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3 mars 2025

POURQUOI LES DIRIGEANTS EUROPÉENS S’OPPOSENT MAJORITAIREMENT À LA PAIX EN UKRAINE ?

Marc Amblard

- 3/3/2025 - Nous sommes nombreux à nous interroger sur les raisons qui poussent l’Union européenne à rejeter les négociations russo-ukrainiennes et partant, à éviter les solutions d'apaisement, à commencer par celles proposées Outre-Atlantique.
Pour faire court et simple, on peut exposer trois raisons majeures.
Raison 1 – Le bouc émissaire
Les politiciens imputeront toujours leurs échecs à une autre entité ou à une autre personne. L’UE va s’effondrer, et ils le savent. La guerre servira de diversion pour qu’ils puissent blâmer la Russie.
Raison 2 – La conservation du pouvoir
L’expérience montre qu’en période de conflit, les dirigeants en place ont plus de chance d’être réélus. D’une part, parce que la présence d’un ennemi désigné tend à mobiliser les électeurs autour d’une figure d’autorité et d’autre part, ils sont moins enclins au changement considérant que cela pourrait amplifier les difficultés. Selon le degré de gravité, on peut même imaginer un état d’urgence qui permettrait de reporter les élections.
Raison 3 – L’attrait du billet vert
L’industrie de l’armement, principalement américaine, a besoin de guerres pour maintenir son chiffre d’affaires et les cours de bourses. À titre d’exemple, le chiffre d’affaires de la plus grande compagnie, Lockheed Martin (US) s’élevait à plus de 61 Milliards en 2023. À l’instar du lobby pharmaceutique, des budgets très importants sont alloués aux responsables politiques pour promouvoir les décisions bellicistes. Ce commerce de l’influence peut prendre différentes formes : missions d’audit lucratives, pantouflage (post mandat), conférences hautement rémunérées, avances sur droits d’auteur (ouvrages à publier…), souscription d'actions à terme… Sans compter qu'une guerre est une excellente façon de blanchir de l'argent sale.
Il existe bien sûr d’autres raisons dont certaines peuvent être légitimes. Cependant, ces trois-là sont suffisamment connues et répandues pour ne pas les ignorer. La porosité entre le monde politique et le monde des affaires n’a malheureusement cessé de s’accroître ces dernières années.

Macron se mêle d’IA, le désarroi s’installe

H16

- 3/3/2025 - Comme l’annonce Emmanuel Macron en fanfaronnant depuis son compte X, la formidable dynamique du Sommet de l’IA à Paris se poursuit, alors bon, c’est décidé, fini de rire, et en avant ! La France, fermement cornaquée par son extraordinaire président, se lance à l’assaut de l’Intelligence Artificielle et entraînera avec elle toute l’Europe dans une conquête triomphale de l’avenir de l’Humanité. Envoyez la musique !


Cependant, avant cette consécration, il faudra probablement régler quelques petits soucis, car pendant que ça cabotine joyeusement du côté de l’Élysée, les services administratifs de l’État continuent d’empiler les échecs informatiques avec une constance troublante : dans une presse particulièrement discrète, on apprend ainsi que le projet informatique Scribe, ce logiciel de rédaction de procédures pénales destinés à la police et la magistrature françaises, vient d’être abandonné après neuf longues années de merdoiements intenses.

Son histoire mérite d’être contée, tant elle se rapproche des précédentes foirades mémorables de l’État en matière d’informatique et dont ces colonnes font la recension régulière, et peut remonter au remplacement, déjà chaotique, d’un outil logiciel des années 90, le LRP, qui fonctionnait avec une relative satisfaction de ses utilisateurs mais, malheureusement sur un système d’exploitation plus que vieillissant (MS-DOS).

En 2010, LRPPN est donc déployé dans le but de le remplacer. Sans même évoquer les ratages que furent, en parallèle et dans les mêmes domaines, les logiciels ARDOISE et CASSIOPEE, force est de constater que c’est un douloureux échec : plantages, lenteurs, difficile adaptation par rustines multiples aux changements constants de procédure pénale, l’informatique pénale tourne au cauchemar pour la police.

En 2016, il est donc décidé de lancer un nouveau projet, Scribe, dont CapGemini remportera l’appel d’offre. Cependant, après 13 millions d’euros (sur les 8 prévus au départ) et neuf années de bricolages frénétiques, le constat est sans appel : c’est un fiasco. Le souci étant que le logiciel LRPPN, toujours en usage, n’est plus apte à faire son travail et entraîne une multiplication des vices de procédures dont profitent directement les prévenus…

En somme, le président d’un pays incapable de doter ses administrations des outils informatiques essentiels se croit capable de lancer sa bureaucratie sur l’intelligence artificielle avec cet aplomb que seuls les cuistres peuvent déployer en braillant, l’air bravache, « l’intendance suivra ! » avant de trotter, sabre au clair, au milieu d’un champ de betteraves.


Heureusement et pendant ce temps, les entreprises privées du reste du monde n’attendent pas les gesticulations du président français, virilement parti de son côté pour faire avancer les IA « frugales et respectueuses de l’environnement dans une gouvernance mondiale inclusive » et patin-couffin.

Ainsi, outre les modèles de moteur d’IA les plus avancés (Grok 3, GPT 4.5, Gemini 2.0, …) dont les dernières versions sont maintenant disponibles et qui dépassent chaque mois les capacités et performances des précédentes versions, l’intelligence artificielle commence à voir ses domaines d’application s’étendre de plus en plus vite.

C’est par exemple le cas dans celui de la modélisation des génomes avec le modèle d’IA Evo-2 : avec ce moteur totalement open-source, l’IA ne se contente plus de décrire la biologie, elle peut la concevoir et créer une vie synthétique à partir de zéro, des génomes complets ou simuler des cellules entières. Evo-2 prédit les effets des mutations sur les protéines et l’ARN, et les aptitudes des organismes à partir de leur génome.

Les potentialités sont stupéfiantes et les dérives possibles évidemment énormes.


Dans le domaine de la santé, l’IA assiste de plus en plus le personnel médical et si on l’utilise déjà pour l’analyse de l’imagerie médicale, son taux de succès étant maintenant meilleur que celui des radiologues, d’autres usages se font jour chaque mois qui passe. Dernièrement, il apparaît que l’analyse des signaux d’électrocardiogramme par l’IA permet d’obtenir une aussi bonne mesure de l’état du myocarde que des procédures jusqu’alors invasives (ici, la pose d’un cathéter sur le muscle cardiaque droit, ou CCD).

On peut aussi citer les avancées de l’IA en cybersécurité, soit du côté offensif (l’IA est utilisée pour attaquer une cible et produire ensuite un rapport circonstancié des points faibles repérés pour que le client puisse mieux se protéger, comme le propose Dreadnode), soit du côté défensif (l’IA est utilisée pour construire, dans le contexte d’une entreprise, l’ensemble des stratégies de protection et les règles à appliquer pour obtenir le niveau de protection désirée), les deux approches pouvant se complémenter.

Bien sûr, il ne s’agit ici que de quelques exemples saillants d’un mouvement d’ensemble plus profond : tous les domaines d’activités sont (ou seront très bientôt) touchés par l’intelligence artificielle et on comprend, dans ce cadre, les frétillements de la classe politique pour feindre d’organiser ce qui leur échappe complètement.

En outre et pour ceux qui en doutaient encore, ces évolutions en matière d’intelligence artificielle marquent le fossé – voire le véritable canyon – qui se creuse entre l’Europe d’un côté, et la Chine et les États-Unis de l’autre. La première a vigoureusement choisi de réglementer et de lancer sa bureaucratie à l’assaut des entreprise qui investissent le domaine, pendant que les seconds déblaient autant de terrain que possible pour qu’elles se développent.

Cependant, à l’instar de l’informatisation de la société qui a permis dans tout l’Occident d’engloutir les gains de productivité ainsi obtenus dans des États providence obèses, on peut à présent redouter que l’Europe et la France choisissent résolument d’utiliser l’intelligence artificielle pour aider le continent à s’accommoder de sa bureaucratie paralysante.

Malgré tout et comme le prouve le projet Scribe, le calibre phénoménal des incapables de compétition qui nous gouvernent actuellement permet de rester optimiste : l’Europe et la France s’effondreront heureusement sous le poids de leur bureaucratie, l’IA n’y pourra rien et c’est tant mieux.


https://h16free.com/2025/03/03/80330-macron-se-mele-dia-le-desarroi-sinstalle

2 mars 2025

Kuzmanovic Georges

Adieu Marianne !

- 2/3/2025 - 18 journalistes, dont les figures les plus importantes, quittent l'hebdomadaire qui aura été pendant des années le vaisseau amiral de la gauche républicaine et souverainiste – c'est un déchirement.
Mais c'est ainsi, Daniel Kretinsky qui possède le média et Denis Olivennes, exécuteur de ses basses œuvres, veulent une autre ligne éditoriale : européiste, globaliste, néolibérale, néocons même et surtout bien obséquieuse envers Emmanuel Macron qui ne supporte pas la liberté de ton à son encontre.
Marianne devient conforme à une politique et une Union européenne pourtant en déroute.
Sic transit gloria mundi.
Ève Szeftel qui incarne le nouveau projet éditorial, marque avec l'interview de Bruno Tertrais et son éditorial la nouvelle ligne géopolitique du journal : alors que le monde change, Marianne plonge dans le néoconservatisme le plus rance. (...).

MONROE 2.0

Natalia Routkevitch
2/3/2025

« Il est de notre intérêt de ne pas nouer d’alliances permanentes avec quelque région du monde que ce soit. » George Washington

«Renoncement». «Trahison». « Les États-Unis ne sont plus les États-Unis. Trump et Vance détricotent la projection traditionnelle de la politique étrangère américaine, fondée sur la défense des droits et de la démocratie libérale. Ils détruisent aussi la tradition humanitaire fondatrice des États-Unis.»
En Europe, le chœur des indignés se morfond, dénonçant un basculement historique. Mais tout cela est-il vraiment une rupture avec l’héritage américain, ou plutôt un retour à cet héritage et un bis repetita de ce qu'on a déjà vu à moult reprises ?
Rien de plus naturel pour les États-Unis que de se débarrasser d’actifs qu’ils jugent périmés. Abandonner des dossiers pourris, des guerres perdues, se dissocier des vaincus… « Peace with honor, not retreat with defeat », vietnamisation, lâchage de l’Afghanistan : ce n’est pourtant pas de l’histoire ancienne.
Rien n’est plus naturel pour les États-Unis que l’isolationnisme, le repli sur soi (ou plutôt la concentration sur ce qu’ils estiment être leur pré carré stratégique et leurs intérêts vitaux). L’histoire de l’Amérique fermée sur elle-même est bien plus longue que celle de l’Amérique interventionniste.
De 1776 à la Première Guerre mondiale, la plupart des présidents ont évité de s’impliquer dans les affaires du monde. Même Woodrow Wilson, chantre de « l’internationalisme de croisade », selon Henry Kissinger, a été rejeté par son propre pays : le Congrès refusa le traité de Versailles et l’adhésion à la Société des Nations.
Ce n’est qu’en 1945 que l’Amérique s’est imposée comme leader du « monde libre », déterminée à contenir le bloc soviétique.
Une telle évolution aurait été méconnaissable aux yeux des premiers présidents. George Washington, dans son discours d’adieu de 1796, avertissait : « La nation qui nourrit à l’égard d’une autre une haine ou une affection habituelle est, dans une certaine mesure, esclave. » Il prônait la neutralité et rejetait les alliances permanentes – une vision bien éloignée de l’OTAN.
En 1821, John Quincy Adams mettait en garde contre la tentation d’intervenir à l’étranger : « L’Amérique ne doit pas toujours vouloir détruire des monstres étrangers. Elle est la bienfaitrice de la liberté et de l’indépendance de tous. Mais elle n’est le champion et le défenseur que des siens. Elle soutiendra la cause générale par le ton de sa voix et la sympathie bienveillante de son exemple. »
L’isolationnisme américain repose sur une idée simple : montrer l’exemple, mais ne pas intervenir.
Durant son premier siècle d’existence, la politique étrangère américaine fut définie par la doctrine Monroe : un équivalent diplomatique d'un "Défense d'entrer". Sphères d’influence distinctes, non-colonisation, non-intervention. En somme, un message clair : laissez les États-Unis tranquilles.
En février 1939, alors que la menace nazie était manifeste, le America First Committee rassemblait plus de 20 000 personnes au Madison Square Garden pour prôner la non-intervention. Loin d’être marginal, le mouvement comptait 800 000 membres.
L’isolationnisme a toujours été un puissant levier électoral. Carl Friedrich le soulignait déjà en 1942 dans The New Image of the Common Man : « L’Américain moyen fuit la politique étrangère… parce que ses décisions échappent à la compréhension du commun des mortels. »
Pendant ces siècles d’isolationnisme, l’Amérique était un modèle pour les révolutionnaires et les réformateurs européens. Mais après 1945, elle s’est installée en Europe avec ses bases militaires, son plan Marshall, son industrie et son way of life porté par Hollywood. Les États-Unis deviennent un "Empire by Invitation".
C’est à ce moment qu’elle s’attribue le rôle de gendarme du « monde libre », avec l’objectif d’endiguer, par tous moyens, l’adversaire soviétique et ses nombreux alliés.
Le principe de Washington de ne jamais conclure d’alliances a été mis au placard en 1949, lorsque les États-Unis s’engagèrent à défendre leurs alliés au sein de l’OTAN. À partir de là, un nouveau discours géopolitique s’est imposé : celui de la lutte contre le mal absolu, justifiant l’abandon de la doctrine Monroe.
L’exception américaine, autrefois perçue comme une voie démocratique unique, devint un modèle à imposer au reste du monde. De l’autonomie et de la participation citoyenne, la démocratie a été transformée en un produit d’exportation, un outil de consolidation du pouvoir américain.
Les guerres du passé étaient justifiées par la défense d’institutions spécifiques à l’hémisphère occidental, ou par la nécessité de repousser des menaces existentielles. Désormais, les États-Unis combattaient loin de leurs côtes pour préserver leur rôle de leader. John F. Kennedy proclamait : « Nous paierons n’importe quel prix pour assurer le triomphe de la liberté. »
C’est cette vision du monde, fondée sur une division binaire entre amis et ennemis, qui est aujourd’hui ancrée dans l’esprit de nos observateurs effarés, biberonnés au récit du sauveur américain. Ils l’associent à l’essence même des États-Unis, oubliant qu’un tel discours aurait été impensable pour les Pères fondateurs et pour la plupart des leaders nord-américains.
Le vieux monde, fatigué et dépendant, peine à accepter que le nouveau monde ne veuille plus voler à son secours. L’Amérique d’aujourd’hui a d’autres priorités. Le système international forgé après-guerre ne sert plus assez ses intérêts. Le pays vit une évolution interne que certains comparent à la transformation de la République romaine en l’Empire sous Auguste. Trump et surtout Vance jugent que l’Amérique est au bord de l’effondrement civilisationnel et qu’ils sont là pour la sauver.
Make America Great Again – et si les autres doivent payer pour cela, alors ils paieront, surtout ceux qui sont trop faibles pour résister à la pression : telle sera l’essence de la nouvelle doctrine Monroe.
L’État, c’est moi, semble dire Trump. Il ne se sent pas lié par les alliances et engagements de ses prédécesseurs – qu’il a qualifiés de « stupides » dans l’épique conversation du Bureau ovale. Il propose un accord qu’il juge honorable. Ses interlocuteurs à Kiev et Bruxelles le refusent ? Qu’ils se débrouillent sans les États-Unis. Qui ne seront pas perdants, puisque leur objectif de toujours – empêcher une grande alliance continentale en Europe – est atteint.
P.S.
Et le prix du commentaire le plus hilarant revient à un journaliste ayant fui la « guerre de Poutine » pour vivre dans le « monde libre ».
« Et pourquoi ne pas infliger aux États-Unis les mêmes sanctions que celles imposées à d’autres par l’Europe ? Bloquer les comptes des Américains dans les banques européennes. Les couper de PayPal. Refuser l’admission des adolescents américains dans les universités européennes. Interdire la circulation des voitures avec des plaques américaines (juste pour le plaisir, bien sûr). Pourquoi ne pas extraire les Américains manu militari des avions en direction des pays baltes et de la Pologne ? Geler les fonds des plus grands entrepreneurs américains dans les banques européennes, à moins qu’ils ne condamnent publiquement Trump dans les médias ?
Et tant qu’à faire, pourquoi ne pas exiger de ce peuple américain, manifestement en pleine crise de lucidité, d’assumer une responsabilité collective pour avoir porté au pouvoir un dangereux prédateur – et pour ne pas l’avoir renversé par des manifestations monstres ?
Pourquoi ne pas faire tout ça, après tout ? »
Parions que cette suggestion figurera au menu des innombrables « sommets de crise » à venir de nos vaillants dirigeants européens.
Bruno Guigue

- 2/3/2025 - Refuser d'admettre que Moscou défend la population russe du Donbass consiste à enfouir sa tête dans le sable. Loin d'être une agression, l'intervention en Ukraine relève de la "responsabilité de protéger" reconnue par l'ONU. Elle était donc non seulement inévitable, mais légitime en droit international. Au demeurant, c'est avoir une piètre opinion du peuple russe que d'imaginer qu'il aurait pu laisser massacrer ses compatriotes. En provoquant le conflit dès 2014, la folie criminelle des fans de Bandera, relayée par les Docteur Folamour de l'OTAN, a scellé par avance le sort du régime de Kiev. Dindon de la farce, Zelensky récolte ce qu'il a semé. Quant à Washington, ses apprentis-sorciers ont soutenu la clique bandériste comme la corde soutient le pendu. Mais c'est Biden qui a fait le nœud coulant. Trump, lui, se contente maintenant d'enlever le tabouret.

1 mars 2025

Alex
Romain Vignest

Il n'est pas indifférent...

- 1/3/2025 - (...) Non, il n’est pas indifférent que l’argent de l’USAID ne finance plus les médias, ONG et projets de l’oligarchie davosienne, et accessoirement les Talibans ; il n’est pas indifférent que cessent les injections homicides et que le cartel des empoisonneurs soit démantelé ; il n’est pas indifférent que soient arrêtés les projets de monnaie numérique, interdits les laissez-passer et les confinements, sanitaires ou climatiques, compromis le Race to zero, l’Agenda 2030, le Traité sur les pandémies et autres joyeusetés du totalitarisme stato-capitaliste en marche ; il n’est pas indifférent qu’on ne meure plus en Ukraine et qu’on cesse de vendre des enfants à la frontière mexicaine ; il n’est pas indifférent que la censure des réseaux et la surveillance des communications soient levées ; il n’est même pas indifférent à la mémoire des morts que la vérité soit dite et les criminels jugés. Il était au contraire nécessaire et vital, quoi que soit demain, qu’aujourd’hui cela se fît ; et si Donald Trump n’avait pas été élu, cela ne se ferait pas. (...)
Idriss J. Aberkane

Donc c'est la fin de la guerre en Ukraine...

vidéo de 38min ↴
Gérard Boyadjian

Les masques tombent... Et l'Europe s'effondre.

- 1/3/2025 - L'UE et la FRANCE sont aujourd'hui au pied du mur. Indépendamment de l'incident historique sans précédent, nous nous retrouvons dans une position de perdants absolus. La vulgarité de Trump ou les états d'âme de Zelensky ne sont PAS le sujet de fond (juste la forme).
Pour nous il s'agit de comprendre que nous ne pouvons plus continuer dans cette impasse qui nous amène à la ruine.
Ne pas l'entendre, le comprendre ou le voir relève du suicide collectif. Tout nous a démontré depuis 3 ans que la classe politique, "les experts", les généraux de plateaux télé, les éminents économistes se sont (et nous ont) "trompés".
Attachons-nous à lire le réel de la situation et non à l'idée (et l'idéal) qu'on s'en fait.
Il n'y a qu'un seul enjeu, qu'une seule véritable question qui s'impose à nous français : "Quels sont nos intérêts ? Reconsidérer notre positionnement désastreux ou continuer sur la voie choisie et empruntée depuis 3 ans ?"

vidéo de 7min 8s ↴

28 février 2025

Ze Rhubarbe Blog

"Ce 27 février 2025 est synonyme d’une petite victoire pour les opposants de l’A69. Pourtant, il semblerait que leur combat ne soit pas encore fini.
En effet, bien que la décision du tribunal administratif de Toulouse soit historique, le feuilleton n’est pas terminé et l’A69 va revenir encore une fois sur le devant de la scène. Mais cette fois, c’est l’État, par l’intermédiaire du ministère des transports qui va faire appel de la décision.
Notamment en avançant l’argument que le chantier, malgré les différents recours, plaintes et autres tentatives de suspension, “est avancé aux deux tiers”. Dans un communiqué, Philippe Tabarot, ministre des transports, a même qualifié la décision de suspendre les travaux de l’A69 “d’ubuesque”.
Bref, l’histoire est encore loin d’être terminée."
Ce qui est ubuesque est le projet en lui-même, fruit d'une coopération illégitime entre bétonneurs, édiles locales et État visant à racketter le trafic existant entre Toulouse et Castres, au prix d'un désastre environnemental et humain.
C'est, au-delà d'un doigt d'honneur à toute la supposée politique "écolo" d'un régime qui, par ailleurs, applaudit la ségrégation sociale ZFE pour motif "écolo", la marque de la corruption endémique de la Macronie et la collaboration sans faille de sa milice armée avec le grand capital prédateur.
Intimidations, destructions, expulsions des défenseurs des arbres (les "écureuils") et des résidents sur le tracé routier occupèrent en effet de nombreux gros bras aux gros flingues et petite cervelle.
Le bon sens avait finalement prévalu dans l'affaire de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, espérons qu'il en sera de même ici, même si les destructions et drames humains déjà opérés par cette mafia sont difficilement réversibles.