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28 mars 2025

Yann Bizien

-27/3/2025- Restreindre les libertés d'aller et de venir en triant les Français dans les grandes métropoles grâce à des contrôles automatisés : c'est ce que voulaient les gouvernements d'Emmanuel Macron, les déconnectés, les écologistes et la Commission Européenne.
Le système est en train de céder devant ses propres absurdités.
Hier, un amendement a été voté en commission. Il ouvre une perspective d'abrogation totale de ce projet délirant, anti social et liberticide qui pouvait remettre la France dans la rue et engendrer un nouveau cycle de violences, alors que l'Inde se vante de produire un milliard de tonnes de charbon, que les États-Unis se retirent des accords de Paris, que des stocks stratégiques de carburants brûlent en Ukraine et en Russie.
Ce projet de ZFE pouvait exclure les pauvres des villes, abîmer le lien social et accentuer les fractures déjà béantes dans le pays.
Reste à voter son abrogation dans l'hémicycle par une majorité qui semble acquise.

27 mars 2025

Kuzmanovic Georges

-27/3/2025- Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison – lui qui a 80 ans.
C’est, de facto, une condamnation à mort.
C’est aussi un coup porté à la liberté d’expression.
Une honte absolue !
Le régime algérien se révèle si fragile que les murs du palais de Tebboune tremblent devant une simple plume.
Malgré l’indignation et la tristesse que suscite cette décision, le Comité International pour la Libération de Boualem Sansal poursuivra son combat pour sa libération.
Nous comptons sur la mobilisation de ses soutiens et sur l’intervention de la diplomatie française. La place d’un écrivain n’est pas en prison.
L’amélioration des relations franco-algériennes passera aussi par la libération de Boualem Sansal.
« Si la liberté a un sens, c’est bien le droit de dire aux autres ce qu’ils ne veulent pas entendre. »
Georges Orwell

Radu Portocala

-27/3/2025- Macron a enfin réussi à avoir son club, le « Coalition of the Willing ». Certes, il n’en est que le gérant, le beau rôle, celui de guide spirituel, de stratège, de chef moral a été réservé au bien-aimé homme kaki. Notre bon président peut maintenant, à sa guise, organiser des sauteries, déblatérer à loisir, flatter son ego, tripoter ses invités. Dommage seulement que, pour être plus explicite, il n’a pas appelé ça « Club des politiciens ratés grands amateurs de guerre ».
Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est le double but de cette effervescence : remettre Poutine à sa place et saboter les initiatives de Trump. On peut comprendre que Poutine se fiche de la frénésie de ces personnes, puisqu’il les considère comme quantité négligeable. Il est, en revanche, assez étonnant que Trump n’ait aucune réaction face à cette rébellion dont la première conséquence est de donner à l’homme kaki une furieuse envie de tourner le dos à l’Amérique et de poursuivre la guerre.
Trump peut donc continuer à discuter avec Poutine et à vouloir la paix. Macron est d’un autre avis. Il veut, lui, détruire la Russie ou, au moins, la mettre dans une espèce de longue léthargie. À cet effet, il donne libre cours à sa réunionnite. Il parle, comme toujours, pour ne rien dire. Il brasse de l’air. Il montre sa triste inutilité et la grande torpeur dans laquelle est tombée la France. Il est, en réalité, comme un maître d’hôtel qui ne se sent pas bien si la maison dans laquelle il sert ne vit pas dans une permanente agitation.
Bernard Mabille

Manuel de survie

Survivre en temps de crise ou de conflit armé
(Cliquer sur l'image)

Vincent Verschoore
26/3/2025

"Les zones à faibles émissions (ZFE), généralisées depuis janvier 2025, font l’objet de contestations à l’Assemblée nationale et au Sénat. Leur suppression se heurterait à des obstacles liés au droit européen, mais reste théoriquement possible."

Les ségrégationnistes en appellent à la suprémacie du droit européen pour justifier leurs Zones à Forte Exclusion, mais cet article décrit la réalité juridique, qui n'empêche en rien d'arrêter le délire dès lors qu'existe la volonté politique, qui est censée représenter celle de la population – en théorie, bien sûr.
Avant d'être appliquée, toute loi devrait prendre en compte la réalité des effets escomptés, et la réalité de ses effets délétères. Dans le cas des ZFE, la balance est catastrophique.
C'est également absurde au sens où la pollution depend avant tout de la consommation globale du véhicule. Une voiture de luxe Crit'Air 2 qui fait 50 000 km par an c'est OK, une voiture Crit'Air 3 qui en fait 10 000, donc au bout du compte pollue largement moins que la première, c'est pas OK.
Une politique intelligente (on peut rêver) devrait a minima prendre en compte la consommation réelle des véhicules, qui est connue via les CT (relevé du kilométrage).


Pierre Duriot
27/3/2025

On achève bien les Français...

C’est difficile, quand on veut la guerre, de faire croire qu’on est pour la paix. Il faut user de rhétorique. « Cette paix n’est pas acceptable ». « C’est Poutine qui veut la guerre »… Accuser les autres et continuer à donner des armes et de l’argent, alors que d’autres travaillent activement à un processus de paix. Mais pourquoi voudrait-il la guerre ? Elle lui permet de continuer à ruiner la France, ce qui est sa mission première, si on regarde objectivement ses actions depuis dix ans. Elle lui permettra, une fois la France ruinée, d’expliquer que ce n’est pas sa faute, que c’était la guerre. Exactement comme il a expliqué que la ruine du Covid, ce n’était pas sa faute, c’était celle du confinement. Sauf qu’il ne fallait pas confiner, puisque ça ne servait à rien, au niveau sanitaire, pas plus qu’il ne fallait livrer des armes, puisqu’elles n’ont factuellement, rien changé au cours de la guerre. C’est difficile, quand on poursuit des desseins destructeurs et sataniques, d’apparaître comme un ange sur qui le sort s’acharne et qui fait tout ce qu’il peut pour nous sauver, alors qu’il nous coule. Il est ce « sauveteur » qui nous jette une bouée de plomb peinte en rouge et blanc, pour faire plus vrai, avec un regard de compassion et la presse aux ordres nous montre à la fois la fausse bouée et le faux sourire, afin de nous expliquer qu’il travaille à notre salut, alors qu’il tente désespérément de nous achever…

26 mars 2025

DETTE : LA FUITE EN AVANT

Jean-Claude Delhez

-26/3/2025- Mille milliards de mille sabords ! Remplaçons le capitaine Haddock par Ursula von der Leyen et les mille sabords par des euros et le compte est bon, ou presque. L'argent tombe du ciel, ces jours-ci. L'Europe veut dépenser 800 milliards en armement, l'Allemagne 500 milliards, le Royaume-Uni porter son budget de la Défense à 2,7% du PIB et la France ouvrir des livrets d'épargne pour acheter des bombes.
Tout ça leur a pris en quelques jours. Comme une envie de pisser. Pourquoi ? Parce que Trump tente de rétablir les relations des USA avec la Russie telles qu'elles existaient il y a quelques années, sous Clinton et Eltsine. Ce pour quoi on nous explique que l'on ne peut plus faire confiance aux USA et que la Russie fait désormais peser une menace existentielle sur l'Europe. Et pourquoi donc une telle conclusion ? La Russie a-t-elle changé sa stratégie militaire ces dernières semaines, modifié ses forces armées ? Non. Trump a-t-il annoncé que les USA quittaient l'OTAN ? Non. Alors, où est la logique ?
Il faut savoir que l'Europe se réarme déjà depuis plusieurs années, depuis la guerre en Ukraine. Le budget consacré à la Défense par l'ensemble des pays de l'U.E. est aujourd'hui le triple de celui de la Russie. Quels sont les deux pays européens qui n'ont, quoi qu'il arrive, rien à craindre de personne parce qu'ils ont la bombe atomique ? La France et le Royaume-Uni. Quels sont les deux animateurs de l'hystérie actuelle de réarmement ? Macron et Starmer...
Parlons gros sous. D'un coup de baguette magique, Ursula von der Leyen trouve 800 milliards pour la défense européenne. Pourquoi 800 milliards. Pourquoi pas 500 ou 1.000 ? C'est une vieille histoire, qui n'a rien à voir avec l'armée. A l'automne dernier, l'Italien Mario Draghi remettait un rapport que l'Europe lui avait commandé. Un rapport sur l'économie européenne. Selon Draghi, elle était en grand danger, l'économie européenne, sur le point de dévisser. Elle allait se faire distancer définitivement par ses concurrents. À moins que des investissements soient consentis au plus tôt dans la recherche et les nouvelles technologies. Combien fallait-il investir ? 800 milliards. Les voilà, les 800 milliards de von der Leyen. Sauf que le rapport Draghi, lui, on n'en parle plus. L'urgence vitale a disparu. C'est retirer le pactole d'une urgence pour l'attribuer à une autre urgence. En attendant la suivante, qui fera oublier les précédentes. Toujours très logique, très cohérent tout ça.
Cela dit, les 800 milliards, ils n'existent même pas. Il n'y a plus un rond dans les caisses depuis longtemps. C'est de la dette. Il s'agit d'endetter l'Europe pour acheter des armes. Ca va faire de l'emploi, créer de la richesse ? Même pas. L'Europe achète majoritairement ses armes à l'étranger. Et parmi cet étranger, qui retrouve-t-on comme fournissant les deux tiers de l'armement européen ? Le pays de Donald, celui à qui on ne peut plus faire confiance. Caramba, encore raté ! C'est ainsi que Berlin vient de confirmer sa commande de jets F35 aux USA ; des avions qui ne peuvent être employés qu'avec le feu vert de Washington. Donc à ne pas utiliser au Groenland, par exemple... Quant à la poudre à canon, l'Europe se fournit pour partie en... Chine. Et c'est aussi de Chine que viennent les terres rares qui entrent dans la composition du F35 et de quantité d'autres matériels militaires. Tant qu'à s'enfoncer dans l'absurde, politiciens et généraux européens, achetez des Mig et des Sukhoï à Moscou, au moins ça coûtera moins cher...
Donc, ce grand programme de réarmement, c'est encore creuser la dette pour, in fine, placer des commandes qui vont enrichir les marchands de canons américains. Creuser la dette, il y en a un qui adore ça, c'est Macron. Il vient de rendre le pire budget de l'État français (6% de déficit), concluant une augmentation de 1.200 milliards de la dette publique depuis qu'il est en fonction. Et là, il voudrait des emprunts européens, histoire d'endetter aussi les autres pays.
On l'a peu commenté mais, depuis toutes ces annonces de dépenses, les marchés financiers (ceux qui prêtent) ont réagi négativement, en montant les taux auxquels les pays européens empruntent. L'Europe a déjà eu à faire face, dans la douleur, à une crise de la dette publique, celle de la Grèce. Ce qui ne l'empêche pas de continuer à jongler avec les milliards qu'elle n'a pas. Les aides au moment du covid, c'était de la dette ; la relance, c'est de la dette ; l'aide à Kiev, c'est de la dette ; la reconstruction de l'Ukraine ou de la Syrie, c'est de la dette. Les investissements dans l'intelligence artificielle, c'est de la dette. Le pouvoir nous rebat les oreilles avec la menace russe, alors qu'il s'enfonce toujours plus dans la dépendance des marchés financiers au risque d'une catastrophe économique.
Tout ça pour le motif suivant, à la logique imparable, jugez-vous même : Ils veulent s'émanciper des USA en achetant des armes aux USA, pour faire face à une menace russe qui n'existe pas, avec de l'argent qu'ils n'ont pas.

Marc Amblard
26/3/2025

USA – EXONÉRATION DES HEURES SUP ET DES POURBOIRES : QUI SONT LES VRAIS DÉFENSEURS DE LA CLASSE LABORIEUSE ?
 
Hier, 25/03/25, le projet de loi visant la défiscalisation des heures sup et des pourboires a été soumis au vote à la Chambre des représentants.

Résultats :
- Les 217 républicains ont voté POUR
- Les 213 démocrates ont voté CONTRE

Ce sera tout pour aujourd’hui.

Un système de santé plein de (mauvaises) surprises

H16

-26/3/2025- Tout en se gardant bien de le recopier, le monde entier nous envie notre système de sécurité sociale français. Mais si. C’est en tout cas ce qui nous est dit et seriné depuis des années. La réalité est cependant plus contrastée et ces colonnes se font parfois l’écho de ces petites bizarreries qui font tout le charme de ce système collectiviste qui ne s’écroule pas du tout sous son propre poids.

Prenons par exemple ces intéressants cas de personnes handicapées de façon définitive dont on demande pourtant, régulièrement, de passer des visites de contrôle pour s’assurer que leur condition n’a pas évolué. Certes, tant les miracles que les abus existent : rien de tel qu’une petite vérification de temps en temps pour garantir qu’un membre qui n’a jamais poussé n’est pas subitement apparu – et, symétriquement, que ce qui était déclaré comme une maladie de longue durée ne le soit plus après un passage à Lourdes.


Cependant, nous sommes en France et ces administrations, pointilleuses avec leurs assujettis, n’ont plus depuis longtemps le caractère irréprochable que nos aïeuls pouvaient leur trouver dans un élan de naïveté ou d’optimisme qui a depuis longtemps disparu avec nos générations sottement matérialistes.

Il suffit qu’un dossier « s’égare » – locution pratique pour mal camoufler qu’un incompétent n’aura pas fait son travail – ou, plus rare mais plus symptomatique, qu’une cyberattaque survienne pour transformer ce qui est déjà une péniblerie passablement superfétatoire en parcours du combattant administratif. C’est le cas récent qui touche Léa Ligny, confrontée à un déménagement au moment où son département de départ, la Seine-Maritime, a subi une attaque informatique : dossier perdu, et voilà notre assurée dans un pétrin d’autant plus compact qu’il n’a en réalité aucune raison d’exister.

La jeune femme est en effet amputée de la jambe droite – qui ne risque pas de repousser spontanément – et d’une condition cardiaque de naissance, là aussi sans rémission possible. Dès lors, dossier ou pas, il ne devrait pas y avoir le moindre problème.


Nous sommes en France et tout ne se termine pas toujours par des chansons, au contraire : alors qu’en Seine-Maritime, elle était considérée handicapée à 100%, son passage dans l’Eure la fait passer à handicapée entre 50 et 80%, ce qui lui impose de trouver un travail et permet à l’organisme de s’affranchir de tout versement d’aides auxquelles l’assurée avait pourtant droit jusqu’à présent.

Emballement bureaucratique, incompétence, foutage de gueule, volonté de faire des économies mesquines ou mélange de ces différentes options, tout est possible et confirmé par la tendance générale que l’actualité livre parfois, dans un soubresaut de lucidité : on apprend ainsi que le Ministère de la Santé, cherchant à faire des économies, entend dorénavant restreindre la délivrance de pansements.

La collision de cette information avec les cas illustrés précédemment impose de se demander quelle serait l’économie réalisée si l’on s’affranchissait par exemple de demander des visites médicales de contrôles pour les handicapés « définitifs » comme les exemples précédents. Cette volonté affichée d’économie, qui serait louable dans un gouvernement bien organisé, prend avec ce gouvernement de solides branquignoles les atours d’une diversion pour camoufler des problèmes d’approvisionnements divers, dont les pansements seraient les derniers avatars (après certains médicaments).

Certains manuels de survie vont devoir être quelque peu remaniés si, d’aventure, les sparadraps et la gaze devaient devenir rares dans l’Hexagone. Voilà qui présage d’une préparation particulièrement tendue à la prochaine catastrophe nationale.


Décidément, ce système que le monde entier nous aurait envié, un jour, ne semble plus que l’ombre de lui-même : se dégradant de plus en plus vite, il ne remplit même plus le minimum qu’on serait en droit d’attendre d’un pays jadis riche, en atteste le temps de passage aux urgences qui continue de grimper ; maintenant, il faut trois heures en moyenne pour être pris en charge.

Les causes profondes sont connues, mais ne vous inquiétez pas : elles ne seront pas gérées.

Ce système met des barrières et des contrôles sur des choses qui ne devraient pas en nécessiter, n’en met pas là où on sait pourtant pertinemment qu’ils sont nécessaires. On se retrouve ainsi avec des millions « d’assurés sociaux » en trop, qui correspondent à des gens décédés depuis longtemps, ou des personnes qui n’ont en réalité aucun droit mais qui bénéficient des largesses de la République et des trous, béants, des systèmes de contrôles et d’un laxisme maintenant institutionnalisé.

Parallèlement, on continue d’enfouir les honnêtes cotisants, les citoyens lambdas, sous des procédures et des cerfas, des demandes de paperasserie et de démarches aussi complexes que confuses, et on ne fait même pas le ménage nécessaire dans les données et les dossiers qui le méritent. Cette marée de formulaires et de procédures se retrouve à tous les étages des systèmes sociaux, dans toutes les strates des services publics, rendant impossible toute responsabilisation et irréaliste toute démarche individuelle des personnels concernés qui, incapables de couper dans l’obésité administrative, finissent par laisser les services publics se dégrader (transformant par exemple les urgences en véritables hospices improvisés).

Obèse et centralisé, le monstre froid n’a plus qu’un rapport lointain avec sa mission initiale, à savoir fournir une couverture assurantielle et des services de soins pour les cotisants. Les avanies qu’il fait subir aux handicapés lourds sont une parfaite illustration de ce système devenu complètement fou au sens premier, c’est-à-dire échappant à la raison : il n’existe plus que pour lui-même, broyant ceux qui s’y opposent et méprisant ceux qui doivent le subir.


https://h16free.com/2025/03/26/80541-un-systeme-de-sante-plein-de-mauvaises-surprises

25 mars 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : au galop

Chassez le naturel…
Ils sont indécrottables. Voilà que ce Fritz veut refaire Barbarossa. Et, comme d’habitude, en se torchant avec les traités (celui de Moscou de 1990). Tu me diras, cette fois-ci au moins il est aimable, il prévient.
Eh criminel tu n’as pas compris qu’Ivan a une mémoire de mammouth laineux sibérien ? Et que la dernière fois il a pas trop aimé.
Alors si tu bouges une oreille, comme le dit Emmanuel Todd, ton pays sera transformé en jolie plaque de verre.
Le mec, son pays a mis le monde à feu et à sang, provoqué la mort de 60 millions de personnes, tué 25 millions de soviétiques et exterminé 6 millions de juifs, et il la ramène. On rêve.
Quelqu’un pour faire taire cet imbécile irresponsable ?