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9 avril 2025

Marc Amblard
9/4/2025

IL Y A 30 ANS, DONALD TRUMP S'EXPRIMAIT SUR LE SUJET DU PROTECTIONNISME INDUSTRIEL

Intéressant. En 1995, Donald Trump, dénonçait déjà les méfaits du mondialisme sauvage qui s'est traduit par d'énormes vagues de délocalisation, de chômage et de friches industrielles en déshérence (voir la Rust belt dans la région des Grands Lacs aux USA...).
Il défendait par conséquent, la nécessité de protéger les industries américaines pour des raisons économiques et sociales mais également pour des raisons de souveraineté et d'indépendance.
Faut-il y voir la remise en cause de la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo qu'on enseigne dans nos universités depuis des décennies ?
La question mérite d'être posée. Tout comme celle de savoir si une nation est encore libre lorsqu'elle est devenue incapable de subvenir aux besoins de ses populations à force d'avoir abandonné une grande partie de ses activités de base...
Quoi qu'il en soit, on peut adresser beaucoup de reproches au président américain mais certainement pas celui d'être imprévisible. La preuve.
N.B. Vidéo sous-titrée en français.

United Kingdom has fallen

H16

-9/4/2025- Dans un récent tweet, Matt Goodwin, un journaliste et politologue britannique volontiers classé à droite, fait un petit bilan de quelques faits survenus en l’espace de quelques jours au Royaume-Uni et pour lui, pas de doute : la situation est catastrophique.

Il commence ainsi avec un exemple du côté politique : un groupe de députés, dont beaucoup élus dans des quartiers défavorisés en Grande-Bretagne, a décidé de faire pression en faveur d’un aéroport… au Pakistan, pour plaire à leurs électeurs musulmans pakistanais. C’est très bien pour ces derniers, mais c’est un détournement complet de la fonction de représentant du peuple britannique dont le but officiel est de travailler pour le Royaume, et non pour la République pakistanaise. C’est un cas parmi de nombreux, comme ces candidats à des élections locales qui font campagne non pas sur des questions centrales pour la Grande-Bretagne mais sur la Palestine.

Ce faisant, on se dirige lentement mais sûrement vers un modèle de politique communautariste qui ressemble plus au Liban qu’à la Grande-Bretagne. Toute ressemblance à ce qui se passe en France serait bien évidemment fortuite.


Du côté juridique, un récent exemple est celui du "Conseil des peines" ("Sentencing Council") assez déconnecté des réalités, non élu et certainement irresponsable, a refusé la demande de ministres – élus ceux-là – de modifier les lignes directrices qui vont pourtant graver dans le marbre un système juridique à deux vitesses, dans lequel les personnes appartenant à des minorités raciales, sexuelles et de genre devraient être traitées plus favorablement que les autres lors de l’application des peines de prison, violant ainsi le principe de l’égalité de traitement de tous les citoyens de ce pays devant la loi.

Pour le côté judiciaire, la police a récemment décidé d’arrêter deux parents dont le seul "délit" était de se plaindre de leur école locale dans un groupe WhatsApp, les autorités de l’école, véritablement orwelliennes, et la police privilégiant toutes deux la "sécurité émotionnelle" de quelques enseignants fragiles par rapport à la nécessité de défendre la liberté d’expression et la liberté individuelle au Royaume-Uni.

Du côté de l’immigration, on apprend entre-temps que 6000 migrants illégaux sont maintenant arrivés sur les côtes britanniques via des petits bateaux au cours des trois premiers mois de cette année, soit 40% de plus que l’année dernière, avec des traversées quasi quotidiennes dernièrement, ce qui porte le total depuis 2018 à 157 000 migrants illégaux qui coûtent aux contribuables britanniques, pourtant déjà en difficulté, plus de 7 milliards de livres sterling par an.


Il ne s’agit pas seulement de montrer ici la violation des lois britanniques en vigueur, mais aussi de mettre en lumière l’incompétence totale et l’incapacité des politiciens et, ici, de l’État britannique à contrôler ses frontières et assurer la sécurité de ses citoyens. Là encore, toute ressemblance avec ce qui se passe en France est fortuite. De surcroît, le Royaume-Uni n’a même plus la (faible) excuse française des accords de Schengen pour expliquer le constat formulé.

Enfin, dans le domaine économique, on apprend que les politiciens de Westminster sont désormais plus intéressés par l’aide aux ressortissants étrangers et aux migrants illégaux que par l’aide à leur propre peuple, avec le « discours de printemps » du ministre de l’économie britannique confirmant qu’ils sont plus enclins à réduire les aides sociales et le soutien aux retraités, aux travailleurs et aux agriculteurs britanniques, qui sont originaires de ces îles et dont les ancêtres y ont contribué pendant des siècles, qu’à réduire les millions que ces mêmes contribuables britanniques sont aujourd’hui contraints de dépenser quotidiennement pour subventionner les étrangers, les migrants illégaux, les criminels étrangers, le système d’asile défaillant et cette aide étrangère qui continue d’être utilisée dans des fermes de crevettes au Bengladesh, des voitures électriques pour les prisons albanaises, des programmes sur l’égalité des genres au Kenya ou des ateliers de poésie dans les prisons colombiennes.

Ici aussi, toute ressemblance avec ce qu’on a récemment découvert concernant l’Aide française au développement est purement fortuite, c’est de la coïncidence et du padbol industriel sur palettes.


Ces éléments ne sont qu’une simple collection de quelques points saillants dans une actualité en réalité débordante concernant ce pays. C’est justement ce qui est alarmant, et le fait que les points de comparaison sont si nombreux avec la France – et d’autres pays européens, d’ailleurs – ne fait que renforcer l’inquiétude qu’on peut avoir dans la direction prise par les élites au pouvoir, partout en Europe, et qui sont maintenant complètement détachées des contingences populaires.

Les protestations du peuple ne semblent plus ni les concerner, ni même les atteindre : la conjonction de plusieurs virus mentaux (le wokisme, le collectivisme ou l’étatisme, un progressisme absolument délirant et un "humanisme" complètement dévoyé) leur garantit une protection étanche à toute auto-critique. D’autre part, leur caste a déjà pris les mesures de ségrégation sociale et médiatique indispensable à leur équilibre psychologique quotidien.

Il semble évident qu’une partie des dirigeants poursuit simplement sur une lancée impulsée il y a maintenant plusieurs décennies : ils sont incapables de la moindre remise en question, leur inertie intellectuelle ne leur permettant pas de se retourner et s’analyser sans se casser quelque chose.

Il semble aussi évident qu’une autre partie est, elle, parfaitement consciente de la direction prise, et s’y prépare presque avec gourmandise : ces politiciens savent que le Royaume-Uni, comme la France, l’Allemagne et l’Europe en général, courent à la catastrophe avec ces politiques de plus en plus déconnectées de la réalité et véritablement mortifères tant pour l’économie européenne que pour la civilisation qu’elle nourrit.

Mais que ce soit Macron, Merz, Starmer, tous préparent, nourrissent et attendent le chaos dont ils feront leur miel : ils imaginent déjà les foules, apeurées et perdues, qui réclameront un retour de l’ordre, sans regarder la facture, qui sera d’autant plus salée que ces dirigeants savent qu’ils sont détestés par ce peuple qu’ils détestent au moins autant en retour.

Comme la France, il apparaît de plus en plus que le Royaume-Uni est foutu.


https://h16free.com/2025/04/09/80620-united-kingdom-has-fallen
Pierre Duriot
9/4/2025

Ces deux hommes génèrent des choses impensables.

La détestation médiatiquement orchestrée de Trump et Poutine fait faire des choses étonnantes. Dans une espèce de délire pavlovien, on en arrive à voir des gens d’extrême gauche défendre maintenant le libre-échange, la guerre et même s’inquiéter du dévissage des bourses asiatiques… tout un tas de considérations qu’en temps normal ils auraient combattues. Mais il suffit que la "bonne" presse leur explique qu’il est politiquement correct de haïr ces deux hommes et leurs décisions, qu’ils en viennent à trouver des arguments déballés avec l’apparence de la sincérité, pour expliquer doctement que maintenant ils soutiennent ce contre quoi ils ont lutté jusqu’ici. C’est à ce moment qu’on se rend compte de la violence de l’environnement médiatique et de la bêtise de ces militants endoctrinés.

8 avril 2025

Dessin de Christian

Kuzmanovic Georges
8/4/2025

    Impunité au sommet de l'État : Alexis Kohler refuse de témoigner devant la commission d’enquête du Sénat ! Pacte de corruption ?
    Rappel : en février, Kohler avait déjà refusé de se présenter devant la commission des finances de l'Assemblée nationale concernant le dérapage des finances publiques.
    Rappel : l'ordonnance du 17 novembre 1958 prévoit que toute personne qui ne comparaît pas, ou refuse de déposer ou de prêter serment devant une commission d’enquête, est passible de deux ans d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende !
    Il est temps de vérifier la réalité de « l'indépendance de la justice », sachant qu'Alexis Kohler est, depuis plus de dix ans, le premier collaborateur d’Emmanuel Macron (au ministère de l'Économie, puis comme secrétaire général de l’Élysée), qu’il sait tout et gouverne de facto avec lui.
    Quelque chose me dit que nous allons assister à un enterrement judiciaire en grandes pompes – comme lorsque Kohler a été mis en examen pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire liée à ses liens familiaux avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC).
    En juin 2023, les investigations ont été clôturées, et M. Kohler a "contesté tout délit", affirmant n’avoir tiré aucun avantage de sa situation.
    Depuis, la justice indépendante a fort peu sévi...

Régis de Castelnau

Rubrique : roquet

-7/4/2025- Les larbins médiatiques de Macron tentent péniblement de lui donner un peu de consistance. Alors que depuis longtemps dans le monde, plus personne ne le prend au sérieux.
Emmanuel Macron hausse le ton contre Moscou : « Ces frappes de la Russie doivent prendre fin. Il faut un cessez-le-feu dans les meilleurs délais » et « des actions fortes si la Russie continue de chercher à gagner du temps et à refuser la paix ».
Des actions fortes genre celles de Bruno Le Maire ? Excellente idée, ça marche super bien.
On imagine à quel point les Russes sont plaqués au sol. Ils ne cherchent pas à « gagner » du temps, ils sont en train de gagner la guerre. Cela n’empêche pas le chihuahua de continuer à japper. Toujours plus grotesque à lancer des incantations ronflantes que personne n’écoute.

Vincent Verschoore


-7/4/2025- « 97% de l'Académie de médecine a voté quasi unanimement pour dire que nous pensons plutôt que le SARS-CoV-2 est issu d'une erreur de laboratoire et qu'il faut en tirer des leçons pour prendre des précautions à l'avenir », révèle le Pr Jean-François Delfraissy dans une conférence de presse de l'Académie de Médecine le 2 avril 2025. « C'est vrai qu'en tant que virologue, je ne vois pas beaucoup d'arguments en faveur de l'émergence naturelle du virus SARS-CoV-2 », ajoute la Pr Christine Rouzioux, virologue à l'hôpital Necker (Paris).
Delfraissy, président de feu le comité pseudo-scientifique inventé pour donner un vernis de justification scientifique aux décisions politiques des psychopathes macronistes, est aussi connu pour avoir admis que les "vaccins" Covid, qui n'immunisent ni ne neutralisent le virus chimérique en question, sont en réalité des médicaments. Or la médication forcée, doublée de publicité mensongère, pose quelques problèmes éthiques et juridiques, jusqu'ici balayés par la secte covidiste.
Delfraissy avait également marqué deux regrets suite au sabordage du "conseil scientifique", d'une part le traitement inhumain imposé par les covidistes aux personnes enfermées en Ehpad, d'autre part le refus du régime à établir un "conseil populaire" où les citoyens auraient pu donner un avis, par exemple concernant les fermetures d'écoles.
De toute évidence, le "milieu" sait depuis le début que le Sars-CoV-2 est louche, et fruit plus que probable de manipulations dangereuses "gains de fonction" effectuées à Wuhan. Des informations secrètes furent-elles échangées à haut niveau, mettant en garde contre une arme biologique lâchée en pleine nature, ce qui aurait pu justifier, au moins au début, le subséquent délire confinatoire?
Quel était le calcul derrière le refus obstiné des autorités à reconnaître l'origine chimérique du virus, et pourquoi avoir toujours privilégié les pires réponses alors que des voix tout aussi "sachantes" que la bande à Delfraissy imploraient d'arrêter le massacre et d'agir de manière intelligente ? Au bénéfice de qui ?
C'est loin d'être terminé.

ATTEINTE À LA LAÏCITÉ… PAS SEULEMENT !

Jacques Cotta

-8/4/2025- Pour la première fois en France, Vendredi 28 mars, une faculté était bloquée à Lyon sur la base de revendications islamistes, "pour l’ouverture de lieux de prières et le droit de rompre collectivement le jeûne du ramadan". Derrière le paravent classique et habituel de la religion, les militants qui se sont livrés à ces exactions allant jusqu’à menacer un enseignant qui a exprimé sa désapprobation, sont des militants politiques, islamistes, visant à transformer les mœurs traditionnels pour mettre la société à leur image. C’est bien un combat politique qui est engagé et qui depuis les affaires de foulard à répétition se poursuit sur le sol national. Ces jours-ci, c’est aussi dans le milieu du sport que les islamistes mènent l’offensive en exigeant le port du foulard pour les filles sur les terrains de foot ou des lieux de prières dans les stades, ou à défaut dans les vestiaires.
Il est toujours possible pour éviter la réalité de la nier, de l’occulter. C’est pourtant la stratégie des Frères musulmans qui est à l’œuvre, noyautant les institutions pour imposer leur politique en usant des symboles d’usage. Et peu à peu, ça marche. Ainsi, à titre d’exemple, le match Lille-Dortmund, qui a été volontairement interrompu pour la rupture du jeûne, contrairement au règlement de la Fédération française de football. Sur RMC, le présentateur d’une émission sportive s’excuse après qu’une intervenante se soit exprimée en faveur de la laïcité…
C’est bien un combat politique qui est engagé, un combat visible à l’occasion de cette "fête" de fin de ramadan.
15.000 à 25.000 "fidèles" étaient réunis à la Mosson à Montpellier. Les commentateurs parlent d’une "véritable marée humaine". 35.000 se retrouvaient à Grenoble, "une première" en vingt ans. À la Grande halle d’Auvergne de Cournon-d’Auvergne près de Clermont-Ferrand, ils étaient plus de 12.000 à s’être réunis. Idem de Marseille à Poitiers en passant par Nantes ou Aix-en-Provence avec le même constat d’une affluence record. Qamis et abayas de sortie ne sont pas anodins, car à résonance conservatrice. Ces vêtements n’étant pas un impératif religieux, ils tiennent largement à une influence de militants islamistes, souvent proches des Frères musulmans, qui travaillent donc à imposer la visibilité de l’islam.
Un autre constat est fait lors de ces rassemblements religieux : leur rajeunissement, leur détermination. À Montpellier, c’est un phénomène qui surprend même les bénévoles de la mosquée présents, dont l’une explique à France 3 Occitanie : « Je suis très très étonnée, la génération d’aujourd’hui, je la trouve beaucoup plus investie qu’auparavant. (…) Le nombre de personnes ne fait qu’augmenter d’année en année, c’est impressionnant. »
Ces éléments sont signes d’une dislocation communautariste encouragée par certains élus qui se sont mêlés aux "fidèles" dans des rassemblements, au détriment des principes élémentaires de la laïcité, souvent par pur calcul électoral, au risque de devenir les otages d’une idéologie fascisante. Ceux qui à gauche font du fascisme leur fond de commerce sont là bien silencieux. Et pourtant...

7 avril 2025

Dessin de Chaunu

Régis de Castelnau

Rubrique : fenêtre

-6/4/2025- La décomposition de l’Occident permet d’assister à d’étranges spectacles. Après l’intervention russe en Ukraine, l’appareil politico-médiatique français nous avait fait la démonstration de toutes ses tares. Mensonges, racisme, servilité, délires, ignorance crasse, bêtise, déni du réel, corruption (coucou les généraux de plateaux), opportunisme, aucun symptôme d’une pathologie lourde ne manquait. Et voilà que ça continue.
Après avoir enfourché tous les canassons du bellicisme le plus grotesque, les mêmes se précipitent sur leur nouvelle cible : Donald Trump. Comme Poutine, c’est un tyran fou (sic) qui mange les petits enfants, et les furies de LCI reprennent du service sous le regard énamouré et complice de Darius Rochebin. Le service public quant à lui, nous ressort de sa naphtaline la vieille carne d’Élie Cohen, « l’économiste » qui n’a jamais rien prévu et s’est toujours trompé. Et voilà qu'il nous annonce qu’à cause du Donald, le monde va s’effondrer.
« Les bourses américaines chutent, mais aussi celles de Milan, Francfort ou encore Paris. C'est un phénomène mondial, c'est un choc… Tous les pays seraient touchés, l'Europe, les Etats-Unis. »
Un phénomène mondial ? Mais c’est terrible !
Oui parce que les bourses de Wall Street, Milan, Francfort et Paris, faut pas croire, c’est l’ensemble du monde. Les autres pays, où habitent les deux tiers des habitants de la planète, Élie Cohen il en a jamais entendu parler. Et puis de toute façon, ils sont pleins de gens avec des yeux bridés pour les uns, et des couleurs de peau pas comme nous, pour les autres. Donc ça compte pas.
Pour lui « tous les pays c’est l’Europe et les États-Unis » (resic !) .
Vertigineux de bêtise, de suprémacisme et de racisme. Le monde c’est l’Occident épicétou.
Celui d’Élie Cohen, et c’est pour ça que le service public l’invite, c’est ce qu’il voit quand il ouvre sa fenêtre.