La plateforme exploite massivement les données personnelles des utilisateurs, les analyse pour générer des profits grâce à la publicité ciblée, et utilise des algorithmes opaques pour classer, censurer ou promouvoir certaines publications selon ses intérêts économiques ou idéologiques. Musk ne libère pas la parole : il la soumet à des mécanismes d’influence subtils et souvent invisibles, renforçant ainsi le contrôle des grandes plateformes sur le débat public. Ce discours sur la 'liberté d’expression' masque en réalité une stratégie de consolidation du pouvoir : en se présentant comme un champion de la parole libre, Musk détourne l’attention des véritables enjeux, notamment la centralisation extrême du contrôle technologique et la marchandisation des interactions sociales. C’est précisément cette hypocrisie et cette concentration du pouvoir qu’une critique politique sérieuse devrait dénoncer, au lieu de se laisser piéger par une opposition caricaturale ou purement morale.
Face à cette concentration des pouvoirs politiques et économiques, une véritable gauche devrait concentrer ses efforts sur la critique et le démantèlement des logiques d’exploitation et d’aliénation inhérentes au système capitaliste. Ces dynamiques, en poussant à l’extrême la quête de profit et la marchandisation de la vie, conduisent inévitablement à une forme terroriste de domination du Capital, où la technologie devient l’instrument principal de surveillance, de manipulation et de répression.
Au lieu de se contenter d’une posture anti-fasciste superficielle et symbolique, qui non seulement manque sa cible mais renforce la popularité d’un Elon Musk en le positionnant comme un rebelle antisystème, il est urgent de s’attaquer aux racines du problème. Cela implique de penser et d’agir contre les structures économiques et technologiques qui permettent à ces figures de prospérer et de consolider leur pouvoir au détriment des intérêts collectifs et démocratiques.
La résistance à ce fascisme 2.0 passe par une réaffirmation du Commun : socialisation des moyens de production, reconstruction des solidarités collectives, retour à la souveraineté populaire et nationale… et une lutte acharnée contre les dérives techno-féodales.

22 janvier 2025

Ze Rhubarbe Blog
21/1/2025

Entretien avec Pascal Boniface, spécialiste des relations internationales, sur Israël, le Hamas, Trump, l'Iran, l'Europe...
Israël a raté son objectif d'éradication du Hamas, dont le contingent est aujourd'hui plus important qu'avant le 7 octobre, et Trump n'a pas laissé le choix à Netanyahou sur l'arrêt (momentané) des combats.
L'Amérique de Biden était déjà un faux ami de l'Europe, celle de Trump enlève les gants. Nos dirigeants faibles et corrompus se soumettront, sauf réaction populaire.
Trump, cependant, veut marquer l'Histoire et, pour cela, mettre un terme à la guerre en Ukraine et trouver une forme de solution au conflit israélo-palestinien.
La roue tourne.

Cliquer sur l'image (vidéo de 25min 26s) ↴

Les Pensées d'Alexis Haupt

⬦ Il y a les milliardaires qui achètent les médias pour avoir le monopole de l'information et il y a le milliardaire qui achète un média pour que tout citoyen puisse s'exprimer.

⬦ Sur internet il y a des fausses informations, c'est vrai. Néanmoins, ça reste toujours mieux que la TV où il n'y a que ça depuis 5 ans.

⬦ Ce que l'on sait depuis plus de 2000 ans, depuis Socrate, a été mis en lumière ces cinq dernières années : la vérité n'intéresse pas tant que ça les gens.
Seule une minorité y est sensible.

⬦ Pour expliquer la décadence de l'Occident aux futurs générations, pour illustrer la "chute de Rome", il n'y aura pas besoin de beaucoup de livres ou autres explications d'historiens : la vidéo de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris suffira amplement.

⬦ Sinon, la "gauche" qui cautionne la censure, couvre la pédocriminalité, les lois liberticides, qui n'a rien dit pendant le totalitarisme sanitaire et qui veut maintenant qu'on ferme le seul lieu où la liberté d'expression existe encore, c'est quand que vous avez honte en fait ?

⬦ En fait, ce que l'on appelle "média", ce n'est pas autre chose que le service de communication de l'oligarchie.
Tout journaliste qui prétend le contraire est soit très naïf, soit très bien payé.

⬦ Peu importe ce qu'ils imposeront dans les mois ou années à venir, chers Français, n'oubliez pas le concept du philosophe Henry David Thoreau : la désobéissance civile. En effet, quand les lois sont absurdes, injustes ou folles, désobéir n'est pas qu'un droit, c'est un devoir !

⬦ On croit à chaque fois que c'est bon, que cette fois-ci c'en est trop, que les gens vont comprendre, se réveiller, mais non. Hélas, il faut croire qu'ils doivent toucher le fond pour voir la réalité. Eh bien soit, qu'ils patientent encore un peu.

⬦ L'université est censée être le lieu de la pensée par excellence, l'endroit où des cerveaux fertiles se rencontrent et débattent pour s'approcher de la vérité. C'est tout le contraire qui est vrai : c'est le lieu de l'idéologie, de la soumission et du conformisme intellectuels.

⬦ Ne vous déplaise de l'entendre, cela fait partie de l'équation : dans cette société, le peuple est réduit à une masse de travailleurs-consommateurs-électeurs indifférents aux restrictions liberticides et à la perte de leur souveraineté dans leur pays.

⬦ Être sot, ce n'est pas de se tromper mais être incapable de se dire "peut-être que je me trompe."

⬦ On vit dans un pays où les gens qui tuent et violent ne sont pas punis mais où les gens qui refusent un traitement expérimental peuvent se voir retirer leurs droits les plus fondamentaux.

mélimélo

⬦ Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie.
Jacques Prévert

⬦ Les prétendus défenseurs de la liberté ne rêvent que de faire taire leurs contradicteurs.
Yann Bizien

⬦ Onfray est à la pensée ce que CanardWC est à l’ornithologie.
Christian Dubuis Santini

⬦ Vos préjugés sont vos fenêtres sur le monde. Nettoyez-les de temps en temps, ou la lumière n'entrera pas.
Isaac Asimov

⬦ La télévision a été créée pour maintenir la population sous hypnose...
Jenifer Desmet

⬦ Vous croyez que les camps de concentration sont derrière vous... les camps de concentration sont devant vous.
Lacan

⬦ « Qui ne veut rien savoir de l’histoire se condamne à la revivre. » (Marx)

⬦ Tu crois peut-être en avoir fini avec le passé, mais le passé n’en a pas fini avec toi.
Christian Dubuis Santini

⬦ « Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement. »
Albert Einstein

⬦ Que l’incendie de Notre-Dame soit "classé défense" (comme la gestion du "Covid-19"…) pose question : qu’ont-ils à cacher ? Dans une démocratie, c’est le peuple qui doit tout savoir sur les motivations de ses gouvernants, pas l’inverse.
Sans quoi ce n’est pas une démocratie...
Christian Dubuis Santini

- Monseigneur, que diriez-vous à ces gens qui veulent se faire vacciner ?
- Qu’ils aillent se faire inoculer !
Christian Dubuis Santini

⬦ La Bêtise publique me submerge (…). Jamais les intérêts de l’esprit n’ont moins compté. Jamais la haine de toute grandeur, le dédain du Beau, l’exécration de la littérature enfin n’a été si manifeste.
(Gustave Flaubert, Lettre à Ivan Tourgueniev)

⬦ La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas.
Paul Valéry

⬦ Dès que vous entendez (ou lisez) quelqu’un qui emploie le terme "antivax" (ou complotiste) vous pouvez être sûr que vous avez affaire à quelqu’un, qui pour le dire à la manière des jeunes générations, est "matrixé". Pour rester simple, c’est un con.
Christian Dubuis Santini

⬦ Dans leur conviction de détenir la vérité, les pro comme les anti vaccins me font peur... Mais j'assume d'être seule avec mes doutes.
Mylene Venezia

⬦ La question que je me pose souvent en lisant ces textes qui tiennent plus de la propagande que de l'information : les auteurs sont-ils dans le déni à croire ce qu'ils écrivent ou bien plongent-ils dans le marigot du mensonge avec un total cynisme ? Je ne sais ce qui est pire... Les deux peut-être...
Alixire Colmant

⬦ La censure, quelle qu'elle soit, me semble une monstruosité, une chose pire que le meurtre ; l'assaut à la pensée est un crime de l'âme. La mort de Socrate pèse encore lourdement sur l'humanité.
Gustave Flaubert

⬦ L'enfer est vide, tous les démons sont ici.
William Shakespeare

⬦ Il y a deux sortes de gouvernement, celui qui s'emploie à restreindre la liberté d'expression afin de limiter la propagation d'opinions jugées néfastes, et celui qui cherche à développer l'intelligence afin de permettre à chacun de juger quelles sont les opinions néfastes.
Le premier est tyrannique, même lorsqu'il a l'allure d'une démocratie. Le second est républicain, même s'il ne s'agit pas d'une démocratie.
René Chiche
Gabriel Nerciat

UNE DESTINÉE MANIFESTE

Je suis l'Oint du Seigneur, et ma paix vous sera plus dure, beaucoup plus cruelle que les guerres sanglantes et perdues de vos anciens maîtres.
Amen.

Régis de Castelnau

Rubrique : tumulte

- 22/1/2025 - Toute ma vie, je me suis opposé au fascisme, mais au vrai fascisme.
Arrivé à l’âge d’homme, mon éducation politique a été faite par ceux qui l’avaient combattu les armes à la main pendant la deuxième guerre mondiale, mes camarades. Ensuite, on m’a mandaté pour aller le combattre là où il se déployait en Amérique latine pendant les années de plomb, puis en Afrique.
C’est pourquoi j’ai toujours détesté cette façon qu’ont les petits bourgeois français de prendre la pose avec leur anti-fascisme de pacotille, qu’ils exhibent comme un signe extérieur de richesse.
Et voilà que ça recommence. Politiquement ignares, ils sont incapables d’appréhender ce qui se passe dans le monde. Ils ne voient ni ne comprennent la décomposition de l’Occident, mais sont terrorisés par le tumulte. Alors ils vont chercher dans leur culture sommaire quelques images commodes qu’ils vont plaquer sur un réel qui leur échappe.
Trump et Musk ne sont pas des nazis, le prétendre est idiot. Et c’est le meilleur moyen de ne pas se préparer à ce qui arrive. Ils sont la résultante politique d’un populisme réactionnaire qui vient de prendre le pouvoir à la petite bourgeoisie américaine et à son parti jusqu’alors hégémonique. Cela ne sauvera pas l’Amérique qui n’a plus les moyens de se refaire grande. C’est trop tard, son moment historique est passé.
Mais aucune chance que cela se passe calmement.
Et nous, nous sommes dans le mauvais wagon.
Marc Amblard

René Chiche

La nouvelle version du programme d'éducation à la sexualité ne faisant plus référence à l'identité de genre, et d'autres modifications apportées au texte initial le faisant évoluer dans le bon sens, cette remarque n'a plus lieu d'être. Je salue sans arrière-pensées le travail des rédacteurs (DGESCO aussi bien qu'inspection générale) qui ont fait preuve de la rigueur et du bon sens que nous attendions. Il restera des points à améliorer, mais le principal est obtenu. Dont acte.

- 22/1/2025 - Remarque sur la présence de l'identité de genre dans le programme d'éducation à la sexualité.
Que le programme d'éducation à la sexualité transmette aux enfants des connaissances et des informations utiles à leur développement est une chose, qu'il fasse croire à des garçons et des filles qu'ils ne sont peut-être pas des garçons ou des filles et que cela dépend de leur "ressenti" ou de leur opinion en est une autre.
Et pourquoi ne pas enseigner à l'école que la terre est peut-être plate pendant qu'on y est ?
Il est hors de question d'inculquer aux jeunes gens, qui plus est dès la cinquième, la différence entre le sexe, l'orientation sexuelle et la pseudo identité de genre, concept absolument sans valeur dès qu'il est sorti du contexte des recherches de psychologie clinique où il peut avoir un sens et qu'il est présenté comme une vérité sacro-sainte qu'on n'a pas le droit de critiquer sous prétexte de passer pour un réac-facho-d'extrême-droite-trumpiste.
Je le dis avec force, clarté et sans craindre les jérémiades et autres indignations feintes à bâbord que je ne manquerai pas de susciter : il n'est pas nécessaire, pour être tolérant, de devenir délirant.
L'identité de genre (qui va de pair avec la réduction du sexe de naissance à une simple "assignation" identitaire [sic] au nom d'une prétendue identité réelle qui résiderait contradictoirement dans le seul fait de se prendre pour autre chose que ce que l'on est, ce qu'on appelle en bon langage un fantasme) n'a aucune raison de figurer dans un programme scolaire en tant que "notion" à enseigner, et n'y peut trouver place, à la limite, qu'en classe de Terminale, où l'on peut présenter cette conception comme une conception parmi d'autres, c'est-à-dire sans en éluder les limites épistémiques et les enjeux sociétaux ainsi que leur amalgame.
Le programme d'éducation à la sexualité sera prochainement examiné par le conseil supérieur de l'éducation où je veillerai, au nom d'Action & Démocratie/CFE-CGC, le syndicat qui fait le pari de l'intelligence, à faire prévaloir la rigueur et le bon sens sur ces questions contre ceux qui instrumentalisent ce sujet à des fins idéologiques et politiques ou contre ceux qui n'osent rien dire parce qu'ils ont peur des premiers.