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25 août 2025

Gilles Casanova
25/8/2025

La dette est une construction politique et économique, qui vise à faire se tenir tranquilles les peuples et à financer grassement les banquiers.
Mais le pays est loin d’être ruiné puisque sa balance des paiements est positive, oui positive…
[Précision pour les victimes du syndrome d’Harpagon : je n’en veux pas à votre argent.]

LES ILLUSIONS PERDUES D'UN VIEUX NOTABLE BÉARNAIS

Gabriel Nerciat

-25/8/2025- François Bayrou, il y a quelques heures encore, croyait que son discours allait le hisser au niveau de Pierre Mendès-France dans ce qui reste de la conscience nationale, et traumatiserait le pays autant que le départ inopiné de Charles de Gaulle pour Baden-Baden en mai 1968.
À l'heure qu'il est, il a sans doute réalisé que son coup d'éclat a autant d'impact qu'un film de Bernard-Henri Lévy sur la Bosnie, et sa vision dramatique de la situation financière de la France autant de succès ou de prégnance que le dernier disque vinyle de Sheila.
S'il n'y avait la Bourse et ses agents, personne n'aurait accordé d'attention à sa décision incongrue de requérir contre toute rationalité la confiance du Parlement.
Sûr que cela doit lui faire un coup de vieux.
Mais il s'en remettra.
Il pourra toujours se dire qu'il a vécu plus vieux que son collègue Marleix ; même si c'est peu de choses on se console comme on peut.


Mélenchon a fait son choix : "le collectivisme"

Jean Mizrahi

-23/8/2025- Il l’affiche désormais sans fard, comme une révélation. Il faut dire qu’il a toujours eu un goût prononcé pour les antiquités politiques. D’autres collectionnent les timbres ou les monnaies anciennes ; lui, c’est les idéologies moisies du XXᵉ siècle.
On attribue à Einstein – sans doute à tort – cette phrase célèbre : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » Si cela est vrai, alors Mélenchon est un authentique génie… de la folie. Car enfin, voilà plus de cent ans que les expériences collectivistes s’enchaînent avec une constance remarquable : effondrement économique, famine, répression, exil massif. Et malgré ce palmarès impeccable, le tribun de la France insoumise y voit encore l’avenir radieux.
Regardons les exemples qui subsistent, accrochés à ce cadavre idéologique comme des naufragés à une épave : la Corée du Nord, où la population crève littéralement de faim mais dispose d’un arsenal nucléaire pour se consoler ; Cuba, vitrine fanée d’un socialisme tropical qui a surtout réussi à exporter ses médecins – faute de pouvoir nourrir ses habitants ; le Venezuela, où l’or noir a coulé à flots mais où les gens fouillent désormais les poubelles pour manger. Voilà le modèle que Mélenchon nous vend comme horizon d’espérance.
Et il faut dire qu’il est cohérent : il a la dictature chevillée au corps. Voyez la façon dont il gère son mouvement. Même pas un parti, officiellement, parce qu’un parti suppose des débats, des votes, des statuts clairs. Non, chez lui, c’est : le chef parle, les autres se taisent. Et s’ils parlent quand même, on les purge. Staline aurait apprécié.
Bref, Mélenchon rêve d’un monde où tout le monde serait pauvre, mais égalitairement pauvre, sauf bien sûr l’avant-garde éclairée dont il ferait partie. On l’imagine déjà, assis derrière son bureau de Premier Secrétaire, expliquant au peuple affamé qu’il faut « tenir bon » parce que la révolution, ça vaut bien quelques générations sacrifiées.
Il faut reconnaître une chose à Mélenchon : il a une admirable constance dans l’erreur. Mais qu’on se rassure, l’histoire s’est déjà chargée de démontrer, encore et encore, où mène le collectivisme. Lui veut juste nous rejouer la pièce, avec les mêmes décors, les mêmes ficelles et la même fin tragique. Une sorte de théâtre de marionnettes idéologique, sauf que les marionnettes, ce seraient nous.

Logique génocidaire d’Israël : arracher les arbres pour déporter les hommes

Régis de Castelnau
25/8/2025


La destruction de l’arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi, victime d’un assassinat antisémite est une infamie. À laquelle il est normal de réagir en la dénonçant pour ce qu’elle est.

Mais curieusement (ou pas), les aboyeurs qui se sont emparés de cette information et l’utilisent pour justifier leur soutien à ce que fait Israël en Palestine, restent depuis toujours obstinément muets sur la destruction de centaines de milliers d’oliviers appartenant aux Palestiniens de Cisjordanie. Dans une région conquise militairement par Israël, illégalement occupée depuis près de 60 ans, colonisée par des fanatiques qui se livrent à des pogroms meurtriers quotidiens, l’armée israélienne (vous savez la plus morale du monde) protège ces infamies meurtrières quand elle ne les pratique pas directement.


Le bilan depuis 1967 est effarant.

Selon les chiffres des organisations israéliennes de défense des droits de l’homme, près de 900 000 oliviers ont été détruits. À l’évidence pour une bonne raison parce qu’au-delà du symbole national pour les Palestiniens, ces arbres étaient un pilier économique pour cette population. La cadence de destruction s’est considérablement aggravée ces dernières années et en particulier entre octobre 2023 et fin 2024, plus de 52 300 arbres ont été détruits.

Les destructions se déroulent surtout lors des saisons de récolte (octobre-novembre), où colons et autorités militaires entravent ou violentent les agriculteurs, détruisant les arbres ou leur récolte. Avec la volonté affirmée de priver les habitants de cette ressource. Nouvelle preuve de la volonté d’épuration ethnique constitutive de la politique de génocide.

Vous n’entendrez JAMAIS les Degois, Fourest, Enthoven, Naulleau, Quatremer, Dray etc, etc… tous les vaillants souteneurs du génocide, dire un mot sur cet arbitraire violent qui dure depuis près de 50 ans et que subissent quotidiennement les Palestiniens de Cisjordanie.

Et ce silence n’a qu’une seule raison : affichant sans vergogne leur laideur morale, ils soutiennent ces infamies. S’en rendant ainsi les complices.
Marc Amblard
25/8/2025

Panique : la BCE improvise de plus en plus son euro numérique

H16

-25/8/2025- La presse française étant ce qu’elle est (c’est-à-dire aussi subventionnée que médiocre), ce que Trump a réalisé en matière de cryptomonnaies est bien évidemment passé à peu près inaperçu de ce côté-ci de l’Atlantique. Pourtant, la Banque Centrale Européenne vient d’en faire récemment les frais…

Pour comprendre ce qui se passe, il faut remonter quelques semaines en arrière, et plus précisément mi-juillet.

C’est en effet le 18 juillet dernier qu’a été promulgué aux États-Unis le Genius Act, une loi qui établit notamment un cadre pour les stablecoins, ces cryptomonnaies indexées sur des actifs stables, notamment le dollar américain et qui impose à leurs émetteurs de détenir des réserves équivalentes en dollars ou en actifs liquides à faible risque, principalement des bons du Trésor américain.


L’idée derrière cette loi est d’accroître la confiance du public dans les actifs numériques afin de favoriser leur adoption comme moyen de paiement alternatif, rapide et économique, mais surtout, ce mécanisme stimule la demande pour les bons du Trésor américains. Ainsi, en 2025, des entreprises comme Tether (avec son stablecoin USDT) et Circle (USDC) détenaient déjà 144 milliards de dollars en bons du Trésor, et le marché des stablecoins, évalué à 250 milliards de dollars, pourrait atteindre 2 000 milliards d’ici 2028 selon le Trésor américain. Avec cette loi, l’administration Trump vise donc à accroître la demande pour la dette publique et donc en réduire les taux, et par conséquence les coûts d’emprunt.

Assez logiquement, cette loi a déclenché un enthousiasme marqué de la part des promoteurs des cryptomonnaies qui voient là une façon concrète d’amener sinon le grand public au moins certains institutionnels (ceux qui négocient les bons du trésor américain par exemple) à s’intéresser à ces nouveaux moyens financiers, pendant que les esprits chagrins n’ont pu s’empêcher de noter que s’éloigne encore un peu plus le rêve de Satoshi Nakamoto, le créateur de Bitcoin, d’avoir une monnaie libre et vraiment indépendante des États…

Indépendamment de ces points de vue, cette loi laisse aussi transparaître l’écart entre le volontarisme américain d’une administration Trump décidée à pousser son pays vers ces nouveaux moyens monétaires et financiers, et, de l’autre côté de l’Atlantique, le véritable empotement de plus en plus caricatural de l’Union européenne, le cas de la France (détaillé dans un précédent billet) atteignant des sommets facepalmesques assez stupéfiants.


Et de façon intéressante, il n’aura donc pas fallu beaucoup plus d’un mois à laisser mijoter cette situation pour que la BCE (Banque Centrale Européenne) comprenne l’ampleur du changement géostratégique ainsi impulsé par les États-Unis.

Pour rappel, Christine Lagarde, actuellement en charge de l’institution monétaire européenne, continue vaille que vaille (et surtout coûte que coûte, c’est Nicolas Qui Paie, et il n’est pas à 30 milliards d’euros près, le bougre) à pousser l’idée bien bureaucratique et typique de l’actuelle nomenklatura européenne d’un Euro numérique basé sur les technologies de la blockchain.

Sur le papier, ce projet vise donc à créer une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) fonctionnant sur une blockchain totalement contrôlée par la puissance publique et dont l’idée était de renforcer (on ne sait pas trop comment concrètement) la souveraineté monétaire européenne face aux propositions équivalentes privées – les blockchains les plus efficaces – ou aux CBDC concurrentes comme en Chine et dont l’usage pour « fermement policer le citoyen » n’aura échappé à personne, surtout pas aux maniaques européens du contrôle permanent.


Ce projet, déjà décrit ici ou , est cependant en train de prendre une autre tournure avec l’annonce en fin de semaine dernière d’un changement radical dans ses fondations : en lieu et place d’une blockchain bâtie par l’institution monétaire et qui n’aurait donc pas été ouverte à tous, la BCE envisage de développer son euro numérique sur une blockchain publique, comme l’Ethereum ou le Solana.

Ce changement n’est pas anodin et offre de nombreux avantages par rapport à la solution précédemment poussée par la BCE : outre une réelle transparence des transactions – une blockchain publique permet en effet à n’importe qui de vérifier les opérations passées sans intermédiaire, le passage par une chaîne publique connue accroît notablement la décentralisation de ce putatif euro numérique, rendant le réseau plus résilient aux pannes ou aux attaques.

D’autre part, en utilisant une chaîne connue, l’euro numérique facilitera l’intégration avec des protocoles de finance décentralisée, ce qui pourrait stimuler l’innovation. L’Europe en a bien besoin, la récente entrée en force du règlement MiCA ayant passablement alourdit (quasiment au point de la tuer) l’innovation cryptomonétaire sur le Vieux Continent.

Mais surtout, une telle chaîne publique rend beaucoup plus visible toute tentative de censure – interdiction de transaction sur des motifs politiques, typiquement – et offre une alternative pour s’en affranchir. Ceci sape un peu plus les dinosaubanques traditionnelles (et leur propension à refuser ou fermer des comptes à certains activistes politiques qu’elles prendraient en grippe en fonction des demandes du pouvoir en place – dernier exemple en date lisible ici), notamment en fournissant directement au particulier une façon de stocker son épargne sans plus passer du tout par ces établissements privés.


Autrement dit, c’est un changement de cap à 180° que vient d’effectuer la BCE.

Il apparaît qu’elle et les autorités européennes sont à ce point larguées par ce qui se passe actuellement sur la scène internationale et notamment aux États-Unis qu’elles ne se placent plus qu’en réaction à la politique américaine. Ce n’est pas plus mal, puisque lorsqu’elles sont livrées à elles-mêmes, elles enfilent les propositions qui sont sidérantes d’imbécilité ou de contrôle paranoïaque, ou ressemblent à l’auto-sabotage pur et simple.

En l’état, cette proposition revient donc à abandonner la capacité d’un contrôle profond et étendu du citoyen européen, et à tenter une adaptation dans la précipitation, ce qui augmente énormément la probabilité de faire un gros n’importe quoi inefficace pour leurs buts réels (et difficilement avouables).

Pour le moment et de ce point de vue, c’est donc une excellente nouvelle.


https://h16free.com/2025/08/25/81800-panique-la-bce-improvise-de-plus-en-plus-son-euro-numerique

23 août 2025

La coalition des clochards « aux pieds du maître en remuant doucement la queue »

Régis de Castelnau
22/8/2025


Le monde entier effaré a assisté à la séquence sado maso que la fine équipe qui prétend diriger l’Europe est allée offrir au Donald chez lui dans son bureau. Ils n’étaient pas invités, alors en roulant des mécaniques, ils sont allés taper l’incruste pour se faire recevoir dans l’entrée de service, par une décolorée. Avant de faire le poireau dans l’antichambre puis, une fois introduits, se faire piétiner par un Donald hilare. Lequel mit un soin particulier à délivrer à chacun des clochards une avanie personnelle sur mesure.

La coalition des imbéciles avait trouvé astucieux de se faire accompagner par le président finlandais, inaugureur de chrysanthèmes d’un pays de 5 millions d’habitants qui ne représente absolument rien. Le gars étant golfeur et ayant partagé des parties avec le Donald, les neuneus coalisés s’étaient dit que cela ferait bien dans le tableau. Bien joué, Trump a fait semblant de ne pas le reconnaître. Chacun a eu droit à sa petite part, qui des compliments sur son bronzage, qui une flatterie méprisante (coucou Macron), et le reste à l’encan. Ursula von der Leyen, la notoirement stupide présidente de la Commission européenne, que Macron s’applique scrupuleusement à trimbaler en permanence comme cornac, a eu droit, avec ses trois avanies, à un traitement spécial. Tout d’abord le président américain s’est foutu de sa gueule en la présentant comme une « excellente négociatrice » après « le traité inégal » en forme de boa constrictor qu’elle avait dû avaler. Ensuite, quand la spécialiste du démontage des machines à laver pour équiper les missiles russes a voulu aborder la question des enfants ukrainiens, Trump l’a vertement envoyée à la pêche. Enfin lorsqu’il a fallu discuter du fond avec la coalition des incapables, considérant qu’elle ne représentait rien, il l’a fait sortir. Ursula souffre à l’évidence d’une infirmité concernant son amour-propre. On se rappelle que les Chinois s’étaient essuyé les pieds sur elle lors du voyage officiel de Macron à Pékin, pour recommencer lorsqu’elle y est revenue à la tête d’une délégation de l’UE. À chaque fois elle ne se rend compte de rien, et semble en redemander.

Tout le monde a pu assister à ce sketch, et les gens normaux assez stupéfaits quand même, ont pris acte du sens qu’il fallait donner à tout cela. La presse européenne, notoirement une des plus corrompue du monde a fait semblant mais cela ne pouvait tromper personne. Les larbins étaient venus se faire tancer par le maître qui leur a rappelé « qui c’était Raoul ». Et on les a vus sur la fameuse photo regarder soigneusement le bout de leurs chaussures.

Ce qui est intéressant, c’est que certain, peut-être doté d’une machine à voyager dans l’avenir, avait exactement décrit ce qui allait se passer.

Vladimir Vladimirovitch Poutine, vous savez le tyran russe qui mange les petits enfants, prend des bains de sang de bois de cerf avec ses sosies pour soigner ses 42 cancers, eh bien il avait été interviewé au mois de février dernier. Interrogé sur l’attitude future des pays européens dont les dirigeants et la presse avait pris ouvertement parti, et de façon souvent militante, pour Kamala Harris. La propagande anti-Trump ayant pris parfois des formes très agressives. Donc, les journalistes se demandaient comment cela allait se passer avec ce nouveau président américain confortablement élu.

« Ils n'aiment tout simplement pas Trump, ils l'ont combattu activement, et se sont immiscés dans la vie politique américaine, lors de l’élection présidentielle... Mais je vous assure que Trump, avec son caractère et sa persévérance, rétablira l'ordre assez rapidement. Et vous les verrez tous, bientôt se tenir aux pieds du maître en remuant doucement la queue. »

Bon, il est peut-être inutile d’en appeler à l’utilisation d’une machine à voyager dans le temps.

En sachant à qui on a affaire avec cette coalition de clochards, et à l’aide d’un simple bon sens, c’était finalement assez facile de prévoir l’avenir.

Tchamé Dawa
22/8/2025

Zelensky a rencontré aujourd'hui le Secrétaire Général de l'OTAN à Kiev et publié une vidéo (https://x.com/ZelenskyyUa/status/1958867964444176643) qu'il commente ainsi :

"Aujourd'hui, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, est en Ukraine. Lors de notre réunion, nous avons discuté en priorité des prochaines mesures communes que nous pouvons prendre pour renforcer la sécurité de l'Ukraine et de toute l'Europe et pour rapprocher la fin réelle de la guerre.
Il s'agit avant tout de notre diplomatie, des garanties de sécurité et des armes pour nos soldats. Le programme PURL, qui permet l'achat d'armes américaines grâce au financement de nos partenaires, est déjà opérationnel. Nous avons déjà reçu 1,5 milliard de dollars des pays européens. C'est considérable. Je suis reconnaissant à tous nos partenaires. Nous nous efforçons de collecter davantage.
Nous apprécions grandement le soutien de @SecGenNATO.
Merci de votre disponibilité."

Évidemment, ce dont parle Zelensky depuis des mois et encore aujourd'hui est inacceptable pour les Russes et il le sait. Il sait aussi que les Russes avancent volontairement à "petits pas" pour épuiser l'Ukraine et que rien ne peut actuellement les arrêter. Il sait que l'Ukraine tout entière pourrait y passer si la guerre continuait. Il sait bien sûr qu'aucune armée européenne n'est capable de mener une guerre contre la Russie et qu'une telle guerre ne durerait que quelques jours ou quelques semaines et surtout, qu'elle conduirait à la confrontation directe de plusieurs puissances nucléaires dont la France. Il sait que ce risque est immense et que l'écrasement inévitable des forces européennes induirait probablement deux alternatives : l'entrée en guerre des USA ou bien l'usage de l'arme nucléaire par la France et/ou l'Angleterre (avec l'aval des USA). Car il est inimaginable de laisser l'UE tomber sous la coupe de la Russie/BRICS.
Tout ce que sait Zelensky, nos dirigeants européens le savent. Et pourtant, on voit se dessiner la catastrophe future, qui commence avec le retrait total des USA. Trump a fait ce qu'il a pu mais il ne peut pas empêcher les Européens d'aller à la guerre s'ils le souhaitent et il n'a aucun intérêt à le faire. Les USA (Biden) sont parvenus à briser toute possibilité d'alliance entre l'UE et la Russie, il vient d'obtenir la garantie d'achat de matériel militaire américain par les européens (5% du PIB européen, excusez du peu), il a fait signer à l'UE un accord qui nous plombe pour des décennies et il a donné l'image, la semaine dernière, d'un dirigeant qui se battait pour la paix, qui mouillait le maillot ! Cerise sur le gâteau: il satisfait son opinion publique en ne finançant plus la guerre en Europe.
Les USA ayant déserté, on se retrouve avec une Europe économiquement dévastée et exsangue (endettée, étranglée par les accords internationaux et au bord de l'explosion sociale), dont les opinions publiques sont majoritairement lassées du conflit ukrainien, à l'exception bien évidemment de quelques fanatisés ou lobotomisés par la propagande de l'UE. Les populations ont globalement pris note de la victoire militaire russe et de la pièce de théâtre que nous jouent les dirigeants belliqueux de l'UE. De plus, dans toute l'Europe, pour ne pas dire dans le monde entier, les peuples manifestent pour Gaza contre leur gouvernement et sont sévèrement réprimés, physiquement et judiciairement. Ils se découvrent ainsi en regardant chez leurs voisins, une communauté de malheur et d'oppression, et pour l'occasion, une communauté de combat fondée sur une humanité commune et sur un rejet puissant de l'injustice et des abus de pouvoir. Les difficultés économiques, en particulier en Angleterre, en Allemagne et en France, ajoutent encore à cette colère protéiforme des peuples et à cette communauté de destin, qui semble orienter l'Europe vers des soulèvements ou des guerres civiles.
Cela aussi, nos dirigeants le savent. Et la seule chose qui pourrait stopper cette colère montante et généralisée, c'est la guerre. Macron, Starmer et Merz, en particulier, savent que rien ne vaut la guerre pour stopper les révolutions et perdurer au pouvoir sans l'aval des peuples, comme le fait Zelensky à l'heure actuelle. Cerise sur le gâteau, la guerre, ça permet aussi de dépeupler et le temps qu'elle dure, de se permettre absolument tout.
Ces hommes qui nous gouvernent, dont on sait qu'ils n'ont pas levé le petit doigt pour sauver ne serait-ce qu'un seul enfant palestinien, qui n'ont jamais eu le moindre courage pour intervenir ou faire respecter le droit international, sont les pires ordures, les pires cyniques et mafieux auxquels nous n'ayons jamais eu affaire. Cela rend la situation actuelle très inquiétante et les révolutions populaires terriblement urgentes.
D'autant plus que Lavrov, qui voit venir tout ça (le déploiement de militaires européens en Ukraine) gros comme une maison, a prévenu aujourd'hui: « J'espère que ceux qui envisagent de tels plans comprennent quelles en seront les conséquences. »
Le prochain déplacement diplomatique de Vladimirovitch n'est pas pour tout de suite...
Non, décidément, je ne suis pas optimiste. Pas abattu non plus.