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22 mars 2025

Yann Bizien

- 22/3/2025 - Je viens de publier rapidement ce commentaire sur la page Facebook du chef d'état-major des armées, le général Thierry Burkhard, qui doit pouvoir "entendre directement la voix du peuple" :
Mon général,
Nous ne sommes ni dans le contexte de 1938, ni dans celui de 1939. Les dirigeants européens font une erreur politique et stratégique majeure dans cette guerre par "procuration" à l'est de notre continent dont la cause originelle reste l'expansion ostentatoire et incessante de l'OTAN vers les frontières russes.
Poutine nous avait tous prévenus qu'il pouvait réagir si l'OTAN allait trop loin dans son processus d'élargissement. Il n'a pas surpris ceux qui le suivaient attentivement depuis le sommet de l'OTAN à Budapest.
En planifiant aujourd'hui le "réarmement" de l'Ukraine et le déploiement de troupes otano-européennes à la porte de la Russie, vous allez recréer les conditions identiques de la guerre déclenchée en février 2022, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets.
Il y a dans la pensée actuelle de nos dirigeants une panique, une obsession, une absurdité, qui inquiètent beaucoup.
Il faut bien sûr réarmer la France sans nous soumettre aux conditions du "Livre blanc" rédigé par des technocrates et validé dans l'urgence par des Commissaires non élus et sans légitimité démocratique, que nous ne verrons jamais près de chez nous.
Mais ne vous laissez pas entraîner dans la logique dangereuse de Zelensky qui n'attend qu'une chose : nous entraîner physiquement dans ce conflit pour que la Russie fasse tomber le premier soldat européen.
Prenez par ailleurs bien conscience que la France d'aujourd'hui n'est plus celle de notre grand-père en 1914, ni celle de nos parents en 1940.
Celle de jadis, paysanne, patriote, pouvait se mobiliser entièrement pour la guerre et pour la Patrie.
Celle d'aujourd'hui est surendettée, en faillite, déclassée, ensauvagée, décivilisée, envahie (par 600 000 à 900 000 clandestins), divisée, fracturée, enfoncée dans la corruption liée aux trafics, dans son délitement et son pourrissement, en voie d'islamisation et menacée gravement tous les jours de l'intérieur.
Il y a donc un immense travail intérieur de remise en ordre qui n'est toujours pas engagé faute, principalement, de courage et à cause de trop nombreux remparts idéologiques.
Le plus important, mon général, et le plus urgent, c'est la France, en perdition, pas l'Ukraine. D'ailleurs, la plus grande arnaque de la propagande occidentale, depuis février 2022, c'est de se prétendre patriote au titre du soutien à l'Ukraine. C'est une arnaque grotesque ! Notre patriotisme doit aller tout entier à la France submergée, oubliée, négligée et abandonnée par les européistes, les multiculturalistes, les immigrationnistes et les mondialistes aujourd'hui dans une fuite en avant coupable vers l'Europe fédérale, donc le sabotage de notre souveraineté nationale !
Tout ceci va bien trop loin.

Gabriel Nerciat

TOUS A LA MANIF !


Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Le fascisme ne passera pas !
Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Ecolos, bobos, salafs et Antifas !

La haine c'est notre fouet ;
Donald Trump n'y touchera pas,
Ni les fachos ni les poulets.
Car le fascisme c'est caca.

Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Le fascisme ne passera pas !
Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Ecolos, bobos, salafs et Antifas !

Elon Musk c'est un gros naze,
Alice Weidel une salope.
Leur foutre nos poings dans le nase
C'est ça, l'idée qu'on développe.

Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Le fascisme ne passera pas !
Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Ecolos, bobos, salafs et Antifas !

Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Où êtes-vous passés, les gars ?
On dirait bien que ça s'émousse ;
Trop de fachos, de renégats !

C'est pas grave, on reviendra
Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Trump et Vance c'est du caca.
On les pendra quand on voudra.
Marc Amblard

FASCISME : DU DISCERNEMENT

Jean-Claude Delhez

- 22/3/2025 - La mode est à voir des fascistes et des régimes fascistes partout, du nazi derrière chaque moustache. Des moralistes, des politiciens, des journalistes appliquent en ce domaine ce qu'ils reprochaient naguère aux réseaux sociaux : caricature, manichéisme, manque de nuance, faiblesse du fond. Il faut que toute chose soit noire ou blanche, Adolf ou Gandhi.
Qu'est-ce que c'est que le fascisme ? Tout d'abord, c'est une idéologie de son temps. Le fascisme nait de la guerre de 14. Il lui emprunte son expression : la violence. La plupart des leaders fascistes ont fait les tranchées : Hitler, Mussolini, Goering, etc. Et la première expression du fascisme, ce sont les milices. Des milices organisées sur le modèle militaire et qui descendent dans la rue faire le coup de poing ou le coup de feu. Des chemises noires, des chemises brunes, et d'autres, dans la plupart des pays d'Europe. Avec un rapport à la violence et à la mort hérité de 14-18.
Puis, le fascisme, c'est une dictature (alors qu'une dictature n'est pas forcément fasciste). C'est donc un régime à parti unique. Les autres partis sont interdits. Si les opposants politiques s'entêtent, ils sont envoyés en prison, dans des camps ou assassinés. Il n'y a pas de presse libre. Les syndicats sont dissous et remplacés par un système corporatiste. Par contre, le système capitaliste (la liberté d'entreprendre) est maintenu ; la bourgeoisie soutient généralement les régimes fascistes parce qu'ils sont anticommunistes.
Le fascisme, c'est aussi le culte de la personnalité, du chef ; c'est l'encadrement des masses, par la propagande d'État, par des organisations de jeunesse ou autres, aussi par une police politique, parfois par certaines avancées sociales ou économiques.
Le fascisme est un nationalisme. Il considère le pays qu'il dirige et sa population comme supérieurs aux autres. Il valorise la force et l'armée. Il se désigne des ennemis, qu'il faut combattre et vaincre. Des ennemis intérieurs, comme des ennemis extérieurs. Ce qui le conduit à des aventures militaires à l'étranger.
Les mots ont un sens. On parle de dictature, de monarchie, de théocratie, d'aristocratie, de cleptocratie, d'oligarchie, de ploutocratie, etc. Mais aujourd'hui, il n'existe aucun régime fasciste. Comme il n'existe aucune véritable démocratie. Il y a des gradations au sein des régimes politiques, qui vont de gris clair à gris foncé, des plus démocratiques (en Scandinavie) aux régimes autoritaires de tous poils qui parsèment la planisphère, la nature du pouvoir étant de glisser toujours vers le plus sombre.

21 mars 2025

Radu Portocala

- 21/3/2025 - Dans leur grande sagesse, nos bureaucrates-en-chef veulent nous armer. Ils sont persuadés que notre devoir est de ratatiner la Russie avant qu’elle ait le temps de nous administrer une correction sévère.
S’armer, on l’imagine bien, veut dire fabriquer des chars, des blindés, des camions et autres engins qui roulent. À ce propos, il serait normal qu’une pétition internationale recueille des millions de signatures rappelant que notre Union européenne nous enjoint à tous un grand degré de décence écologique. Afin de se plier aux exigences de la transition vers le zéro carbone – exigences qui, déjà, empêchent nombre de personnes d’accéder en voiture dans les centres de certaines villes –, afin, donc, de préparer une armée et une guerre éco-responsables, cette pétition doit demander, exiger même, que tous les engins militaires qui seront produits à l’avenir soient dotés exclusivement de moteurs électriques.
Nous partirions ainsi avec une longueur (morale) d’avance sur les Russes. Faire la guerre ne signifie pas oublier l’environnement. La guerre sans fuel, oui, nous pouvons !

EUROPA, L'HÔTEL DES FANTASMES FATALS

Gabriel Nerciat

- 21/3/2025 - Pendant que Macron et ses zélateurs médiatiques appointés (la palme de la flagornerie et de la prostitution publique revient une fois de plus à l'odieux et vieux barbon Franz-Olivier Giesbert, lire son dernier édito du Point) vaticinent emphatiquement autour de l'improbable et impuissante défense européenne, l'impératrice Ursula, elle, se couche séance tenante et sans faire trop de manières devant les menaces protectionnistes de Trump.
Les européistes ne changeront jamais : propriétaires d'un fantasme à l'ombre duquel ils entendaient continuer à faire prospérer quelques grandes firmes exportatrices allemandes, néerlandaises ou suédoises (souvent propriétés de fonds d'investissement anglo-saxons), pour rien au monde ils n'accepteraient de renoncer ouvertement à ce fantasme sous prétexte d'avoir à répondre des contraintes trop réelles nées de son inexistence.
La division des tâches est donc bien assumée : Macron, éternel adolescent vantard et incompétent, parade sous les lumières en expliquant qu'il va recréer la Grande Armée de Napoléon en partance pour Moscou et étendre (sans que personne lui ait rien demandé) la protection nucléaire française à la Pologne et aux pays baltes, pendant que la présidente du Conseil des ministres italien négocie des achats d'avions de combat F-35 inutilisables sans l'aval de leurs concepteurs américains et que le futur chancelier allemand fait discrètement pression sur sa compatriote CDU à la tête de la Commission de Bruxelles pour ne surtout pas entrer dans un cycle de ripostes commerciales protectionnistes avec les États-Unis.
Pendant ce temps-là, Trump les a prévenus : les futurs missiles Patriot de Zelensky, il faudra dorénavant les prendre dans les arsenaux européens. L'Amérique a autre chose à faire.
Il a raison : c'est ça, la solidarité européenne et l'Europe-puissance, non ? Se prendre en charge comme des grands ?
"L'Empire européen est en train de naître à Kiev", nous disent les dupes et les imbéciles patentés qui ont omis de garnir leurs bibliothèques faméliques avec les oeuvres complètes de Jean Monnet (il y a trente ans, c'était à Sarajevo qu'elle devait naître, je crois me rappeler).
On a envie de leur dire : "Pendant qu'elle naît à Kiev, votre Europe sans substance est en train d'avorter à Bruxelles. Cessez donc de faire du bruit, faites-vous oublier un moment puisque plus personne ne compte sur vous, et laissez le Kremlin et la Maison Blanche décider en toute quiétude de ce que vous allez devenir."
Pour le reste, il semble que la Montagne magique de Thomas Mann et son sanatorium crépusculaire suspendu au-dessus des futurs holocaustes nous ressemblent bien plus que le monde d'hier de Stefan Zweig ou la "nation européenne" de Julien Benda.



Marc Amblard
21/3/2025
Dessin de Chaunu

Yann Bizien

- 20/3/2025 - Le parquet du tribunal de Dar El Beida, près d'Alger, a requis dix ans de réclusion à l'encontre de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, accusé d'atteinte à l'intégrité territoriale, â la sûreté de l'Etat et à l'unité nationale de l'Algérie.
C'est la condamnation à mort déguisée et lente d'un écrivain de 75 ans atteint d'un cancer et détenu arbitrairement depuis 124 jours.
La vie d’un innocent soucieux de vérité et de liberté est en jeu.
La sécurité des Français est également en jeu à cause d'Algériens dangereux, présents sur notre sol et sous OQTF.
L’honneur de la France méprisé par un régime autoritaire est aussi en jeu.
Mais Emmanuel Macron se couche et se soumet.
Boualem Sansal croupit dans les geôles du régime algérien pour avoir osé penser autrement.
C'est son seul « crime ». Il est imaginaire.
Exigeons sa libération immédiate auprès d'Emmanuel Macron qui doit mouiller immédiatement sa chemise et dénoncer "en même temps" les accords de 1968 !
Courage, monsieur le président ! Pas de complaisance coupable avec le régime algérien ! Défendez fermement notre compatriote !
La France des droits de l'homme, c'est tout de suite !
Ne laissons pas le silence et l'inaction être complices de cette injustice infamante.