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22 juin 2025

SYMPATHY FOR THE DEVIL

Christian Rol

-22/6/2025- Je n'ai aucun point commun avec les barbus sinistres de Téhéran ou d'ailleurs. Mais encore moins avec les cinglés de par le monde, tous reliés à Tel-Aviv, qui souillent tout ce qu'ils touchent et mènent des guerres pour se refaire la cerise.
L'Iran, présenté sous l'angle du mainstream, serait donc une théocratie irrespirable, peuplée de barbares analphabètes en burqa et turbans, et de citadins "éveillés" qui ne rêvent que Netflix, OnlyFans et autres bienfaits de L'Occident...
Soit. Je n'en sais rien car je n'y suis jamais allé. En revanche, je suis allé en Syrie, en Russie ou en Serbie et ailleurs, autant de cibles d'une même propagande occidentale et je n'a jamais vu dans ces enfers, le cauchemar promis. Peu importe, puisque ce qui compte ce n'est pas la vérité mais les mensonges qui préparent l'opinion publique à regarder les massacres avec bonne conscience.
L'Iran, à terme, c'est mort. Comme l'Irak, la Syrie, la Libye, l'Afghanistan. D'un côté l'extension du Grand Israël ; de l'autre, la Route de la Soie et les réserves inépuisables de pétrole qui n' attendent que les USA et l'Angleterre pour être pillées.
Ça va être coûteux en vies humaines mais les affaires c'est les affaires. Comme disait Madeleine Albright au sujet des centaines de milliers de morts en Irak, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs...
Le pire, c'est que ces grandes gueules de barbus au pouvoir en Iran savent tout cela. Ils savent aussi que leur jours sont comptés et qu'ils vont pouvoir enfin rejoindre Allah et les vierges promises. Perdu pour perdu je ne vois pas ce qui les retient de raser Israël...
Et Donald dans tout ça ? C'était ça ou les Lolita avec Epstein sur Fox News...

PENDANT CE TEMPS-LÀ, À GAZA

Jean-Claude Delhez

-22/6/2025- Jean-Louis Bourlanges, politicien français, faisait remarquer avant-hier la rouerie de Benjamin Netanyahou : il a lancé son attaque contre l'Iran au moment où USA et Iran négociaient un accord, ce qui a mis fin à cette négociation ; au moment où on allait débattre en Occident de la reconnaissance de la Palestine, ce qui a mis fin au débat ; et au moment où le gouvernement Netanyahou était menacé par l'opposition politique.
Ajoutons-y un ultime avantage pour le dirigeant israélien : les mains libres à Gaza pendant que l'attention mondiale se focalise sur l'Iran. Si l'on s'intéresse à ce petit bout de terre, on se rend compte que, chaque jour depuis l'attaque contre l'Iran, les civils tombent comme des mouches à Gaza. Et ils tombent dans des circonstances qui sont toujours les mêmes : une pseudo fondation humanitaire fondée par les administrations Netanyahou et Trump appelle les civils à des distributions de vivres et, une fois ces civils venus, ils sont la cible de tirs qui en abattent plusieurs dizaines chaque jour, parfois plus d'une centaine de morts. Et, à chaque fois, l'armée israélienne contactée refuse de commenter la chose.
On est donc en présence d'une organisation méthodique du massacre, en plusieurs étapes : 1) On affame les civils en les bloquant dans un territoire sans ravitaillement 2) On leur propose des vivres 3) On profite qu'ils s'approchent en vue de trouver à manger pour les tuer.
Ca m'évoque des souvenirs historiques, une méthode en plusieurs étapes. 1) On demande d'abord à des civils de se faire recenser par l'administration et de porter un signe distinctif sur leurs vêtements 2) Ensuite, on les invite à se rassembler dans un lieu public 3) On leur offre un voyage vers l'est, en train, et la suite est connue. Il existe une variante plus expéditive consistant à leur confier une pelle pour leur demander de creuser un trou d'une certaine profondeur, pelle dont ils n'auront plus besoin quelques instants plus tard.
Tout cela n'empêche nullement les pouvoirs européens, de la politique, des médias et des affaires, de poursuivre leur fructueuse collaboration avec le régime politique qui se comporte de la sorte.

21 juin 2025

Denis Collin

-20/6/2025- Ce matin, sur France-Info (il m'arrive d'écouter le "service public" pour ne pas m'enfermer dans ma "bulle"), on parle d'un rapport scientifique qui affirme que les objectifs de maîtrise du réchauffement climatique prévus par l'accord de Paris ne pourront pas être tenus. À qui la faute ? Pas aux politiques, répondent en chœur les chroniqueurs et commentateurs présents. Vous n'y croirez pas, non, les premiers responsables cités sont... les Gilets jaunes qui protestaient contre la taxe carbone ! En second lieu, les méchants qui refusent les ZFE et enfin les "climato-sceptiques populistes" comme Trump. On aurait voulu faire une caricature de ce qu'est devenu le service "public" (aussi public que les filles ainsi qualifiées), on ne pouvait faire mieux. Avec notre pognon, ces gens sont des propagandistes bornés largement équivalents à ce qu'étaient les journalistes soviétiques. Combien de temp tolérerons-nous encore ces laquais du pouvoir ? Quand je pense que certains font de la presse Bolloré leur cible... Les médias nationaux et étatiques sont encore pires.
Stéphane Rozès
21/6/2025

La faillite de l’audiovisuel de service public

Il se doit de garantir une information pluraliste, honnête, indépendante et équilibrée dans les points de vue.
Il est au service de la nation. C’est ce qui justifie qu’il soit financé par l’impôt et bénéficie de son immense privilège de ne pas être encombré de publicité.
Dans la réalité, il est devenu le service de ses journalistes, de leur appartenance de classe à la petite bourgeoisie intellectuelle et de leur idéologie, essentiellement gauchiste, wokiste dans la dernière période.
Cette dérive dans les pratiques éthiques et professionnelles, à l’abri de leur statut et de tout contre-pouvoir, est en outre allée à rebours de l’évolution idéologico-politique de la nation.
Là résident les raisons de la défiance des Français à l’égard des médias, du succès des réseaux sociaux pour s’informer et de celui des médias conservateurs de la galaxie Bolloré.
Les défenseurs de l’audiovisuel de service public – dont je suis, comme ancien chroniqueur à France Inter, LCP-Assemblée nationale, Public Sénat, France Culture – ont assisté, impuissants et attristés, à ce spectacle sidérant : voir la plupart des journalistes du service public creuser sa tombe et la leur.

Le gouvernement israélien d’extrême droite panique et choisit l’escalade

Kuzmanovic Georges

-20/6/2025- Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a exigé "l’évacuation massive de la population de Téhéran".
15 millions de personnes. Une demande totalement irréaliste et irresponsable.
Katz a également annoncé une intensification des frappes contre des cibles iraniennes, visant désormais "les symboles et la structure du pouvoir du régime iranien".
L’opération israélienne prend, selon lui, une tournure stratégique, allant "au-delà du simple cadre des représailles".
Représailles de quoi, au juste ?
C’est Israël qui a attaqué unilatéralement l’Iran – une attaque illégale, survenue en plein processus de négociation sur le nucléaire.
Rappel : cette attaque visait les installations nucléaires iraniennes.
Alors que viennent faire ici les civils de Téhéran ou les "symboles du pouvoir" ? Y aurait-il de l’uranium dans les ministères ou les habitations ?
Et comment imagine-t-on un "changement de régime" si toute la population est censée fuir la capitale ? Un régime sans population ?
La réalité, c’est que l’opération israélienne contre les installations nucléaires a échoué. Et que face à cet échec, le gouvernement Netanyahu/Katz choisit l’escalade, avec des menaces explicites contre des infrastructures civiles et gouvernementales.
Qui est Israël Katz ?
Katz est l’un des faucons les plus radicaux du gouvernement israélien. Il défend une vision annexionniste de la Cisjordanie :
- il soutient la poursuite de la colonisation,
- veut étendre la souveraineté israélienne à toute la région,
- et prône la rupture totale avec l’Autorité palestinienne.
Il rejette catégoriquement toute solution à deux États, déclarant que "la création d’un État palestinien est inacceptable" au nom des "droits historiques d’Israël sur cette terre".
En mai 2025, il a sèchement répondu à l’appel du président français Emmanuel Macron en faveur d’une reconnaissance d’un État palestinien :
"Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier – et nous construirons l’État juif-israélien sur le terrain. Le papier finira dans la poubelle de l’Histoire, et l’État d’Israël prospérera."
Un diplomate exemplaire, sans doute…
Cette fuite en avant idéologique et militaire pourrait bien conduire à la destruction d’Israël lui-même – une perspective que Katz semble juger impensable.
Mais c’est précisément ce soutien inconditionnel des États-Unis à la politique israélienne qui nourrit ce type de postures délirantes, et avec elles, des escalades d’une dangerosité extrême pour l’ensemble de la région – et du monde.

Incohérence stratégique totale

Kuzmanovic Georges

Conflit Israël-Iran

Les dirigeants de l’Union européenne appellent à des négociations immédiates, alors que les combats font encore rage.
L’Iran refuse et pose une condition : un cessez-le-feu d’abord.

Conflit Russie-Ukraine

Cette fois, les mêmes dirigeants exigent… un cessez-le-feu comme préalable à toute discussion.
Autrement dit, l’inverse exact de ce qu’ils proposent ailleurs.

Ce que cela révèle :
• Macron, von der Leyen, Starmer, Merz, Kallas n'ont aucune cohérence. Ni sur les principes, ni sur la méthode. La ligne européenne change selon l’ennemi ou l’alliance du moment. Et ça se voit.
• Dans le cas Israël-Iran, les Européens ont objectivement raison : les négociations se font généralement pendant les combats, pas après.
Si c'est après, c'est qu'un des camps a dû concédé une capitulation sans conditions.
• C’est exactement ce qu’il s’est passé pour mettre fin à la guerre du Vietnam : les Accords de Paris ont été négociés en pleine guerre, pendant... 4 ans !
• Exiger un cessez-le-feu avant de négocier, c’est le signal clair d’un rapport de force défavorable.

Conclusion :
• L’Iran est en difficulté face à Israël.
• L’Ukraine, elle, est en net recul face à la Russie.
• Et... il est URGENT dans ces deux conflits d'organiser des négociations poussées avant que cela ne dérape en conflit mondial !

Dessin de Kak

Vincent Verschoore

-21/6/2025- La diabolisation de la pensée critique est la marque de fabrique des covidistes, et des esprits corrompus (par l'argent, le pouvoir, l'idéologie...) en général. Le cas Sabatier est emblématique :
"Jean-Marc Sabatier n’est pas un marginal. Il n’est pas un complotiste. Il n’est pas un influenceur d’Internet autoproclamé “expert santé”.
Il est directeur de recherche au CNRS, titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches.
Il est l’auteur de plus de 280 publications scientifiques, de 55 brevets, et membre actif de plus de 70 comités de rédaction de revues scientifiques internationales.
Ce que Jean-Marc Sabatier met aussi en lumière, c’est que la protéine Spike produite par les vaccins à ARN pourrait induire les mêmes déséquilibres, avec des effets physiopathologiques graves à long terme. Et cela, dans le climat post-pandémie, ne passe pas.
Car s’attaquer à la sacralité des vaccins Covid, c’est violer le consensus.
C’est déranger les plans politiques, économiques, et médiatiques construits autour d’une vérité autorisée.
Dès lors, le chercheur devient l’ennemi, même s’il cite des faits, même s’il publie dans des revues scientifiques, même s’il s’exprime sans insulte, ni provocation."
Les pseudo-journalistes mais vrais porte-flingues des intérêts du pouvoir s'en donnent à cœur joie, tout comme les professionnels de la santé financière des labos, et Sabatier est loin d'être seul dans son cas.
Dès les premières lignes, le ton est donné : les chercheurs qui ne suivent pas la ligne officielle sont qualifiés de dangereux, voire d’égarés, mêlant “propos antivaccins”, “ovnis” et “croyances ésotériques”… L’amalgame est posé.

Ce que révèle l’affaire Jean-Marc Sabatier, ce n’est pas une simple querelle d’experts, ni même une divergence de vues sur une technologie médicale.
C’est un symptôme grave d’un mal qui gangrène la science contemporaine : le remplacement du débat par le dogme, de la recherche par le consensus obligatoire, de la vérité par la communication politique."
Nous vivons une période de retour d'une forme d'obscurantisme 2.0 sous forme de guerres de propagande, de "nudging", de manipulation via médias et réseaux sociaux, mais surtout de corruption : la porosité entre pouvoir politique, institutions (genre FDA), médias et industrie oriente les décisions politiques et administratives au profit d'intérêts qui ne sont généralement pas ceux du public. Il devient alors dangereux pour les acteurs du bas de l'échelle, qui ne bénéficient pas directement des fruits de la corruption (comme les médecins), de s'opposer car ils risquent la foudre des institutions, des médias, de leur Ordre...
Bref, on retrouve ici une forme de soviétisation de la science et de la société où une Nomenklatura de gens bien placés s'entendent pour profiter (et même piller) du bien public, se cooptent entre eux, et punissent toute contestation un peu sérieuse. Une Nomenklatura servie par une masse d'idiots utiles qui cherchent aussi à y trouver quelque profit en se faisant "bien voir".

20 juin 2025

Vincent Verschoore


-18/6/2025- En 2003 la bande à Bush tentait de faire croire au monde que l'Irak possédait des armes de destruction massive, ce qui justifiait leur intervention militaire. Moins cons qu'aujourd'hui (et de loin), Français et Allemands sentirent le piège et déclinèrent. Et de fait, la vérité a éclaté depuis, et tout n'était que mensonges.
Aujourd'hui Netanyahou, soutenu par les Américains et tous leurs vassaux, tente le même coup : l'Iran construirait un immense arsenal d'armes de destruction massive, justifiant ainsi l'attaque israélienne, le régime judéo-fasciste se drapant en plus dans un rôle de "protecteur du monde" alors qu'en même temps il continue le massacre à Gaza et le nettoyage ethnique de la Cisjordanie.
Que l'Iran veuille se doter d'une dissuasion nucléaire, c'est possible et ça peut même se comprendre. Que le régime veuille développer un secteur nucléaire civil, c'est clair et ça peut aussi se comprendre. Il y avait, surtout, des négociations en cours sur ce sujet avec les US, et les ayatollahs ont beaucoup de défauts mais ils ne sont pas eux-mêmes suicidaires. Néanmoins, se sachant visé, Ali Khamenei vient de passer le commandement stratégique aux Gardiens de la Révolution, ce qui n'est pas une bonne nouvelle...
Nous assistons donc à nouveau à un vaste mensonge visant à justifier une attaque massive contre un pays gênant, espérant sans doute aboutir à l'implosion politique et un changement de régime.
Le chancelier allemand va-t-en guerre en rajoute une couche :
"C'est le sale boulot qu'Israël fait pour nous tous. Nous sommes également touchés par ce régime", a déclaré Merz dans une interview accordée à la chaîne allemande ZDF et diffusée hier. "Le régime iranien a apporté la mort et la destruction dans le monde", a-t-il ajouté.
Les cons, ça ose tout. Certes les Gardiens de la Révolution iraniens sont une milice fanatique, mais en termes de morts et de destructions ils sont quand même très loin derrière les US et Israël.
Le plus extraordinaire reste la capacité d'Israël à contrôler les US, d'une part par un vaste programme de corruption institutionnelle via l'AIPAC, d'autre part par la forte présence de sionistes radicaux dans les sphères de pouvoir. Le beau-fils de Trump, Jared Kushner, est lui-même un ami proche de Netanyahou. Et tous ces gens partagent avec les islamistes le fantasme millénariste d'une nécessaire fin du monde avant le retour du Sauveur, quel qu'il soit...

19 juin 2025

LA DÉRIVE ALLEMANDE

Jean-Claude Delhez

-20/6/2025- Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, multiplie les prises de position discutables en matière de politique étrangère. La dernière en date a eu lieu lors de la réunion du G7 au Canada. Il y a affirmé publiquement qu'Israël avait « le courage de faire le sale boulot pour nous tous ». Il parlait des bombardements israéliens sur l'Iran. Quoi qu'on puisse penser du régime iranien et de l'état d'avancement de son programme nucléaire, il est un fait indiscutable : l'attaque israélienne est une violation du droit international et de la souveraineté d'un État. Dès lors, M. Merz, au nom de l'Allemagne, cautionne publiquement ces violations et prend parti dans un conflit, en faveur de l'agresseur. Il laisse entendre que c'était à l'Allemagne (et ses alliés, j'imagine) de bombarder l'Iran et qu'il faut dès lors remercier Israël pour le courage de le faire à sa place. Suite à la prise de paroles de Merz, Téhéran vient de convoquer l'ambassadeur d'Allemagne en Iran.
On se rappellera qu'avant même d'être nommé chancelier, Merz avait consacré l'une de ses premières déclarations publiques à assurer que l'Allemagne n'appliquerait pas le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre Benjamin Netanyahou. La politique de Merz est donc l'alignement complet sur l'action du gouvernement Netanyahou, quoi qu'il fasse en Iran, à Gaza ou ailleurs, quel que soit le nombre de ses victimes et des pays qu'ils bombarde au Proche-Orient. Ce qui est aussi, par ailleurs, la politique des USA.
Merz, c'est également l'homme du durcissement face à la Russie. Alors que Scholz, son prédécesseur, avait toujours refusé de livrer des missiles Taurus à Kiev, Merz s'est prononcé en faveur du contraire. Réactions négatives à Moscou. Mais réactions négatives aussi à Washington (il y a de l'électronique américaine dans les missiles allemands). Et réactions négatives au sein du partenaire de coalition allemand, le SPD, le parti social-démocrate. Résultat des courses : au bout de plusieurs semaines de tergiversations, l'Allemagne ne livrera pas de missiles Taurus à Kiev.
On peut aussi rappeler que Merz a obtenu des parlementaires allemands le feu vert pour dépasser la limite d'endettement du pays afin d'investir une somme rondelette dans les infrastructures civiles et dans le réarmement de la Bundeswehr. Il entend faire de l'armée allemande la plus puissante d'Europe. Ce qui est une excellente nouvelle pour les marchands de canons américains.
L'Allemagne nous avait déjà gratifié récemment de ses politiciennes va-t-en-guerre, les Baerbock et von der Leyen, voilà maintenant un nouveau faucon décomplexé dans la galaxie belliciste germanique. Pour l'anecdote, on notera que ces adeptes de la pensée néo-conservatrice américaine sont issus des Young global leaders du forum économique de Davos (Annalena Baerbock), de McKinsey (Ursula von der Leyen) et de Blackrock (Friedrich Merz).