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1 juin 2025
Valérie Boivin
1/6/2025
1/6/2025
Réponse à un ami qui me dit ce n'est pas possible de les arrêter et de les punir.
Oh que si c’est possible !
Lorsque nos chers dirigeants – l'actuel comme ceux d’avant – envoient des milliards à l’étranger pour des causes douteuses ou des guerres lointaines, ne venez pas me dire qu’on ne peut pas trouver les moyens d’agir ici, chez nous, pour restaurer l’ordre et la justice.
Je peux vous assurer qu’on a des solutions. Et je ne suis pas la seule à en avoir, crois-moi !
Les voici, concrètes, applicables, réalistes :
Travaux d’intérêt général obligatoires : qu’ils nettoient les rues, réparent les dégâts, repeignent ce qu’ils ont dégradé. Sous encadrement. Pas une option, une obligation.
Réparations financières automatiques : saisie directe sur aides sociales, comptes bancaires, indemnités, avec un fichier des dégradations. Que le citoyen ne paie plus à leur place.
Comparutions immédiates renforcées : on débloque des moyens pour juger vite. Et surtout, exécuter les peines. Pas de peines symboliques.
Encadrement des TIG : anciens policiers, militaires, citoyens volontaires – la France regorge de personnes prêtes à aider. Il faut juste l’organiser.
Fichage des casseurs récidivistes : qu’on sache qui ils sont, qu’on les surveille, qu’on les empêche de nuire à chaque événement.
Prévention, oui – mais après sanction. Pas d’éducation sans responsabilité. La peur du gendarme doit revenir, et vite.
Ce n’est pas une impasse.
C’est une volonté politique qui manque, et le courage de ne plus plier devant des minorités violentes.
Stéphane Rozès
-1/6/2025- La France n’est ni le Qatar ni l’Arabie Saoudite. Ce n’est pas la relégation, l’infériorisation de la femme musulmane, ni la stigmatisation de toutes les femmes non voilées considérées comme impures.
Voilà pourquoi, en France, les trois quarts des Français perçoivent le port du voile comme une agression.
Les raisons remontent très loin dans notre histoire, bien avant les colonisations.
Cela tient à notre type de socialité, depuis Rabelais, dont Charlie Hebdo est le digne descendant.
Il ne faut pas s’étonner qu’avec ce type de provocation, diffusé sur les réseaux sociaux – mélange d’inculture et d’idéologie, comme ce post – le RN soit aux portes du pouvoir.
La nation dans ses profondeurs demeure très largement républicaine et laïque.
La France comme tout pays a le droit et le devoir de défendre son type de vivre ensemble.
Le sommet de l’État où le communautarisme progresse contre la République ne le fait pas d’où les désordres actuels. Tout cela est très dangereux.
Natalia Routkevitch
1/6/2025
Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien.
Ce qui est le plus saisissant, ce n’est pas tant l’ampleur des « débordements », le caractère spectaculaire des scènes de pillages, d’incendies, l’intensité des affrontements ou encore le degré de violence et d’agressivité interne de notre société. Même si, à chaque nouvelle manifestation, tout cela devient de plus en plus effrayant et impressionnant.
Ce qui est véritablement révélateur c’est que nous nous y sommes totalement habitués. Cela ne nous révolte plus vraiment, cela ne nous paraît même plus foncièrement anormal.
Non, nous savons pertinemment que la prochaine fois, ce sera pareil – et sans doute un peu pire. Mais cela semble relever d’une fatalité, d’un phénomène inévitable contre lequel il n’y aurait rien à faire. Et même le ton général, ce n'est pas le WTF global (qui serait légitime) mais - "oh, encore quelques incidents qui ont gâché une si belle fête"...
Je me souviens de mon étonnement lorsque, le 1er janvier 2019, le gouvernement a publié un communiqué se félicitant que la nuit du Nouvel An se soit déroulée « paisiblement et sans incidents majeurs ». Cette nuit-là pourtant, 650 voitures avaient été incendiées et 454 personnes interpellées.
Mais, à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Radu Portocala
-30/5/2025- Exaspéré par les stupidités et les hystéries de la campagne de 2017, j’écrivais ceci quelques semaines après les élections : « Il est permis d’imaginer (et même d’espérer) que Monsieur Macron ira très loin : il finira haï de tous. »
Je ne me suis par trompé, mais je n’avais pas imaginé que sa prévisible débâcle allait être aussi celle de la France, que ses postures grotesques, ses attitudes grotesques, ses propos grotesques s’imposeront comme ceux de la France, qu’il allait transformer la France en objet de mépris et de moquerie. Ni, d’ailleurs, que la France pouvait supporter si longtemps cette humiliation sans précédent, ou qu’elle accepte, par le caprice d’un seul homme, ce pitoyable suicide.
31 mai 2025
UN PRIX POUR URSULA
Jean-Claude Delhez
-31/5/2025- Ursula von der Leyen vient de recevoir le prix Charlemagne, qui récompense une personnalité remarquable œuvrant en faveur de l'Europe. Le bon Charlemagne me le confiait encore ce matin : cela aurait été dommage de ne pas le lui décerner. Il y a 15 jours à peine, la Cour de justice de l'Union européenne la condamnait pour rétention d'informations au sujet du contrat pharamineux qu'elle avait attribué à la société américaine Pfizer, à l'époque du covid. À propos de société américaine, elle fut soupçonnée d'autres malversations, avec McKinsey, cette fois, à l'époque où elle était ministre de la Défense à Berlin. À la tête de la Commission européenne, elle place ses amis aux frais des citoyens, à l'exemple de Markus Pieper, qu'elle nomme l'an dernier à un emploi fictif, avec salaire mensuel de 20.000 euros (une misère, à côté des 35.000 euros de la présidente). Elle est pointée du doigt depuis plusieurs années pour ses goûts de luxe, ses voyages en jet privé, aux frais des citoyens à nouveau. Autre critique récurrente : l'opacité de son action. Elle qui n'est pas élue prend, de plus en plus, des décisions toute seule dans son coin, décisions qui engagent une communauté d'un demi milliard d'habitants. Pour ne rien dire des nombreux contrats d'association qu'elle a signés avec des dictateurs d'Afrique et du Moyen-Orient.
Voilà un palmarès qui n'est pas à la portée du premier venu. Si je peux me permettre une légère critique : le prix Charlemagne, c'est un peu mesquin. Avec une personnalité d'une telle stature, le prix Gengis Khan s'imposait. Ou le prix Attila. C'est bien aussi, le prix Attila.
Pascal Cinus
-29/5/2025- Il faut écouter le niveau de saloperie de cet ancien député macroniste, Jean-Louis Touraine, qui explique l’objectif de la loi euthanasie :
Les mineurs, les malades mentaux, « ça viendra par la suite ».
« On ne l'obtiendra pas tout de suite dans la première loi », expliquait le médecin Jean-Louis Touraine, regrettant la « frilosité » du pays sur la question.
La stratégie est donc d’en mettre le plus possible dans le premier texte, celui qui vient d’être voté à l’Assemblée, puis, une fois que la grenouille est dans la casserole, monter le feu petit à petit.
« Une fois qu'on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans. »
« Après, on pourra étendre les choses en disant c'est quand même pas normal qu'il y ait des malades, des Français parce qu'ils ont telle forme de maladie qui ont droit, et puis les autres qui n'ont pas droit. Donc il faudra introduire cette égalité. »
Rappel historique :
Préparée par une intense campagne de propagande en faveur de la stérilisation et de l'« euthanasie », la campagne d'extermination par assassinat des adultes handicapés physiques et mentaux – Aktion T4 – menée par le régime nazi de 1939 à août 1941, a fait de 70 000 à 80 000 victimes.
Dans son ordre écrit du 1er septembre 1939, Adolf Hitler emploie le terme de Gnadentod, que l'on peut traduire par « mort miséricordieuse ».
Parce que c’est notre projet.
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Yann Bizien
• 82 % des Français estiment que le projet politique de Macron est un échec.
• 8 sur 10 pensent que le macronisme ne survivra pas à 2027.
• 63 % de ses propres électeurs de 2017/2022 n’y croient plus.
• 59 % ne le considèrent même pas comme un courant politique... (Sondage Odoxa – Le Figaro)
-31/5/2025- Huit ans de en même temps, de comédie, de trompe-l'œil, de bricolage, de pensée sans convictions, de chaos économique, sécuritaire, migratoire et de supercheries nées sur les décombres du socialisme.
• 82 % des Français estiment que le projet politique de Macron est un échec.
• 8 sur 10 pensent que le macronisme ne survivra pas à 2027.
• 63 % de ses propres électeurs de 2017/2022 n’y croient plus.
• 59 % ne le considèrent même pas comme un courant politique... (Sondage Odoxa – Le Figaro)
Emmanuel Macron a beau s'agiter, parler beaucoup, user de la communication, donner des leçons à tous, organiser ou participer à des sommets internationaux, se mêler aux affaires intérieures d'autres États, c’est terminé. C'est un président en échec, sans majorité, en disgrâce, coupé du peuple, déconnecté des réalités, sans héritier et sans avenir.
Le macronisme a commencé par la promesse d'une révolution et de grandes réformes menées par la société civile. Et il s'achève avec François Bayrou dans l'immobilisme. Il a abouti au gouvernement le plus illégitime et le moins désiré par les Français depuis le début de la cinquième République.
Avec le macronisme, la France a perdu le contrôle de ses finances publiques, de ses frontières, de sa démographie, de sa souveraineté, de son indépendance, de son identité, de sa liberté et de son avenir.
Ce qui reste d'Emmanuel Macron, c'est un bloc central minoritaire qui se maintient laborieusement au pouvoir après avoir organisé des barrages sur les dernières législatives.
Emmanuel Macron a percuté son kit de survie à l'Elysée. Mais les Français anticipent la fin du macronisme et le retour du clivage traditionnel gauche/droite.
Nota : La première décision à prendre au lendemain du scrutin présidentiel de 2027, c'est un vaste plan de dégagement autoritaire de tous les macronistes nommés dans les Ambassades, dans les Préfectures, au Conseil d'État, à la Cour des Comptes, à l'ARCOM, au Conseil Constitutionnel et à Bruxelles.
30 mai 2025
Jean Mizrahi
30/5/2025
À propos du terme « Gwer » et des vidéos de Mustapha el Atrassi
30/5/2025
À propos du terme « Gwer » et des vidéos de Mustapha el Atrassi
Depuis quelques jours circulent des vidéos de "l’humoriste" Mustapha el Atrassi, émaillées de propos désobligeants à l’égard des « Gwers », terme d’argot péjoratif employé en Afrique du Nord pour désigner les personnes blanches ou non-musulmanes. Ce mot, hérité du turc "gavur" – qui signifie « infidèle » – trouve ses racines dans l’arabe "kāfir" et le persan "gabr", autrefois utilisé pour désigner les zoroastriens, perçus comme non-croyants dans l’univers musulman médiéval.
Cette situation soulève des interrogations profondes. La société française s’est efforcée, depuis des décennies, d’extirper du langage public les insultes ethniques ou confessionnelles qui blessent : « nègre », « bicot », « youpin »... Ces mots sont sortis de l’usage non par hasard, mais par choix moral collectif. Cette évolution salutaire est le fruit d’un effort collectif, largement porté par la société française elle-même, souvent au prix d’une introspection douloureuse.
Ce progrès, cependant, n’a de sens que s’il vaut pour tous. Il ne saurait y avoir de hiérarchie dans la dignité humaine. Aussi est-il important que ceux qui, à juste titre, rejettent les discours stigmatisants envers leurs communautés, refusent également que d’autres soient tournés en dérision ou désignés comme indignes en raison de leur origine ou de leur croyance. La responsabilité morale est partagée. Et elle implique de dénoncer, avec la même exigence, tous les propos qui minent l'harmonie sociale, d’où qu’ils viennent.
Ce que véhicule Mustapha el Atrassi n’a rien d'amusant. C’est un discours qui divise, attise les ressentiments, et affaiblit la confiance entre citoyens. Il faut en finir avec cette manière de jouer avec les tensions identitaires sous couvert de provocation pseudo-humoristique. La concorde nationale n’est pas un acquis ; elle se construit chaque jour, dans les mots que nous choisissons comme dans les silences que nous refusons de garder.
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