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18 mai 2025

MAÏDAN : UN MASSACRE ORGANISÉ

Jean-Claude Delhez

-18/5/2025- On se souvient de la place Maïdan, à Kiev, en 2014. De la foule protestant contre le gouvernement. De la réaction brutale des forces de l'ordre. Du bain de sang qui s'ensuit. Et finalement de la victoire des manifestants. Ils font chuter le gouvernement. Un nouveau régime s'installe en Ukraine, régime qui, comme les manifestants, aspire à la démocratie et regarde vers l'Europe.
C'est ainsi que les événements nous ont tous été relatés en 2014. Une étude vient de paraître, qui contredit une partie de ce récit, et inverse les rôles. Elle est signée par un Canadien d'origine ukrainienne, professeur à l'université d'Ottawa : Ivan Katchanovski. Son travail est publié par l'éditeur suisse Palgrave Macmillan, qui appartient au groupe anglo-allemand Springer. L'étude, en langue anglaise, longue de 266 pages, peut être téléchargée gratuitement sur le site de l'éditeur (https://link.springer.com/book/10.1007/978-3-031-67121-0).
Ce que nous apprend Katchanovski avait déjà été suggéré auparavant, notamment par le magazine d'investigation de Canal+. L'avantage de ce nouveau travail tient au caractère scientifique de la démarche, qui analyse une par une la totalité des sources disponibles sur le sujet.
Sa conclusion est la suivante : le massacre de Maïdan, bien réel, n'a pas été provoqué par les forces de l'ordre, au service du régime en place, mais par des groupements infiltrés parmi la foule et agissant sous faux drapeau. Comme les journalistes de Canal+ l'avaient observé, il y avait bien des snipers cachés sur les toits, autour de la place Maïdan ; snipers n'appartenant pas à la police ; snipers qui ont tiré dans la foule pour y provoquer des victimes et susciter l'escalade dans la protestation contre le régime. Par ailleurs, les forces de l'ordre ne sont intervenues pour évacuer la place Maïdan que dans un second temps, en réponse à des attaques menées contre le parlement et le siège du parti au pouvoir. Ces attaques sanglantes ont été organisées par des groupes armés appartenant soit à l'opposition politique (le parti de la Patrie, de Ioulia Tymochenko), soit à deux milices nationalistes d'extrême-droite : Svoboda et Secteur droit (celles qui commettront ensuite le massacre de la maison des syndicats, à Odessa). Ce genre de manœuvres avait déjà été testé quelques semaines plus tôt par leurs auteurs. Katchanovski conlut que l'opération avait été organisée bien en amont dans le but de provoquer un bain de sang dont la responsabilité serait attribuée au pouvoir en place. Son travail s'en tient strictement aux acteurs ukrainiens ; il ne couvre pas les liens entre les auteurs de ce massacre et les services américains, très actifs dans l'affaire, notamment via Victoria Nuland. Katchanovski ne manque pas de rappeler que ce bain de sang est à l'origine de tous les événements qui ont suivi en Ukraine : le renversement du régime, la guerre du Donbass, l'annexion de la Crimée et, in fine, l'invasion russe.
En résumé : Maïdan, c'est l'assassinat de citoyens ukrainiens (des dizaines de tués, des centaines de blessés), commis par l'opposition politique (au service des USA) afin d'en attribuer la responsabilité au pouvoir et de prendre ensuite la place de ce pouvoir. Une manœuvre qu'on nomme aujourd'hui la révolution de la... dignité !
Il est à noter que l'étude de Katchanovski devait être publiée par l'éditeur britannique Routledge. Le contrat avait été signé. Mais l'éditeur a demandé à l'auteur de modifier son texte afin d'en faire un récit plus proche de la position des pouvoirs ukrainiens et occidentaux, et de mouiller la Russie. Katchanovski refusant cette injonction, Routledge a annulé le contrat.

Natalia Routkevitch


Devenir, en relativement peu de temps, la risée du monde entier est, à sa manière, une véritable performance.
Dilapider non seulement les actifs nationaux en contribuant activement à la vente du pays à la découpe, mais aussi le capital symbolique – qui n’était pas négligeable – restera dans l’histoire comme le parachèvement d’une dégringolade spectaculaire.
On plaisantait encore en 2017, ou pendant la période des Gilets jaunes, sur l’état d’apesanteur du Mozart de la finance, celui qui traverse la rue pour se payer un costard, tout en dissertant doctement sur « les gens qui ne sont rien ».
Mais l’affaire semble aujourd’hui bien plus grave.
Dans "La Pensée perverse au pouvoir", un véritable réquisitoire à l’encontre du chef de l’État – qui, hélas, éclaire bien des choses que nous observons, incrédules et atterrés –, le sociologue Marc Joly écrivait :
« Incarnation de l’administration néolibérale et symptomatique de la crise de la démocratie, Macron démontre, jour après jour, “son incompétence fondamentale en matière d’évaluation de lui-même et d’appréciation des situations”.
Il est incapable de prendre la mesure de la contradiction entre sa soif individuelle de pouvoir souverain et la faible disposition sociale à accepter une autorité qui ne fasse pas la preuve de sa contribution au service de l’intérêt commun. Incapable de considérer un autre point de vue que le sien, “inaccessible à la moindre remise en question autre que posturale”. »

Le narcissisme – trait toléré, voire attendu chez un homme politique – devient une pathologie dangereuse lorsqu’on évacue complètement le devoir de représentation, lorsqu’on se dissocie du peuple que l’on prétend incarner, au profit d’un pur exercice de « personal branding ».
Quant à la fameuse « ambivalence stratégique », elle n’est en réalité qu’un mode de fonctionnement visant à « embrouiller pour nuire ». Le logiciel de Macron consiste à semer la confusion tout en affirmant vouloir clarifier la situation. Dire tout et son contraire : une matrice du pervers.
« Il a été un voleur de clarté », écrit Joly. « Avec lui, on est sur un registre qui n’est pas l’ambiguïté, mais la paradoxalité. Faute de pouvoir élaborer le conflit, il l’expulse. Il enferme donc autrui – en fait, il prend en otage tout un pays – dans des dilemmes insolubles. C’est cela la paradoxalité : la production de pièges de la pensée, le nouage de propositions parfaitement inconciliables, ce qui rend fou. Si on ne comprend pas ce mécanisme, on ne comprend pas le malaise que produit massivement Macron, le rejet j’allais dire physique, viscéral, qu’il inspire. »
L’incapacité à saisir le réel, à s’auto-évaluer, à se voir à travers le regard des autres, ainsi qu'à rester en cohérence avec l’imaginaire national porte en elle des conséquences extrêmement graves.
Enfin, il est vertigineux de constater la dégringolade de ce cher vieux pays. C’est douloureux pour tous ceux qui l’aiment, malgré ce qu’il devient progressivement, et qui portent dans leur cœur les images d’autres époques, bien plus glorieuses.
Mais tout cela… n’était-ce pas prévisible depuis bien longtemps ?

« Les races pétrifiées dans le dogme ou démoralisées par le lucre sont impropres à la conduite de la civilisation. La génuflexion devant l’idole ou devant l’écu atrophie le muscle qui marche et la volonté qui va. L’absorption hiératique ou marchande amoindrit le rayonnement d’un peuple, abaisse son horizon, en abaissant son niveau, et lui retire cette intelligence à la fois humaine et divine du but universel, qui fait les nations missionnaires. Babylone n’a pas d’idéal ; Carthage n’a pas d’idéal. Athènes et Rome ont et gardent, même à travers toute l’épaisseur nocturne des siècles, des auréoles de civilisation.
La matière existe, la minute existe, les intérêts existent, le ventre existe ; mais il ne faut pas que le ventre soit la seule sagesse. La vie momentanée a son droit, nous l’admettons, mais la vie permanente a le sien. Hélas ! être monté, cela n’empêche pas de tomber. On voit ceci dans l’histoire plus souvent qu’on ne voudrait. Une nation est illustre ; elle goûte à l’idéal, puis elle mord dans la fange, et elle trouve cela bon ; et si on lui demande d’où vient qu’elle abandonne Socrate pour Falstaff, elle répond : "C’est que j’aime les hommes d’État" ».
Victor Hugo, Les Misérables. T. V

17 mai 2025

Gilles Casanova
14/5/2025

Brrr !
Si vous n'êtes pas mort par le réchauffement climatique, tant pis pour vous, c'est Poutine qui vous tuera !
Ah, mais !
Je préfère en rire…

Dessin de Mutio

Pfizergate

Laurence Muller-Bronn
15/5/2025

Ce 14 mai 2025, la justice européenne condamne la Commission pour son refus de divulguer les SMS d'Ursula von der Leyen.

C'est un sujet que nous avons continué à suivre. "Nous" : nous les anonymes, les lanceurs d'alerte, les petites mains, les journalistes et, bien sûr, les citoyens européens et du monde qui nous préoccupons de libertés publiques et de l'accès à l'information...

Le jugement de ce procès – initié par les révélations du New York Times en avril 2021, l'entêtement principalement du journaliste Alexander Fanta, de la députée européenne Michèle Rivasi et du lanceur d'alerte et lobbyste injustement rayé des registres de la Commission européenne Frédéric Baldan, plainte soutenue par les conclusions de la médiatrice européenne et le rapport de la Cour des Comptes européenne... – était particulièrement attendu.

Tous contestaient l'abus de la Commission de refuser de donner accès à ces textos échangés entre Albert Burla, le boss de Pfizer et la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en pleine négociation des vaccins covid. Ces textos qui traitaient du prix des vaccins – à en croire du moins le New York Times et les déclarations de Albert Bourla himself – devenaient les preuves explicites d'un abus de pouvoir de la part de la Présidente de la Commission européenne. La gardienne des traités devenait celle qui les court-circuitait. Mauvais effet pour un contrat à 35 milliards d'euros…

À qui profite le crime demandait toujours Michèle Rivasi, avant d’analyser un dossier. Qui, ici, a pu profiter de ce silence et de cette opacité ?

Le Tribunal de l'Union européenne a estimé, mercredi 14 mai, que la Commission européenne avait illégalement refusé de donner accès à des échanges entre Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer. Ces messages, envoyés en pleine pandémie de Covid-19, concernaient les négociations sur l'achat de vaccins.

"La Commission européenne n'a pas le droit de refuser l'accès au contenu des SMS échangés durant la pandémie de Covid-19 entre sa présidente, Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, Albert Bourla. C'est ce qu'a estimé, ce mercredi 14 mai 2025, le Tribunal de l'Union européenne, en annulant la décision de la Commission de ne pas communiquer les messages concernés, qui auraient été échangés dans le cadre des négociations d'un important contrat d'achat de vaccins produits par l'entreprise pharmaceutique américaine" écrit aujourd'hui Toute l'Europe, l'un des médias officiels de l'actualité de l'Union européenne."

Qui rappelle aussi : "Ce jugement fait suite à une plainte déposée par la journaliste du New York Times, Matina Stevis, qui demandait, au nom du droit d'accès aux documents publics, de pouvoir consulter ces SMS échangés entre janvier 2021 et mai 2022. La journaliste était à l'origine des révélations, en avril 2021, concernant l'existence de ces messages et réclamait alors d'en connaître la teneur. (...) L'exécutif européen avait refusé la requête de Matina Stevis, invoquant l'absence de "contenu substantiel" qui justifierait l'archivage des messages en tant que documents publics. Une décision qui a suscité de vives critiques sur le manque de transparence de l'institution bruxelloise, qui plus est dans un contexte de montée des thèses complotistes sur les vaccins. En 2022, la médiatrice européenne alors en poste, Emily O'Reilly, avait elle-même dénoncé l'opacité de la Commission sur ce dossier."
Politico rappelait hier, aussi, le contexte et les conséquences possibles de cette décision.
Michèle, nous te le redisons : "Ensemble, nous gagnerons !"

LA FORTUNE DE VOLODYMYR

Jean-Claude Delhez

-17/5/2025- Cela fait des mois que je vois passer des textes prétendant montrer la richesse de Volodymyr Zelensky sans pour autant citer de sources, ce qui pose la question de leur véracité. Cette fois, voici un document sourcé, relayé par l'un d'entre vous. Il provient du journal « Le Midi libre », qui traduit un article paru dans l'Indépendant de Kiev. Ce dernier a simplement consulté la déclaration de patrimoine obligatoire pour tout président ukrainien.
Qu'en est-il du patrimoine déclaré de M. Zelensky ? Avec son épouse, il possède 1,1 million de dollars d'actifs financiers, dont 346.483 dollars placés sur un compte bancaire en Suisse. Zelensky détient des parts dans 70 marques commerciales. Il est propriétaire d'un appartement à Kiev et d'un autre au Royaume-Uni. Les revenus de son couple s'élèvent à 350.000 dollars par an. Pour l'anecdote, il a aussi déclaré 4 montres de luxe (qui cadrent peu avec son image dépouillée). Ces chiffres datent manifestement de 2019, quand il est entré en fonction.
Or, il se trouve que deux ans plus tard, en 2021, un pool international de journalistes d'investigation sortait l'enquête dite des Pandora Papers. Un enquête révélant tous ces puissants qui cachent leur argent dans des paradis fiscaux. Parmi eux, le président ukrainien. Il n'a guère retenu l'attention à l'époque parce qu'il était alors très peu connu du grand public. L'enquête, menée par le site d'investigation ukrainien Slidstvo, permet d'éclairer les subtils montages financiers auxquels Zelensky a participé.
À l'origine, bien avant d'être président, Zelensky est comédien et producteur de télévision. Il travaille pour la chaîne appartenant à l'oligarque Igor Kolomoïsky. Le personnage traîne une sulfureuse réputation jusqu'à finir incarcéré, aujourd'hui, pour fraude et blanchiment d'argent. Zelensky, lui, possède sa propre société de production, qui se nomme Kvartal 95. Et c'est elle qui va servir à transférer ses richesses vers une multitude de paradis fiscaux. A partir de cette société, il en crée d'autres, domiciliées dans divers pays peu regardants : Chypre, le Bélize, les îles Vierges britanniques, etc. Ces sociétés off shore en créent également d'autres ou prennent des participations, en sorte de brouiller les pistes et de constituer, in fine, un vaste réseau mondial à l'abri du fisc ukrainien. Par exemple, Maltex Multicapital Corporation, fondée dans les îles Vierges britanniques, qui devient propriétaire de sociétés de cinéma et de télévision. Ou cette autre société écran qui permet d'acheter discrètement trois appartements en plein centre de Londres pour la somme de 7,5 millions de dollars (deux sur Baker Street (cf. photo), un près du palais de Buckingham).
Dans toutes ces transactions, Zelensky se fait aider par des collaborateurs, tous originaires de la même ville que lui (Krivoï Rog) : Yakovlev, Shefir et Bakanov. Ils sont copropriétaires d'une partie des placements. Ces collaborateurs, du temps où Zelensky s'active dans le milieu de la télévision, le suivront ensuite pour ses premiers pas en politique (de même que l'oligarque Kolomoïsky, avant qu'il ne soit emprisonné). Mais, une fois élu, Zelensky doit déclarer officiellement son patrimoine. Pour masquer sa vaste entreprise d'évasion fiscale, il trouve un arrangement avec l'un de ces collaborateurs, Serhiy Shefir, qui est aussi le producteur de ses émissions. Zelensky cède fictivement ses parts à Shefir. Et Shefir continue de verser les revenus du capital, mais pas directement à Zelensky ; il les verse à Olena Kiyachko, l'épouse du désormais président ukrainien.

16 mai 2025

ALLO ROME, ICI PARIS

Gabriel Nerciat
16/5/2025

- Très Saint Père, pardonnez-moi parce que je n'ai jamais péché. J'ai fait le mal souvent, bien sûr, et même avec un plaisir certain, mais c'était par excès d'innocence. Comme tous ceux de ma race, je ne peux pas descendre de Caïn ni même de Nemrod. Le sang d'Abel ne retombera pas sur moi, Votre Sainteté.
- C'est beaucoup de présomption, Monsieur le Président. Abel ne portait pas un gilet jaune, mais mon nonce apostolique de Paris m'a raconté la détresse des éleveurs de brebis du Limousin, que votre soumission à la politique de libre-échange décidée à Bruxelles est en train de condamner à mort.
- Mais Très Saint Père, il ne s'agit pas de ça. Les drames des peuples n'ont pas plus de conséquence pour moi et les miens que les plaintes des âmes du Purgatoire sur le chant des archanges de la Hiérarchie céleste. C'est autre chose que je vous demande.
- Quoi donc, Monsieur le Président ?
- Je vous demande de me bénir sans m'absoudre. De rien. Je le vaux bien, non ?
- Cela m'est impossible, Monsieur le Président. Vous savez que je suis le Vicaire du Christ, et le fils de Dieu ne m'a pas donné le pouvoir d'orienter les bienfaits réparateurs de sa Providence en faveur des mortels qui se croient égaux à lui.
- Mais je ne suis pas l'égal du Christ, Votre Sainteté ! Je suis son juge. Quelque chose de moi était déjà présent à la cour de Hérode Antipas le soir du Jeudi saint, et c'est ce qui fut à l'origine de ma destinée si glorieuse. Si nous n'étions pas là pour livrer le Christ à ses bourreaux, qui le ferait, permettant ainsi l'avènement de la Passion et de la résurrection ? Grâce à moi, la crucifixion du monde et celle de la fille aînée de votre Eglise continuent tous les jours, et c'est ce qui justifie le maintien de votre trône. Cela vaut bien une bénédiction pontificale, je crois.
- Vous êtes trop retors pour moi, Monsieur le Président. Contrairement à mon prédécesseur, je n'appartiens pas à l'ordre noir de saint Ignace et je n'en prise pas les subtilités perverses. Autrement dit, je ne peux rien pour vous, sinon vous prévenir que votre obstination à intensifier la guerre en Ukraine et à légaliser l'euthanasie va faire courir d'immenses dangers au salut de votre âme. Renoncez-y.
- Eh bien, alors, je me passerai de votre bénédiction, Votre Sainteté. Après tout, rien ne m'empêche de me bénir moi-même. Ma regrettée grand-mère me l'avait appris, quand je passais des vacances avec elle dans sa jolie maison de la région de Bigorre. "Ne t'agenouille pas, me disait-elle, même devant Dieu. Ne prie jamais personne d'autre que moi. Si tu ignores toute forme d'humilité, tu pourras faire semblant de croire que la mort ne te concerne pas. Bénis-toi toujours toi-même en mémoire de moi."
- Je vous laisse, Monsieur le Président, car tout ce que vous me dites m'afflige au plus haut point. Je prierai pour vous après avoir servi la messe à la Basilique Saint-Jean-de-Latran, je vous le promets. Même si je sais déjà que cela ne sert à rien.

TRANSGENRISME : BRÈVES RÉFLEXIONS SUR UN MOUVEMENT MORTIFÈRE

Marc Amblard
16/5/2025

Soyons clairs : le refus de son assignation biologique est une maladie mentale qui se nourrit de la haine de soi.
Ces dernières années, ses promoteurs et leurs médias se sont attachés avec un certain succès à la déguiser en un mouvement euphorique et hyper branché. Les célébrités de Hollywood, de Robert Niro à Charlize Theron en passant par Cher, Ben Affleck, Jennifer Garner, Jamie Lee Curtis et tant d’autres sont tombées bêtement dans le piège et exhibent avec fierté leurs enfants « transitionnés », leur réservant en réalité un avenir déprimant impliquant castration et mutilations corporelles.
Que le taux de suicide chez les enfants transgenre soit 12 fois plus élevé que la norme ne semble pas les émouvoir. Peu importe, l’essentiel est d’afficher aux yeux du monde entier son ouverture d’esprit et son gauchisme dégoulinant de fausse compassion pour les minorités.
Ils ne sont malheureusement que les idiots utiles d’un mouvement qui les dépasse complètement et dont il n’est pas inintéressant de s’interroger sur les objectifs véritables.
On peut d’ores et déjà en dénombrer quatre :
- Financier : selon Global Market Insight, le marché de la réassignation sexuelle est un marché très porteur, avec des taux de croissance annuels allant jusqu’à 25% par an.
- Politique : le déclin moral accompagné de la dissolution progressive des valeurs traditionnelles tels la famille, le mariage, le nationalisme… considérées comme un obstacle au changement vers un nouvel ordre mondial. Celui-ci a besoin d’individus faibles, désincarnés, déracinés.
- Démographique : la chirurgie de transition produit des êtres incapables de procréer contribuant ainsi à faire chuter la natalité dans le monde occidental. C’est précisément la finalité défendue par nos « élites » malthusiennes telles Bill Gates qui annonce dans quelques vidéos un épuisement trop rapide des ressources naturelles ou encore Yuval Harari qui prédit que l’intelligence artificielle engendrera des milliards de bouches inutiles.
- Philosophique et médical : le changement de sexe est considéré par certains comme une étape intermédiaire vers le transhumanisme ; les transgenres sont en quelques sortes les cobayes d’un ensemble d’expérimentations visant à développer la transformation contre nature des êtres humains. L’étape suivante consiste à implanter la machine (puce, organes artificiels…) dans notre anatomie (fusion homme-machine). Les oligarques richissimes ne supportent pas l’idée d’avoir une espérance de vie semblable à celle du commun des mortels. La technologie doit pouvoir supplanter les fonctions défaillantes de l’être humain.
Heureusement, ce mouvement porté majoritairement par de grands conglomérats est aujourd’hui attaqué par des peuples qui ont compris le danger d’une telle folie. Les valeurs conservatrices réagissent et rejettent massivement ceux qui les piétinent. L’élection récente du nouveau président américain en est une parfaite illustration. Le transgenrisme y est devenu persona non grata et fait désormais l’objet d’un combat sans relâche au sein des écoles, des universités, de l’armée, du sport et du reste de la société.
Que cette saine réaction se répande le plus rapidement possible dans le reste de l’Occident !

15 mai 2025

Kuzmanovic Georges
15/5/2025

L’Union européenne ? C’est la corruption en cols blancs et la mort de la démocratie sous vernis technocratique.

Quant à Ursula von der Leyen, elle en est le sourire glacial, celui de l’Empire du Mensonge.
Pfizergate : le Tribunal de l’UE reconnaît que la Commission "aurait dû" publier les SMS échangés entre Ursula et Albert Bourla, patron de Pfizer.
Mais – ô surprise – ces SMS se sont volatilisés. Disparus. Pschitt.
Un trou noir administratif ?
Non, une vieille habitude.
Rappel : alors ministre de la Défense en Allemagne, von der Leyen, déjà, avait effacé des SMS liés à des contrats d’armement.
Une pionnière du nettoyage numérique, du "droit à l'oubli".
À ce stade, c’est de l’art.
La Commission européenne a menti. Délibérément. À la justice. Au Parlement. Aux journalistes.
Mais à Bruxelles, on ne ment pas, on « communique ».
Et les « valeurs européennes » ? Un outil de chantage pour les autres. À domicile, on préfère la magouille et le mépris démocratique.
Et maintenant ? RIEN. Nada. Nichts.
Aucune conséquence. Normal : la Commission est une structure sans contre-pouvoir réel. Elle ne rend de comptes à personne.
Macron, Merz, et tous les Glucksmann donneurs de leçons n'exigeront rien !
Les européistes sont trop occupés à dynamiter les États-nations.
Priorité : faire peur aux peuples avec une guerre improbable contre la Russie.
Pain, jeux, panique.
Et Ursula ? Parfaite pour le job.
Elle coche toutes les cases : docile à l’oligarchie, menteuse professionnelle, et toujours souriante.
Le visage idéal de l’Empire du Mensonge.
Vous avez vu les titres de la presse domestiquée ? Le mot du jour : « épinglée ».
Von der Leyen a été « épinglée ».
Comme un papillon dans une boîte. Charmant.
On dirait qu’elle a piqué un biscuit sans permission. Elle n’a pas violé les principes démocratiques de toute une institution, non : elle a juste été « épinglée ».
Circulez.
Il n’y aura AUCUNE conséquence.
Et c’est à chaque citoyen honnête de se demander : est-ce cela, l’Europe qu’il veut ?
Une Union de l’impunité, gouvernée par des marionnettes au service des lobbys, et des journalistes qui trouvent que « épinglée », c’est déjà bien assez fort ?

Régis de Castelnau
12/5/2025

Rubrique : calculette

Ruffin : « Le "plan" de Netanyahou est simple : raser Gaza. Ses hôpitaux. Ses écoles. Ses vies. Son peuple. Son histoire. Sa culture. Dans le bruit des bombes et le silence du monde. »
Éradiquer un peuple ça s'appelle un génocide pauvre misérable ! Qui avez refusé d'utiliser le terme parce que sortant votre calculette vous avez fait vos additions et vos soustractions, et considéré qu'il n'y avait pas assez de morts palestiniens pour parler de génocide. 20 000 enfants morts ce n'était pas assez ?
Vous faites semblant de vous réveiller aujourd'hui parce que vous sentez le vent tourner. Confortablement à la remorque des Horvilleur, Sfar et autres Sinclair qui versent aujourd'hui des larmes de crocodile sur un massacre qui a commencé il y a un an et demi, aujourd'hui vous prenez la pose.
Mais c'est trop tard, on a compris qui vous êtes.