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21 juin 2025

Le gouvernement israélien d’extrême droite panique et choisit l’escalade

Kuzmanovic Georges

-20/6/2025- Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a exigé "l’évacuation massive de la population de Téhéran".
15 millions de personnes. Une demande totalement irréaliste et irresponsable.
Katz a également annoncé une intensification des frappes contre des cibles iraniennes, visant désormais "les symboles et la structure du pouvoir du régime iranien".
L’opération israélienne prend, selon lui, une tournure stratégique, allant "au-delà du simple cadre des représailles".
Représailles de quoi, au juste ?
C’est Israël qui a attaqué unilatéralement l’Iran – une attaque illégale, survenue en plein processus de négociation sur le nucléaire.
Rappel : cette attaque visait les installations nucléaires iraniennes.
Alors que viennent faire ici les civils de Téhéran ou les "symboles du pouvoir" ? Y aurait-il de l’uranium dans les ministères ou les habitations ?
Et comment imagine-t-on un "changement de régime" si toute la population est censée fuir la capitale ? Un régime sans population ?
La réalité, c’est que l’opération israélienne contre les installations nucléaires a échoué. Et que face à cet échec, le gouvernement Netanyahu/Katz choisit l’escalade, avec des menaces explicites contre des infrastructures civiles et gouvernementales.
Qui est Israël Katz ?
Katz est l’un des faucons les plus radicaux du gouvernement israélien. Il défend une vision annexionniste de la Cisjordanie :
- il soutient la poursuite de la colonisation,
- veut étendre la souveraineté israélienne à toute la région,
- et prône la rupture totale avec l’Autorité palestinienne.
Il rejette catégoriquement toute solution à deux États, déclarant que "la création d’un État palestinien est inacceptable" au nom des "droits historiques d’Israël sur cette terre".
En mai 2025, il a sèchement répondu à l’appel du président français Emmanuel Macron en faveur d’une reconnaissance d’un État palestinien :
"Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier – et nous construirons l’État juif-israélien sur le terrain. Le papier finira dans la poubelle de l’Histoire, et l’État d’Israël prospérera."
Un diplomate exemplaire, sans doute…
Cette fuite en avant idéologique et militaire pourrait bien conduire à la destruction d’Israël lui-même – une perspective que Katz semble juger impensable.
Mais c’est précisément ce soutien inconditionnel des États-Unis à la politique israélienne qui nourrit ce type de postures délirantes, et avec elles, des escalades d’une dangerosité extrême pour l’ensemble de la région – et du monde.

Incohérence stratégique totale

Kuzmanovic Georges

Conflit Israël-Iran

Les dirigeants de l’Union européenne appellent à des négociations immédiates, alors que les combats font encore rage.
L’Iran refuse et pose une condition : un cessez-le-feu d’abord.

Conflit Russie-Ukraine

Cette fois, les mêmes dirigeants exigent… un cessez-le-feu comme préalable à toute discussion.
Autrement dit, l’inverse exact de ce qu’ils proposent ailleurs.

Ce que cela révèle :
• Macron, von der Leyen, Starmer, Merz, Kallas n'ont aucune cohérence. Ni sur les principes, ni sur la méthode. La ligne européenne change selon l’ennemi ou l’alliance du moment. Et ça se voit.
• Dans le cas Israël-Iran, les Européens ont objectivement raison : les négociations se font généralement pendant les combats, pas après.
Si c'est après, c'est qu'un des camps a dû concédé une capitulation sans conditions.
• C’est exactement ce qu’il s’est passé pour mettre fin à la guerre du Vietnam : les Accords de Paris ont été négociés en pleine guerre, pendant... 4 ans !
• Exiger un cessez-le-feu avant de négocier, c’est le signal clair d’un rapport de force défavorable.

Conclusion :
• L’Iran est en difficulté face à Israël.
• L’Ukraine, elle, est en net recul face à la Russie.
• Et... il est URGENT dans ces deux conflits d'organiser des négociations poussées avant que cela ne dérape en conflit mondial !

Dessin de Kak

Vincent Verschoore

-21/6/2025- La diabolisation de la pensée critique est la marque de fabrique des covidistes, et des esprits corrompus (par l'argent, le pouvoir, l'idéologie...) en général. Le cas Sabatier est emblématique :
"Jean-Marc Sabatier n’est pas un marginal. Il n’est pas un complotiste. Il n’est pas un influenceur d’Internet autoproclamé “expert santé”.
Il est directeur de recherche au CNRS, titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches.
Il est l’auteur de plus de 280 publications scientifiques, de 55 brevets, et membre actif de plus de 70 comités de rédaction de revues scientifiques internationales.
Ce que Jean-Marc Sabatier met aussi en lumière, c’est que la protéine Spike produite par les vaccins à ARN pourrait induire les mêmes déséquilibres, avec des effets physiopathologiques graves à long terme. Et cela, dans le climat post-pandémie, ne passe pas.
Car s’attaquer à la sacralité des vaccins Covid, c’est violer le consensus.
C’est déranger les plans politiques, économiques, et médiatiques construits autour d’une vérité autorisée.
Dès lors, le chercheur devient l’ennemi, même s’il cite des faits, même s’il publie dans des revues scientifiques, même s’il s’exprime sans insulte, ni provocation."
Les pseudo-journalistes mais vrais porte-flingues des intérêts du pouvoir s'en donnent à cœur joie, tout comme les professionnels de la santé financière des labos, et Sabatier est loin d'être seul dans son cas.
Dès les premières lignes, le ton est donné : les chercheurs qui ne suivent pas la ligne officielle sont qualifiés de dangereux, voire d’égarés, mêlant “propos antivaccins”, “ovnis” et “croyances ésotériques”… L’amalgame est posé.

Ce que révèle l’affaire Jean-Marc Sabatier, ce n’est pas une simple querelle d’experts, ni même une divergence de vues sur une technologie médicale.
C’est un symptôme grave d’un mal qui gangrène la science contemporaine : le remplacement du débat par le dogme, de la recherche par le consensus obligatoire, de la vérité par la communication politique."
Nous vivons une période de retour d'une forme d'obscurantisme 2.0 sous forme de guerres de propagande, de "nudging", de manipulation via médias et réseaux sociaux, mais surtout de corruption : la porosité entre pouvoir politique, institutions (genre FDA), médias et industrie oriente les décisions politiques et administratives au profit d'intérêts qui ne sont généralement pas ceux du public. Il devient alors dangereux pour les acteurs du bas de l'échelle, qui ne bénéficient pas directement des fruits de la corruption (comme les médecins), de s'opposer car ils risquent la foudre des institutions, des médias, de leur Ordre...
Bref, on retrouve ici une forme de soviétisation de la science et de la société où une Nomenklatura de gens bien placés s'entendent pour profiter (et même piller) du bien public, se cooptent entre eux, et punissent toute contestation un peu sérieuse. Une Nomenklatura servie par une masse d'idiots utiles qui cherchent aussi à y trouver quelque profit en se faisant "bien voir".

20 juin 2025

Vincent Verschoore


-18/6/2025- En 2003 la bande à Bush tentait de faire croire au monde que l'Irak possédait des armes de destruction massive, ce qui justifiait leur intervention militaire. Moins cons qu'aujourd'hui (et de loin), Français et Allemands sentirent le piège et déclinèrent. Et de fait, la vérité a éclaté depuis, et tout n'était que mensonges.
Aujourd'hui Netanyahou, soutenu par les Américains et tous leurs vassaux, tente le même coup : l'Iran construirait un immense arsenal d'armes de destruction massive, justifiant ainsi l'attaque israélienne, le régime judéo-fasciste se drapant en plus dans un rôle de "protecteur du monde" alors qu'en même temps il continue le massacre à Gaza et le nettoyage ethnique de la Cisjordanie.
Que l'Iran veuille se doter d'une dissuasion nucléaire, c'est possible et ça peut même se comprendre. Que le régime veuille développer un secteur nucléaire civil, c'est clair et ça peut aussi se comprendre. Il y avait, surtout, des négociations en cours sur ce sujet avec les US, et les ayatollahs ont beaucoup de défauts mais ils ne sont pas eux-mêmes suicidaires. Néanmoins, se sachant visé, Ali Khamenei vient de passer le commandement stratégique aux Gardiens de la Révolution, ce qui n'est pas une bonne nouvelle...
Nous assistons donc à nouveau à un vaste mensonge visant à justifier une attaque massive contre un pays gênant, espérant sans doute aboutir à l'implosion politique et un changement de régime.
Le chancelier allemand va-t-en guerre en rajoute une couche :
"C'est le sale boulot qu'Israël fait pour nous tous. Nous sommes également touchés par ce régime", a déclaré Merz dans une interview accordée à la chaîne allemande ZDF et diffusée hier. "Le régime iranien a apporté la mort et la destruction dans le monde", a-t-il ajouté.
Les cons, ça ose tout. Certes les Gardiens de la Révolution iraniens sont une milice fanatique, mais en termes de morts et de destructions ils sont quand même très loin derrière les US et Israël.
Le plus extraordinaire reste la capacité d'Israël à contrôler les US, d'une part par un vaste programme de corruption institutionnelle via l'AIPAC, d'autre part par la forte présence de sionistes radicaux dans les sphères de pouvoir. Le beau-fils de Trump, Jared Kushner, est lui-même un ami proche de Netanyahou. Et tous ces gens partagent avec les islamistes le fantasme millénariste d'une nécessaire fin du monde avant le retour du Sauveur, quel qu'il soit...

19 juin 2025

LA DÉRIVE ALLEMANDE

Jean-Claude Delhez

-20/6/2025- Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, multiplie les prises de position discutables en matière de politique étrangère. La dernière en date a eu lieu lors de la réunion du G7 au Canada. Il y a affirmé publiquement qu'Israël avait « le courage de faire le sale boulot pour nous tous ». Il parlait des bombardements israéliens sur l'Iran. Quoi qu'on puisse penser du régime iranien et de l'état d'avancement de son programme nucléaire, il est un fait indiscutable : l'attaque israélienne est une violation du droit international et de la souveraineté d'un État. Dès lors, M. Merz, au nom de l'Allemagne, cautionne publiquement ces violations et prend parti dans un conflit, en faveur de l'agresseur. Il laisse entendre que c'était à l'Allemagne (et ses alliés, j'imagine) de bombarder l'Iran et qu'il faut dès lors remercier Israël pour le courage de le faire à sa place. Suite à la prise de paroles de Merz, Téhéran vient de convoquer l'ambassadeur d'Allemagne en Iran.
On se rappellera qu'avant même d'être nommé chancelier, Merz avait consacré l'une de ses premières déclarations publiques à assurer que l'Allemagne n'appliquerait pas le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre Benjamin Netanyahou. La politique de Merz est donc l'alignement complet sur l'action du gouvernement Netanyahou, quoi qu'il fasse en Iran, à Gaza ou ailleurs, quel que soit le nombre de ses victimes et des pays qu'ils bombarde au Proche-Orient. Ce qui est aussi, par ailleurs, la politique des USA.
Merz, c'est également l'homme du durcissement face à la Russie. Alors que Scholz, son prédécesseur, avait toujours refusé de livrer des missiles Taurus à Kiev, Merz s'est prononcé en faveur du contraire. Réactions négatives à Moscou. Mais réactions négatives aussi à Washington (il y a de l'électronique américaine dans les missiles allemands). Et réactions négatives au sein du partenaire de coalition allemand, le SPD, le parti social-démocrate. Résultat des courses : au bout de plusieurs semaines de tergiversations, l'Allemagne ne livrera pas de missiles Taurus à Kiev.
On peut aussi rappeler que Merz a obtenu des parlementaires allemands le feu vert pour dépasser la limite d'endettement du pays afin d'investir une somme rondelette dans les infrastructures civiles et dans le réarmement de la Bundeswehr. Il entend faire de l'armée allemande la plus puissante d'Europe. Ce qui est une excellente nouvelle pour les marchands de canons américains.
L'Allemagne nous avait déjà gratifié récemment de ses politiciennes va-t-en-guerre, les Baerbock et von der Leyen, voilà maintenant un nouveau faucon décomplexé dans la galaxie belliciste germanique. Pour l'anecdote, on notera que ces adeptes de la pensée néo-conservatrice américaine sont issus des Young global leaders du forum économique de Davos (Annalena Baerbock), de McKinsey (Ursula von der Leyen) et de Blackrock (Friedrich Merz).

Dessin de Ranson

TRUMP OU FALSTAFF QUI DANSE EN FACE DE L'ABÎME

Gabriel Nerciat
19/6/2025

Au-dessus de l'abîme, les choses s'accélèrent et pas favorablement.
Tout le monde est à la fois éberlué et consterné par l'attitude erratique, brutale et hésitante de Trump, mais elle est suffisamment symptomatique dans son irrationalité et son incohérence pour que la gravité de l'heure (qui semble échapper pourtant à pas mal de fanatiques et d'imbéciles) ne puisse plus faire débat.
Si l'on regarde les choses froidement, il n'y a absolument aucune raison qui puisse justifier une entrée en guerre des Etats-Unis contre l'Iran.
Non seulement, comme l'a dit un député républicain du Kentucky (Thomas Massie), "Israël n'a pas besoin de l'argent des contribuables américains pour sa défense s'il en a assez pour lancer des guerres offensives", mais de surcroît l'intervention directe de l'armée américaine dans le conflit constituerait une trahison flagrante des électeurs MAGA par le président qu'ils ont élu sur la promesse qu'il n'engagerait plus aucune guerre américaine au Moyen-Orient.
Tucker Carlson l'a dit sans ménagement au président (qui l'a évidemment mal pris) : une telle trahison, aussi irrationnelle qu'aventureuse, lui aliènerait durablement une écrasante majorité de sa base électorale, le priverait de toute chance de victoire aux élections de mi-term et mènerait très vite à une implosion de son gouvernement, déjà fragilisé par la non moins délirante rupture avec Musk.
À cela s'ajoute le fait que la directrice des renseignements américains (évidemment présentée par les néo-cons comme un agent de Moscou) a démenti catégoriquement que Téhéran soit à quelques mois de l'obtention de la bombe nucléaire, rendant ainsi manifeste la volonté de Netanyahou de rouler Trump, depuis le début de cette affaire et des négociations d'Oman, dans la farine sanglante et douteuse avec laquelle on ne peut plus faire de pain à Gaza.
Je le redis ici encore une fois, même si ça déplaît aux ânes et aux ataviques bouffeurs de turbans : rigoureusement rien ne peut justifier ou excuser l'attaque insensée et criminelle d'Israël contre l'Iran.
Ni la bombe nucléaire, ni la légitimité d'un énième "regime change" catastrophique, ni les roquettes du Hezbollah, ni les habituelles salades hypocrites ou indigestes sur la liberté des femmes iraniennes et/ou le droit des homosexuels persans de se marier (on aimerait en rire).
Le bombardement d'un hôpital sur Tel-Aviv de ce matin démontre encore s'il en était besoin le fiasco complet de l'opération décidée par le ruffian likoudiste, l'inefficacité du Dôme de Fer de même que la résilience, comme on dit maintenant, manifeste de la capacité d'agression balistique iranienne, que la propagande toujours aussi massive prétendait neutralisée.
Dès lors, c'est un peu tard maintenant pour appeler Papa Trump à l'aide, comme disait l'autre jour le colonel MacGregor.
Espérons que Poutine, Erdogan et son ami le prince Mohammed Ben Salmane, pour ne rien dire des représentants du dirigeant chinois, ont su trouver les mots pour lui faire comprendre dans quel gouffre il risque de glisser (et nous avec lui).
Car je ne crois pas deux minutes que la Russie et la Chine resteraient sans réagir si l'Amérique entamait une guerre totale ayant pour but, non seulement d'assassiner Khamenei et les principaux dirigeants religieux ou militaires de l'Iran, mais de renverser le régime islamique (ce qui ne se fera pas seulement par des bombardements aériens et ne provoquera que la prolifération du chaos initié en 1991).
Dans la bande pestilentielle des néo-cons, Bibi, l'assassin d'Yitzhak Rabin, a toujours fait figure de cancre mal dégrossi et quelque peu emprunté, à la traîne derrière Bush, Wolfowitz, Hillary Clinton ou Tony Blair.
Mais on sait que la revanche des cancres est la meilleure carte du Diable quand il n'en a plus d'autres à jouer. Le pire vient toujours sous une apparence grotesque ou inoffensive.

Kuzmanovic Georges
19/6/2025

Un missile iranien a frappé et partiellement endommagé l’hôpital Soroka de Beer Sheva. Il y a de nombreuses victimes civiles.
C’est un crime de guerre.
Tout comme les attaques répétées sur les hôpitaux palestiniens.
Sur les 36 hôpitaux existants à Gaza en octobre 2023, seuls 17 restent partiellement fonctionnels en juin 2025.
19 hôpitaux sont totalement hors service – soit détruits, soit gravement endommagés.
Selon l’OMS, entre le 7 octobre 2023 et septembre 2024, 492 attaques ont ciblé des établissements de santé à Gaza. Depuis, la situation est si critique qu’elle n’est même plus comptabilisée.
85 % des centres de santé de la bande de Gaza sont affectés.
Le système hospitalier est en état d’effondrement total, avec des conséquences humaines dramatiques : soins interrompus, maternités à l’arrêt, patients privés de dialyse, de chimiothérapie ou de chirurgie urgente – aggravé par les pénuries de carburant, de médicaments, d’eau et d’électricité.
Après l’attaque de Beer Sheva, Netanyahu s’est empressé de visiter l’hôpital et a promis de « faire payer un lourd tribut aux tyrans de Téhéran »…
Mais alors, quel prix les Gazaouis devraient-ils faire payer au gouvernement d’extrême droite israélien, responsable de la destruction systématique de leur système de santé ?
Netanyahu s'offusque, mais il récolte les conséquences d'une guerre qu’il a lui-même déclenchée et dont le prix fort est payé principalement par des civils israéliens et iraniens.
L’hôpital Soroka n’aurait jamais dû être visé.
Et pas plus que les hôpitaux Al-Shifa, Al-Nasser ou Kamal Adwan à Gaza.
Le droit humanitaire n’a pas de géométrie variable. Les hôpitaux sont des lieux protégés, quels que soient le pays ou le drapeau. Ceux qui les ciblent sont des criminels – qu’ils soient à Téhéran, Tel-Aviv ou ailleurs.

Yann Bizien

-19/6/2025- Nous allons souffrir. Car Léa Salamé va imposer un supplice socialiste quotidien à tous les Français qui regardent encore des JT wokistes et islamo-gauchistes à 20h.
"Cette nomination de Léa Salamé marque un tournant aussi inattendu qu’inquiétant pour une rédaction déjà fragilisée. En perte de vitesse depuis plusieurs années, confrontée à une érosion continue de son audience et à une perte de confiance de la part des téléspectateurs, France Télévisions semble avoir fait le pire choix idéologique possible : confier son rendez-vous d’information phare à une personnalité clivante, surcotée et perçue comme déconnectée du quotidien des Français."
"Ce n’est pas un choix stratégique, c’est une fuite en avant. Une décision symptomatique d’une direction désorientée, prisonnière de sa bulle parisienne et coupée des réalités du pays."
"Égérie d’une gauche bobo et élitiste, Salamé incarne davantage le microcosme germanopratin que l’universalité attendue du service public. Elle parle souvent au nom du peuple, mais n’en partage ni le quotidien, ni les angoisses, ni les repères."
"Ses interviews politiques sont régulièrement critiquées pour leur tonalité inquisitrice, leurs sous-entendus idéologiques et leur tendance à réduire les sujets à des confrontations binaires. Ses questions, souvent orientées, visent davantage à piéger qu’à éclairer, et à fabriquer des moments viraux."
"Son traitement de l'information, émotionnel, partisan, militant et spectaculaire, éloigne le service public de sa mission première : informer, contextualiser, éclairer, aider à comprendre."
"Difficile d’ignorer la situation personnelle de Léa Salamé, en couple avec Raphaël Glucksmann, eurodéputé et candidat quasi-déclaré à l’élection présidentielle de 2027. Dans son émission hebdomadaire sur France 2, la présentatrice raille fréquemment les ennemis politiques de son conjoint tandis que ce dernier se trouve miraculeusement épargné par la production."
"Comment prétendre à la neutralité journalistique dans un tel contexte ? Comment garantir l’impartialité du traitement de l’information avec un profil aussi tendancieux ?"
"Ce choix incarne une incompréhension totale des attentes des téléspectateurs. À l’heure où le public réclame davantage de clarté, de proximité et d’indépendance, France Télévisions opte pour le contraire : une journaliste perçue comme partisane, élitiste et en quête de reconnaissance médiatique. Plutôt qu’un renouveau, cette nomination risque d’accélérer la perte de confiance envers une institution déjà malmenée. C’est une erreur de casting majeure, qui en dit long sur l’état de déconnexion des dirigeants du service public télévisuel."
Le "média citoyen"