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28 mars 2025

Yann Bizien

-28/3/2025- Le Gouvernement des Juges a déjà torpillé Nicolas Sarkozy et François Fillon. Ce lundi, il peut générer un nouveau séisme politique en éliminant Marine le Pen de la course à la présidentielle en 2027.
Le Conseil Constitutionnel vient en effet de rendre une décision complexe sur une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) portant sur la procédure de démission d’office applicable à un conseiller municipal privé de son droit électoral à la suite d’une condamnation pénale.
Il juge la disposition "conforme, mais en émettant une réserve d’interprétation sibylline" qui n’est toutefois pas sans conséquence sur ce qui pourrait attendre Marine Le Pen ce lundi.
Car cette décision peut empêcher Marine Le Pen de participer au scrutin présidentiel en 2027. Richard Ferrand et les sages de gauche du Conseil Constitutionnel viennent en effet d’amputer sérieusement son avenir politique en ruinant tout espoir de créer une jurisprudence favorable au sujet de l'inéligibilité.
Le RN avait pourtant appuyé la candidature de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel dans l'espoir qu'il puisse sauver Marine Le Pen de la probable inéligibilité qui l'attend en rendant un jugement favorable à un élu mahorais à l'occasion de cette QPC. Un jugement avantageux aurait créé une jurisprudence pouvant empêcher de rendre une inéligibilité exécutoire, malgré un appel.
C’est donc déjà un camouflet grave pour Marine le Pen qui pourrait recevoir son coup de grâce ce lundi avec la confirmation d'une condamnation entrant dans le même cadre.
Le RN, toujours en quête de respectabilité, toujours disposé à se soumettre au système qui le rejette, comme Jordan Bardella, pourtant alerté par Pascal Praud il y a quelques mois, a voulu faire confiance aveuglément à ses pires ennemis politiques.
Ils ont joué avec des gauchistes en cherchant à les séduire. Ils ont encore perdu, comme toujours. Des millions de Français ont donc eu raison de critiquer le soutien du RN à la récente candidature de Richard Ferrand au Conseil Constitutionnel. Il fallait en effet être bien naïf pour accorder du crédit à un vieux renard macroniste comme Ferrand.
La conclusion de tout ceci est que la stratégie de dédiabolisation du RN n’aura finalement mené à rien, si ce n’est au probable effondrement de cette entreprise politique qui n’a pas su prendre suffisamment la mesure qu’un socialiste avait pris pour neuf ans la direction du Conseil Constitutionnel, qu’un socialiste dirige le Conseil d’État, qu’un socialiste préside la Cour des Comptes et qu’il y en a un autre au Palais de l’Élysée.
Le Parti socialiste a fait 1,75% à la dernière présidentielle. Mais il dirige aujourd’hui les Institutions les plus importantes de France. Ce n’était pas une stratégie de « dédiabolisation » qu’il fallait pour le pays, mais une grande rupture avec l’emprise des progressistes sur le pouvoir, sur nos institutions, sur le présent et sur l’avenir.
Aux États-Unis, Donald Trump l’a parfaitement compris. Il n’a pas fait le choix de la dédiabolisation, mais celui du courage, pas un courage d’apparence, et artificiel, comme Bardella, mais celui qu’il a vraiment dans ses tripes.
Il faut bien comprendre que Marine le Pen et Jordan Bardella verrouillent toute possibilité de faire gagner la droite depuis 2012 parce qu’ils sont exclusifs, ne partagent rien, empêchent l’union des droites, sont rejetés par le système, ne gagnent jamais le pouvoir exécutif, surfent sur les colères et n'ont pas l'expérience de l'exercice du pouvoir à l'échelle de la nation.
Par conséquent, ne me demandez pas de regretter un probable empêchement de Marine le Pen, s’il est confirmé ce lundi. Ne me demandez pas, aussi, de soutenir une éventuelle candidature de Jordan Bardella. Je suis un électeur exigeant. Comme Gabriel Attal, Bardella est trop jeune, inexpérimenté, trop dans la séduction et pas assez besogneux. Il fait surtout semblant d’avoir des convictions qu’il n’a pas vraiment. Son retournement sur la question de la double nationalité durant les dernières législatives m'avait complètement convaincu qu'il n'était pas à la hauteur de l'enjeu.
Tout ce drame a finalement du bon. Car cela peut rebattre les cartes politiques dans ce pays et ouvrir une voie royale pour l’Elysée à Bruno Retailleau, « l’enracinée de Vendée » qui a les qualités humaines et politiques qu'Emmanuel Macron n'a pas. À lui de savoir écouter Philippe de Villiers et de tirer avantage des circonstances. Comme déjà évoqué ici, je ne vais le soutenir que s’il décide de conduire une vraie politique de droite avec un gouvernement et des ministres bien à droite.
Si je ne me trompe pas, la famille le Pen a été battue en 1974, 1988, 1995, 2002, 2007, 2012, 2017 et 2022.
L'hypocrisie, les faux espoirs, la désunion, les défaites, le sabotage et la dérive de la France, ça suffit.
À droite, voyons une opportunité dans le séisme qui peut advenir ce lundi, plutôt qu'un nouveau drame.

Nota : Si Marine le Pen est déclarée "inéligible avec une mention d'exécution provisoire" ce lundi, elle ne pourra pas se présenter à l’élection présidentielle de 2027. Ce billet peut faire hurler les militants du RN. Je les invite à faire un travail sur eux-mêmes : 51 ans d'échecs, ça fait long.

Dessin de Sanaga

LES CORROMPUS À L'EUROPE

Jean-Claude Delhez

-28/3/2025- La Justice belge vient d'ouvrir une enquête pour soupçons de corruption sur une quinzaine de députés du parlement européen. Ils auraient perçu des pots-de-vin de la société chinoise Huawei. Cette affaire fait suite à une autre enquête, plus ancienne, le Qatargate, impliquant là aussi des députés européens, au profit de l'émirat du Qatar cette fois.
Et c'est juste le moment que choisit la commission européenne pour augmenter ses salaires. Selon le journal allemand Bild, c'est la 7e fois depuis 3 ans que les salaires de la commission sont majorés. Ce qui porte la rémunération de la présidente de la commission, Ursula von der Leyen, à 35.000 euros mensuels, et celle de chacun des commissaires à 28.000 euros.
Parmi ces commissaires, un nom que j'ai déjà évoqué et qui permet de comprendre la logique de nomination de ces gens. Stéphane Séjourné est militant du parti d'Emmanuel Macron et conjoint pacsé de Gabriel Attal pendant 5 ans. C'est ainsi qu'il devient ministre des Affaires étrangères françaises, dans le gouvernement Attal, pendant 8 mois de l'année 2024. Une fonction dans laquelle il est totalement transparent, sauf à exhiber ses lacunes en langue maternelle. Puis, il y a quelques mois, Macron le case comme l'unique Français dans la nouvelle commission européenne, la commission von der Leyen 2. Qu'y fait-il ? Commissaire à l'industrie et aux PME. Quel rapport avec les Affaires étrangères ? Aucun.
Ce cas, parmi d'autres, illustre l'une des principales raisons d'être des partis politiques : offrir à leurs membres de faire carrière aux frais du contribuable. L'Europe a d'ailleurs eu longtemps la réputation d'être l'endroit où il ne se passait pas grand-chose et où les partis politiques nationaux pouvaient recaser un certain nombre des leurs afin qu'ils y bénéficient de salaires plantureux. Vous noterez en passant que ces mêmes partis, notamment celui de M. Séjourné, aiment à stigmatiser les assistés, les pauvres qui bénéficient d'aides publiques. Alors qu'eux-mêmes vivent des impôts des citoyens, sur base de compétences qu'on peine à discerner, et à un niveau de richesse et d'avantages en tous genres incomparable.
Vous noterez aussi que les membres de la commission européenne ne sont pas élus. Ils sont nommés. Nommés par les pouvoirs politiques de leurs pays, au terme de discrètes négociations de boutiquiers. C'est un exécutif non élu, qui travaille dans une certaine opacité, et sous l'influence d'une armée de lobbyistes, ce qui a déjà donné lieu à divers scandales.
Les seuls qui sont élus sont les députés. Ce qui n'a aucun intérêt, pour 3 raisons. 1/ Ils ont très peu de pouvoir. 2/ L'élection est une mascarade, l'électeur ne comprenant même pas le mode de fonctionnement de l'institution. 3/ Les deux grands partis de gouvernement européens (droite et gauche) y forment une coalition indéboulonnable en sorte qu'il n'y pas d'alternance, ce qui est malsain par nature.
Les décisions, elles, se prennent au Conseil des ministres et à la commission. Commission où Ursula von der Leyen a été reconduite au terme d'un premier mandat. Pourtant, le bilan de cette dame est loin de lui être favorable. Et des soupçons de corruption pèsent également sur elle. Il y a notamment l'affaire Pfizer, c'est-à-dire les conditions obscures de l'attribution d'un contrat de vaccins anti-covid à l'entreprise pharmaceutique américaine. Il y a aussi l'affaire McKinsey. Avant d'être présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen fut ministre de la Défense en Allemagne. Comme d'autres politiciens en France, en Belgique et ailleurs, von der Leyen a attribué d'onéreux contrats de conseils à la société américaine McKinsey. Une enquête journalistique, en France, a montré comment cette société poussait des politiciens (Macron, en l'occurrence) vers le pouvoir pour en retirer ensuite des avantages financiers. Or, dans le cas d'Ursula von der Leyen, circonstances aggravantes, il se trouve qu'elle était auparavant consultante chez... McKinsey. Et où travaille aujourd'hui son fils ainé, David ? Chez McKinsey aussi.

FAUTEURS DE GUERRE, MAIS À CRÉDIT

Gabriel Nerciat

-28/3/2025- Plus les sommets européens, OTAN-1 ou franco-britanniques se succèdent, et plus il apparaît de plus en plus évident qu'ils n'ont qu'un seul but : non pas tellement aider l'Ukraine à poursuivre son effort de guerre (c'est parfaitement hors de nos moyens, étant donné l'état économique présent de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie et même de l'Allemagne, ainsi que des moyens militaires et satellitaires nuls ou dérisoires dont nous disposons), mais avant tout torpiller les négociations de paix entreprises par Donald Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche.
Car il est évident pour tout le monde que la Russie n'acceptera aucune forme de trêve, a fortiori d'accord d'armistice avec Kiev, si l'une ou l'autre s'annoncent comme des préalables à une future occupation de l'Ukraine centrale par des troupes militaires de l'OTAN (il ne faut jamais se lasser de répéter que l'impérialisme aujourd'hui est à Bruxelles, siège de l'UE et de l'OTAN, bien plus qu'à Moscou, qui dans le Donbass ne fait rien d'autre que récupérer son bien, comme la France à Strasbourg et à Metz en 1919).
Cette seule perspective, que Macron et Starmer promettent sans avoir d'ailleurs les capacités de la mettre en oeuvre, suffit à rendre impossible l'élaboration de tout futur traité de paix ainsi que toute nouvelle architecture de sécurité en Europe (ce que Poutine n'a cessé de proposer aux Européens depuis les accords de Minsk, et même depuis le conflit géorgien de 2008).
Contrairement à ce qu'on entend dire partout, Donald Trump, quels que soient par ailleurs ses défauts ou sa précipitation, est beaucoup plus réaliste et même beaucoup plus conscient des besoins réels de l'Europe que l'essentiel des chefs de gouvernement européens.
Lesquels, furieux d'être mis devant leurs responsabilités par le suzerain agacé d'outre-Atlantique, continuent à fantasmer une improbable invasion russe de la Pologne et de l'Allemagne pour justifier une politique aussi irrationnelle que risquée (voire, chez Macron, purement cynique : il veut créer une défense militaire européenne intégrée en lieu et place de l'OTAN, en offrant contre rien la protection de la dissuasion nucléaire française à Berlin, Varsovie ou Vilnius en remplacement du parapluie américain).
Plus malin que ne le croient les demi-habiles européistes, Trump sait très bien que cette guerre, provoquée par les administrations néo-conservatrices de Washington, Varsovie et l'insupportable protectorat kiévien, nuit aux intérêts de l'Occident bien plus qu'elle ne les sert. Il sait aussi, sûrement, qui a armé le bras du tueur qui a tenté de le liquider pendant qu'il jouait au golf en Floride avant l'élection présidentielle américaine.
Dès lors, comme il l'a toujours dit, il voudrait aujourd'hui mettre fin au conflit, alors que pour les partisans européistes de l'atlantisme agonisant ce dernier est devenu comme une ultime rente de survie.
Je ne crois pas qu'un Macron ou un Merz (Starmer, lui, a l'air assez passablement arrogant et abruti) soient suffisamment idiots pour s'illusionner sur les chances d'une future victoire de Kiev sur Moscou.
Mais ils ont besoin que l'Ukraine se vide, pendant encore un an ou deux, de ses hommes et de son sang pour maintenir en vie le projet délirant et utopique qui les meut.
Ce ne sont même pas des profiteurs de guerre, car ils n'en tireront rien.
C'est bien pire que cela : ils sont devenus des fauteurs de guerre à crédit, des usuriers de la mise à mort de l'Ukraine.
Et les peuples européens le seront aussi, s'ils approuvent et encouragent les projets meurtriers qu'ils mettent en scène depuis deux mois sous les lampions.

Yann Bizien

-27/3/2025- Restreindre les libertés d'aller et de venir en triant les Français dans les grandes métropoles grâce à des contrôles automatisés : c'est ce que voulaient les gouvernements d'Emmanuel Macron, les déconnectés, les écologistes et la Commission Européenne.
Le système est en train de céder devant ses propres absurdités.
Hier, un amendement a été voté en commission. Il ouvre une perspective d'abrogation totale de ce projet délirant, anti social et liberticide qui pouvait remettre la France dans la rue et engendrer un nouveau cycle de violences, alors que l'Inde se vante de produire un milliard de tonnes de charbon, que les États-Unis se retirent des accords de Paris, que des stocks stratégiques de carburants brûlent en Ukraine et en Russie.
Ce projet de ZFE pouvait exclure les pauvres des villes, abîmer le lien social et accentuer les fractures déjà béantes dans le pays.
Reste à voter son abrogation dans l'hémicycle par une majorité qui semble acquise.

27 mars 2025

Kuzmanovic Georges

-27/3/2025- Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison – lui qui a 80 ans.
C’est, de facto, une condamnation à mort.
C’est aussi un coup porté à la liberté d’expression.
Une honte absolue !
Le régime algérien se révèle si fragile que les murs du palais de Tebboune tremblent devant une simple plume.
Malgré l’indignation et la tristesse que suscite cette décision, le Comité International pour la Libération de Boualem Sansal poursuivra son combat pour sa libération.
Nous comptons sur la mobilisation de ses soutiens et sur l’intervention de la diplomatie française. La place d’un écrivain n’est pas en prison.
L’amélioration des relations franco-algériennes passera aussi par la libération de Boualem Sansal.
« Si la liberté a un sens, c’est bien le droit de dire aux autres ce qu’ils ne veulent pas entendre. »
Georges Orwell

Radu Portocala

-27/3/2025- Macron a enfin réussi à avoir son club, le « Coalition of the Willing ». Certes, il n’en est que le gérant, le beau rôle, celui de guide spirituel, de stratège, de chef moral a été réservé au bien-aimé homme kaki. Notre bon président peut maintenant, à sa guise, organiser des sauteries, déblatérer à loisir, flatter son ego, tripoter ses invités. Dommage seulement que, pour être plus explicite, il n’a pas appelé ça « Club des politiciens ratés grands amateurs de guerre ».
Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est le double but de cette effervescence : remettre Poutine à sa place et saboter les initiatives de Trump. On peut comprendre que Poutine se fiche de la frénésie de ces personnes, puisqu’il les considère comme quantité négligeable. Il est, en revanche, assez étonnant que Trump n’ait aucune réaction face à cette rébellion dont la première conséquence est de donner à l’homme kaki une furieuse envie de tourner le dos à l’Amérique et de poursuivre la guerre.
Trump peut donc continuer à discuter avec Poutine et à vouloir la paix. Macron est d’un autre avis. Il veut, lui, détruire la Russie ou, au moins, la mettre dans une espèce de longue léthargie. À cet effet, il donne libre cours à sa réunionnite. Il parle, comme toujours, pour ne rien dire. Il brasse de l’air. Il montre sa triste inutilité et la grande torpeur dans laquelle est tombée la France. Il est, en réalité, comme un maître d’hôtel qui ne se sent pas bien si la maison dans laquelle il sert ne vit pas dans une permanente agitation.
Bernard Mabille

Manuel de survie

Survivre en temps de crise ou de conflit armé
(Cliquer sur l'image)

Vincent Verschoore
26/3/2025

"Les zones à faibles émissions (ZFE), généralisées depuis janvier 2025, font l’objet de contestations à l’Assemblée nationale et au Sénat. Leur suppression se heurterait à des obstacles liés au droit européen, mais reste théoriquement possible."

Les ségrégationnistes en appellent à la suprémacie du droit européen pour justifier leurs Zones à Forte Exclusion, mais cet article décrit la réalité juridique, qui n'empêche en rien d'arrêter le délire dès lors qu'existe la volonté politique, qui est censée représenter celle de la population – en théorie, bien sûr.
Avant d'être appliquée, toute loi devrait prendre en compte la réalité des effets escomptés, et la réalité de ses effets délétères. Dans le cas des ZFE, la balance est catastrophique.
C'est également absurde au sens où la pollution depend avant tout de la consommation globale du véhicule. Une voiture de luxe Crit'Air 2 qui fait 50 000 km par an c'est OK, une voiture Crit'Air 3 qui en fait 10 000, donc au bout du compte pollue largement moins que la première, c'est pas OK.
Une politique intelligente (on peut rêver) devrait a minima prendre en compte la consommation réelle des véhicules, qui est connue via les CT (relevé du kilométrage).


Pierre Duriot
27/3/2025

On achève bien les Français...

C’est difficile, quand on veut la guerre, de faire croire qu’on est pour la paix. Il faut user de rhétorique. « Cette paix n’est pas acceptable ». « C’est Poutine qui veut la guerre »… Accuser les autres et continuer à donner des armes et de l’argent, alors que d’autres travaillent activement à un processus de paix. Mais pourquoi voudrait-il la guerre ? Elle lui permet de continuer à ruiner la France, ce qui est sa mission première, si on regarde objectivement ses actions depuis dix ans. Elle lui permettra, une fois la France ruinée, d’expliquer que ce n’est pas sa faute, que c’était la guerre. Exactement comme il a expliqué que la ruine du Covid, ce n’était pas sa faute, c’était celle du confinement. Sauf qu’il ne fallait pas confiner, puisque ça ne servait à rien, au niveau sanitaire, pas plus qu’il ne fallait livrer des armes, puisqu’elles n’ont factuellement, rien changé au cours de la guerre. C’est difficile, quand on poursuit des desseins destructeurs et sataniques, d’apparaître comme un ange sur qui le sort s’acharne et qui fait tout ce qu’il peut pour nous sauver, alors qu’il nous coule. Il est ce « sauveteur » qui nous jette une bouée de plomb peinte en rouge et blanc, pour faire plus vrai, avec un regard de compassion et la presse aux ordres nous montre à la fois la fausse bouée et le faux sourire, afin de nous expliquer qu’il travaille à notre salut, alors qu’il tente désespérément de nous achever…