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23 mai 2025

Dessin de Faro

ISRAËL, LE LEVANT AU CRÉPUSCULE

Gabriel Nerciat

-23/5/2025- Dans tout ce que l'on publie ces derniers jours à propos d'Israël et du conflit de Gaza, trois faits majeurs, que j'avais déjà évoqués ou entrevus ici même ces derniers mois, semblent curieusement être minorés ou occultés par les uns et par les autres, alors qu'ils me semblent être d'une portée assez considérable :
1) La nouvelle humiliation, cette fois tout à fait publiquement assumée, de Donald Trump envers Netanyahou : le président des États-Unis a ostensiblement refusé de s'arrêter à Tel-Aviv lors de la grande tournée qu'il a effectuée ces derniers jours au Proche-Orient, tournée au cours de laquelle il s'est longuement entretenu avec le prince régent d'Arabie saoudite et l'émir du Qatar, avant de marquer son hostilité, elle aussi publique puisque énoncée sur son propre réseau social, à la poursuite du massacre des Gazaouis par le gouvernement israélien lors de son retour à Washington.
2) L'annonce officielle faite par les Houthis, alors même que vont commencer les négociations entre Washington et Téhéran sur le nucléaire iranien, de suspendre toute agression en Mer rouge contre des navires militaires ou civils américains, tout en poursuivant les attaques à longue distance sur le territoire de l'État juif. Réaction plutôt positive de la Maison Blanche.
3) La volonté du Premier ministre israélien de conclure un accord de partenariat avec le nouveau dirigeant islamiste (ex-djihadiste Al Qaida) de Damas, Ahmed Al Charaa, en échange de la reconnaissance par la Syrie de la légitimité de l'État d'Israël ainsi que de l'annexion du Golan par Tel-Aviv.
Seuls les ignares et les sots seront surpris par cette initiative, que j'avais anticipée il y a peu sur ce mur, sous les risées habituelles de ceux qui croient encore (ou font semblant de croire) que le sionisme est l'ennemi naturel de l'islamisme.
À cela s'ajoutent bien sûr les menaces proférées par les dirigeants israéliens contre les diplomaties européennes, visées par des tirs de soldats à Jénine et accusées par les ministres de Netanyahou d'avoir contribué à provoquer l'attentat antisémite de Washington il y a deux jours (rien que ça).
La France se trouve particulièrement en ligne de mire puisque le gouvernement israélien conteste désormais officiellement, avec une vigueur aussi violente que vulgaire, la souveraineté de Paris sur les tombeaux des rois de la porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem, occupée par Tsahal depuis 1967.
Même s'il est peu probable que Macron se montre plus courageux avec Bibi qu'avec le président Tebboune, les conséquences de cette nouvelle posture agressive laisseront une empreinte durable.
Si l'on relie entre eux ces quatre ou cinq évènements, on voit se dessiner assez clairement le faisceau de relations qui explique à la fois la violence des décisions meurtrières et erratiques prises par Netanyahou ces derniers jours et l'approfondissement croissant de l'hostilité de l'ensemble des puissances occidentales à l'encontre d'Israël.
Je sais une fois de plus que ce statut va me valoir quelques acrimonies venimeuses de la part de certains doctrinaires communautaires ou seulement partiaux.
Mais ce n'est pas grave.
Il faut seulement qu'ils sachent une chose : leurs soucis ne font que commencer, car désormais ils ne pourront plus arguer ni d'un prétendu patriotisme (républicain ou non) ni de la lutte contre l'antisémitisme pour continuer à justifier ce qui ne pourra plus être justifiable.

Cinéma français : le détournement de fonds permanent

H16

-23/5/2025- Ouvert depuis le 13 mai dernier en fanfare avec l’inévitable tribune politico-dégoulinante d’une actrice évidemment de gauche, le Festival de Cannes touche bientôt à sa fin avec une prochaine Palme d’or dont on se doute déjà qu’elle sera encore une fois probablement une tribune politique sans rapport avec l’art cinématographique.


De façon intéressante et de manière générale, il est à noter que ces Palmes d’or rencontrent rarement le succès populaire en salles, au contraire des Oscars qui, s’ils ne sont pas tous attribués à des succès publics, donnent une bien meilleure indication de l’adéquation entre les goûts du public et ceux de la critique. Ce détachement n’est pas un hasard et tient à plusieurs facteurs dont le plus important en France est, justement, la déconnexion des financements de cette industrie du marché des consommateurs qui aboutit de façon claire à un appauvrissement culturel de plus en plus marqué de la production française.

Ce constat n’est pas jeune : généralement, les subventions à la culture ont largement appauvri la culture. Il est loin le temps où les artistes français, réellement indépendants de l’État, laissaient une marque profonde dans l’histoire du pays. Et c’est encore plus vrai dans le cinéma.

Dans ces colonnes, un précédent billet de 2022 faisait ainsi un bilan de la direction générale prise par le cinéma français : malgré les appels de plus en plus clairs de certains réalisateurs à revenir à un cinéma moins subventionné, la profession avait essentiellement décidé d’accélérer la tendance : eh oui, l’entre-soi, la connivence et les subventions publiques permettent finalement de s’affranchir du public avec beaucoup de souplesse.

C’est donc sans surprise que dans l’Hexagone se sont (assez discrètement) empilés les navets toujours plus mauvais, à tel point que, par exemple, le mois d’avril 2025 a vu un record de faiblesse de fréquentation sur les 25 dernières années : avec 11,8 millions d’entrées ce mois-là, la fréquentation des salles obscures n’a jamais été aussi basse (pour rappel, la fréquentation en avril 2023 dépassait les 19 millions d’entrées).

Le phénomène intéressant, c’est que le nombre de places vendues n’évolue pas du tout comme celui de la population et encore moins comme celui du nombre de films français mis sur le marché : il apparaît en effet que le nombre de longs métrages français produits et distribués ces dernières années (les « films d’initiative française ») n’arrête pas d’augmenter pour atteindre maintenant entre 230 et 300 par an selon les modes de calcul. Autrement dit, les Français ne se précipitent pas des masses pour voir la production locale, au contraire.

Cette observation de base cache d’ailleurs assez difficilement l’ampleur du malaise qui règne actuellement dans tout le cinéma français dont les chiffres donnent le tournis.

Par exemple, sur les 1,15 milliards d’euros dépensés en 2024 dans le cinéma français, 680 millions d’euros sont partis en rémunérations (selon le CNC), ce qui – au passage – ne couvre pas le déficit du régime des intermittents du spectacle représentant 1,5 milliard d’euros par an (pour 100 000 personnes concernées environ).


Malgré ces centaines de films produits, seulement 2% sont effectivement rentables, montrant à la fois que l’industrie cinématographique française actuelle est un gouffre abyssal et qu’elle n’a plus qu’un très lointain rapport avec son public, mis à contribution pour le financement mais pas pour aller regarder les résultats produits. D’ailleurs, la Cour des comptes, dans un rapport de septembre 2023, notait qu’un tiers des films français en 2019 avaient moins de 20 000 spectateurs, contre un quart une décennie plus tôt, et questionnait l’efficacité des aides pour les films d’auteur.

La question reste largement pertinente en 2025. Avec des films français qui coûtent en moyenne 5,4 millions d’euros et dont 25% ne parviennent pas à rassembler au moins 10.000 spectateurs, le contribuable français n’en a clairement pas pour son argent. Parallèlement, ces mêmes spectateurs ne peuvent s’empêcher de noter l’augmentation de plus en plus marquée du prix des places de cinéma, qui passent en moyenne de 6,63€ en 2020 à 7,42€ en 2024. En 2014, la place moyenne coûtait 6,38€ marquant une augmentation de plus de 15% en 10 ans.


En somme, la puissance publique n’arrête pas de verser des fonds toujours plus conséquents au cinéma français ce qui aboutit à augmenter assez clairement la quantité de gros navets produits (le nombre de succès commerciaux n’évoluant guère) : les productions sur les thèmes les plus politiquement corrects, à la mode et cochant toutes les cases de « ce qu’il faut penser officiellement » s’enfilent à rythme soutenu et ne rencontrent quasiment aucun public, dans l’indifférence marquée de la profession – qui touche sans gros souci cachets et salaires, rassurez-vous – ainsi que des pouvoirs publics qui en réalité trouvent de cette façon un moyen simple de payer toute une troupe de saltimbanques et son écosystème attaché afin de produire la propagande du moment, propagande produite comme des saucisses industrielles et dont un exemple pourrait actuellement être le suivant (merci l’IA) :

Dans un village provençal baigné de soleil, Camille, parisienne en crise, lâche son job pour ouvrir une librairie éco-responsable. Elle tombe sous le charme de Léo, viticulteur bio et non-binaire, qui cache un passé douloureux lié à son coming-out. Leur romance est bousculée par l’arrivée d’Amin, un jeune migrant syrien adopté par les villageois, et par un promoteur immobilier voulant raser la garrigue. Avec une mamie militante, un ado queer écolo et un boulanger poète, Camille et Léo luttent pour sauver le village et accueillir une famille de réfugiés. Une comédie tendre sur l’amour inclusif, la solidarité et le retour à l’essentiel, bercée par des airs de Barbara.


Il faut se résoudre à l’évidence, et la rappeler chaque fois qu’il est possible : les activités culturelles en France ont été si généreusement subventionnées par la puissance publique, si massivement infiltrée par la gauche idéologique et l’entrisme politique qu’elles ne sont plus qu’un prétexte, un petit cache-sexe d’une corruption aussi intellectuelle que morale ou financière. En particulier, le cinéma français, parce qu’il brasse les plus grosses sommes d’argent, est devenu le tuyau le plus large pour redistribuer des montants toujours plus élevés d’argent public vers des poches privées de moins en moins recommandables.

Le Festival de Cannes, jadis lieu de rencontre des artistes et de leur public, est rapidement devenu un lieu d’entre-soi, déconnecté du peuple et des réalités de terrain, où les uns s’attèlent à faire passer des messages idéologiques dans un faste luxueux devenu obscène par différence avec les discours dégoulinants qui y sont tenus, et où les autres s’occupent de tisser les liens indispensables pour que la connivence et le pillage des fonds publics puissent continuer sans entraves.

Le cinéma français n’est plus qu’une ombre diaphane de ce qu’il fut jadis, lorsqu’il ne recevait pas un rond de financement public. Si l’on veut lui redonner un jour ses lettres de noblesses, il devient urgent d’en couper tous les fonds publics.


https://h16free.com/2025/05/23/80730-cinema-francais-le-detournement-de-fonds-permanent
Alexandre Cuignache
21/5/2025

Le 20 mai 2025, l’OMS adopte un traité sur les pandémies sans les États-Unis ni débat démocratique. Derrière les mots « équité » et « solidarité », ce texte confie la gestion sanitaire mondiale à des intérêts privés, pilotés par Big Pharma et les fonds comme BlackRock et Vanguard.
Confinements, vaccins, surveillance : l’OMS pourra imposer ses directives, au-dessus des États. La santé devient un marché permanent, et les libertés, une variable d’ajustement.

Cliquer sur l'image (vidéo de 14 min) ↴

22 mai 2025

Stéphane Rozès
22/5/2025

Après quatre décennies de travail dans les études et le conseil auprès d’institutions et de personnalités très diverses, je suis parvenu à quelques convictions :
1. Le réel, le cours des choses, procède des expériences collectives des peuples.
2. Les débats intellectuels, les affrontements idéologiques, les succès médiatiques, les rapports de force politiques et les résultats électoraux ne précèdent pas ces expériences populaires : ils les traduisent, de manière différée et parfois déformées .
3. Les formations et les personnalités politiques qui s’alignent sur l’axe idéologico-politique issu de l’imaginaire de leur peuple à un moment donné se renforcent ; celles qui s’en éloignent reculent.
4. L’effondrement de la France et le délitement de sa forme politique – la République – depuis trente ans tiennent au fait que celle-ci tire sa vitalité du conflit démocratique, au travers d’une dispute politique commune pour construire un avenir commun.
Cette dynamique propre au génie français est aujourd’hui entravée par les gouvernances néolibérales de l’Union européenne, relayées par un État qui se retourne contre la nation, son imaginaire universaliste, projectif, et ses intérêts.
La France est ainsi sommée de s’adapter en permanence à des règles juridiques et économiques extérieures.
Cette contradiction alimente les dérèglements politiques, moraux, administratifs, économiques, sociaux et budgétaires que nous connaissons. Et c’est sur ce terreau que prospèrent les ennemis de la République.
5. La sortie de crise passe par la restauration de la souveraineté nationale, condition de la souveraineté populaire et donc de la démocratie.
6. Il ne pourra y avoir de redressement français et européen sans une Europe dont les institutions soient en cohérence avec l’imaginaire historique du continent : une Europe de peuples culturellement divers, constitués en nations depuis deux siècles.
En un mot, la restauration de la souveraineté nationale, la remise de l’Etat au service de la nation; voilà la clef, le reste est secondaire.
C’est affaire de lucidité, confiance dans le peuple français, volonté et courage politique.

Stéphane Arguillère

-22/5/2025- Il faut surtout reconnaître qu'il y a un profond changement de nature du journalisme depuis au moins un quart de siècle, à telle enseigne qu'il serait plus sain d'inventer un nouveau terme que de garder l'ancien, les deux professions, l'ancienne et la nouvelle, n'ayant pas grand-chose en commun. Le néo ou post-journalisme a pour objet la construction de récits plausibles conformes aux orientations dominantes communes des pouvoirs en place, avec une petite marge de liberté pour la petite part non commune, enfin pour ce qui singularise certaines micro-factions au sein des pouvoirs en place. Ce post-journalisme a également pour vocation de récuser (plutôt discréditer que réfuter) les autres récits plus ou moins également plausibles mais déviant trop du récit souhaité. Le tout dans un climat caractérisé par une perte d'audience créant une situation de profonde dépendance financière (subventions, etc.) à l'égard de ces pouvoirs ainsi qu'un ajustement aux attentes du public résiduel vieillissant, craintivement attaché à un narratif suranné et ne correspondant plus en rien aux faits actuels, mais qui a besoin d'être bercé dans des illusions rassurantes (tout en restant disponible aux campagnes de terreur type COVID où ils sont appelés à jouer le rôle de délateurs, de demandeurs d'un pouvoir plus répressif, etc.). Je ne sais pas s'il faut attacher au grand âge de pas mal des derniers usagers de la presse l'absence de tout scrupule à l'égard de la contradiction – raconter une chose un jour, le contraire le lendemain, ou la présenter un jour comme centrale, l'oublier le lendemain – mais tout l'ensemble sue la sénilité et ne se comprend plus que comme le stade terminal d'une sorte d'escroquerie à la subvention.
Et c'est bien dommage, parce que, chacun n'ayant pas le temps de tout vérifier soi-même, on aimerait quand même être informés par des gens sérieux.

EXPLICATION FAMILIALE DU MILIEU DU SIÈCLE

Gabriel Nerciat
22/5/2025

- Et toi, papa, tu es content de toi, aujourd'hui ? De quoi rêvais-tu quand tu avais mon âge ?
- Je préparais la Troisième Guerre mondiale, mon fils, contre la Russie et la Chine, pour la défense de l'Ukraine et de Taïwan, pour la grandeur de la Pologne aussi qui a bien le droit de s'étendre sur trois mers, et également pour la sauvegarde des droits des minorités transgenres et ouïghoures, qui sont nos semblables et nos frères.
- Et tu es fier de toi, maintenant que vient la nuit ?
- Ah bien sûr, la guerre mondiale, on ne l'a pas eue. On ne peut pas tout avoir, dans la vie, tu sais. Mais au moins, on aura essayé ; on ne pourra pas dire qu'on n'a rien fait. On est même allés creuser des tranchées autour d'Odessa et élargir les cimetières dans la région de Lvov, mais ça n'a servi à rien. Ne me juge pas trop durement, mon fils, tu n'as pas connu cette époque-là. C'était dur, tu sais, d'être le contemporain de Trump et de Vance.
- Et la guerre civile qui montait ici, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, pendant que tu préparais ta guerre en Russie, ça ne t'intéressait donc pas ?
- Je me disais qu'un tas de racailles néfastes venues de Lunel et de Trappes feraient d'excellents combattants face à l'infanterie russe dans le Donbass ou les légions marines chinoises aux abords de Taipei. Une fois la guerre finie, elles seraient revenues ici fières, apaisées et sereines. Même les plus cruels assassins saucissonneurs du Rif et du Mali auraient pu devenir des maris solides et aimants dans les bras de jeunes Taïwanaises polyglottes avides d'étreintes musclées. Mais ça ne s'est pas passé comme ça, je n'y peux rien.
- Finalement, tu m'auras laissé quoi, à moi et à tes autres enfants, nous qui allons devoir ramasser les ordures à Shangaï et faire les larbins dans les boîtes de nuit de Saint-Pétersbourg pour survivre ?
- Le droit au suicide considéré comme un service public, mon fils. Tu peux rejoindre le néant quand tu veux, avec l'aide gratuite de l'Etat et l'argent de mes impôts. Ce n'est pas rien, crois-moi. J'aurais bien aimé pouvoir faire la même chose, à ton âge, quand j'ai appris l'échec du référendum sur la Constitution européenne. Mais tu ne sais pas ce que c'est, tu n'as pas connu une époque aussi dure.

Cliquer sur l'image (vidéo de 44 min 29 s) ↴

LES BEAUX SENTIMENTS DE LA GAUCHE AMÉRICAINE

Marc Amblard

-22/5/2025- Traduction approximative : "Les Américains aimeraient être aussi heureux que les résidents de Martha's Vineyard lorsqu'ils sont parvenus à faire évacuer leurs migrants illégaux."
Pour la petite histoire, le 14 septembre 2022, Ron DeSantis, Gouverneur de Floride, avait déplacé une cinquantaine de migrants illégaux principalement vénézuéliens (fraîchement interpelés) vers l'île de Martha's Vineyard, station balnéaire du Massachusetts.
Faut-il préciser que ce lieu très chic situé à 35 minutes de New York par jet privé) est peuplé à 80% de riches démocrates qui y pratiquent avec délectation la culture de l'entre-soi. On y compte notamment les Obama, Clinton, Oprah Winfrey, Spike Lee et tant d'autres...
Inutile de vous dire que ces grands donneurs de leçons humanistes devant l'Eternel ont très peu apprécié l'intrusion soudaine de ces dizaines de pouilleux, parfaitement incapables de distinguer un sac Gucci d'un pochon Walmart.
L'état d'urgence insulaire fut immédiatement déclenché et les services de police de tout le comté sont aussitôt intervenus pour évacuer les indésirables. La charité et l'hospitalité ont tout de même leurs limites, faut pas déconner.
Si j'aborde le sujet, c'est parce que l'administration Trump s'est engagée depuis quelques mois dans un vaste programme consistant à renvoyer chez eux les illégaux ayant commis des crimes et des délits. À commencer par les membres de gangs violents dont le tristement célèbre MS13.
Au demeurant, cela faisait partie des promesses électorales de l'actuel président qui remplit ainsi son contrat avec le peuple américain qui l'a majoritairement élu. Signalons que ce dernier n'a jamais vraiment approuvé la politique "open bar" menée durant quatre ans par la précédente administration, notamment pour des raisons électorales.
Ce programme se heurte cependant à un front d'opposition très véhément composé de politiciens et artistes démocrates qui n'hésitent pas à recourir aux juges complaisants pour tenter d'endiguer ces "évacuations de la honte" (je cite).
Pour cette raison, il n'est pas inutile de rappeler à leur bon souvenir l'épisode croustillant de Martha's Vineyard...

21 mai 2025

Kuzmanovic Georges

-20/5/2025- Yaïr Golan – général de l’armée israélienne, héros de guerre, blessé face au Hezbollah, vétéran des deux intifada, président du parti Démocrates (opposition) et "sioniste de gauche" – lâche une bombe en direct sur la radio publique Kan Reshet Bet :
"Israël est en train de devenir un État paria, comme l’Afrique du Sud de l’apartheid.
Un État rationnel ne mène pas la guerre contre des civils, ne tue pas des bébés pour le plaisir, et ne fait pas de l’expulsion d’un peuple un objectif politique."
Ses propos sont un séisme politique. Ce n’est pas un militant, ce n’est pas un pacifiste naïf – c’est un général, un homme de guerre, un patriote, qui dénonce ouvertement la dérive criminelle de son propre gouvernement.
C’est le cri d’alarme d’un soldat qui aime son pays, mais refuse de le voir sombrer dans la barbarie. Et il n’est pas seul : une partie croissante de la société israélienne – civils, soldats, familles de victimes – ne veut plus être complice d’un nettoyage ethnique génocidaire à Gaza.
Le monde ne peut plus détourner le regard. Il faut reconnaître l’État de Palestine, garantir son existence, et isoler les extrémistes qui transforment Israël en machine à tuer et en cauchemar pour les siens comme pour les autres.
Le temps des demi-mesures est terminé.
Place à la justice.
Place à l’humanité.

AU "NON" DE LA FRANCE

Kuzmanovic Georges

-20/5/2025- Appel à toutes celles et ceux qui croient encore en la France !
Le 29 mai, rendez-vous aux Universités de Printemps de République souveraine pour célébrer ensemble un moment historique : le 20ème anniversaire du NON au traité constitutionnel européen !
En 2005, plus de 54% des Français ont dit NON à la dilution de notre souveraineté dans un magma technocratique européen. Ce référendum, acte pur de démocratie populaire, a été piétiné par des dirigeants qui depuis bradent la souveraineté nationale et ignorent la voix du peuple.
Mais le peuple n’oublie pas. Et le peuple se relève.
Le 29 mai, nous nous réunissons pour commémorer ce grand NON, pour débattre, comprendre, s’organiser… et reprendre le combat pour une France libre, souveraine et démocratique.
Au programme : des intervenants de haut vol, des esprits libres et engagés : Emmanuel Todd, Marcel Gauchet, Jacques Sapir, Zoé Konstantopoulou, Henri Guaino, Stéphane Rozès, François Cocq, Benjamin Morel, Joachim Murat, Jack Nikonoff, et moi-même, Georges Kuzmanovic. Et d'autres noms à venir !
Le lien vers la billetterie pour s'inscrire :
https://my.weezevent.com/au-non-de-la-france
Venez nombreux : pour débattre, pour échanger, pour boire le verre de la fraternité, et surtout pour dire haut et fort que le NON est toujours vivant !