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24 février 2025

Marc Amblard

ALLEMAGNE, TOUJOURS L'ANNEE ZÉRO

Gabriel Nerciat

- 24/2/2025 - Depuis ce matin, tous les moutons de Panurge de l'antifascisme et du progressisme mondain bêlent ensemble : "Horreur ! Le Signe de la Bête est revenu en Allemagne ! On s'y attendait, mais malgré tout ça fait quelque chose !".
Les délicats ajoutent même : "En plus, cette fois ce n'est plus un caporal autrichien déclassé qui ressemble à Charlot. C'est une femme riche, diplômée, cosmopolite, lesbienne, copine de Musk et amoureuse d'une Sri-lankaise. Ce que le Diable est rusé."
J'ai aussi entendu sur une radio branchée un cuistre préciser : "Tous les poèmes de Celan ne servent plus à rien. Il va falloir tout recommencer". Vraiment ?
J'ai envie de leur dire : le Diable est bien fatigué, et ne court décidément plus très vite.
L'Allemagne, en réalité, quarante ans après les élections municipales de Dreux, pour la première fois depuis son unification ressemble vaguement à un pays européen. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres ; et puis le fameux capitalisme germanique qui faisait l'admiration des ordo-libéraux est en train de s'effondrer à cause des sanctions de l'UE contre le gaz russe et du protectionnisme américain.
C'est d'ailleurs pourquoi le nouveau Chancelier "conservateur" s'est empressé de préciser qu'il entendait bien gouverner avec la gauche social-démocrate, qui vient d'être essorée et qu'il prétendait pourtant combattre.
Toujours la même histoire ; on dirait Chirac – ou Retailleau – qui finit par inviter Cohn-Bendit à dîner.
Et puis quoi ? Maintenant que ce sont les Antifascistes qui veulent aller faire la guerre en Russie pour imiter les morts oubliés de l'ancien Reich, plus rien n'est vraiment comme avant.
À droite, la nuit des petits couteaux n'est pas près de commencer. Et la race déchue des Seigneurs, frappée de sénescence, fatiguée des massacres qu'elle hésite à oublier, même si elle veut donner le change semble surtout décidée, comme nous, à prendre congé.

Horreur, le narratif officiel ne prend plus !

H16

- 24/2/2025 - L’arrivée de Trump à la Maison-Blanche n’a pas seulement sonné le glas de toute une politique belliqueuse, dépensière et progressiste des Démocrates américains mais marque aussi, plus largement, l’effondrement de la capacité des médias et politiciens à tenir un discours crédible auprès des peuples occidentaux.

Dans le courant des derniers mois de 2024 et des premières semaines de 2025, la panique s’est emparée de la classe jacassante. C’est notamment vrai en dehors des États-Unis et l’Europe semble actuellement en proie aux velléités les plus poussées de faire taire tout discours même vaguement alternatif à l’officiel : les progressistes et les mondialistes de tous bords comprennent que leur capacité à définir le récit officiel et influencer les esprits s’est complètement effritée.

De surcroît, avec le gel des fonds USAID dont on a récemment découvert qu’ils étaient consacrés presqu’exclusivement à financer cette propagande, cette capacité déjà réduite par évaporation progressive de sa crédibilité s’est retrouvée brutalement sans argent. Le tigre de propagande gauchiste, déjà obèse et mollasson, se retrouve maintenant sans dents ni griffes.


De ce côté-ci de l’Atlantique, cette panique est clairement visible dans un nombre croissant de discours et de tribunes comme celle-ci par exemple, de l’actuelle directrice de Radio France qui estime (avec tout le sérieux des apparatchiks bousculés par de nouveaux paradigmes qu’ils n’ont pas été capables de voir) que, je cite, « La liberté d’expression est le cheval de Troie du néo-impérialisme américain ».

Au passage, il serait dommage de ne pas rappeler la morale particulièrement souple avec laquelle agit cette Sybile Veil et dont elle ne s’était guère encombrée lorsqu’elle avait foutu à la porte de France Info le journaliste et éditorialiste Jean-François Achilli au prétexte que ce dernier aurait eu l’impudence d’échanger avec Jordan Bardella, dans le cadre de la biographie que ce dernier écrivait alors.

En pratique, les « tribunes » de ce genre de péronnelles en disent très long sur la torsion du réel à laquelle se livre la classe jacassante de la société occidentale (française dans le cas qui nous occupe) : dans les salons, dans les soirées en ville, dans les cercles influents, on discute – un peu inquiet – du constat partout renouvelé que les idées vendues jusqu’à présent et dans tous les domaines, politiques, économiques et sociétaux ne parviennent plus à infuser au-delà des petits cercles dans lesquels elles sont débattues.

Zut et flûte, les formidables idées de non-discrimination agressive s’épuisent devant les contradictions internes et les hystéries des uns contre les autres ! Crotte, les discours gluants d’ouverture tous azimuts se heurtent à la froide réalité de couteaux enfoncés dans des bedons innocents ! Saperlotte, la syntonisation forcenée avec Gaïa ne trouve plus preneur depuis l’envolée des factures d’électricité, des fermetures d’usines et des réalités géopolitiques décidément plus complexes que prévues ! C’est vraiment agaçant !


Et pire que tout, la propagande ne pénètre plus, comme en témoigne la réussite des plateformes alternatives de réseaux sociaux, des médias qui refusent le discours officiel voire un politiquement correct étouffant, des discours même vaguement conservateurs sur les médias traditionnels voire les succès de plus en plus nombreux des politiciens étiquetés populistes.

Le discours officiel contenant en lui-même une dose assez invraisemblable de soumission (par des interdictions directes, de l’auto-censure et de la pression sociale), les médias, plateformes et politiciens qui prônent l’exact opposé, c’est-à-dire une émancipation des griffes de l’État et de ses administrations, sont évidemment combattus de plus en plus férocement.

C’est donc sans surprise que la chaîne C8 est définitivement interdite : même ses positions qui auraient été qualifiées de mollement centristes dans les années 90 sont encore trop violemment conservatrices pour un pouvoir totalement voué aux gémonies gauchistes, progressistes et mondialistes. La guerre ouverte aux réseaux sociaux peu censurés et moins perméables aux pressions gauchistes, à commencer par celui de Musk, s’inscrit dans la même panique pour tenter de regagner le contrôle du « narratif » officiel.

Mais cela ne marche pas du tout.


Ce constat d’échec n’est pas un vœu pieux mais la conclusion logique qu’on peut tirer des actions entreprises actuellement par l’Élysée dont la nature a récemment fuité dans un petit article de France Info (la chaîne-même de Sybile) qui explique, avec la décontraction typique des petits roitelets insouciants du bruit des lames qu’on aiguise, que le chef de l’État est quelque peu inquiet que les gens aient des opinions différentes des siennes mais, surtout, qu’ils les diffusent et pire encore, qu’ils soient prêts, le cas échéant, à contester la politique actuellement mise en place.


Quel toupet, ces gens ! Une opposition politique qui n’est pas totalement corrompue et déjà largement achetée ? Mais c’est insupportable ! Il ne manquerait plus que des mouvements populaires avec des leaders un peu crédibles et de bon sens, et ce serait la cerise sur le gâteau !

Pensez donc : avec une telle occurrence, on commence ainsi et on se retrouve à réformer l’État, supprimer les administrations redondantes, à arrêter de cramer des dizaines de milliards tous les ans (23) dans des associations lucratives sans but ou d’autres dizaines de milliards (15) dans une aide au développement qui camoufle de plus en plus mal de simples détournements de fonds publics éhontés, à diminuer les dépenses indues, à arrêter d’inonder les entreprises de ponctions et de contraintes administratives débiles, à poursuivre et enfermer les criminels, les délinquants et les corrompus, et, de fil en aiguille, si l’on n’y prend garde, à retrouver un pays en ordre de marche pour le XXIème siècle.

Non, vous n’y pensez pas, ce serait véritablement cataclysmique pour la classe jacassante qui, sans cette corruption, ces gabegies et cette propagande, se retrouverait au mieux au chômage, au pire en taule ou carrément sur un échafaud.

Cependant, la peur est mauvaise conseillère et la suite logique ne vous surprendra donc pas : il va falloir censurer plus fort.


https://h16free.com/2025/02/24/80259-horreur-le-narratif-officiel-ne-prend-plus

23 février 2025

Yann Bizien
23/2/2025

Jean-Noël Barrot est une calamité politique, un professionnel du bobard et de la fantaisie d'apparence

Il glisse comme un serpent sur les réalités et assure le service après-vente de la folie narcissique de Macron : l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN est la cause principale d'une guerre meurtrière et couteuse engagée il y a 3 ans à l’est de notre contient. L’élargissement sans limites de l’OTAN nous a apporté la guerre, pas la paix. L'Ukraine est désormais dévastée, Zelensky est défait, mais Jean Noël Barrot persiste dans cette absurdité géopolitique dangereuse d'une intégration de l'Ukraine dans l'OTAN qui reste une ligne rouge pour la Russie.
Pour notre élite française déconnectée, peu importe le million de morts et blessés et les centaines de milliards brûlés dans une guerre que nous savions ingagnable et qui cesse d'autorité avec la fin des aides américaines.
Sur l’Algérie, même glissade de couleuvre, même hypocrisie, même idiotie, même naïveté et même aveuglement. Avec le regard faux, Jean Noël Barrot s’affiche incapable d’instaurer un rapport de force indispensable avec un régime qui nous impose ses terroristes et ses influenceurs du djihad chez nous.
S’agissant des 15 milliards d’aides au développement à des pays qui ne nous veulent pas du bien, comme les Comores, ou encore l'Algérie, il les justifie en considérant que ces dépenses principalement idéologiques seraient « utiles aux Français », négligeant l’état épouvantable de nos comptes publics et de notre système de retraites dans le rouge écarlate.
Enfin, sur la fermeture d’une chaîne du groupe Bolloré, il ment comme Emmanuel Macron sur le mobile idéologique de l’ARCOM.
Jean-Noël Barrot est l’archétype de l'apparatchik macroniste. Il incarne à merveille cette élite déconnectée qui n'a jamais connu le monde réel du travail. Propulsé Ministre chargé des affaires européennes et des Affaires étrangères sans la moindre expérience diplomatique, sa nomination relève davantage du népotisme et de la République des copains que du mérite, du talent, de l’excellence et de la compétence.
À défaut d'avoir une stature d’homme d’État, il compense ses faiblesses par des rodomontades pathétiques contre Donald Trump et un bellicisme presque hystérique dans le conflit ukrainien, multipliant les déclarations martiales dont chacun sait qu'elles ne seront jamais suivies d’effets puisque la France est désormais, à cause de son idole narcissique, un pays tiers-mondisé et déclassé.
Il est grand temps que notre pays soit incarné et représenté par des hommes courageux et réalistes dotés de l’honnêteté et de la virilité nécessaires pour défendre avant tout nos intérêts diplomatiques, de sécurité et économiques dans le monde entier.
Nous n’avons aucun cadeau à faire à cette classe politique incapable, déplorable et honteuse qui nous ridiculise et organise méthodiquement notre chute fatale en décidant de tout sans nous et contre notre volonté.
Soyons tous assurés que l’Amérique de Trump ne nous fera aucun cadeau tant que nous aurons ces individus nocifs au pouvoir.
Notre sursaut nous appartient. Il faut le provoquer dans les urnes en dégageant ces ignobles individus du pouvoir.

Israël Adam Shamir

Le Texas gelé devrait commander un monument : « Greta Thunberg et Bill Gates sauvent les Texans du réchauffement climatique en les transformant en glaçons ». Voilà pour le réchauffement climatique, le noyage massif de poissons jamais pêchés dans le golfe du Mexique !
Les Texans sont en plein dans le vrai New Green Deal, si cher et incertain. L’accord est « Ne bougez plus et payez avec votre nez ! ». L’alternative verte, c’est de l’énergie pure, bon marché et abondante, celle dont les rêves d’AOC sont faits. Il est peu probable que cela fonctionne. Le vent et la mer sont merveilleux, mais ne constituent pas une source d’énergie fiable pour le chauffage à des températures inférieures à zéro.
La destruction des industries du pétrole, du gaz et du charbon (comme le prêchent les réchauffistes de la planète) tuerait certainement beaucoup de gens, beaucoup plus que leur exploitation normale. La période de gel au Texas ne causerait qu’un léger désagrément si les fournisseurs locaux n’étaient pas menacés d’extinction et s’ils n’étaient pas dissuadés de travailler sur l’infrastructure gaz-pétrole-charbon. Ils ne seront pas tentés d’investir si on leur rabâche que ces travaux deviendront bientôt obsolètes, et remplacés par des éoliennes et de l’énergie solaire. Il suffit de comparer la situation déplorable du Texas avec celle de la Russie, où les températures inférieures à -30 degrés Celsius (-22 degrés Fahrenheit) n’incommodent pas les citoyens, parce que les Russes n’hésitent pas à utiliser le gaz et le pétrole en plus de l’énergie nucléaire.
Si j’étais un conspirationniste, j’accuserais l’administration Biden de se mêler indûment de la vie des Texans trumpistes et de les congeler exprès. Je le ferais de toute façon pour me venger du fait qu’ils ont mis la crise du Corona sur le dos de Trump. Washington n’a certainement pas essayé de forcer les fournisseurs d’énergie texans à fournir le chauffage nécessaire à un État dominé par les républicains. Mais le principal crime des bidenistes est leur adhésion déclarée aux projets verts, basée sur leur croyance irrationnelle dans le mythe du réchauffement climatique.
Les « Warmers » (réchauffistes) ont complètement abandonné ce terme. En effet, le terme « réchauffement climatique » n’a pas survécu à l’impact de la réalité. On ne peut plus convaincre un homme gelé qu’il fait trop chaud ou lui faire peur en lui disant qu’il fera encore plus chaud. Les Warmers parlent donc maintenant de « climat ». Le climat est une créature primesautière ; il joue avec le temps qu’il fait, et se joue de nous. C’est certain. Nous devrions oublier les mots mêmes de « réchauffement climatique », comme s’ils n’avaient jamais été prononcés ; c’est le climat maintenant, le coupable.
Très bien, que le climat soit ! Tout au long de notre longue histoire en tant qu’espèce, nous avons vécu dans un climat en constante évolution. Nous ne pouvons rien y faire, pour le meilleur et pour le pire, on ne peut que s’habiller au mieux en fonction des saisons. Je n’ai pas peur que les réchauffistes changent le climat. La pollution causée par l’homme est un jet de pisse dans la mer, et les efforts déployés par l’homme pour modifier le climat sont tout aussi futiles. Mais il est certain qu’ils peuvent nous rendre fort malheureux avant d’arriver à faire une brèche dans le climat.
Même la direction de la dérive climatique n’est pas certaine. Les Warmers (comme Greta) disent que notre planète se réchauffe à cause du dioxyde de carbone (CO2) produit par l’homme. De nombreux experts affirment que la planète entre en fait dans une nouvelle ère glaciaire en raison de la diminution de l’activité solaire [1], ce qui la relie au minimum de Maunder ou au minimum de Gleissberg. En Israël, un expert populaire, Chaim Noll, affirme que le vrai problème est la désertification, alors que le CO2 est bon pour les plantes et empêche les zones semi-arides de se transformer en désert. D’autres encore affirment que les changements sont parfaitement normaux ; nous en avons déjà connu, de ces changements.
Nous ne savons vraiment pas avec certitude ce qui se passe et si nous pouvons ou devons faire quelque chose pour y remédier. Et maintenant, au moment du grand gel texan, Bill Gates a la témérité de publier son manifeste du réchauffisme Comment éviter un désastre climatique. Ce livre a fait l’objet d’une promotion importante et a reçu des critiques élogieuses, bien qu’il soit aussi bêta que n’importe lequel de ce genre de livres. Gates veut que nous arrêtions de voyager (à moins que vous ne puissiez vous offrir un jet privé, du genre de celui dans lequel Gates a investi), que nous arrêtions de manger de la viande (les vers devraient être assez bons pour le bas-peuple hoi polloi, ou une viande synthétique produite par le même Gates, parce que les vaches pètent, et que les pets réchauffent la planète). Connaissant sa capacité et celle de ses semblables pour mobiliser les médias, je ne serais pas étonné qu’il réussisse à convaincre l’Occident. Et tout désastre dans la production de viande au Texas serait pain béni pour l’usine de Gates.
Non seulement il est stupide, mais ce type en sait vraiment trop! En 2015, Gates a donné un « avertissement prescient sur la menace d’une pandémie », selon un critique. Dans quelle mesure était-il « prescient » si, dans la même année 2015, Gates a breveté un coronavirus assez semblable à celui qui a attaqué l’humanité en 2020 ? Il est peut-être prescient « pour la même raison que les pyromanes ont la connaissance la plus précoce des incendies futurs », comme l’a fait remarquer Ron Unz.
Un site de vérification des faits me « corrige » [2] :
« Il s’agit d’une version affaiblie d’un virus de la même famille que le nouveau virus de Wuhan ».
Très bien, il a donc eu cinq ans pour amener sa « version affaiblie » à sa pleine puissance !
Maintenant, il promeut des plans qui rendraient notre monde inhabitable. L’une de ses grandes idées est de cacher le soleil. Gates veut répandre de la poudre métallique dans l’air pour que le monde entre dans l’obscurité éternelle. Plus de vaches qui pètent, plus de plages où le Covid se prélasse et prospère : un monde froid, trop semblable à celui du Texas en ce moment, voilà ce qu’il envisage comme avenir si nous n’arrêtons pas ces salauds.
J’ai une preuve évidente et simple que les Warmers ne croient même pas aux absurdités qu’ils profèrent. (Certains, comme la jeune Greta, ne comprennent même pas ce qu’ils disent.) Ils parlent de vaches qui pètent, mais ils ne mentionnent jamais la plus grosse vache qui pète : l’armée américaine, qui est plus grande que toutes les armées et les flottes du monde réunies et qui a la plus grande empreinte carbone de la planète. Greta et Gates n’ont jamais demandé sa réduction, encore moins son démantèlement, bien que selon le prisme de leur propre logique, tous les Américains devraient pouvoir continuer à manger des steaks juteux et conduire des véhicules énergivores pendant cent ans si seulement ils mettaient leur Juggernaut au rebut.
Leurs idées sont folles à lier. Pour passer aux voitures électriques, il faudrait détruire l’Afrique et l’Amérique latine, pour tirer les éléments précieux et rares de leurs terres (comme le lithium) pour les batteries. Les Africains et les Latino-Américains des pays dévastés seraient obligés de déménager en Europe et aux États-Unis, une situation gagnant-gagnant pour les magnats, mais perdant-perdant pour les peuples. Le problème qui se pose est celui des gens très riches, écrivais-je récemment. Ils veulent remodeler les humains, la planète Terre, notre avenir. Pourquoi ? Parce qu’ils le peuvent. Plus exactement, parce qu’ils pensent qu’ils le peuvent.
Les plans grandioses sont un réel danger, parce que maintenant les gens peuvent en faire plus qu’ils ne peuvent calculer les conséquences de leurs décisions. Comme les Hécatonchires, l’humanité a plus de muscles que de cerveaux. Les gens veulent agir comme des dieux sans avoir l’intelligence de Dieu. Les Soviétiques (inspirés par Marx qui préférait les titans aux dieux de l’Olympe) avaient commis beaucoup de ces erreurs. Ils ont construit des barrages énormes sur les rivières, détruisant des milliers de villages avec leur riche culture, et ont créé des mers peu profondes artificielles, un paradis pour la reproduction des moustiques. Les barrages sont vite devenus obsolètes, mais il n’y avait aucun moyen de revenir sur le projet : les terres étaient déjà en ruine. Certains des plus grands projets soviétiques réalisés grâce aux efforts considérables de la population ont été remis par Eltsine à ses oligarques de prédilection, et leurs énormes yachts sont les seuls résultats tangibles de ces efforts. Jusqu’à présent, les Russes ne pouvaient qu’être heureux que le plus grand de tous les projets soviétiques, qui consistait à faire couler les rivières sibériennes vers le sud, en Asie centrale, ait été heureusement détourné par l’effondrement de l’Union soviétique.
Les sionistes, ces frères bâtards des bolcheviks russes, avaient également de grands projets. Ils avaient décidé d’assécher le marais au-dessus de la mer de Galilée, et ils l’ont fait. Mais ce faisant, ils ont détruit le sol et ont finalement été contraints de restaurer le marécage (devenu lac Hula), avec des résultats très insatisfaisants.
Leur tentative d’éradiquer le coronavirus est un autre projet grandiose voué à l’échec. Israël est le leader mondial en matière de vaccination contre les coronavirus ; les vaccins sont imposés aux gens ; les personnes non vaccinées ne sont même pas autorisées à faire des achats de nourriture. Les aéroports sont fermés ; personne ne peut entrer ou sortir de la Terre promise. Mais le virus est malin ; il trouve son chemin en contournant le vaccin. Le vieux virus (non-vacciné) pouvait tuer certaines personnes âgées de 80 ou 90 ans. Le nouveau virus s’attaque aux enfants. Les personnes vaccinées peuvent également contracter le Covid, comme c’est arrivé à ma belle-mère, malgré les deux piqûres qu’elle a reçues. Les masques restent en vigueur, les écoles restent fermées, le nouveau tour des élections est prévu très bientôt, et ne donnera probablement pas de meilleur résultat que les trois tours précédents.
Il suffit de comparer ce peuple ambitieux avec la Suède, qui n’a pris pratiquement aucune mesure particulière pour lutter contre le virus, Et qui a obtenu un bien meilleur résultat. Les Danois (qui ne sont pas des amis des Suédois) l’admettent [3] : de nouveaux chiffres montrent que le nombre de décès par corona en Suède est parmi les plus bas d’Europe et que la Suède est l’un des pays d’Europe qui s’en est le mieux sorti, pendant la pandémie. Oui, les Suédois ont finalement été contraints en décembre dernier de prendre des mesures tout à fait inutiles, mais pas en raison d’une quelconque urgence médicale. Sur le plan médical, il n’y avait aucun besoin, mais les pressions politiques sont devenues si fortes que le gouvernement a dû céder. La Suède est passée très près de voir ses frontières fermées de l’extérieur ; le gouvernement n’enfermait pas sa population, ne lui imposait pas de masques et ne faisait rien de cet ordre.
La nature a ses propres façons de faire. Elle est insistante et persistante. Le coronavirus a réussi (selon ses propres termes) là où la grippe a été éradiquée. Ces deux virus occupent la même cellule d’évolution. Les vaccins antigrippaux ont sauvé de nombreuses personnes de la grippe et préparé le terrain pour le Covid. En Lombardie, en Italie, le Covid s’est abattu sur les personnes âgées qui avaient été vaccinées contre la grippe ; idem en Israël, où la vaccination antigrippale a été proposée à tous. J’attends avec horreur la prochaine menace qui sortira de l’abîme si le coronavirus est vaincu. En attendant, en Israël, il se défend avec une grande vigueur.
La lutte contre le dioxyde de carbone peut encore réussir, et elle transformerait notre planète en un désert glacé. Pourtant, rester en dehors de ce combat ne suppose aucun effort. Nous avons entendu tant de prophètes de malheur prophétiser l’apocalypse, et rien n’est encore arrivé. Vous pouvez trouver ici et là une litanie de prophéties de malheur qui ont échoué [4] ainsi que des conseils aux réchauffistes sur la façon de faire face à ces échecs [5]. Al Gore avait déclaré en 2006 que nous devrions périr dans les dix ans à venir si nous ne suivions pas ses ordres. Le conseil à un Warmer sur la façon de faire face à ces échecs est le suivant : « Les attaques doivent être ignorées ou évitées, et non engagées ». Cette réponse est très similaire à celle pratiquée par les scientologues ou les Témoins de Jéhovah, pour une bonne raison : les Warmers sont effectivement une secte, quoique puissante.
Notre problème n’est pas tant la mauvaise volonté (et ici je ne suis pas d’accord avec mon estimé collègue Mike Whitney) que le noble et quichottesque désir de sauver l’humanité de quelque péril perçu. P.G. Wodehouse nous parle de quatre éclaireurs qui, dans leur quête d’une bonne action, avaient aidé une vieille dame à traverser la rue, et avaient fait un rapport à leur guide. Et on avait besoin de vous quatre pour cela ? demande un guide étonné. Elle opposait une résistance assez forte, ont-ils répondu. Jusqu’à récemment, seuls les gouvernements jouaient à Dieu et c’était déjà assez calamiteux. Mais maintenant, chaque Tom, Dick ou Harry qui a un milliard de dollars en poche veut sauver l’humanité.
Nous n’aurions pas cette obsession des droits des homosexuels s’il n’y avait des gens comme Jon Stryker qui ne s’est pas contenté de se mettre en ménage avec son petit ami (comme l’ont fait de nombreux empereurs romains) mais qui estime devoir nous sauver de notre homophobie et qui a des milliards de dollars à dépenser pour cela. Nous n’aurions pas le Corona, si Gates était occupé à gagner son pain quotidien au lieu de vouloir manipuler des chauves-souris chinoises. De plus, nous vivrions bien mieux si ces types étaient utilement employés à quelque chose.

22 février 2025

Alexandre Jardin et Daniel Guichard lancent une opération nationale contre les ZFE

Cliquer sur l'image (vidéo de 36min 28s) ↴

LA FAUTE DE BARDELLA

Gabriel Nerciat

- 22/2/2025 - Au début, Jordan Bardella me semblait un garçon plutôt doué et sympathique.
Originaire d'un milieu populaire, ayant grandi dans la banlieue rouge de Seine-Saint-Denis en phase de colonisation allogène et islamique accélérée, d'une éloquence plutôt habile, assez brillant dans sa faculté à utiliser les médias de masse et relativement indifférent aux diktats de la bienpensance progressiste (il n'hésitait pas à reprendre souvent le concept discutable mais emblématique de Renaud Camus), je trouvais qu'il n'avait pas volé sa rapide promotion au sein des cadres dirigeants du RN.
J'ai commencé à déchanter, il y a un peu plus de deux ans, quand je l'ai vu faire applaudir debout l'apprenti-dictateur Zelensky au Parlement-croupion de Strasbourg, tout en tenant sur l'Ukraine des propos totalement incohérents ou insensés (d'ailleurs vite recadrés par Marine Le Pen) ou jouer discrètement copain-copain avec les pires propagandistes du Likoud en France.
Jusqu'aux dernières élections législatives, malgré tout, mon impression demeurait encore plutôt favorable : hormis quelques maladresses, il avait réussi à totaliser de très bons scores, notamment aux élections européennes, sans rien céder à ses adversaires sarkozistes ou chiraquiens.
Mais là, c'est la faute de trop.
Non seulement il a été ridicule, mais en plus Steve Bannon l'a recadré publiquement, devant des millions de personnes, pour une bonne décennie.
De deux choses l'une : soit il estimait qu'il n'avait rien à faire dans ce congrès d'ultra-conservateurs américains plutôt libertariens sur le plan économique et traditionalistes dans leur approche du fait religieux, et dans ce cas il n'avait aucune raison de se rendre à Washington (même pour concurrencer l'intrigante et ambitieuse maîtresse d'Eric Zemmour) ; soit il désirait vraiment en être et dans ce cas il fallait assumer de franchir le Rubicon jusqu'au bout sans jouer les vierges effarouchées à la première polémique bidon.
Surtout quand on incrimine, de façon maintenant bien balisée dans la presse assermentée des deux rives de l'Atlantique, de prétendus saluts nazis qui n'en sont pas.
Comme Bannon l'a très bien dit, Bardella s'est montré à la fois lâche, peureux, discourtois, inconsistant et incapable de s'imposer un jour comme un leader souverainiste digne de ce nom (il ne peut même pas reporter la faute sur sa patronne, qui est en vacances dans l'océan indien et n'était pas en mesure de lui dicter quelque consigne que ce soit).
De plus, il donne pour rien un point aux pires de ses ennemis qui sont aussi ceux de Trump (la joie mauvaise de Maurice Szafran, le laquais en titre de BHL, qui lui accordait hier sur BFM-TV un brevet d'antifascisme homologué) et surtout, ce qui est plus grave, semble ne toujours pas comprendre que ce genre de mesquines capitulations symboliques ne lui apportera aucun surcroît de considération ou de légitimité auprès du système médiatique ou des milieux progressistes en général, comme l'a démontré le pseudo "Front républicain" du deuxième tour des législatives l'ayant empêché d'accéder à Matignon.
Le pire serait qu'il revienne à Paris tout fier de lui, en expliquant qu'il a agi comme Jean Moulin refusant de serrer la main à Doriot.
Le plus prudent à mon sens serait qu'il rase les murs et se fasse oublier quelque temps.
Même s'il est encore jeune et aura le temps de s'endurcir ou de s'amender, le voile est tombé, en montrant à tous qu'il ne sera pas le nouveau champion du national-populisme français avant très longtemps.
Ma foi, tant pis pour lui. Il y a des pièges dans lesquels il faut savoir ne pas tomber.

DONALD TRUMP EST-IL FASCISTE ?

Marc Amblard

- 22/2/2025 - La question mérite d’être posée tant il est fréquent que la gauche américaine et les médias européens associent ce qualificatif au président récemment élu.
Tentons d’y répondre rapidement en reprenant les quatre piliers fondateurs du fascisme (dont on rappelle qu’il fut le régime autoritaire instauré par Mussolini en Italie de 1922 à 1945).

1. Le poids croissant de la bureaucratie et de la planification d’État

Nous connaissons la citation du dictateur italien : "Tout pour l'État, tout avec l'État et tout par l'État". Mussolini, mais également Staline, Hitler, Mao, Castro… étaient les plus ardents défenseurs de la centralisation des pouvoirs autour de leur personne.
Donald Trump emprunte précisément la direction opposée en combattant les excès d’un état fédéral omnipotent. Pour preuve, le DOGE (département de l’efficacité gouvernementale) créé à son initiative est en train de révéler des pans entiers de dépenses publiques engagées à l’encontre des intérêts du peuple américain. C’est donc bien vers un allègement de l’État que nous nous dirigeons actuellement.

2. Une règlementation qui envahit la sphère privée de l’individu

Autre caractéristique toute aussi importante du fascisme, c’est cette volonté quasi pathologique de vouloir réglementer la vie quotidienne des individus selon l’adage « faire le bien du peuple, fut-ce contre son gré ». Ce point a été admirablement décrit par George Orwell dans son ouvrage référence « 1984 ».
Encore une fois, Donald Trump ne semble pas désireux d’accroitre l’emprise du gouvernement sur les citoyens. C’est même le contraire puisqu’il a promis de réduire le poids de la réglementation et de l’influence de l’État sur nos comportements. La meilleure illustration est probablement sa récente décision de dissoudre le « Ministère de l’éducation » qu’il considère comme un outil de formatage des cerveaux. Idem pour le « tout électrique » que Trump a balayé d’un revers de la main considérant que chacun doit être libre de conduire le véhicule de son choix. Ou encore la vaccination qui ne doit pas être imposée mais relever d’une décision personnelle.

3. Des médias aux ordres

L’actuel président a été la première victime de cette presse et ces chaînes de TV qui ont renoncé à leur fonction de contre-pouvoir pour devenir des relais propagandistes et les chiens de garde du gouvernement.
Cherche-t-il à reproduire à son avantage cette situation ? L’ouverture à la Maison blanche de la chambre de presse aux médias alternatifs s’inscrit plutôt dans une volonté d’inciter à plus de diversité dans les systèmes d’information. Plus largement, sa volonté de préserver à tout prix la liberté d’expression, fortement appuyée par la voix du vice-président lors du congrès de Munich renforce l’idée de sauvegarder la pluralité des opinions. Il est encore un peu tôt pour être catégorique sur ce point. L’avenir nous éclairera davantage.

4. La volonté des autorités d’étendre leur emprise au-delà des frontières de la nation

Les audits menés au sein de l’USAID, cette agence initialement dédiée à l’aide internationale a révélé que le gouvernement américain détournait les taxes pour arroser la terre entière de dollars américains. Deux objectifs majeurs : diffuser partout dans le monde les courants de pensée portés par le pouvoir et s’assurer que les gouvernements des nations étrangères étaient compatibles avec les valeurs défendues par l’Oncle Sam.
L’actuel président compte bien mettre un terme à ces pratiques qu’il considère comme des délits d’ingérence. Pour lui, c’est « America first ». Les États-Unis ne doivent plus être la police du monde. Tout doit être mis en œuvre pour protéger les intérêts du peuple américain et uniquement ceux du peuple américain. Le retrait de l’OMS, des accords de Paris et qui sait, peut-être de l’Otan, illustre parfaitement la nouvelle politique de la Maison blanche.
Assez objectivement et à l’aune de ces quatre points, force est de reconnaître que le programme engagé par l’actuel occupant et son équipe s’inscrit à l’exact opposé de ce qui caractérise le fascisme dont l’histoire nous a hélas livré quelques tristes applications.
On peut faire de nombreux reproches à Donald Trump, mais pas celui d’être fasciste. Une telle qualification relève d’un contre-sens fâcheux et d’une méconnaissance totale de l’idéologie autoritaire.

Pierre Duriot
22/2/2025

Vaccins : la lucidité uniquement aux États-Unis

Aux États-Unis, la prise en compte par l’équipe Trump, de plusieurs évolutions dans la santé des Américains, fait son chemin et au-delà des sempiternelles accusations de complotisme, des éléments tangibles apparaissent, comme la surmortalité actuelle dans la population générale, aux États-Unis, comme en Europe. Également, l’augmentation du nombre de pathologies, en particulier cardiaques, dans des groupes de populations ciblés et suivis, comme les militaires ou les pilotes d’avions professionnels. Pour ces derniers, les seuils d’admissibilité ont été abaissés, pour éviter que trop de pilotes ne se retrouvent cloués au sol pour des risques cardiovasculaires. Également, l’augmentation inexplicable de certains cancers, comme celui du pancréas, tout cela depuis la campagne de vaccination contre le Covid 19. Et aux États-Unis donc, on s’oriente vers un abandon pur et simple de ce vaccin qui, pour rappel, a été administré sans qu’il ait bouclé son processus habituel de certification. Il a déjà été interdit dans l’Idaho. En France, pas un journaliste professionnel ne s’est penché sur les surmortalités infantiles et dans la population générale, alors que le phénomène est parfaitement avéré. Dingue non ?

21 février 2025

Grâce à Macron, la France est en marche arrière dans un monde qui court

H16

- 21/2/2025 - Alors que les États-Unis prennent décidément le chemin de réformes fondamentales et ajoutent indubitablement de l’incertitude à un monde en constante mutation, la France, elle, décide avec fermeté de conserver un cap précis vers exactement les mêmes recettes qui lui ont permis d’arriver avec brio à sa place actuelle.

C’est ainsi, après une dissolution, des jeux olympiques, moult débats et un renversement de gouvernement que le budget pour cette année a finalement été voté sous les vivats d’une foule en délire : youpi, les prochaines dépenses de l’État sont maintenant sécurisées et la vie peut reprendre son cours tranquille.


D’ailleurs, les bonnes nouvelles se bousculent déjà au portillon de la République : on apprend par voie de presse que le déficit commercial français sera nettement moins lourd que prévu ! Pas de doute, l’économie se redresse et l’avenir s’annonce radieux : avec autour de 81 milliards d’euros de déficit commercial, la France fait donc mieux qu'en 2023, notamment grâce au secteur énergétique qui nous tabasse moins que prévu.

Et puis ce différentiel s’explique évidemment par les investissements étrangers importants (certainement, la balance des paiements est positive, n’est-ce pas ?), ou une monnaie – l’euro dans notre cas – solide et attractive pour le reste du monde ce qui permet de produire et financer le déficit commercial comme le font les Américains avec leur dollar, bien sûr, ou, mieux encore, parce que des dépenses importantes dans les infrastructures et les technologies de demain sont actuellement lancées avec pertinence par un gouvernement et un chef de l’État décidément au taquet, non ?

Non ?

En tout cas, les choses sont déjà prises en main par Emmanuel Macron qui ne s’en laissera pas compter : malgré ce budget voté dans la liesse, malgré les bonnes nouvelles qui s’empilent de toute part, il reste à résoudre l’enquiquinante question des déficits budgétaires trop élevés dans le cadre européen. Avec cette année un déficit prévu au double de ce que le pacte de stabilité prévoit, la France pourrait se retrouver bêtement sanctionnée par les autorités européennes alors que sa situation économique est évidemment florissante.

Macron propose donc de supprimer cette règle caduque : l’Europe, sur l’autoroute du succès, n’a pas à s’embarrasser des glissières de sécurité et doit donc s’en affranchir et accélérer. Youpi.


Hum, quelle délicieuse odeur de réussite et de victoire !

Cette tempête de bonnes nouvelles est probablement ce qui motive les fines équipes de Bercy à aller traquer les impôts aussi loin et aussi tôt que possible à tous les étages de la société française. C’est donc sans surprise qu’on découvre qu’elles réclament actuellement certains impôts… en avance des revenus de 2025. Voilà qui est malin et qui constitue une progression logique dans la collecte des impôts en France : jusqu’à l’instauration du prélèvement à la source en 2019, les Français payaient – assez logiquement – les impôts sur les revenus perçus l’année passée. Depuis, ils payent hardiment les impôts des revenus de l’année en cours. Avec ces nouveaux impôts en avance, ils vont aussi payer ceux de l’année prochaine.

Si, de loin, vous trouvez que cela ressemble à une fuite en avant voire à de la cavalerie, c’est essentiellement parce que vous avez l’esprit mal tourné.

Et comme les questions économiques semblent clairement résolues, le chef de l’État peut se lancer dans d’autres projets.

Lesquels ? Eh bien justement, demandons aux Français : ceux-ci voudraient bien qu’on évoque (en vrac) l’immigration, l’insécurité, la fiscalité, le pouvoir d’achat voire la géopolitique internationale.


C’est donc le moment où jamais de ne surtout pas aborder ces sujets et de leur demander s’ils sont d’accord pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans ou s’il faut étendre la mesure à tout le monde, s’ils voudraient que l’euthanasie soit autorisée avec décontraction ou dans un cadre un peu formel (soyons ouverts au débat), ou toute autre question sur la durée de travail hebdomadaire qu’on pourrait ramener à 40 heures ou garder à 39 heures (payées 35, cela va de soi), voire d’autres sujets du même acabit.

C’est important, ce genre de questions : cela permet d’engluer de cimenter le corps social français, et surtout, cela permet d’occuper durablement les commentateurs, chroniqueurs et autres experts de plateau pendant des semaines.

Là encore, Macron marque ici son originalité. Là où un référendum est normalement convoqué lorsqu’une question politique, économique ou sociale particulièrement prégnante s’impose au peuple, le passage par les urnes constitue une étape essentielle d’une démocratie en bonne santé.

Ici, le président a courageusement choisi de faire exactement l’inverse en écartant les questions justement les plus importantes, pour décider d’un référendum ex nihilo pour n’établir sa ou ses questions que par la suite et dans les prochaines semaines, tranquilou-bilou.


À l’évidence, s’il y a bien un dirigeant qui a compris le message lancé la semaine dernière par la première puissance mondiale, c’est bien Macron : dans un monde qui court, le président français a choisi de faire marcher la France et les Français, dans une direction globalement opposée, et avec cet aplomb qui sied aux cuistres ou à ces personnages qui se savent perdus mais tentent le tout pour le tout, comme des parieurs compulsifs que la chance a quitté depuis longtemps et dont l’issue, fatale, est déjà scellée.

Peut-être doit-on d’ailleurs voir cette fuite en avant ridicule qui frise le loufoque dans la nomination de Ferrand au Conseil constitutionnel, ce dernier représentant pour l’actuel locataire de l’Élysée le seul espoir, aussi improbable que baroque, de modifier la constitution afin de lui permettre un invraisemblable troisième mandat qui repousserait un peu sa fin de règne (et l’immunité attachée).

De ces éléments, une chose surnage, de plus en plus évidente.

Avec un tel guignol toxique au pouvoir, ce pays est foutu.


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