Translate
25 février 2025
L'EAU ET LA SOURCE
Gabriel Nerciat
Je comprends son indignation.
Elle aussi avait le droit d'être employée par l'USAID. Quand on vieillit, que la chirurgie vous rend disgracieuse et qu'on a de plus en plus de mal à décrocher des rôles, ce n'est pas rien que de pouvoir empocher deux ou trois millions de dollars (un peu plus que Van Damme, mais moins que Sean Penn) pour aller à Kiev faire la bise à Zelensky, ou bien soutenir les révolutions de couleur dans le Caucase.
Concilier la défense de la civilisation libérale globalisée avec le sens de son confort matériel et moral, c'est ça le vrai luxe que les plèbes vindicatives et jalouses ne pourront jamais s'offrir.
Pauvre Manon, elle est devenue plus désespérée qu'Ugolin.
"Ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive... Jamais, jamais vous ne la rattraperez", chantait son génie de père.
Mais Trump connaît la chanson ; ne pouvant rattraper l'eau, il a préféré tarir la source. 25/2/2025
"Nous sommes en danger", Emmanuelle Béart inquiète, ce président qui lui "glace le sang"
Radu Portocala
- 24/2/2025 - Les résultats des élections d’hier en Allemagne sont très intéressants, mais ce qui l’est davantage c’est la carte qui montre la répartition géographique des voix. On constate que ce qui a été l’Allemagne de l’Est a voté presque intégralement pour l’AfD, le parti que toute la presse présente comme d’extrême droite et dont les plus vigilants expliquent que c’est un avatar du parti nazi.
N’oublions pas qu’à ses débuts l’AfD avait un programme très simple : sortir de l’euro et, ensuite, quitter l’Union européenne. Il est, donc, permis de se demander si l’empire bureaucratique de Bruxelles n’a pas fini par dégoûter les Allemands de l’Est, eux qui ont déjà fait l’expérience d’un régime communiste. Ils sont peut-être arrivés à la même conclusion que Vladimir Boukovski : l’Union européenne est une nouvelle Union soviétique moins efficace.
Conférence de presse Macron - Trump : Rien.
Kuzmanovic Georges
- 25/2/2025 - Avec ce voyage à Washington, Emmanuel Macron démontre une nouvelle fois son incompétence dans le domaine des relations internationales et place la France dans une position humiliante.
À Paris, Emmanuel Macron communique – si l’on peut qualifier de communication ses pitreries sur les réseaux sociaux – et proclame urbi et orbi : « Je vais dire à Donald Trump : tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n’est pas toi, ce n’est pas ta marque de fabrique. »
Comme l’écrit Stéphane Rozès : « La capacité du président Macron à dire à Washington l’inverse de ce qu’il affirmait auparavant en France et en Europe est impressionnante. On passe de “On ne négocie pas avec Poutine” à “On négocie avec Poutine à ses conditions”. »
C’est pathétique et surtout révélateur de l’incapacité d’Emmanuel Macron, comme de la plupart des leaders européens actuels, à tenir un raisonnement réaliste en géopolitique. Ils s’enferment dans un raisonnement néocon « idéaliste », désormais obsolète.
Évidemment, Emmanuel Macron n’a obtenu aucune garantie américaine de soutien à un éventuel déploiement de troupes européennes en Ukraine. À Riyad, la Russie a clairement exprimé que cela serait inacceptable. Trump, quant à lui, a surtout répondu à des questions de politique intérieure.
Pire encore, le même jour que sa visite à Washington, dans la matinée, quelques heures avant la conférence de presse, les États-Unis ont imposé un texte au Conseil de sécurité de l’ONU, voté avec la Russie et la Chine, stipulant qu’il fallait trouver un chemin vers la paix en Ukraine, sans toutefois tenir la Russie responsable du conflit ou exiger qu’elle restitue les territoires annexés – car telle est la réalité géopolitique du moment.
Plus humiliant encore, tous les amendements proposés par les quatre membres de l’UE siégeant au Conseil de sécurité (France, Slovénie, Grèce, Danemark) ainsi que par le Royaume-Uni ont été rejetés. La résolution a été adoptée par 10 voix pour, et surtout aucune contre. Alors que les Européens avaient bataillé pour obtenir des résolutions favorables à l’Ukraine et condamnant la Russie à l’Assemblée générale de l’ONU, ils se sont simplement couchés au Conseil de sécurité ! La France, comme le Royaume-Uni, aurait pu utiliser son droit de veto, mais ils n’ont rien fait, s’abstenant lâchement. En réalité, ils se sont alignés sur Trump.
La conférence de presse entre Trump et Macron n’était dès lors qu’une farce ridicule, un passage obligé et un peu gênant.
D’un côté, une hystérie communicationnelle ; de l’autre, une vassalité sans limite. Quand il s’agit de jouer les matamores, de jurer sur tous les dieux qu’on combattra la Russie (jusqu’au dernier Ukrainien), il y a foule. Mais quand il faut aligner les actes sur les déclarations, il n’y a plus personne. C’est un rare cas de tartufferie qui rabaisse la France, car tous les pays en sont témoins : la parole de la France, du Royaume-Uni et de l’Union européenne ne représente rien ! Et c’est cela, la réalité brutale de la géopolitique mondiale, comme l’a d’ailleurs déclaré avec mépris Vladimir Poutine dans sa dernière interview.
Face à cette réalité, les globalistes, les européistes et les néocons s’égosillent et sculptent de l’air chaud.
On n’a jamais vu autant de tribunes et d’émissions sur la prochaine invasion de l’Europe par la Russie – oubliant que la Russie est aussi en Europe et que, dans le même temps, ils se moquent de son armée, réduite à démonter les puces électroniques des machines à laver, à manquer de munitions ou à s’en remettre aux chameaux et aux ânes.
Ils appellent à un sursaut, à une armée européenne, certains finissant par s’inquiéter eux-mêmes à force de prononcer des inepties. Demain, ce sera la « souveraineté européenne », le « rebond européen », « l’armée européenne » et, pour les plus lucides et machiavéliques, la fédéralisation accélérée de l’Union européenne, sans même consulter ses peuples.
C’est une grande et ridicule agitation. Pourtant, il ne reste plus aux néoconservateurs, aux va-t-en-guerre et aux amis des ultranationalistes ukrainiens qu’à se rallier piteusement au suzerain américain.
Tant de morts et de destructions en Ukraine pour un résultat aussi pitoyable devraient réduire l’hubris des dirigeants européens à néant – mais il n’en est rien, ils continuent à faire les paons.
Donald Trump a donné une leçon à Emmanuel Macron, et il en donnera une autre à Keir Starmer, le Premier ministre britannique : les décisions et actions entreprises par l’administration Trump, notamment le rétablissement des relations diplomatiques avec la Russie, sont dues à l’échec du projet mégalomaniaque des néocons de saborder la Russie en menant une guerre par procuration en Ukraine.
Les néoconservateurs, qui façonnent le monde depuis 1991, sont les seuls responsables, ainsi que leurs vassaux occidentaux.
Trump est brutalement réaliste et doit faire face à deux réalités : la défaite de l’Ukraine et de l’OTAN sur le champ de bataille, et le renforcement de l’alliance russo-chinoise, qui constitue le cauchemar géopolitique américain, tel que formulé par Henry Kissinger, au point de menacer l’hégémonie du dollar dans l’économie mondiale.
La réalité de la victoire russe dans la guerre en Ukraine implique que le vainqueur dicte ses conditions : l’Ukraine sera dépecée (peut-être même au profit de la Pologne, de la Hongrie, de la Moldavie et de la Roumanie), et ce qu’il en restera sera un État fantoche failli, maintenu à bout de bras, comme l’est le Kosovo par l’UE.
Les États-Unis n’ont aucun levier ; ils s’adaptent donc à la réalité multipolaire du monde. Les Européens, eux, s’agitent, et Trump les fera payer.
Les récents événements nous donnent une leçon, amère mais nécessaire : en géopolitique, il faut être réaliste et indépendant. Il faut faire table rase des quarante dernières années et de l’approche idéologique des relations internationales qui l’accompagne.
Nous, Français, ne devons plus nous laisser entraîner dans des aventures internationales catastrophiques, embobinés par des idéologues qui nous ont servi à grand renfort de moraline, de « valeurs », de « droits de l’homme », de « bien » et de bons sentiments, les objectifs des néoconservateurs : l’hégémonie américaine sur le monde.
Le monde a changé. Il est multipolaire. La France doit retrouver son indépendance totale, en commencer par s’extraire des filets de l’Union européenne, de l’OTAN, des volontés de Washington et se préoccuper, d’abord, de ses intérêts. Bref, il faut retrouver une géopolitique gaullienne.
24 février 2025
ALLEMAGNE, TOUJOURS L'ANNEE ZÉRO
Gabriel Nerciat
- 24/2/2025 - Depuis ce matin, tous les moutons de Panurge de l'antifascisme et du progressisme mondain bêlent ensemble : "Horreur ! Le Signe de la Bête est revenu en Allemagne ! On s'y attendait, mais malgré tout ça fait quelque chose !".
Les délicats ajoutent même : "En plus, cette fois ce n'est plus un caporal autrichien déclassé qui ressemble à Charlot. C'est une femme riche, diplômée, cosmopolite, lesbienne, copine de Musk et amoureuse d'une Sri-lankaise. Ce que le Diable est rusé."
J'ai aussi entendu sur une radio branchée un cuistre préciser : "Tous les poèmes de Celan ne servent plus à rien. Il va falloir tout recommencer". Vraiment ?
J'ai envie de leur dire : le Diable est bien fatigué, et ne court décidément plus très vite.
L'Allemagne, en réalité, quarante ans après les élections municipales de Dreux, pour la première fois depuis son unification ressemble vaguement à un pays européen. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres ; et puis le fameux capitalisme germanique qui faisait l'admiration des ordo-libéraux est en train de s'effondrer à cause des sanctions de l'UE contre le gaz russe et du protectionnisme américain.
C'est d'ailleurs pourquoi le nouveau Chancelier "conservateur" s'est empressé de préciser qu'il entendait bien gouverner avec la gauche social-démocrate, qui vient d'être essorée et qu'il prétendait pourtant combattre.
Toujours la même histoire ; on dirait Chirac – ou Retailleau – qui finit par inviter Cohn-Bendit à dîner.
Et puis quoi ? Maintenant que ce sont les Antifascistes qui veulent aller faire la guerre en Russie pour imiter les morts oubliés de l'ancien Reich, plus rien n'est vraiment comme avant.
À droite, la nuit des petits couteaux n'est pas près de commencer. Et la race déchue des Seigneurs, frappée de sénescence, fatiguée des massacres qu'elle hésite à oublier, même si elle veut donner le change semble surtout décidée, comme nous, à prendre congé.
Horreur, le narratif officiel ne prend plus !
H16
- 24/2/2025 - L’arrivée de Trump à la Maison-Blanche n’a pas seulement sonné le glas de toute une politique belliqueuse, dépensière et progressiste des Démocrates américains mais marque aussi, plus largement, l’effondrement de la capacité des médias et politiciens à tenir un discours crédible auprès des peuples occidentaux.
Dans le courant des derniers mois de 2024 et des premières semaines de 2025, la panique s’est emparée de la classe jacassante. C’est notamment vrai en dehors des États-Unis et l’Europe semble actuellement en proie aux velléités les plus poussées de faire taire tout discours même vaguement alternatif à l’officiel : les progressistes et les mondialistes de tous bords comprennent que leur capacité à définir le récit officiel et influencer les esprits s’est complètement effritée.
De surcroît, avec le gel des fonds USAID dont on a récemment découvert qu’ils étaient consacrés presqu’exclusivement à financer cette propagande, cette capacité déjà réduite par évaporation progressive de sa crédibilité s’est retrouvée brutalement sans argent. Le tigre de propagande gauchiste, déjà obèse et mollasson, se retrouve maintenant sans dents ni griffes.
De ce côté-ci de l’Atlantique, cette panique est clairement visible dans un nombre croissant de discours et de tribunes comme celle-ci par exemple, de l’actuelle directrice de Radio France qui estime (avec tout le sérieux des apparatchiks bousculés par de nouveaux paradigmes qu’ils n’ont pas été capables de voir) que, je cite, « La liberté d’expression est le cheval de Troie du néo-impérialisme américain ».
Au passage, il serait dommage de ne pas rappeler la morale particulièrement souple avec laquelle agit cette Sybile Veil et dont elle ne s’était guère encombrée lorsqu’elle avait foutu à la porte de France Info le journaliste et éditorialiste Jean-François Achilli au prétexte que ce dernier aurait eu l’impudence d’échanger avec Jordan Bardella, dans le cadre de la biographie que ce dernier écrivait alors.
En pratique, les « tribunes » de ce genre de péronnelles en disent très long sur la torsion du réel à laquelle se livre la classe jacassante de la société occidentale (française dans le cas qui nous occupe) : dans les salons, dans les soirées en ville, dans les cercles influents, on discute – un peu inquiet – du constat partout renouvelé que les idées vendues jusqu’à présent et dans tous les domaines, politiques, économiques et sociétaux ne parviennent plus à infuser au-delà des petits cercles dans lesquels elles sont débattues.
Zut et flûte, les formidables idées de non-discrimination agressive s’épuisent devant les contradictions internes et les hystéries des uns contre les autres ! Crotte, les discours gluants d’ouverture tous azimuts se heurtent à la froide réalité de couteaux enfoncés dans des bedons innocents ! Saperlotte, la syntonisation forcenée avec Gaïa ne trouve plus preneur depuis l’envolée des factures d’électricité, des fermetures d’usines et des réalités géopolitiques décidément plus complexes que prévues ! C’est vraiment agaçant !
Et pire que tout, la propagande ne pénètre plus, comme en témoigne la réussite des plateformes alternatives de réseaux sociaux, des médias qui refusent le discours officiel voire un politiquement correct étouffant, des discours même vaguement conservateurs sur les médias traditionnels voire les succès de plus en plus nombreux des politiciens étiquetés populistes.
Le discours officiel contenant en lui-même une dose assez invraisemblable de soumission (par des interdictions directes, de l’auto-censure et de la pression sociale), les médias, plateformes et politiciens qui prônent l’exact opposé, c’est-à-dire une émancipation des griffes de l’État et de ses administrations, sont évidemment combattus de plus en plus férocement.
C’est donc sans surprise que la chaîne C8 est définitivement interdite : même ses positions qui auraient été qualifiées de mollement centristes dans les années 90 sont encore trop violemment conservatrices pour un pouvoir totalement voué aux gémonies gauchistes, progressistes et mondialistes. La guerre ouverte aux réseaux sociaux peu censurés et moins perméables aux pressions gauchistes, à commencer par celui de Musk, s’inscrit dans la même panique pour tenter de regagner le contrôle du « narratif » officiel.
Mais cela ne marche pas du tout.
Ce constat d’échec n’est pas un vœu pieux mais la conclusion logique qu’on peut tirer des actions entreprises actuellement par l’Élysée dont la nature a récemment fuité dans un petit article de France Info (la chaîne-même de Sybile) qui explique, avec la décontraction typique des petits roitelets insouciants du bruit des lames qu’on aiguise, que le chef de l’État est quelque peu inquiet que les gens aient des opinions différentes des siennes mais, surtout, qu’ils les diffusent et pire encore, qu’ils soient prêts, le cas échéant, à contester la politique actuellement mise en place.
Quel toupet, ces gens ! Une opposition politique qui n’est pas totalement corrompue et déjà largement achetée ? Mais c’est insupportable ! Il ne manquerait plus que des mouvements populaires avec des leaders un peu crédibles et de bon sens, et ce serait la cerise sur le gâteau !
Pensez donc : avec une telle occurrence, on commence ainsi et on se retrouve à réformer l’État, supprimer les administrations redondantes, à arrêter de cramer des dizaines de milliards tous les ans (23) dans des associations lucratives sans but ou d’autres dizaines de milliards (15) dans une aide au développement qui camoufle de plus en plus mal de simples détournements de fonds publics éhontés, à diminuer les dépenses indues, à arrêter d’inonder les entreprises de ponctions et de contraintes administratives débiles, à poursuivre et enfermer les criminels, les délinquants et les corrompus, et, de fil en aiguille, si l’on n’y prend garde, à retrouver un pays en ordre de marche pour le XXIème siècle.
Non, vous n’y pensez pas, ce serait véritablement cataclysmique pour la classe jacassante qui, sans cette corruption, ces gabegies et cette propagande, se retrouverait au mieux au chômage, au pire en taule ou carrément sur un échafaud.
Cependant, la peur est mauvaise conseillère et la suite logique ne vous surprendra donc pas : il va falloir censurer plus fort.
23 février 2025
Yann Bizien
23/2/2025
Jean-Noël Barrot est une calamité politique, un professionnel du bobard et de la fantaisie d'apparence
Il glisse comme un serpent sur les réalités et assure le service après-vente de la folie narcissique de Macron : l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN est la cause principale d'une guerre meurtrière et couteuse engagée il y a 3 ans à l’est de notre contient. L’élargissement sans limites de l’OTAN nous a apporté la guerre, pas la paix. L'Ukraine est désormais dévastée, Zelensky est défait, mais Jean Noël Barrot persiste dans cette absurdité géopolitique dangereuse d'une intégration de l'Ukraine dans l'OTAN qui reste une ligne rouge pour la Russie.
Pour notre élite française déconnectée, peu importe le million de morts et blessés et les centaines de milliards brûlés dans une guerre que nous savions ingagnable et qui cesse d'autorité avec la fin des aides américaines.
Sur l’Algérie, même glissade de couleuvre, même hypocrisie, même idiotie, même naïveté et même aveuglement. Avec le regard faux, Jean Noël Barrot s’affiche incapable d’instaurer un rapport de force indispensable avec un régime qui nous impose ses terroristes et ses influenceurs du djihad chez nous.
S’agissant des 15 milliards d’aides au développement à des pays qui ne nous veulent pas du bien, comme les Comores, ou encore l'Algérie, il les justifie en considérant que ces dépenses principalement idéologiques seraient « utiles aux Français », négligeant l’état épouvantable de nos comptes publics et de notre système de retraites dans le rouge écarlate.
Enfin, sur la fermeture d’une chaîne du groupe Bolloré, il ment comme Emmanuel Macron sur le mobile idéologique de l’ARCOM.
Jean-Noël Barrot est l’archétype de l'apparatchik macroniste. Il incarne à merveille cette élite déconnectée qui n'a jamais connu le monde réel du travail. Propulsé Ministre chargé des affaires européennes et des Affaires étrangères sans la moindre expérience diplomatique, sa nomination relève davantage du népotisme et de la République des copains que du mérite, du talent, de l’excellence et de la compétence.
À défaut d'avoir une stature d’homme d’État, il compense ses faiblesses par des rodomontades pathétiques contre Donald Trump et un bellicisme presque hystérique dans le conflit ukrainien, multipliant les déclarations martiales dont chacun sait qu'elles ne seront jamais suivies d’effets puisque la France est désormais, à cause de son idole narcissique, un pays tiers-mondisé et déclassé.
Il est grand temps que notre pays soit incarné et représenté par des hommes courageux et réalistes dotés de l’honnêteté et de la virilité nécessaires pour défendre avant tout nos intérêts diplomatiques, de sécurité et économiques dans le monde entier.
Nous n’avons aucun cadeau à faire à cette classe politique incapable, déplorable et honteuse qui nous ridiculise et organise méthodiquement notre chute fatale en décidant de tout sans nous et contre notre volonté.
Soyons tous assurés que l’Amérique de Trump ne nous fera aucun cadeau tant que nous aurons ces individus nocifs au pouvoir.
Notre sursaut nous appartient. Il faut le provoquer dans les urnes en dégageant ces ignobles individus du pouvoir.
Israël Adam Shamir
Le Texas gelé devrait commander un monument : « Greta Thunberg et Bill Gates sauvent les Texans du réchauffement climatique en les transformant en glaçons ». Voilà pour le réchauffement climatique, le noyage massif de poissons jamais pêchés dans le golfe du Mexique !
Les Texans sont en plein dans le vrai New Green Deal, si cher et incertain. L’accord est « Ne bougez plus et payez avec votre nez ! ». L’alternative verte, c’est de l’énergie pure, bon marché et abondante, celle dont les rêves d’AOC sont faits. Il est peu probable que cela fonctionne. Le vent et la mer sont merveilleux, mais ne constituent pas une source d’énergie fiable pour le chauffage à des températures inférieures à zéro.
La destruction des industries du pétrole, du gaz et du charbon (comme le prêchent les réchauffistes de la planète) tuerait certainement beaucoup de gens, beaucoup plus que leur exploitation normale. La période de gel au Texas ne causerait qu’un léger désagrément si les fournisseurs locaux n’étaient pas menacés d’extinction et s’ils n’étaient pas dissuadés de travailler sur l’infrastructure gaz-pétrole-charbon. Ils ne seront pas tentés d’investir si on leur rabâche que ces travaux deviendront bientôt obsolètes, et remplacés par des éoliennes et de l’énergie solaire. Il suffit de comparer la situation déplorable du Texas avec celle de la Russie, où les températures inférieures à -30 degrés Celsius (-22 degrés Fahrenheit) n’incommodent pas les citoyens, parce que les Russes n’hésitent pas à utiliser le gaz et le pétrole en plus de l’énergie nucléaire.
Si j’étais un conspirationniste, j’accuserais l’administration Biden de se mêler indûment de la vie des Texans trumpistes et de les congeler exprès. Je le ferais de toute façon pour me venger du fait qu’ils ont mis la crise du Corona sur le dos de Trump. Washington n’a certainement pas essayé de forcer les fournisseurs d’énergie texans à fournir le chauffage nécessaire à un État dominé par les républicains. Mais le principal crime des bidenistes est leur adhésion déclarée aux projets verts, basée sur leur croyance irrationnelle dans le mythe du réchauffement climatique.
Les « Warmers » (réchauffistes) ont complètement abandonné ce terme. En effet, le terme « réchauffement climatique » n’a pas survécu à l’impact de la réalité. On ne peut plus convaincre un homme gelé qu’il fait trop chaud ou lui faire peur en lui disant qu’il fera encore plus chaud. Les Warmers parlent donc maintenant de « climat ». Le climat est une créature primesautière ; il joue avec le temps qu’il fait, et se joue de nous. C’est certain. Nous devrions oublier les mots mêmes de « réchauffement climatique », comme s’ils n’avaient jamais été prononcés ; c’est le climat maintenant, le coupable.
Très bien, que le climat soit ! Tout au long de notre longue histoire en tant qu’espèce, nous avons vécu dans un climat en constante évolution. Nous ne pouvons rien y faire, pour le meilleur et pour le pire, on ne peut que s’habiller au mieux en fonction des saisons. Je n’ai pas peur que les réchauffistes changent le climat. La pollution causée par l’homme est un jet de pisse dans la mer, et les efforts déployés par l’homme pour modifier le climat sont tout aussi futiles. Mais il est certain qu’ils peuvent nous rendre fort malheureux avant d’arriver à faire une brèche dans le climat.
Même la direction de la dérive climatique n’est pas certaine. Les Warmers (comme Greta) disent que notre planète se réchauffe à cause du dioxyde de carbone (CO2) produit par l’homme. De nombreux experts affirment que la planète entre en fait dans une nouvelle ère glaciaire en raison de la diminution de l’activité solaire [1], ce qui la relie au minimum de Maunder ou au minimum de Gleissberg. En Israël, un expert populaire, Chaim Noll, affirme que le vrai problème est la désertification, alors que le CO2 est bon pour les plantes et empêche les zones semi-arides de se transformer en désert. D’autres encore affirment que les changements sont parfaitement normaux ; nous en avons déjà connu, de ces changements.
Nous ne savons vraiment pas avec certitude ce qui se passe et si nous pouvons ou devons faire quelque chose pour y remédier. Et maintenant, au moment du grand gel texan, Bill Gates a la témérité de publier son manifeste du réchauffisme Comment éviter un désastre climatique. Ce livre a fait l’objet d’une promotion importante et a reçu des critiques élogieuses, bien qu’il soit aussi bêta que n’importe lequel de ce genre de livres. Gates veut que nous arrêtions de voyager (à moins que vous ne puissiez vous offrir un jet privé, du genre de celui dans lequel Gates a investi), que nous arrêtions de manger de la viande (les vers devraient être assez bons pour le bas-peuple hoi polloi, ou une viande synthétique produite par le même Gates, parce que les vaches pètent, et que les pets réchauffent la planète). Connaissant sa capacité et celle de ses semblables pour mobiliser les médias, je ne serais pas étonné qu’il réussisse à convaincre l’Occident. Et tout désastre dans la production de viande au Texas serait pain béni pour l’usine de Gates.
Non seulement il est stupide, mais ce type en sait vraiment trop! En 2015, Gates a donné un « avertissement prescient sur la menace d’une pandémie », selon un critique. Dans quelle mesure était-il « prescient » si, dans la même année 2015, Gates a breveté un coronavirus assez semblable à celui qui a attaqué l’humanité en 2020 ? Il est peut-être prescient « pour la même raison que les pyromanes ont la connaissance la plus précoce des incendies futurs », comme l’a fait remarquer Ron Unz.
Un site de vérification des faits me « corrige » [2] :
« Il s’agit d’une version affaiblie d’un virus de la même famille que le nouveau virus de Wuhan ».
Très bien, il a donc eu cinq ans pour amener sa « version affaiblie » à sa pleine puissance !
Maintenant, il promeut des plans qui rendraient notre monde inhabitable. L’une de ses grandes idées est de cacher le soleil. Gates veut répandre de la poudre métallique dans l’air pour que le monde entre dans l’obscurité éternelle. Plus de vaches qui pètent, plus de plages où le Covid se prélasse et prospère : un monde froid, trop semblable à celui du Texas en ce moment, voilà ce qu’il envisage comme avenir si nous n’arrêtons pas ces salauds.
J’ai une preuve évidente et simple que les Warmers ne croient même pas aux absurdités qu’ils profèrent. (Certains, comme la jeune Greta, ne comprennent même pas ce qu’ils disent.) Ils parlent de vaches qui pètent, mais ils ne mentionnent jamais la plus grosse vache qui pète : l’armée américaine, qui est plus grande que toutes les armées et les flottes du monde réunies et qui a la plus grande empreinte carbone de la planète. Greta et Gates n’ont jamais demandé sa réduction, encore moins son démantèlement, bien que selon le prisme de leur propre logique, tous les Américains devraient pouvoir continuer à manger des steaks juteux et conduire des véhicules énergivores pendant cent ans si seulement ils mettaient leur Juggernaut au rebut.
Leurs idées sont folles à lier. Pour passer aux voitures électriques, il faudrait détruire l’Afrique et l’Amérique latine, pour tirer les éléments précieux et rares de leurs terres (comme le lithium) pour les batteries. Les Africains et les Latino-Américains des pays dévastés seraient obligés de déménager en Europe et aux États-Unis, une situation gagnant-gagnant pour les magnats, mais perdant-perdant pour les peuples. Le problème qui se pose est celui des gens très riches, écrivais-je récemment. Ils veulent remodeler les humains, la planète Terre, notre avenir. Pourquoi ? Parce qu’ils le peuvent. Plus exactement, parce qu’ils pensent qu’ils le peuvent.
Les plans grandioses sont un réel danger, parce que maintenant les gens peuvent en faire plus qu’ils ne peuvent calculer les conséquences de leurs décisions. Comme les Hécatonchires, l’humanité a plus de muscles que de cerveaux. Les gens veulent agir comme des dieux sans avoir l’intelligence de Dieu. Les Soviétiques (inspirés par Marx qui préférait les titans aux dieux de l’Olympe) avaient commis beaucoup de ces erreurs. Ils ont construit des barrages énormes sur les rivières, détruisant des milliers de villages avec leur riche culture, et ont créé des mers peu profondes artificielles, un paradis pour la reproduction des moustiques. Les barrages sont vite devenus obsolètes, mais il n’y avait aucun moyen de revenir sur le projet : les terres étaient déjà en ruine. Certains des plus grands projets soviétiques réalisés grâce aux efforts considérables de la population ont été remis par Eltsine à ses oligarques de prédilection, et leurs énormes yachts sont les seuls résultats tangibles de ces efforts. Jusqu’à présent, les Russes ne pouvaient qu’être heureux que le plus grand de tous les projets soviétiques, qui consistait à faire couler les rivières sibériennes vers le sud, en Asie centrale, ait été heureusement détourné par l’effondrement de l’Union soviétique.
Les sionistes, ces frères bâtards des bolcheviks russes, avaient également de grands projets. Ils avaient décidé d’assécher le marais au-dessus de la mer de Galilée, et ils l’ont fait. Mais ce faisant, ils ont détruit le sol et ont finalement été contraints de restaurer le marécage (devenu lac Hula), avec des résultats très insatisfaisants.
Leur tentative d’éradiquer le coronavirus est un autre projet grandiose voué à l’échec. Israël est le leader mondial en matière de vaccination contre les coronavirus ; les vaccins sont imposés aux gens ; les personnes non vaccinées ne sont même pas autorisées à faire des achats de nourriture. Les aéroports sont fermés ; personne ne peut entrer ou sortir de la Terre promise. Mais le virus est malin ; il trouve son chemin en contournant le vaccin. Le vieux virus (non-vacciné) pouvait tuer certaines personnes âgées de 80 ou 90 ans. Le nouveau virus s’attaque aux enfants. Les personnes vaccinées peuvent également contracter le Covid, comme c’est arrivé à ma belle-mère, malgré les deux piqûres qu’elle a reçues. Les masques restent en vigueur, les écoles restent fermées, le nouveau tour des élections est prévu très bientôt, et ne donnera probablement pas de meilleur résultat que les trois tours précédents.
Il suffit de comparer ce peuple ambitieux avec la Suède, qui n’a pris pratiquement aucune mesure particulière pour lutter contre le virus, Et qui a obtenu un bien meilleur résultat. Les Danois (qui ne sont pas des amis des Suédois) l’admettent [3] : de nouveaux chiffres montrent que le nombre de décès par corona en Suède est parmi les plus bas d’Europe et que la Suède est l’un des pays d’Europe qui s’en est le mieux sorti, pendant la pandémie. Oui, les Suédois ont finalement été contraints en décembre dernier de prendre des mesures tout à fait inutiles, mais pas en raison d’une quelconque urgence médicale. Sur le plan médical, il n’y avait aucun besoin, mais les pressions politiques sont devenues si fortes que le gouvernement a dû céder. La Suède est passée très près de voir ses frontières fermées de l’extérieur ; le gouvernement n’enfermait pas sa population, ne lui imposait pas de masques et ne faisait rien de cet ordre.
La nature a ses propres façons de faire. Elle est insistante et persistante. Le coronavirus a réussi (selon ses propres termes) là où la grippe a été éradiquée. Ces deux virus occupent la même cellule d’évolution. Les vaccins antigrippaux ont sauvé de nombreuses personnes de la grippe et préparé le terrain pour le Covid. En Lombardie, en Italie, le Covid s’est abattu sur les personnes âgées qui avaient été vaccinées contre la grippe ; idem en Israël, où la vaccination antigrippale a été proposée à tous. J’attends avec horreur la prochaine menace qui sortira de l’abîme si le coronavirus est vaincu. En attendant, en Israël, il se défend avec une grande vigueur.
La lutte contre le dioxyde de carbone peut encore réussir, et elle transformerait notre planète en un désert glacé. Pourtant, rester en dehors de ce combat ne suppose aucun effort. Nous avons entendu tant de prophètes de malheur prophétiser l’apocalypse, et rien n’est encore arrivé. Vous pouvez trouver ici et là une litanie de prophéties de malheur qui ont échoué [4] ainsi que des conseils aux réchauffistes sur la façon de faire face à ces échecs [5]. Al Gore avait déclaré en 2006 que nous devrions périr dans les dix ans à venir si nous ne suivions pas ses ordres. Le conseil à un Warmer sur la façon de faire face à ces échecs est le suivant : « Les attaques doivent être ignorées ou évitées, et non engagées ». Cette réponse est très similaire à celle pratiquée par les scientologues ou les Témoins de Jéhovah, pour une bonne raison : les Warmers sont effectivement une secte, quoique puissante.
Notre problème n’est pas tant la mauvaise volonté (et ici je ne suis pas d’accord avec mon estimé collègue Mike Whitney) que le noble et quichottesque désir de sauver l’humanité de quelque péril perçu. P.G. Wodehouse nous parle de quatre éclaireurs qui, dans leur quête d’une bonne action, avaient aidé une vieille dame à traverser la rue, et avaient fait un rapport à leur guide. Et on avait besoin de vous quatre pour cela ? demande un guide étonné. Elle opposait une résistance assez forte, ont-ils répondu. Jusqu’à récemment, seuls les gouvernements jouaient à Dieu et c’était déjà assez calamiteux. Mais maintenant, chaque Tom, Dick ou Harry qui a un milliard de dollars en poche veut sauver l’humanité.
Nous n’aurions pas cette obsession des droits des homosexuels s’il n’y avait des gens comme Jon Stryker qui ne s’est pas contenté de se mettre en ménage avec son petit ami (comme l’ont fait de nombreux empereurs romains) mais qui estime devoir nous sauver de notre homophobie et qui a des milliards de dollars à dépenser pour cela. Nous n’aurions pas le Corona, si Gates était occupé à gagner son pain quotidien au lieu de vouloir manipuler des chauves-souris chinoises. De plus, nous vivrions bien mieux si ces types étaient utilement employés à quelque chose.
Inscription à :
Commentaires (Atom)












