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31 mai 2025

Pascal Cinus

-29/5/2025- Il faut écouter le niveau de saloperie de cet ancien député macroniste, Jean-Louis Touraine, qui explique l’objectif de la loi euthanasie :
Les mineurs, les malades mentaux, « ça viendra par la suite ».
« On ne l'obtiendra pas tout de suite dans la première loi », expliquait le médecin Jean-Louis Touraine, regrettant la « frilosité » du pays sur la question.
La stratégie est donc d’en mettre le plus possible dans le premier texte, celui qui vient d’être voté à l’Assemblée, puis, une fois que la grenouille est dans la casserole, monter le feu petit à petit.
« Une fois qu'on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans. »
« Après, on pourra étendre les choses en disant c'est quand même pas normal qu'il y ait des malades, des Français parce qu'ils ont telle forme de maladie qui ont droit, et puis les autres qui n'ont pas droit. Donc il faudra introduire cette égalité. »
Rappel historique :
Préparée par une intense campagne de propagande en faveur de la stérilisation et de l'« euthanasie », la campagne d'extermination par assassinat des adultes handicapés physiques et mentaux – Aktion T4 – menée par le régime nazi de 1939 à août 1941, a fait de 70 000 à 80 000 victimes.
Dans son ordre écrit du 1er septembre 1939, Adolf Hitler emploie le terme de Gnadentod, que l'on peut traduire par « mort miséricordieuse ».
Parce que c’est notre projet.

Yann Bizien

-31/5/2025- Huit ans de en même temps, de comédie, de trompe-l'œil, de bricolage, de pensée sans convictions, de chaos économique, sécuritaire, migratoire et de supercheries nées sur les décombres du socialisme.
 
• 82 % des Français estiment que le projet politique de Macron est un échec.
 
• 8 sur 10 pensent que le macronisme ne survivra pas à 2027.
 
• 63 % de ses propres électeurs de 2017/2022 n’y croient plus.

• 59 % ne le considèrent même pas comme un courant politique... (Sondage Odoxa – Le Figaro)

Emmanuel Macron a beau s'agiter, parler beaucoup, user de la communication, donner des leçons à tous, organiser ou participer à des sommets internationaux, se mêler aux affaires intérieures d'autres États, c’est terminé. C'est un président en échec, sans majorité, en disgrâce, coupé du peuple, déconnecté des réalités, sans héritier et sans avenir.
 
Le macronisme a commencé par la promesse d'une révolution et de grandes réformes menées par la société civile. Et il s'achève avec François Bayrou dans l'immobilisme. Il a abouti au gouvernement le plus illégitime et le moins désiré par les Français depuis le début de la cinquième République.
 
Avec le macronisme, la France a perdu le contrôle de ses finances publiques, de ses frontières, de sa démographie, de sa souveraineté, de son indépendance, de son identité, de sa liberté et de son avenir.

Ce qui reste d'Emmanuel Macron, c'est un bloc central minoritaire qui se maintient laborieusement au pouvoir après avoir organisé des barrages sur les dernières législatives.
 
Emmanuel Macron a percuté son kit de survie à l'Elysée. Mais les Français anticipent la fin du macronisme et le retour du clivage traditionnel gauche/droite.

Nota : La première décision à prendre au lendemain du scrutin présidentiel de 2027, c'est un vaste plan de dégagement autoritaire de tous les macronistes nommés dans les Ambassades, dans les Préfectures, au Conseil d'État, à la Cour des Comptes, à l'ARCOM, au Conseil Constitutionnel et à Bruxelles.

30 mai 2025

Jean Mizrahi
30/5/2025

À propos du terme « Gwer » et des vidéos de Mustapha el Atrassi

Depuis quelques jours circulent des vidéos de "l’humoriste" Mustapha el Atrassi, émaillées de propos désobligeants à l’égard des « Gwers », terme d’argot péjoratif employé en Afrique du Nord pour désigner les personnes blanches ou non-musulmanes. Ce mot, hérité du turc "gavur" – qui signifie « infidèle » – trouve ses racines dans l’arabe "kāfir" et le persan "gabr", autrefois utilisé pour désigner les zoroastriens, perçus comme non-croyants dans l’univers musulman médiéval.
Cette situation soulève des interrogations profondes. La société française s’est efforcée, depuis des décennies, d’extirper du langage public les insultes ethniques ou confessionnelles qui blessent : « nègre », « bicot », « youpin »... Ces mots sont sortis de l’usage non par hasard, mais par choix moral collectif. Cette évolution salutaire est le fruit d’un effort collectif, largement porté par la société française elle-même, souvent au prix d’une introspection douloureuse.
Ce progrès, cependant, n’a de sens que s’il vaut pour tous. Il ne saurait y avoir de hiérarchie dans la dignité humaine. Aussi est-il important que ceux qui, à juste titre, rejettent les discours stigmatisants envers leurs communautés, refusent également que d’autres soient tournés en dérision ou désignés comme indignes en raison de leur origine ou de leur croyance. La responsabilité morale est partagée. Et elle implique de dénoncer, avec la même exigence, tous les propos qui minent l'harmonie sociale, d’où qu’ils viennent.
Ce que véhicule Mustapha el Atrassi n’a rien d'amusant. C’est un discours qui divise, attise les ressentiments, et affaiblit la confiance entre citoyens. Il faut en finir avec cette manière de jouer avec les tensions identitaires sous couvert de provocation pseudo-humoristique. La concorde nationale n’est pas un acquis ; elle se construit chaque jour, dans les mots que nous choisissons comme dans les silences que nous refusons de garder.
Gilles Casanova

-30/5/2025- Je vous incite à prendre le temps de lire ces extraits de l'entretien du philosophe Marcel Gauchet avec Alexandre Devecchio, pour Le Figaro, le 26 mai 2025.
Il y fait une description clinique et très précise du processus de fin de la démocratie dans lequel « Les Progressistes » nous entraînent.
Bien sûr les nécessités qui poussent à ces attaques contre la démocratie et la liberté sont liées aux besoins de la défense en dernier ressort de l'intérêt du Capital le plus concentré. Mais la nouveauté réside dans le fait que l'aile marchante de cette croisade pour le Capital est constituée des dirigeants et porte-paroles de « la gauche » et pratiquement à l'unanimité de ses formations politiques, tout à fait à contre-emploi de ce qui fut son histoire et sa fonction telles qu'elles s'incarnèrent au XXe siècle, à travers les combats de Jean Jaurès, par exemple.

"La confusion entre d’un côté les tenants de l’État de droit et de l’autre ceux de la souveraineté populaire, ne date pas d’hier. Souvenez-vous de l’opposition entre les « démocraties populaires » et les « démocraties bourgeoises ». Tout tient aux équivoques de la notion de « peuple ». La démocratie, c’est classiquement le pouvoir de tous, par opposition au pouvoir d’un seul, la monarchie, ou au pouvoir de quelques-uns, l’aristocratie, autrement dit, en langage moderne, la souveraineté du peuple. Jusque-là, tout le monde s’accorde. Mais qu’est-ce que le peuple, et comment se manifeste-t-il ? C’est là que les divergences se déclarent. Pour les communistes, le peuple parlait par la voix du parti. Pour les nouveaux convertis de l’État de droit, ce sont les juges qui l’expriment en dernier ressort.
Pour les classiques démodés dont je suis, cela reste l’ensemble des citoyens électeurs et les majorités qui s’en dégagent. Mais je précise que dans cette conception, il y a une place essentielle pour l’État de droit. La majorité n’a pas le droit d’empêcher la minorité de s’exprimer et il faut des instances pour y veiller. La prétention actuelle de substituer l’État de droit à la démocratie classiquement entendue est un dévoiement de ce principe juste. Elle le dénature en ouvrant la porte au droit pour la minorité de réduire la majorité au silence. (...)
La proposition de l’historien Pierre Rosanvallon selon laquelle : « les juges incarnent autant que les élus le principe démocratique de la souveraineté du peuple » est extravagante, mais aussi un aveu précieux. Au moins, cette fois, on annonce la couleur. Que je sache, la fonction du juge est de veiller à la juste application des lois. Or il ne fait pas la loi, ce sont les élus qui la font. Ce simple constat suffit à faire ressortir la différence entre un rôle qui consiste à traduire en texte la souveraineté du peuple et la fonction qui consiste à faire respecter l’effectivité de ces prescriptions. Certes, le juge interprète la loi, qui ne prévoit pas tout. Mais il y a bien de la différence entre définir une loi et l’interpréter. La proposition de Rosanvallon revient à gommer cette différence, à mettre l’auteur et l’interprète sur le même plan, à faire du juge un législateur.
Mieux, un législateur d’un rang supérieur, l’oracle d’une vérité cachée au peuple ordinaire et à ses élus. Ainsi, par la grâce d’un banal concours administratif, ou d’une nomination hasardeuse, le juge deviendrait la voix d’un mystérieux « peuple-communauté » transcendant le peuple électoral. On a déjà connu ce genre d’arguties, toujours destinées à écarter la voix d’un « peuple arithmétique » suspect de mauvaises pensées au profit d’un peuple défini non selon la « quantité », mais selon la « qualité », comme Mussolini l’explique par exemple dans La Doctrine du fascisme.
La dictature ne faisant plus recette, on cherche ailleurs les moyens d’une autorité qui n’a de comptes à rendre à personne. Car le but de l’opération est clair : il s’agit d’ériger les juges en bouclier antimajoritaire contre les propensions « populistes » dudit peuple. Inutile de dire que les juges ont tout à perdre en se laissant embarquer par cette promotion en forme d’impasse.
Le peuple peut se tromper, bien sûr, mais nous n’avons pas d’autre arbitre. Le problème est de le convaincre, pas de l’empêcher. (...)
Le constat d’une société de plus en plus individualiste où les droits individuels priment sur l’intérêt général est largement partagé aujourd’hui, et c’est tant mieux. Mais un constat n’est pas une analyse. Ce que je m’efforce de montrer, précisément, c’est la corrélation étroite entre cette individualisation radicale et la mise en avant de l’État de droit comme alpha et oméga de la vie démocratique. Une démocratie réduite en réalité à la protection des droits fondamentaux des individus, en évacuant la conversion de ces droits en souveraineté du peuple, parce qu’elle pourrait empiéter sur ces droits. Comme quoi, à partir d’un même constat de départ, on peut arriver à des conclusions très différentes. (...)
Je n’ai aucun doute sur la capacité de Rosanvallon d’exprimer l’état d’esprit des élites. C’est le fil conducteur de sa réflexion politique. Mais je ne parlerais en l’occurrence ni de méfiance ni de peur du peuple. Mon sentiment est que nous avons affaire d’un côté à une juste appréciation des aspirations du peuple, en matière d’État social, d’immigration et de sécurité, notamment, mais pas seulement, et de l’autre côté à la ferme conviction qu’il a tort et qu’il faut par tous les moyens neutraliser ces aspirations. C’est un progressisme autoritaire que nous avons devant nous et Rosanvallon vient de nous livrer un article important de son manifeste. (...)
Il n’est pas sûr du tout que le verdict du procès Le Pen accroisse cette fracture entre les « élites » et le peuple, car la question est doublement compliquée et rien n’a été fait pour l’éclaircir. Qui est au courant du règlement du Parlement européen concernant les fonctions des assistants parlementaires ? Le problème posé était en fait celui du financement de la vie politique et il aurait pu et dû donner lieu à un débat ouvert. En l’enfermant dans la stricte logique juridique, on l’a rendu hermétique pour la grande masse de la population. Ensuite, il y avait cette question spécialement épineuse des critères de l’exécution provisoire d’une décision d’inéligibilité.
Combien de gens ont véritablement saisi de quoi il s’agissait au juste ? Seul le résultat a été enregistré. Ce n’est pas le moindre problème de ces procès à incidences politiques majeures que de jouer à l’abri d’un rideau de fumée. Enfin et surtout, l’affaire engageait la question plus que jamais sensible dans l’opinion française de l’argent public. Chacun le sait, il règne un fort soupçon à l’égard du personnel politique d’en abuser. C’est dans ce prisme que le procès a été lu pour un grand nombre. « Finalement, Marine Le Pen est comme les autres. » Ils étaient prêts à le croire, ils en ont eu la confirmation. Ce n’est qu’auprès d’une minorité militante que la décision judiciaire a constitué un facteur de radicalisation supplémentaire. (...)
Dire que l’annulation du 1er tour des élections en Roumanie puis la mise à l’écart du candidat favori des sondages, mais aussi la menace d’interdiction de l’AfD en Allemagne et sa mise sous surveillance accrue s'inscrivent dans une tentation autoritaire serait une expression plus juste que celle de tournant autoritaire, dans tous les cas. Sursaut démocratique, certainement pas. Sauf à admettre que les uns ont la bonne définition de la démocratie qui exclut de prendre en compte les arguments des autres. Des autres qui ne sont pas des minorités marginales, qui plus est, mais des majorités potentielles dans certains cas. Or l’essence de la démocratie, c’est le moment de le rappeler, réside dans l’acceptation du conflit, donc dans la préoccupation, pour ceux qui se veulent démocrates, d’en regarder les motifs en face afin de les désamorcer dans la mesure du possible.
Ici, à l’opposé, nos progressistes sont dans la négation des raisons du conflit. Il ne devrait pas exister. Il relève de « fantasmes » ou de « passions tristes ». Une question au passage : la passion investie dans ce refus de la réalité est-elle « triste » ? D’où la recherche de moyens tant bien que mal présentables, la dictature faisant trop mauvais genre, de neutraliser cette adversité insupportable. Le détraquement du système judiciaire fournit l’instrument providentiel de cette tentative d’étouffement de la voix des nouvelles classes dangereuses. (...)
Les premiers mois à la Maison-Blanche de Donald Trump n'annoncent ni une dérive autocratique ni un retour en force de la volonté du peuple américain.
Entendons-nous, d’abord sur ce que veut dire autocratie. Ce n’est pas une notion à prendre à la légère. Trump peut se montrer capricieux, erratique, brutal, cela n’en fait pas un autocrate. Autocratie veut dire, outre l’accaparement du pouvoir dans les mains d’un seul, l’empêchement de l’opposition de s’exprimer, de peser sur les décisions ou de concourir loyalement aux élections. Nous n’en sommes pas là et rien n’annonce une évolution en ce sens. On peut déplorer la suppression de certains financements, cela ne justifie pas de crier au « fascisme ». Les élections de mi-mandat, dans moins de deux ans, seront un test à cet égard. Il est infiniment probable qu’elles se dérouleront comme à l’ordinaire et Trump peut les perdre.
Quant au peuple américain, il ne parle pas d’une seule voix. Il est divisé, comme tous les peuples. Il est composé de républicains et de démocrates, et de gens qui ne se reconnaissent ni dans un parti ni dans l’autre. L’élection de Trump a sûrement été vécue comme une revanche sur le mépris dont il a été accablé par une partie de son électorat. Mais la vraie question pour l’avenir est de savoir si cette revanche aura fait entrer dans la conscience américaine, au-delà de ses clivages, la nécessité de prendre en charge les problèmes soulevés par l’électorat trumpiste."

Yann Bizien

-30/5/2025- Dans "Mémoricide" de Philippe de Villiers, un des chapitres les plus importants est celui sur le déclin du courage chez nos élites politiques.
Le "courage de voir, de décider et d'agir".
François Bayrou ne voit pas, ne décide pas et n'agit pas.
Au nom de son idéologie du nécessaire "vivre ensemble", et de sa déconnexion, il ne voit pas la France abîmée, sabotée, en faillite, ensauvagée, délitée, décadente, déclassée et au bord d'une guerre civile.
Faute de courage, il ne décide pas et n'agit pas. Il ne fait que garantir la continuité du pourrissement français.
Il n'a pourtant pas besoin d'un référendum pour faire des économies dans le but de stabiliser la dette et les déficits.
Il lui suffit de faire preuve de courage. Un leader avec une conscience courageuse peut tout voir, tout décider et tout faire.
Le courage de cesser enfin toutes les aides à l'immigration (40 milliards d'€uros par an), d'agir puissamment sur la fraude sociale (15 milliards par an), la fraude fiscale (100 milliards par an), le coût de la soumission à l'Algérie (10 milliards par an), le coût inutile et idéologique de l'aide au développement (15 milliards par an) et le coût des 438 agences d'État (81 milliards par an).
Ajoutons à tout ceci le coût de l'insécurité de l'ordre de 170 milliards d’euros chaque année selon le Conseiller d’État Christophe Eoche-Duval.
Les Français étouffés par l'impôt et les taxes n’ont aucun effort supplémentaires à faire à titre personnel.
Le problème, c’est l'éclipse du courage chez nos élites, c'est la continuité, l'éternel recommencement, le train de vie de l’État, ses dépenses idéologiques et l'absence de rupture politique.

Tiephaine Soter

-30/5/2025- Je découvre avec pas mal de stupéfaction que le gouvernement souhaite interdire les "couteaux zombies". Après les armes à feu fantôme, voici donc les armes blanches zombies, parce qu'après tout, puisqu'on est dans un monde de clowns, autant y aller avec Halloween toute l'année pour faire peur au citoyen crétin moyen.
Alors je vous avoue, j'ai beau être armurier (un peu retiré, certes, mais quand même...), je ne savais pas ce que c'est qu'un "couteau zombie". J'ai pensé que c'était un terme politico-journalistique qui désignerait les "couteaux dissimulés dans l'intention de causer une agression", mais en fait, non. Je me disais que la gourdasse qui tient sa photo, dans l'image capturée en dessous, nous montre des exemples, mais en fait ce sont des armes blanches qui, à une exception, ne sont même pas des couteaux. A vrai dire, de toute façon, le port de ces outils est déjà prohibé totalement depuis toujours, interdiction renforcée depuis l'amende de 500 € systématique (400 si payée sur place) avec inscription au casier judiciaire qui est expérimentée depuis l'année dernière.
Alors qu'est-ce qu'ils viennent nous déblatérer avec ces histoires de "couteaux zombies" ?
Ce n'est rien moins que l'adaptation directe d'un dispositif britannique (totalement inutile et inefficace pour enrayer les agressions au couteau, soit dit en passant), qui avait dénoncé les couteaux décoratifs assimilés à des armes "faites pour tuer" sous prétexte qu'il s'agit de lames en acier avec un design très agressif (et totalement inefficace...), avec des pointes et des tranchants très prononcés, généralement avec des couleurs très fluo, de la paracorde et souvent une écriture à la con ou un crâne (c'est décoratif, donc c'est décoré). Bouh c'est agressif, ça fait méchant, alors c'est ultra-méga-dangereux...
Je le répète : ce sont des machins décoratifs, pas des armes, même si comme TOUT, ça peut être des armes par destination. C'est pas spécialement plus dangereux qu'une pelle dentelée ou qu'un morceau de barbelé-rasoir.
En France, ne sont considérés légalement comme "arme" que les poignards et couteaux-poignards. Elles sont classées en catégorie D, donc acquisition et détention libre (pas transport) pour les personnes majeures. Le classement en cat. D signifie juste que c'est des produits qui ne peuvent se vendre que dans certains établissements pourvus de l'autorisation.
Un canif, un couteau suisse, un couteau pliant (y compris cutter), un couteau de cuisine, ne sont pas considérés légalement comme des armes. Ce sont des armes blanches, terme générique, mais pas juridiquement classés comme armes.
La définition du poignard (et couteau-poignard, c'est pareil) est composée de plusieurs critères cumulatifs (s'il en manque un, ce n'est pas un poignard) : lame solidaire de la poignée, à double tranchant sur toute la longueur de la lame, ou au moins à la pointe, avec une lame de plus de 15 cm, d'une épaisseur d'au moins 4mm, et pourvue d'une garde. (seule définition, issue du Code des Douanes, même pas du Code de la Sécurité Intérieure...)
Donc, en gros, un katana, une épée, une hache, une hallebarde, une machette, ou le machin que je vous ai mis en illustration, ça ne rentre pas dans cette catégorie. Les baïonnettes non plus d'ailleurs. Une dague de chasse, par contre, oui c'est classé D. L'épieu de chasse également. Le couteau de chasse/survie, ben ça dépend, la subtilité se trouve généralement dans l'épaisseur de lame : la plupart des fabricants de couteaux usuels font des lames épaisses de 3.75 mm pour contourner le classement en D.
Vous le voyez, on est très loin des lames que l'autre conne brandit niaisement.
L'immense majorité des couteaux employés dans des agressions est en fait le bête couteau à steak, facile à dissimuler du fait de son profil hyper discret. L'exemple anglais le démontre : non seulement interdire les couteaux (TOUS les couteaux) n'empêche pas les agressions et les meurtres, mais en plus on n'en finit plus de pourrir la vie du citoyen moyen pour rien : ils en sont au point d'exiger une carte d'identité pour acheter des petites cuillères au supermarché.
Déjà qu'ils ne parviennent pas à empêcher l'utilisation d'armes à feu de catégorie A1 voire A2 malgré les régimes d'interdiction ultra stricts, ils s'imaginent qu'ils vont enrayer les couteaux ?
Tout ça pour ne pas faire face au véritable problème, qui est et sera toujours l'immigration illégale (ou même légale) et ses conséquences : pauvreté, violence sociale puis physique, mépris des lois, inefficacité de la réponse pénale, explosion de la criminalité et enfin haine raciale.
Ce pays devient un véritable enfer à cause de ces réseaux politiques totalement imbéciles qui ne pensent qu'à pourrir la vie des citoyens dont ils sont pourtant censés améliorer les conditions d'existence.


Barbara Lefebvre

-30/5/2025- Le talent d'Emmanuel Macron est de pouvoir toujours surprendre par la vacuité de sa pensée et la détermination de son verbe.
Petit bonhomme rêve d'un monde où il serait Prix Nobel de la paix, libérateur de l'Ukraine, sauveur de Gaza et d'Israël "en même temps", prophète fédéraliste de l'Union européenne.
Petit bonhomme rêve, mais il ne rêve pas grand comme Martin Luther King qui avait compris qu'il gagnerait son combat par la fraternité et la grandeur d'âme. Macron rêve petit. La France a rapetissé depuis 2017, la dette publique a grandi, l'image de la France à l'international s'est effondrée.
Petit bonhomme veut maintenant récompenser le Hamas en "reconnaissant" un État de Palestine qui n'a aucune chance de voir le jour : pas de frontière, pas de leader, pas d'élection démocratique depuis 20 ans, pas de société civile palestinienne favorable à la solution à 2 États.
Petit bonhomme ment aux Palestiniens et à tous ceux qui militent pour cet État. Après le 7 octobre, après la monstruosité des crimes commis par le Hamas et le Djihad islamique, après la démonstration depuis 600 jours de la détermination fanatique du Hamas, après le soutien évident d'une majorité de civils palestiniens à cette stratégie mortifère de sacrifice collectif, qui peut croire sérieusement qu'un État palestinien puisse exister en paix à côté d'Israël ?
Petit bonhomme se fiche du réel, il vit sur sa planète (qui hélas n'est pas celle du Petit Prince qui avait mieux compris que lui l'espèce humaine !)
En attendant, ce triste personnage est en train d'attiser la haine antijuive en France, il gargarise les islamogauchistes "Free Palestine" from the river to the see.
Pour rappel, aucun de leurs chers pays-frères arabes ne veut accueillir les Palestiniens. Depuis 600 jours l'Egypte verrouille sa frontière, comme la Jordanie.
Ces mêmes pays qui ont poussé les Palestiniens à refuser TOUTES LES PROPOSITIONS D'ÉTAT SOUVERAIN DEPUIS 1937 :
- commission Peel 1937 : NON
- plan de partage ONU 1947 : NON
- Camp David 2000 : NON
- Sommet de Taba 2001 : NON
- plan Olmert 2008 : NON
Petit Bonhomme va donc être celui qui imposera à des Palestiniens qui n'en ont jamais voulu un État qui vivrait à côté d'Israël ???
MACRON SE FOUT DU MONDE,
LE MONDE SE FOUT DE LA FRANCE,
ET LES JUIFS SERONT ENCORE ACCUSÉS D'ÊTRE RESPONSABLES DU DÉSASTRE ANNONCÉ.

UN PEUPLE PLONGÉ DANS LE COMA

Gabriel Nerciat

-30/5/2025- Dans la France de ce XXIe siècle, un homme ou une femme malade lassé de vivre aura le droit de se suicider avec l'aide de l'État et de la médecine, mais les autres n'auront pas le droit de fumer une cigarette ou une pipe dans les jardins publics, les plages, les stades, l'abord des écoles et bientôt, n'en doutons pas, les terrasses des cafés.
C'est d'ailleurs la même ministre, Catherine Vautrin, typique (comme Retailleau) de cette droite faux derche et philistine des notables de province, qui a soutenu les deux lois, à quelques jours d'intervalle.
Ce qui me rend le plus triste, dans cette séquence, ce n'est pas tant que des parlementaires couards ou indignes aient légalisé en toute bonne conscience le droit de donner la mort à plus faible que soi – alors même qu'il existe depuis longtemps des moyens médicaux d'éviter ou de contourner ce geste fatal et impardonnable.
C'est que la plupart des médecins l'ont accepté, et que peu d'entre eux, j'en suis sûr, courront le risque de braver le scélérat "délit d'entrave" prohibé par cette loi criminelle.
Ce qui me rend le plus amer, ce n'est pas tant qu'une ministre de fortune sans fidélité et sans principe ait pu signer une directive aussi hypocrite et liberticide que celle qui interdit pour des motifs de salubrité publique de fumer en plein air dans un lieu public.
C'est que la plupart des fumeurs, sinon tous, vont respecter cette loi, comme ils l'ont fait déjà pour les bistrots et les restaurants.
Alors que dans un pays libre, ils auraient dû par millions se précipiter la clope au bec pour prendre d'assaut le premier parc venu.
Les Français sont devenus tellement apathiques, conformistes, narcissiques, décérébrés et indifférents à tout qu'on se demande vraiment quelle mesure plus barbare ou absurde que les autres serait encore susceptible de les faire sortir du coma moral où ils sont plongés.
À dire le vrai, c'en est à pleurer de rage ou de honte. Si ça continue à ce rythme, je ferais peut-être mieux de demander à mon médecin de m'euthanasier.

Intelligence artificielle : le rythme s’accélère

H16
30/5/2025

Le 20 et 21 mai dernier, Google présentait – dans son Google I/O – ses dernières avancées en matière d’intelligence artificielle. Très manifestement, ceux qui pensaient que le géant de Californie semblait marquer le pas face à OpenAI (notamment) en furent pour leur frais.

Sur les douzaines de nouveautés, de logiciels, de plateformes et de présentations qui furent présentées, on peut noter la forte intégration de l’IA dans les e-mails et au niveau des recherches, Meet qui permet la traduction vocale en temps réel, une meilleure intégration de la réalité augmentée via des lunettes connectées (Android XR, Beam), et des démonstrations de Veo 3 et Flow véritablement stupéfiantes puisque ces applications permettent, à partir d’une simple requête textuelle, de produire une vidéo de quelques secondes avec effets sonores et dialogues.


Parallèlement à ces développements, Google continue de spécialiser certains de ses moteurs d’intelligence artificielle pour des tâches scientifiques ; on se souvient que c’est la société californienne qui avait, avec AlphaGo (2014) puis AlphaZero (2017), permis à des machines de détrôner durablement les humains dans le jeu de go. D’une façon similaire, elle a développé AlphaFold (2018) pour étudier le repliement des protéines.

À partir de ces différentes applications et des concepts sous-jacents, Google a depuis développé AlphaEvolve (2025) qui se spécialise dans différentes tâches notamment mathématiques et qui vient d’apporter des solutions originales à des problèmes connus (empaquetages optimaux, optimisation de calculs matriciels, …). Dans une branche un peu différente, il a été employé pour améliorer la conception des prochaines générations de puces spécialisées en intelligence artificielle (« tensor processing unit ») et a trouvé un moyen d’exploiter plus efficacement la capacité informatique mondiale de Google, en économisant 0,7 % des ressources totales, comme le relate le papier sorti à ce sujet dans Nature.

L’intelligence artificielle touche un nombre rapidement croissant de domaines : appliquée à l’éducation, elle permet par exemple d’amener les enfants qui l’utilisent dans les meilleurs 2% des élèves à l’échelle d’une nation, et ce en un minimum de temps. Une étude – elle aussi récemment parue dans Nature – montre par exemple que l’effet de ChatGPT utilisé en apprentissage se traduit par une amélioration globale des performances observées.

Bref, si l’accélération des innovations en matière technologique est en général tout juste perceptible, elle ne fait en revanche plus aucun doute et est réellement visible en intelligence artificielle et en robotique notamment.


Il faut se souvenir de la toute première version de ChatGPT ouverte au public, dont les capacités permettait essentiellement d’écrire des cartes de vœux : c’était en novembre 2022, il y a deux ans et demi. 36 mois plus tard, les derniers moteurs disponibles fournissent des aides au développement informatique se classant dans les meilleurs, résolvent des problèmes au niveau de la médaille d’argent dans les Olympiades internationales de mathématiques et commencent à proposer des matériaux et des protéines de plus en plus ciblées et efficaces. Quant à la robotique, la possibilité actuelle de simuler avec une grande précision l’environnement physique permet d’entraîner des machines et des robots dans un environnement virtuel, des centaines ou des milliers de fois plus vite qu’en réalité ; ainsi, au lieu de mois d’entraînements pour qu’un robot soit capable de réaliser des tâches complexes (déplacer des pièces, ranger des éléments, marcher, etc.), quelques heures en simulation numérique suffisent.

Comme le mentionnent les chercheurs d’Anthropic – la firme productrice de Claude, l’un des meilleurs moteurs d’IA actuellement – la situation dans ce domaine est telle qu’à présent, même un arrêt de tout progrès supplémentaire (qui rendrait impossible d’atteindre le niveau d’intelligence d’un humain moyen par exemple) n’empêchera pas l’automatisation rapide de tous les emplois de bureau dans les cinq à dix prochaines années, et justifie en tant que tel tous les investissements massifs qui sont actuellement réalisés.


En pratique et sans gros effort d’imagination, tout indique que les 10 prochaines années verront de profonds bouleversements s’installer très rapidement dans toutes les sociétés humaines.

Ainsi, dans 10 ans, il est très probable que la conduite individuelle de véhicules aura largement reculé, laissant place à des voitures autopilotées, non seulement parce que c’est plus pratique, mais aussi parce que c’est beaucoup moins dangereux – d’autant plus que les statistiques actuelles montrent déjà un net avantage aux pilotes automatiques.

Ainsi, dans 10 ans, il est assez probable que beaucoup d’entreprises et certains particuliers disposeront de leurs robots (humanoïdes ou non) pour les assister et réaliser certaines tâches répétitives.


Ainsi, l’utilisation des écrans va progressivement diminuer à la faveur d’interfaces homme-machine beaucoup plus intuitives : il est beaucoup plus intéressant d’expliquer ce qu’on veut de vive voix que d’entrer une invite textuelle, ou de péniblement programmer un automate en appuyant sur des boutons.

Ainsi, dans 10 ans, il est assez peu probable que les chaînes de diffusion de contenus (information notamment) existent encore dans le format qu’on connaît actuellement : divertissement, actualité, débats seront à la fois produit pour des marchés de plus en plus spécialisés et étroits, et en grande partie rassemblés, filtrées et sélectionnées par des agents « intelligents » qui connaîtront assez précisément nos goûts et nos besoins.

Il semble dès lors assez évident que la structure même des sociétés va changer et les individus vont devoir s’adapter à de profonds changements de paradigmes.

Devant ce tsunami de changements qui grossit devant nous et les opportunités que l’intelligence artificielle représente, certains pays se préparent. Avec évidemment la Chine, c’est le cas des États-Unis dont l’administration a même lancé les démarches nécessaires pour faciliter le développement des sources d’énergie dont les grandes firmes d’intelligence artificielle auront besoin : un récent ordre exécutif de Trump vise ainsi à déployer rapidement des technologies nucléaires pour permettre l’alimentation des centres de calcul.

De façon tragicomique, au même moment en France, des experts autoproclamés gesticulent pour que l’opération inverse soit menée sans tarder : Jancovici, pourtant parfaitement incompétent sur la question de l’intelligence artificielle, écume les plateaux radio pour expliquer à quel point cette technologie est un gadget, en montrant au passage qu’il a parfaitement raison lorsqu’il répète que les radios persistent à inviter des incompétents.

Manifestement, Donald Trump, multimilliardaire élu deux fois président des États-Unis contre une adversité assez exceptionnelle, n’est décidément pas du même avis que notre Jancovici national qui tente de vendre ses idées (et formations) par le truchement des médias de masse. L’un parie sur une importance croissante, cruciale, de l’intelligence artificielle. L’autre explique que c’est un gadget.

Lequel des deux se trompe ? À l’aune de tout ce qui a été présenté dans ce billet, on peut dire que la question est assez vite répondue…


https://h16free.com/2025/05/30/80971-intelligence-artificielle-le-rythme-saccelere

29 mai 2025

Kuzmanovic Georges
28/5/2025

Océania, Eurasia, Estasia… on y est : c’est littéralement 1984 de George Orwell.

Dans une nouvelle éructation géopolitique, Trump propose ni plus ni moins que de partager le monde en trois zones d’influence entre les États-Unis, la Chine et la Russie.
Dans cette vision anachronique, chaque grande puissance contrôlerait sa propre portion du globe, à la manière des empires du XIXe siècle, avec leur logique coloniale et leur mépris des peuples.
Mais Trump – et plus largement l’élite américaine – ne comprend visiblement pas ce qu’est un monde multipolaire : un monde où chaque pays conserve sa souveraineté, tisse des relations bilatérales libres, sans menaces de sanctions, de blocus ou d’ingérences armées.
Et puis au diable l'Inde, le Brésil et les grands pays d'Afrique...
Les États-Unis sont incapables de sortir de leur réflexe hégémonique, et restent aveugles à la dynamique des BRICS, qui repose sur une coopération respectueuse des États et des cultures et un règlement en amont des problèmes de sécurité.
De manière plus large, l’Occident traverse un naufrage intellectuel en matière de pensée géopolitique.
Le démon de la domination est difficile à extirper.