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19 juillet 2025

Monique Plaza

-19/7/2025- Donald Trump a déclaré que "l'alliance BRICS perd rapidement de son influence" et ne représente plus une menace pour le dollar.
Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche organisée à l'occasion de la signature de la loi sur le stablecoin GENIUS, il a déclaré que les pays du bloc "voulaient remplacer le dollar, mais cette menace appartient désormais au passé".
Selon Trump, le moment décisif a été ses précédentes déclarations sur l'imposition éventuelle de droits de douane contre les membres des BRICS. "Dès que je leur ai montré la vérité, tout s'est évanoui", s'est vanté le dirigeant américain. Il a néanmoins ajouté : "Si les BRICS tentent de mettre en place une stratégie sérieuse, les États-Unis y mettront fin très rapidement."
Trump revendique à nouveau une victoire, s’appuyant sur ses grandes victoires passées : installations nucléaires iraniennes détruites, le Canada presque annexé, la guerre en Ukraine arrêtée rapidement, maintenant les BRICS détruits, alors que d’ici 2030, les BRICS pourraient représenter la moitié du PIB mondial.
En fait, Trump pratique essentiellement un langage performatif : ce qu’il dit est la réalité ou va le devenir.
Gastel Etzwane
18/7/2025

Depuis 2020, nous vivons dans une spirale ininterrompue : de peur en peur, de crise en crise, de division en division.
Tout est devenu motif d’alerte, d’urgence, d’exception.
On nous a confinés, isolés, dressés les uns contre les autres.
Puis sont venus les conflits, les pénuries, les plans d’austérité, les discours martiaux, les ennemis à nos portes.
Et pendant ce temps, ce que nous perdons en silence n’émeut plus personne.

La souveraineté, d’abord.
Notre capacité à décider pour nous-mêmes, à produire ce dont nous avons besoin, à définir nos priorités.
Elle s’est effacée sous les traités, les injonctions financières, les dépendances stratégiques.
Nous ne savons plus faire une voiture, ni construire une usine, ni assurer notre autonomie énergétique.
On nous parle de redressement, mais on ferme les dernières usines.
On nous parle de rigueur, mais on étouffe les familles.

Le lien à la nature, lui aussi, a été abîmé.
Nos grands-parents la connaissaient avec simplicité : elle nourrissait, elle enseignait, elle apaisait.
Aujourd’hui, elle n’est plus qu’un terrain de culpabilisation ou de spéculation.
On ne marche plus en forêt, on suit un graphique.
Le vivant a disparu derrière des normes.

Et ce n’est pas tout.
Le lien aux autres se délite.
On nous apprend à nous méfier, à dénoncer, à rester à distance.
Les jeunes n’ont plus de repères. L’instruction s’effondre.
On leur parle d’ouverture, mais on leur refuse les fondations, les racines, les exigences qui donnent du sens.

Et par-dessus tout, on nous interdit d’aimer ce pays.
Parler de la France, de son histoire, de ses paysages, de ses églises,
c’est devenu suspect. Rétrograde. Réactionnaire.
Prier dans un monastère, vouloir la paix, désirer l’unité : tout cela est jugé naïf, ou dangereux.

Alors que reste-t-il ?
Un pays épuisé, disloqué, inquiet, à qui l’on demande toujours plus, sans jamais lui redonner ce qu’il a perdu : la maîtrise, la beauté, la confiance.

Et si l’effort est à faire, et il le sera,
qu’il porte au moins sur la reconquête de ce qui nous a été retiré sans bruit :
le droit d’aimer, le droit de comprendre, le droit d’habiter pleinement cette terre.

Intelligence artificielle : l’instant Grok

H16
18/7/2025

La dizaine de jours qui vient de s’écouler ne fut pas de tout repos pour Grok, l’intelligence artificielle d’Elon Musk. En effet, ce 8 juillet, elle a connu d’intéressants moments d’égarements…

Tout s’est essentiellement déroulé entre le 7 et le 9 juillet, et pour les utilisateurs du moteur d’intelligence artificielle de Musk, disponible directement ou au travers de la plateforme X, ce fut une expérience qui n’est pas sans rappeler le dérapage tragi-comique de Microsoft avec ses premiers essais de robot conversationnel en ligne en 2016 : Tay, lâchée sur les réseaux sociaux de l’époque, était très rapidement devenue complètement extrémiste et s’était assez vite répandue en messages racistes ou à fortes connotations sexuelles voire sexistes.

Ici, cependant, les choses furent un peu plus subtiles : en quelques heures, les internautes habitués à interagir avec Grok au travers de la plateforme X se sont rendus compte que certains des filtres du moteur semblaient avoir disparu au point de ne plus s’embarrasser du moindre vernis politiquement correct, quitte à carrément verser dans les affirmations antisémites.


Au même moment, pour d’autres utilisateurs, c’est la douche froide : le moteur, loin de leur remonter le moral ou leur indiquer une position aussi neutre que possible, se lâche complètement quitte à les vexer de façon assez… comique :


Cette franchise assez politiquement incorrecte a d’ailleurs été l’occasion pour certains de tester l’intelligence artificielle sur d’autres questions aux ramifications économiques croustillantes, comme par exemple les efforts à réaliser en matière de restrictions budgétaires afin de juguler l’actuelle dette abyssale de l’État français. Les réponses, loin d’être absurdes, méritent qu’on s’y attarde :


Parions cependant que François Bayrou n’accordera aucun crédit aux chafouins algorithmes d’Elon Musk. Pendant ce temps, du côté anglophone, le moteur s’en donnait à cœur-joie et décidait d’explorer avec gourmandise le côté obscur de la force, sans plus prendre de gants :


On comprend qu’avec ce genre de dérives, la fête fut de courte durée et le patron a rapidement fait arrêter le service pour comprendre pourquoi, en si peu de temps, le moteur qui s’était fort bien comporté jusqu’à présent (au moins au plan légal) avait viré de bord à ce point.

La journée du 9 juillet aura permis d’évoquer des pistes dont la plus sérieuse (ici) se résume à un changement intervenu le 7 juillet vers 23:00 (fuseau de la Côte ouest américaine) dans la pré-invite de commande, c’est-à-dire le texte inséré automatiquement en préfixe de toute requête utilisateur et qui va donc imposer certains traitements avant toute réponse du moteur, incluant des filtres et des orientations tant dans le formatage que dans le contenu :


Le 12 juillet, l’explication officielle de xAI, la firme en charge du développement de Grok, viendra du reste confirmer cette piste : ce sont bien des modifications sur le préfixe de requête (détaillé ici) qui ont entraîné le déchaînement du moteur et son exploration d’un politiquement incorrect réellement débridé.

Pour certains, c’est l’introduction de cette erreur dans le préfixe, et le débridage du moteur les heures suivant qui justifieront l’annonce assez inopinée du départ, le 9 juillet, de Linda Yaccarino, la directrice générale de la plateforme X ; d’autres y verront le nécessaire rafraîchissement de la direction de la plateforme alors que celle-ci entame manifestement une nouvelle étape dans son développement dans lequel Grok semble jouer un rôle de plus en plus prépondérant, à tel point que les gaffes comme celle du 7 juillet justifient amplement quelques mesures de rétorsion rapides…

Car le 9 juillet coïncide aussi avec la date de la mise à jour du moteur de Grok 3 vers Grok 4.

Et alors que les utilisateurs, amusés ou courroucés, se remettaient à peine des récents écarts de Grok, la mise à jour proposée par l’équipe de xAI dévoilait de nouvelles capacités du moteur, plaçant ce dernier nettement en tête des actuels moteurs d’intelligence artificielle sur plusieurs critères. En substance, Musk entend mettre à disposition un moteur qu’il explique meilleur que tous les doctorants humains existants, dans tous les domaines… et apparemment avec raison si l’on épluche les tests et les résultats fournis : ainsi, comme le montre le graphique ci-dessous, avec le « Humanity’s Last Exam », un test de référence comprenant 2500 questions de niveau doctoral et plusieurs matières couvertes (la chimie, l’ingénierie, la linguistique, les mathématiques et la physique), Grok 4 devance la concurrence avec un taux de réussite de 38,6 % et plus de 44% pour Grok 4 Heavy (contre moins de 30% pour Gemini 2.5 Pro, la version la plus avancée des moteurs de Google).


Et si la presse, tant américaine qu’européenne, semble essentiellement retenir les frasques de Grok du 7 et 8 juillet, il n’en reste pas moins que cette nouvelle mouture offre un saut qualitatif marqué dans les fonctionnalités disponibles. Comme le dit Musk, s’il est encore clair que Grok 4 manque parfois de sens commun que seule une vie dans le monde réel permet vraiment d’acquérir, les capacités disponibles laissent songeur puisqu’en plus de la version grand public, la version « multi-agents » permet à la fois de créer des études, de faire travailler en tâche de fond différents agents sophistiqués destinés à collecter, analyser et élaborer des réponses à des problèmes complexes et surtout de comparer les réponses reçues pour en tirer des analyses.

À ceci s’ajoute la promesse de Musk de proposer une intelligence artificielle avec moins de biais, ce qui sera probablement mis à rude épreuve alors que, dans le même temps, les autorités françaises viennent de lancer une enquête sur d’éventuelles ingérences du réseau X dans la politique de l’Hexagone : le régime de Macron accuserait ainsi le réseau social d’avoir modifié ses algorithmes d’affichage de contenus pour mettre en avant des thématiques favorables à l’opposition, i.e. l’extrême droite dans le novlangue actuel.

Bref, comme on le voit, la semaine fut décidément bien remplie pour Musk et son moteur, Grok.

Parions cependant qu’avec l’envol manifeste de l’intelligence artificielle dans tous les domaines, ce genre de semaine va très probablement se reproduire très vite, très souvent.


https://h16free.com/2025/07/18/81357-intelligence-artificielle-linstant-grok
Stéphane Rozès

-19/7/2025- La députée LFI Rima Hassan a voté contre la résolution du Parlement européen demandant la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, âgé de 80 ans et atteint d’un cancer, détenu pour délit d’opinion par le régime algérien, et a milité pour la libération du terroriste et assassin Georges Ibrahim Abdallah.
Abdallah vient d’être libéré, il est ici chez lui avec Hassan. Boualem Sansal est toujours en prison.
Tout est dit sur LFI, ses alliés, les autorités françaises et européennes.

18 juillet 2025


USA - AFFAIRE EPSTEIN : LE CURIEUX REVIREMENT DE TRUMP ÉBRANLE SA BASE ÉLECTORALE

Marc Amblard

-18/7/2025- Nous le savons, la semaine dernière, la ministre de la Justice Pam Bondi, le directeur du FBI Kash Patel et son adjoint, Dan Bongino ont décidé de fermer le dossier Epstein, considérant finalement qu’il n’y a pas de liste de clients, pas de vidéos compromettantes et que Jeffrey, autrefois considéré comme le grand maître chanteur des puissants a mis réellement fin à ses jours.
Les centaines de jeunes filles victimes d’abus dans des résidences privées, les liens avérés du prévenu avec les services secrets, les incohérences flagrantes relevées lors du décès d’Epstein n’y changeront rien. Circulez, il n’y a rien à voir.
Le problème c’est que les Américains et notamment les électeurs MAGA ne sont pas dupes. Difficile de leur faire avaler qu’un multi-millionnaire de haut vol, ayant des liens avec la CIA, et probablement le Mossad et le MI6, qui possédait une île dans l'Atlantique dont il se servait comme piège à miel pour les élites n’était finalement qu’un petit délinquant isolé et dépressif.
Alors comprenez bien qu’en apprenant il y a quelques jours que ceux qui leur promettaient de tout révéler lorsqu'ils n’étaient pas encore aux manettes leur annoncent à présent qu’il est temps de passer à autre chose, les conservateurs n’ont pas du tout apprécié.
C’est dans ce contexte très tendu, qu’ils attendaient une intervention forte du Président sur le sujet.
Ce fut le cas. Avant-hier, mercredi 16 juillet. Dans un long message publié sur les réseaux sociaux. Et autant vous dire qu’elle ne leur a pas du tout apporté satisfaction. Quelques extraits :
« L’affaire Epstein n’est qu’un canular (hoax) monté de toutes pièces par les démocrates, spécialistes du genre… Mes partisans ont cru à cette connerie. Ils n’ont pas retenu la leçon et ne la comprendront probablement jamais, même après avoir été trompés par la gauche lunatique pendant huit longues années… Laissons ces faibles continuer à avancer et faire le travail des démocrates… car je ne veux plus de leur soutien. »
Ruse ? Provocation calculée ? Capitulation ?... Ne me demandez pas une explication, je n’en ai pas.

17 juillet 2025

L'édito de Thomas Bonnet : « Najat Vallaud-Belkacem : la "République des copains" ? »

Vidéo de 3 min 39 s ↴
Jean Mizrahi
17/7/2025

L'Europe orwelienne est là, devant nous.
Nous sommes libres de nous exprimer tant que nous ne contrevenons pas à la doxa.

Denis Albisser

-17/7/2025- Il semblerait que les Allemands aient pris conscience de cette réalité, et c'est la raison pour laquelle le satrape américain de BlackRock devrait gicler prochainement.
Nous savons tous que l'Ukraine est devenue une colonie américaine depuis le coup d'État de 2014, et que la guerre contre la Russie a commencé à ce moment-là.
Dès lors, le nouveau régime n'a eu de cesse que de discriminer, persécuter et bombarder les populations russophones du Donbass.
Et, la Russie n'a pas eu d'autre choix, que d'intervenir pour protéger et libérer ces populations, ou fermer les yeux, et les laisser se faire massacrer.
Nous savons que les mondialistes européistes qui dirigent la plupart des pays européens ne font que servir la soupe aux USA, et aux dégénérés de Davos, qui sont prêts à tout pour conserver leur leadership.
Nous savons aussi que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, l'écrasante majorité du Système n'ayant pour préoccupation que de continuer à grouiller dans le Système.

16 juillet 2025

Gastel Etzwane

-15/7/2025- Ah, merci Emmanuel, on a enfin la confirmation officielle : vous ne décidez de rien. Il faut que la Commission européenne, institution non élue, vous donne la permission pour savoir ce qu’on peut faire chez nous. Une vraie souveraineté de carton-pâte, à l’image de votre présidence : soumise, déconnectée, décorative.
Et bien sûr, on retrouve vos lubies favorites : censurer, surveiller, contrôler. Sous prétexte de « protéger les enfants », vous préparez le terrain pour réduire encore un peu plus la liberté d’expression, et surtout la liberté d’informer. Car derrière le vernis protecteur, c’est toujours la même obsession autoritaire qui transparaît : filtrer ce que les citoyens peuvent voir, dire ou penser.