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25 mai 2025

LA BÊTISE, PALME D'OR SUR LA CROISETTE

Gabriel Nerciat

-25/5/2025- Assez drôle d'entendre ici ou là (notamment sur C-News) des esprits légers ou automatiques qui se disent interloqués par le verdict du jury du festival de Cannes, qu'ils croient contradictoire avec les déclarations et la dégaine ridicules de Juliette Binoche lors de l'inauguration du festival.
Visiblement, ils ne comprennent pas ce que l'actrice fétiche de Leos Carax et d'Olivier Assayas a voulu leur signifier, en parfaite adéquation avec le credo idéologique de la bourgeoisie bohème occidentale en mal d'intersectionnalité.
On peut le résumer ainsi : "Française empêchée de porter le voile islamique en France, Iranienne contrainte de le porter en Iran : même combat pour la liberté des femmes !".
Il n'y a donc pas contradiction entre le début du festival et sa clôture ; c'est, comme à l'accoutumée, la même bêtise gluante, libertaire, avachie, convenue et frimeuse qui s'affiche.

La grève des taxis, symptôme d’un pays qui déraille

Jean Mizrahi

-25/5/2025- La grève des taxis qui paralyse depuis plusieurs jours les grandes gares françaises et certains axes routiers n’est pas un simple conflit de secteur. Elle cristallise, à elle seule, plusieurs pathologies profondes de la société française : addiction à la dépense publique, abdication de l’autorité régalienne, et refus obstiné d’affronter l’avenir.
Au cœur du litige : la réforme de la tarification des transports médicaux, que l’Assurance maladie souhaite rationaliser. Aujourd’hui, les taxis conventionnés représentent une charge annuelle de plusieurs milliards d’euros. Pour beaucoup d’entre eux, cette manne publique est devenue vitale : sans elle, leur activité serait moins rentable. Cette grève révèle donc une vérité crue : une part non négligeable de ces chauffeurs ne vit plus d’un marché libre, mais d’un système de redistribution artificiel. Ils sont les enfants gâtés d’un État-nounou, devenus dépendants d’une économie d’appoint financée par la collectivité.
Mais l’essentiel est aussi ailleurs : cette dépendance individuelle est devenue un levier de blocage collectif. Que des accès à des gares soient restés inaccessibles pendant plus d’une semaine, que des axes entiers soient neutralisés sans réaction de l’État, en dit long sur le degré de décomposition de l’autorité publique. Parti un mardi pour Paris depuis Marseille, je suis revenu le jeudi par la même gare : toujours bloquée. Même scène absurde. Même impuissance. La France est aujourd’hui un pays où des intérêts très minoritaires peuvent faire plier la logistique nationale, sans rencontrer la moindre opposition sérieuse. Et où l’État, au lieu de rétablir l’ordre, entame une énième “concertation”.
À cette logique de rente et de blocage s’ajoute une surdité stratégique. Au lieu de repenser en profondeur leur métier, les taxis s’accrochent à des subventions appelées à disparaître. Car la vraie révolution approche, et elle ne viendra ni des VTC ni du ministère : elle viendra des véhicules autonomes. D’ici cinq à dix ans, une large part du métier de taxi sera automatisée. La profession de chauffeur, dans sa forme actuelle, est condamnée. L’énergie investie à défendre une rente de court terme serait mieux employée à anticiper, à se reconvertir, à exiger de l’État non pas des aides, mais des moyens d’adaptation.
Il est temps que la France sorte de cette logique infantile dans laquelle chacun réclame sa part du gâteau public, tout en piétinant les droits des autres. La liberté ne consiste pas à bloquer les gares, mais à bâtir un avenir dans un cadre commun, respecté par tous. Ce pays crève de ne plus savoir dire non. Il est grand temps qu’il réapprenne.

24 mai 2025

23 mai 2025

Gastel Etzwane

-21/5/2025- Sur ce sujet comme d’autres, la vérité éclate au grand jour, toujours trop tard. Nous étions nombreux à savoir dès 2019, dès sa candidature, que cet homme corrompu était incapable d’assurer la moindre fonction officielle. Et pourtant, pendant quatre ans, les médias nous ont assuré que tout cela était faux, même le pathétique François Hollande a déclaré que c’était le plus grand président des États-Unis depuis très longtemps.
L’article et les livres qui en parlent aujourd’hui ne vont pas assez loin, en affirmant que ce qui a motivé l’élection et le maintien d’un vieillard sénile était la peur d’un second mandat de Trump.
En réalité, c’était surtout la volonté de Obama, de Hillary Clinton et du Deep State de conserver le pouvoir au moyen d’une vieille marionnette pathétique.
On doit d’ailleurs aller plus loin, et constater que remplacer le vieillard malade par une incompétente notoire participait de la même stratégie.
On peut enfin ajouter que l’arbre de la maladie mentale de Biden cache la forêt de la corruption de sa famille et particulièrement de son fils. En Ukraine et en Chine.

Monique Plaza

-22/5/2025- La Finlande a érigé un mur à la frontière avec la Russie. La clôture fera 200 km, avec des grillages renforcés, des caméras IA, des haut-parleurs. Les 35 premiers kilomètres sont déjà construits.
C’est triste et absurde quand on sait que la Finlande, après avoir choisi la neutralité à la fin de la seconde guerre mondiale, a vécu plus de 70 ans de paix et d’échanges économiques fructueux avec son voisin russe, et qu’elle n’a jamais été menacée.
Mais quand on devient un vassal de l’OTAN, il faut bien justifier les subventions par un peu de théâtre sécuritaire.

Dessin de Sanaga

Gilles Deleuze

Les Indiens de Palestine

« Le sionisme, puis l’État d’Israël exigeront que les Palestiniens les reconnaissent en droit. Mais lui, l’État d’Israël, il ne cessera de nier le fait même d’un peuple palestinien. On ne parlera jamais de Palestiniens, mais d’Arabes de Palestine, comme s’ils s’étaient trouvés là par hasard ou par erreur. Et plus tard, on fera comme si les Palestiniens expulsés venaient du dehors, on ne parlera pas de la première guerre de résistance qu’ils ont menée tout seuls. On en fera les descendants d’Hitler, puisqu’ils ne reconnaissaient pas le droit d’Israël. Mais Israël se réserve le droit de nier leur existence de fait. C’est là que commence une fiction qui devait s’étendre de plus en plus, et peser sur tous ceux qui défendaient la cause palestinienne. Cette fiction, ce pari d’Israël, c’était de faire passer pour antisémites tous ceux qui contesteraient les conditions de fait et les actions de l’État sioniste. Cette opération trouve sa source dans la froide politique d’Israël à l’égard des Palestiniens.

Israël n’a jamais caché son but, dès le début : faire le vide dans le territoire palestinien. Et bien mieux, faire comme si le territoire palestinien était vide, destiné depuis toujours aux sionistes. Il s’agissait bien de colonisation, mais pas au sens européen du XIX° siècle : on n’exploiterait pas les habitants du pays, on les ferait partir. Ceux qui resteraient, on n’en ferait pas une main-d’oeuvre dépendant du territoire, mais plutôt une main-d’oeuvre volante et détachée, comme si c’étaient des immigrés mis en ghetto. Dès le début, c’est l’achat des terres sous la condition qu’elles soient vides d’occupants, ou vidables. C’est un génocide, mais où l’extermination physique reste subordonnée à l’évacuation géographique : n’étant que des Arabes en général, les Palestiniens survivants doivent aller se fondre avec les autres Arabes. L’extermination physique, qu’elle soit ou non confiée à des mercenaires, est parfaitement présente. Mais ce n’est pas un génocide, dit-on, puisqu’elle n’est pas le « but final » : en effet, c’est un moyen parmi d’autres.

La complicité des États-Unis avec Israël ne vient pas seulement de la puissance d’un lobby sioniste. Elias Sanbar a bien montré comment les États-Unis retrouvaient dans Israël un aspect de leur histoire : l’extermination des Indiens, qui, là aussi, ne fut qu’en partie directement physique. il s’agissait de faire le vide, et comme s’il n’y avait jamais eu d’Indiens, sauf dans des ghettos qui en feraient autant d’immigrés du dedans. A beaucoup d’égards, les Palestiniens sont les nouveaux Indiens, les Indiens d’Israël. L’analyse marxiste indique les deux mouvements complémentaires du capitalisme : s’imposer constamment des limites, à l’intérieur desquelles il aménage et exploite son propre système ; repousser toujours plus loin ces limites, les dépasser pour recommencer en plus grand ou en plus intense sa propre fondation. Repousser les limites, c’était l’acte du capitalisme américain, du rêve américain, repris par Israël et le rêve du Grand Israël sur territoire arabe, sur le dos des Arabes. »

« Les Indiens de Palestine », paru dans le recueil Deux régimes de fous en 1983, Editions de Minuit
Dessin de Faro

ISRAËL, LE LEVANT AU CRÉPUSCULE

Gabriel Nerciat

-23/5/2025- Dans tout ce que l'on publie ces derniers jours à propos d'Israël et du conflit de Gaza, trois faits majeurs, que j'avais déjà évoqués ou entrevus ici même ces derniers mois, semblent curieusement être minorés ou occultés par les uns et par les autres, alors qu'ils me semblent être d'une portée assez considérable :
1) La nouvelle humiliation, cette fois tout à fait publiquement assumée, de Donald Trump envers Netanyahou : le président des États-Unis a ostensiblement refusé de s'arrêter à Tel-Aviv lors de la grande tournée qu'il a effectuée ces derniers jours au Proche-Orient, tournée au cours de laquelle il s'est longuement entretenu avec le prince régent d'Arabie saoudite et l'émir du Qatar, avant de marquer son hostilité, elle aussi publique puisque énoncée sur son propre réseau social, à la poursuite du massacre des Gazaouis par le gouvernement israélien lors de son retour à Washington.
2) L'annonce officielle faite par les Houthis, alors même que vont commencer les négociations entre Washington et Téhéran sur le nucléaire iranien, de suspendre toute agression en Mer rouge contre des navires militaires ou civils américains, tout en poursuivant les attaques à longue distance sur le territoire de l'État juif. Réaction plutôt positive de la Maison Blanche.
3) La volonté du Premier ministre israélien de conclure un accord de partenariat avec le nouveau dirigeant islamiste (ex-djihadiste Al Qaida) de Damas, Ahmed Al Charaa, en échange de la reconnaissance par la Syrie de la légitimité de l'État d'Israël ainsi que de l'annexion du Golan par Tel-Aviv.
Seuls les ignares et les sots seront surpris par cette initiative, que j'avais anticipée il y a peu sur ce mur, sous les risées habituelles de ceux qui croient encore (ou font semblant de croire) que le sionisme est l'ennemi naturel de l'islamisme.
À cela s'ajoutent bien sûr les menaces proférées par les dirigeants israéliens contre les diplomaties européennes, visées par des tirs de soldats à Jénine et accusées par les ministres de Netanyahou d'avoir contribué à provoquer l'attentat antisémite de Washington il y a deux jours (rien que ça).
La France se trouve particulièrement en ligne de mire puisque le gouvernement israélien conteste désormais officiellement, avec une vigueur aussi violente que vulgaire, la souveraineté de Paris sur les tombeaux des rois de la porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem, occupée par Tsahal depuis 1967.
Même s'il est peu probable que Macron se montre plus courageux avec Bibi qu'avec le président Tebboune, les conséquences de cette nouvelle posture agressive laisseront une empreinte durable.
Si l'on relie entre eux ces quatre ou cinq évènements, on voit se dessiner assez clairement le faisceau de relations qui explique à la fois la violence des décisions meurtrières et erratiques prises par Netanyahou ces derniers jours et l'approfondissement croissant de l'hostilité de l'ensemble des puissances occidentales à l'encontre d'Israël.
Je sais une fois de plus que ce statut va me valoir quelques acrimonies venimeuses de la part de certains doctrinaires communautaires ou seulement partiaux.
Mais ce n'est pas grave.
Il faut seulement qu'ils sachent une chose : leurs soucis ne font que commencer, car désormais ils ne pourront plus arguer ni d'un prétendu patriotisme (républicain ou non) ni de la lutte contre l'antisémitisme pour continuer à justifier ce qui ne pourra plus être justifiable.

Cinéma français : le détournement de fonds permanent

H16

-23/5/2025- Ouvert depuis le 13 mai dernier en fanfare avec l’inévitable tribune politico-dégoulinante d’une actrice évidemment de gauche, le Festival de Cannes touche bientôt à sa fin avec une prochaine Palme d’or dont on se doute déjà qu’elle sera encore une fois probablement une tribune politique sans rapport avec l’art cinématographique.


De façon intéressante et de manière générale, il est à noter que ces Palmes d’or rencontrent rarement le succès populaire en salles, au contraire des Oscars qui, s’ils ne sont pas tous attribués à des succès publics, donnent une bien meilleure indication de l’adéquation entre les goûts du public et ceux de la critique. Ce détachement n’est pas un hasard et tient à plusieurs facteurs dont le plus important en France est, justement, la déconnexion des financements de cette industrie du marché des consommateurs qui aboutit de façon claire à un appauvrissement culturel de plus en plus marqué de la production française.

Ce constat n’est pas jeune : généralement, les subventions à la culture ont largement appauvri la culture. Il est loin le temps où les artistes français, réellement indépendants de l’État, laissaient une marque profonde dans l’histoire du pays. Et c’est encore plus vrai dans le cinéma.

Dans ces colonnes, un précédent billet de 2022 faisait ainsi un bilan de la direction générale prise par le cinéma français : malgré les appels de plus en plus clairs de certains réalisateurs à revenir à un cinéma moins subventionné, la profession avait essentiellement décidé d’accélérer la tendance : eh oui, l’entre-soi, la connivence et les subventions publiques permettent finalement de s’affranchir du public avec beaucoup de souplesse.

C’est donc sans surprise que dans l’Hexagone se sont (assez discrètement) empilés les navets toujours plus mauvais, à tel point que, par exemple, le mois d’avril 2025 a vu un record de faiblesse de fréquentation sur les 25 dernières années : avec 11,8 millions d’entrées ce mois-là, la fréquentation des salles obscures n’a jamais été aussi basse (pour rappel, la fréquentation en avril 2023 dépassait les 19 millions d’entrées).

Le phénomène intéressant, c’est que le nombre de places vendues n’évolue pas du tout comme celui de la population et encore moins comme celui du nombre de films français mis sur le marché : il apparaît en effet que le nombre de longs métrages français produits et distribués ces dernières années (les « films d’initiative française ») n’arrête pas d’augmenter pour atteindre maintenant entre 230 et 300 par an selon les modes de calcul. Autrement dit, les Français ne se précipitent pas des masses pour voir la production locale, au contraire.

Cette observation de base cache d’ailleurs assez difficilement l’ampleur du malaise qui règne actuellement dans tout le cinéma français dont les chiffres donnent le tournis.

Par exemple, sur les 1,15 milliards d’euros dépensés en 2024 dans le cinéma français, 680 millions d’euros sont partis en rémunérations (selon le CNC), ce qui – au passage – ne couvre pas le déficit du régime des intermittents du spectacle représentant 1,5 milliard d’euros par an (pour 100 000 personnes concernées environ).


Malgré ces centaines de films produits, seulement 2% sont effectivement rentables, montrant à la fois que l’industrie cinématographique française actuelle est un gouffre abyssal et qu’elle n’a plus qu’un très lointain rapport avec son public, mis à contribution pour le financement mais pas pour aller regarder les résultats produits. D’ailleurs, la Cour des comptes, dans un rapport de septembre 2023, notait qu’un tiers des films français en 2019 avaient moins de 20 000 spectateurs, contre un quart une décennie plus tôt, et questionnait l’efficacité des aides pour les films d’auteur.

La question reste largement pertinente en 2025. Avec des films français qui coûtent en moyenne 5,4 millions d’euros et dont 25% ne parviennent pas à rassembler au moins 10.000 spectateurs, le contribuable français n’en a clairement pas pour son argent. Parallèlement, ces mêmes spectateurs ne peuvent s’empêcher de noter l’augmentation de plus en plus marquée du prix des places de cinéma, qui passent en moyenne de 6,63€ en 2020 à 7,42€ en 2024. En 2014, la place moyenne coûtait 6,38€ marquant une augmentation de plus de 15% en 10 ans.


En somme, la puissance publique n’arrête pas de verser des fonds toujours plus conséquents au cinéma français ce qui aboutit à augmenter assez clairement la quantité de gros navets produits (le nombre de succès commerciaux n’évoluant guère) : les productions sur les thèmes les plus politiquement corrects, à la mode et cochant toutes les cases de « ce qu’il faut penser officiellement » s’enfilent à rythme soutenu et ne rencontrent quasiment aucun public, dans l’indifférence marquée de la profession – qui touche sans gros souci cachets et salaires, rassurez-vous – ainsi que des pouvoirs publics qui en réalité trouvent de cette façon un moyen simple de payer toute une troupe de saltimbanques et son écosystème attaché afin de produire la propagande du moment, propagande produite comme des saucisses industrielles et dont un exemple pourrait actuellement être le suivant (merci l’IA) :

Dans un village provençal baigné de soleil, Camille, parisienne en crise, lâche son job pour ouvrir une librairie éco-responsable. Elle tombe sous le charme de Léo, viticulteur bio et non-binaire, qui cache un passé douloureux lié à son coming-out. Leur romance est bousculée par l’arrivée d’Amin, un jeune migrant syrien adopté par les villageois, et par un promoteur immobilier voulant raser la garrigue. Avec une mamie militante, un ado queer écolo et un boulanger poète, Camille et Léo luttent pour sauver le village et accueillir une famille de réfugiés. Une comédie tendre sur l’amour inclusif, la solidarité et le retour à l’essentiel, bercée par des airs de Barbara.


Il faut se résoudre à l’évidence, et la rappeler chaque fois qu’il est possible : les activités culturelles en France ont été si généreusement subventionnées par la puissance publique, si massivement infiltrée par la gauche idéologique et l’entrisme politique qu’elles ne sont plus qu’un prétexte, un petit cache-sexe d’une corruption aussi intellectuelle que morale ou financière. En particulier, le cinéma français, parce qu’il brasse les plus grosses sommes d’argent, est devenu le tuyau le plus large pour redistribuer des montants toujours plus élevés d’argent public vers des poches privées de moins en moins recommandables.

Le Festival de Cannes, jadis lieu de rencontre des artistes et de leur public, est rapidement devenu un lieu d’entre-soi, déconnecté du peuple et des réalités de terrain, où les uns s’attèlent à faire passer des messages idéologiques dans un faste luxueux devenu obscène par différence avec les discours dégoulinants qui y sont tenus, et où les autres s’occupent de tisser les liens indispensables pour que la connivence et le pillage des fonds publics puissent continuer sans entraves.

Le cinéma français n’est plus qu’une ombre diaphane de ce qu’il fut jadis, lorsqu’il ne recevait pas un rond de financement public. Si l’on veut lui redonner un jour ses lettres de noblesses, il devient urgent d’en couper tous les fonds publics.


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