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29 avril 2025

Yann Bizien

-29/4/2025- Voilà déjà 100 jours que Donald Trump est au pouvoir avec ses troupes de choc et son plan d’actions après être passé sur le banc des accusés, avoir miraculeusement évité un tir potentiellement mortel et gagné brillamment le scrutin présidentiel.
Certes, il suscite de la stupeur et inspire du rejet parce qu’il renverse toutes les tables en soufflant le chaud et le froid. Mais il s’attache à tenir avant tout ses promesses de campagne pour transformer l’Amérique dans le but de la rendre plus forte dans le monde et face à la Chine.
Il a accru son autorité dans le pays et au Congrès. Il a rendu les démocrates, minoritaires, impuissants. Il vient de signer 139 décrets présidentiels pour encadrer et orienter son action politique.
Il est devenu le gardien du conservatisme, de la démocratie, de la liberté d’expression, du politiquement incorrect, de la pensée plurielle et de la paix dans le monde.
Il a dynamité l’ordre établi et son pari est plutôt réussi.
Il a déclaré la guerre au fléau progressiste. Il a stoppé toutes les initiatives wokistes et donné un grand coup d’arrêt à toutes les expérimentations sociétales décadentes. Il a fait exploser tous les repères des dirigeants progressistes, majoritaires en Europe.
Il a stoppé l’immigration incontrôlée. Il a mis un coup d’arrêt aux dépenses idéologiques, au gouvernement des juges et aux bellicistes en ayant le courage de tourner le dos à ses alliés traditionnels y compris aux autocrates non élus de Bruxelles qui retirent petit à petit mais sûrement leurs souverainetés aux États membres de l’UE.
Il propose à tous les chefs d’entreprises de produire aux États-Unis et de bénéficier des impôts les plus bas au monde.
Trump a brisé l’ère des certitudes en contestant un ordre mondial dominant depuis 80 ans. En exprimant des revendications territoriales, et en renversant des alliances, il nous rappelle que l’histoire se structure avant tout sur des surprises stratégiques, sur des ambitions et dans le rapport de forces. Il a renvoyé tous les naïfs, les idéologues et les aveugles aux douloureuses réalités du monde en rétablissant une relation russo-américaine au détriment de l’Ukraine et des dirigeants européens, sauf pour l’Italie et la Hongrie.
Trump ébranle également l’OTAN qui, en s’étendant sans cesse, aveuglément, et sans limites vers l’est, jusqu’aux frontières de la Russie, nous a apporté la guerre plutôt que la paix et la stabilité. Il fragilise aussi l’ONU, le bras financier du progressisme dans le monde.
Le président américain, bien conscient d’un danger existentiel, ne lâche pas Israël. Il s’attache à limiter la puissance de l’Iran et à empêcher son accession au rang de puissance nucléaire. Dans le même ordre d'idée, il s'impose en grand défenseur du monde chrétien avec ses deux déplacements à Paris, sur la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, puis à Rome, pour les obsèques du Pape.
Il a révélé l’hypocrisie des médias américains, discrédités pour avoir masqué durant quatre ans l’état réel de santé et l’impotence de Joe Biden.
Trump bouscule donc l’ordre mondial à l’extérieur et l’État de droit à l’intérieur, qu'il sait tous deux dominés par des normes progressistes. Il démontre que la politique peut tout faire en faisant chuter le nombre de franchissements illégaux de clandestins aux frontières. Il a réduit les dépenses de l’État fédéral d’environ 1500 milliards d’€uros, ce que nos dirigeants ne savent pas faire. Il a brutalisé un État fédéral « bouffi » et couteux qu’il souhaite plus agile et plus moderne. Il s’attaque à la Justice quand elle décide de suspendre les expulsions de clandestins illégaux. Il a neutralisé tous ceux qui cherchaient à empêcher ses réformes intérieures. Et il a purgé le FBI de tous ses agents aux ordres des idéologues démocrates.
Bref, Trump applique des méthodes quasi militaires pour libérer son champ d’action au profit de sa politique intérieure. Il a voulu s’appuyer avant tout sur la loyauté absolue de son équipe. Il a d'ailleurs récompensé et imposé pour cela les personnalités les plus fidèles durant sa campagne. Elles lui doivent tout, et il le sait. Elles ont aujourd'hui pour mission de lui fournir l’autorité exécutive et le contrôle présidentiel qu’il avait eu du mal à imposer durant son premier mandat.
Alors le monde bien-pensant va déjà juger son bilan sur seulement 100 jours. Il va nous dire que la cote de popularité de Trump s’effrite. Certes, il n’a pas encore gagné la paix à l’est de notre continent. Mais il est confronté à tous ceux qui ne veulent pas vraiment de cette paix et qui œuvrent plutôt pour la continuité de cette guerre meurtrière, coûteuse et ingagnable, avec, au premier rang, Emmanuel Macron, Keir Starmer, Olaf Scholz, Friedrich Merz et Ursula von der Leyen.
Trump est partout craint et redouté, à l'intérieur, comme à l'extérieur. Il se donne les moyens d’une efficacité protectionniste et d’une capacité d’action politique sans modération dont peu de chefs d’États peuvent jouir aujourd’hui. Il impose partout sa version pour défendre avant tout l’intérêt américain. [...]
Mais Trump n’en a pas terminé avec le « marécage et le fléau progressiste ». Il ne faut jamais sous-estimer les capacités de rebondissements de la gauche et du centre mou aux États-Unis et en Europe.
Le président américain a des convictions et de l’aplomb. Il va toutefois devoir traiter l’affaiblissement de Pete Hegseth à la défense. En multipliant les fautes de confidentialité dans la conduite des opérations, le Secrétaire chargé de la défense se retrouve isolé, à la tête d’un ministère essentiel pour la défense et pour la politique étrangère de l’Amérique.

28 avril 2025

Yann Bizien

-28/4/2025- Accroître la pression sur la Russie, avec quoi ? Avec un seul porte-avions rentré au port base avant hier, en bout de potentiel ?
Emmanuel Macron est frustré car il n'est pas au cœur du processus de négociations pour la paix. Il est rejeté à la périphérie de ce processus.
Alors il s'agite pour exister, pour apparaître dans la galerie des grands et pour espérer retirer tous les dividendes politiques d'un processus de paix.
Nous l'avons constaté samedi matin lorsqu'il a voulu s'afficher sur la photo aux côtés de Donald Trump et de Zelensky.
Emmanuel Macron n'a plus assez de crédibilité pour négocier directement avec le régime russe. Trop belliciste, trop partisan, pas assez neutre. Il joue donc la comédie. Il se montre. Il multiplie les déclarations martiales sans effet. Il touche Zelensky. Il le prend dans ses bras. Il lui promet monts et merveilles, aux frais des contribuables. Et il organise des sommets coûteux et inutiles.
Nous ne sommes pas dupes. Je rappelle que les grands de ce monde savent que le président Français a moins de 30% d'opinion favorable, qu'il n'a aucune majorité pour diriger ce pays, qu'il a nommé par défaut un gouvernement hybride, paralysé et sous la menace permanente d'une censure, que notre Assemblée nationale est éclatée, que l'État est en faillite, que les plans sociaux et les liquidations se multiplient et que notre société se déchire dans un face à face engagé.
Les grands de ce monde savent qu'Emmanuel Macron n'a plus les moyens de la puissance pour exécuter ce qu'il dit.
Les grands de ce monde peuvent dormir tranquilles. L'agitateur parle dans le vide de l'impuissance.

Ambassade de Russie en France / Посольство России во Франции
28/4/2025

Par décision du Président de la Fédération de Russie, Commandant en chef suprême des Forces armées de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, pour des raisons humanitaires, déclare un cessez-le-feu à l'occasion du 80e Anniversaire de la Victoire, à compter de zéro heure dans la nuit du 7 au 8 mai jusqu'à zéro heure dans la nuit du 10 au 11 mai (du 8 mai 00h00 au 11 mai 00h00).
Pendant cette période, toutes les hostilités seront suspendues.
La Russie considère que la partie ukrainienne devrait suivre cet exemple.
En cas de violations du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les Forces armées de la Fédération de Russie apporteront une réponse appropriée et efficace.
La partie russe réaffirme sa disposition à engager des négociations de paix sans conditions préalables, visant à éliminer les causes profondes de la crise ukrainienne et à coopérer de manière constructive avec ses partenaires internationaux.

Dessin de Sanaga

La France Dacialand

H16

-28/4/2025- Magie des médias trop occupés à commenter la politique américaine et la mort du pape, la récente étude de l’INSEE portant sur la pauvreté en France n’a eu qu’une modeste couverture : pour la presse, cette pauvreté qui touche trois Français sur vingt n’est qu’un simple élément de décor qui ne sort que lors des campagnes électorales.

Pourtant, si cette presse subventionnée et décidément de plus en plus déconnectée du peuple prenait la peine de parcourir les réseaux sociaux, elle découvrirait une tendance claire : non seulement, le nombre de Français pauvre est important, mais il grandit… Et au contraire de l’économie, cette croissance est même de plus en plus vigoureuse.


Les choses avaient cependant bien commencé : la France, au sortir des Trente Glorieuses, affichait une belle croissance, de faibles déficits et un produit intérieur brut par habitant très décent, comparable à celui de la Suisse ou des États-Unis, qui lui permet d’envisager avec optimisme l’avenir et le passage au XXIe siècle. Dans l’euphorie du moment, les choix générationnels d’une politique très accommodante (pour ne pas dire carrément laxiste) avec l’avènement de Mitterrand et de sa clique vont cependant quelque peu modifier la trajectoire hexagonale.

Cinquante années plus tard, le constat est quelque peu troublant : tout s’est déroulé comme prévu, c’est-à-dire de plus en plus mal et c’est ainsi qu’on découvre que pour des raisons financières, un Français sur deux restreint ses achats de produits d’hygiène.


Le constat est même encore plus douloureux lorsqu’on prend la peine de comparer ce PIB avec les pays de l’Est. Ces derniers, choisissant résolument de s’éloigner du socialisme pour remettre le capitalisme, la propriété privée et la liberté d’entreprendre au cœur de leur politique, développent rapidement leur économie. La France, qui rogne chaque mois un peu plus sur ces mêmes principes, enregistre une progression de moins en moins vigoureuse ; concrètement, la République tchèque dispose du même PIB par habitant que la France des années 2000, sans l’avalanche de problèmes hexagonaux…


Le tableau semble clair et (faute de savon ?) ne sent pas bon : les Français s’appauvrissent et le pays, jadis synonyme de luxe et de richesse, se transforme petit à petit en vaste foire où tout se brade, se négocie, où la classe moyenne passe lentement mais inexorablement des Renault et des Peugeot aux Dacia avant de ne même plus pouvoir acheter cette marque pourtant d’abord destinée aux petits budgets.


Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Action, la chaîne de magasins hard-discount la plus agressive actuellement sur le marché, remporte les faveurs d’un nombre croissant de Français, devant Leroy-Merlin ou Decathlon : chaque économie est bonne à prendre, chaque passage en caisse devient une occasion d’optimiser ses dépenses…

Ce n’est pas plus un hasard si la consommation des produits bio continue de marquer franchement le pas (12% de baisse en 4 ans) : ces produits, plus chers que ceux issus de la production traditionnelle, peinent chaque jour un peu plus à trouver leur public à mesure que les fonds viennent à manquer.

Ce n’est pas d’avantage un hasard si le site LeBonCoin remporte un tel succès dans le pays, et talonne voire dépasse parfois les sites marchands comme Amazon : au-delà de l’aspect pratique que représente un site réellement efficace pour la recherche d’emploi (en comparaison de France Trouvaille ou Paul Anchoy), les ventes de matériel d’occasion représentent malgré tout une petite rentrée de liquidités pour certains Français modestes qui trouvent là une façon pratique d’arrondir leurs fins de mois, et pour d’autres qui y voient une bonne façon d’éviter de payer du matériel neuf là où de l’occasion suffit. En France, le luxe n’est plus de disposer du superflu, mais simplement de matériel neuf.

Et cette préoccupation des coûts les plus bas, des économies et des arrangements financièrement optimisés se retrouvent aussi dans la recherche permanente des astuces pour l’immobilier « low-cost », pour les régions où l’on peut se loger à prix plus faible régulièrement vantées dans les articles sur la question, et, bien évidemment, sur cette nouvelle tendance de la colocation : présentée comme « à la mode », ou comme une solution pratique contre la hausse des loyers, voire comme une idée géniale pour lutter contre le réchauffement climatique, la pollution ou les autres lubies écologiques du moment, cette tendance répond avant tout aux contraintes financières de plus en plus fortes qui pèsent sur les Français, notamment en début de carrière. L’enrobage médiatique à coup de tendance, de bonne idée et de syntonisation avec Gaïa, masque mal la réalité, plus crue, de l’appauvrissement évident des classes moyennes et notamment des plus jeunes entrant dans la vie active.


Cette pauvreté croissante est en outre visible comme le nez au milieu du visage via des chiffres officiels comme celui du nombre d’allocataires du RSA. Autour de 400.000 lors de sa création en 1988 par Rocard, ce minimum social dépasse le million de bénéficiaire en 1996 pour être à présent distribué à 1,8 millions d’individus pour un coût frisant les 10 milliards d’euros, financés par les départements qui, au passage, doivent réduire leurs dépenses dans d’autres domaines de services publics, la pauvreté infusant alors directement le reste de la société, par capillarité.

Non, vraiment, les signes sont très nombreux mais la presse se contente de les relever, les uns après les autres, sans jamais joindre les points, pourtant numérotés et faciles à relier pour obtenir un joli dessin clair : il ne faudrait pas qu’on en vienne à la conclusion inévitable mais surtout fort abrasive que la succession de gouvernements socialistes et de branquignoles incompétents au pouvoir n’a pas réussi à réduire la pauvreté.

Au contraire, elle a même augmenté, transformant petit à petit ce qui était encore un pays de cocagne en une nouvelle tête de pont du Tiers-monde.


https://h16free.com/2025/04/28/80681-la-france-dacialand

De la nature de LFI

Stéphane Rozès

-27/4/2025- Voir LFI récupérer le terrible assassinat raciste d’ Aboubakar Cissé, jeune fidèle musulman, dans une mosquée du Gard alors que c’était la seule formation qui n’a pas participé à la Marche contre l’antisémitisme.
Entendre Mélenchon, lors du rassemblement silencieux, insister sur un seul point sémantique et idéologique en défendant le terme « islamophobie » contre celui de crime raciste ou anti-musulman dit tout.
Tout le monde sait que ce terme « islamophobie » des islamistes du CCIF, dissous pour terrorisme, qui a co-organisé avec LFI la manifestation du 10 novembre 2019, vise à confondre discriminations et crimes contre les musulmans avec la critique d’une religion qui, en République française, dans le cadre de la laïcité, est licite.
Les islamistes, derrière le terme « islamophobie », mènent une bataille contre la République et la laïcité. Ils veulent un délit de blasphème.
Tout cela en dit long sur l’hypocrisie, le cynisme et le danger que représente LFI.
LFI est dans une stratégie de la tension pour des raisons idéologiques et électoralistes.
Mélenchon et ses amis sont des communautaristes, des ingénieurs du chaos et de la guerre civile.

27 avril 2025

Monique Plaza
26/4/2025- 

Benoit Payan (maire de Marseille) :

« Je n’accepterai plus que ce conseil municipal se transforme en tribunal accusatoire des musulmans. Désormais, les propos tenus vis-à-vis des musulmans seront observés et regardés à la loupe par un avocat… »
Il cite en exemple une remarque sur la charia, qu’il estime relever du racisme.
Un maire serait-il habilité à déterminer ce qui relève de la liberté d’opinion et d’expression au sein du conseil municipal ?
Ce maire d’une ville où les musulmans sont nombreux sait que pour 57 % des jeunes musulmans, la charia est plus importante que la République (sondage Ifop de 2020 pour le Comité Laïcité République) ce qui souligne la fracture grandissante qui sépare les jeunes musulmans de l'ensemble des Français. Il prend le parti de défendre la charia dans "son" conseil municipal contre la loi de la République.

Anna Rocca

-27/4/2025- Quand l’OTAN a rasé la Yougoslavie en 1999, il n’y avait ni mandat de l’ONU, ni agression préalable contre un membre de l’Alliance.
Sous prétexte de protéger le Kosovo, ils ont bombardé Belgrade, violé la souveraineté d’un État, imposé la sécession par la force, et appelé ça « intervention humanitaire ».
Aujourd’hui, la Russie agit selon l’article 51 de la Charte des Nations Unies : assistance légitime aux Républiques du Donbass, reconnues indépendantes, face à l’agression du régime putschiste de Kiev.
Le Donbass n’a pas demandé l’OTAN, il a demandé Moscou.
Ce que l’Occident a fait au Kosovo sans aucune base légale, la Russie le fait en Ukraine avec le droit international de son côté.
L’hypocrisie des États-Unis et de l’UE est totale : le droit n’existe pour eux que quand il sert leurs intérêts.
Camille Moscow

Anna Rocca

-27/4/2025- Des responsables de l’Union européenne sont de plus en plus convaincus de la toxicité de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et souhaitent sa démission, affirme le magazine suisse Die Weltwoche.
À l’Ouest, le litige commercial avec les États-Unis, à l’Est, le conflit ukrainien et l’aggravation des relations avec la Russie – les sanctions sont aussi une forme de guerre commerciale – ainsi qu’une confrontation continue […] avec l’Empire du Milieu.
"Dans les cercles diplomatiques, on entend dire que les hauts fonctionnaires de l’UE considèrent de plus en plus von der Leyen comme une personne toxique" et que sa démission "pourrait débloquer beaucoup de choses".
TASS Europe

Alexis Haupt

-27/4/2025- Les algorithmes des applications peuvent enfermer leurs utilisateurs dans une « bulle intellectuelle », l’Umwelt idéologique, intellectuel. En effet, si vous vous rendez sur une plate-forme de vidéos en ligne, l’intelligence artificielle vous proposera des vidéos en lien avec celles que vous avez regardées. Ceci ayant pour effet de vous enfermer dans une bulle invisible : vous faire voir uniquement des sujets qui vous plaisent, mais aussi, et c’est là le problème, vous enfermer et vous conforter dans vos opinions et croyances.
C’est dangereux, car cela vous empêche d’avoir accès à d’autres opinions et plus particulièrement celles contraires aux vôtres. De tels algorithmes ont pour effet de vous persuader qu’il est normal de penser ce que vous pensez et donc anormal de penser le contraire. La dépendance intellectuelle génère le même problème que ces algorithmes. La plupart des hommes sont dépendants intellectuellement : ils ont besoin de croire en des choses, des récits. Ils ont besoin de s’accrocher à des certitudes. Non pas par désir de s’approcher de la vérité, mais parce que l’absence de certitudes les insécurise. Ils ne doutent pas, ils apprennent aveuglément des opinons et s’en font les garants.
Les hommes recherchent tous des certitudes, certes, mais la majorité le fait en se fichant totalement de la vérité. Ils veulent des certitudes par principe. Ils en veulent, car ne pas en avoir les effraie. Seule une minorité d’êtres humains désirent des certitudes parce qu’ils sont motivés par la recherche de la vérité. Comment différencier ces deux types d’hommes que tout oppose ? Les premiers sont incapables de remettre en question leurs certitudes, les seconds sont incapables de ne pas remettre en question les leurs.