Translate

29 août 2025

Henri Guaino

Romain Vignest

-28/8/2025- Les médias de grand chemin français sont la propriété de quelques oligarques (Arnault, Niel, Drahi, Křetínský, Bolloré…).
Ils sont subventionnés par le gouvernement français (lui-même à la solde desdits), mais aussi par l’USAID (faux-nez de la CIA), et par quelques fondations philanthropiques, notamment la Gates foundation.
Ils sont épaulés par des agences de « fact-checking » formées et financées par des ONG américaines telles que la Gates Foundation, l’Open Society de Soros père et fils, la National Endowment for Democracy (notoirement contrôlée par la CIA), Luminate (appartenant au réseau du milliardaire Pierre Omidyar et dirigée par un ancien de CNN et de la Banque mondiale) etc., ainsi que par le Département d'État, en vertu du programme International Fact-Checking Network. À noter que ces ONG étant intimement liées au Parti démocrate, elles bénéficiaient elles-mêmes des subsides de l’USAID.
À propos de l’USAID rappelons qu'elle a injecté près d’un demi-milliard de dollars (472,6 millions $) dans l’ONG Internews Network (IN). Une organisation qui a collaboré avec 4 291 médias, produit 4 799 heures de diffusion en un an touchant jusqu’à 778 millions de personnes, et a “formé” plus de 9 000 journalistes (chiffres 2023). Il est à rappeler que IN a également soutenu la censure des réseaux sociaux.
On sait depuis plusieurs mois que l’AFP, source commune, et frelatée, de tous les médias français, bénéficiait du soutien de l’USAID. Il est bon de le rappeler.

Cliquer sur l'image ↴
Yann Bizien

-29/8/2025- Les ministres et les secrétaires d'État du gouvernement Bayrou sont lancés dans une course contre la montre pour le sauvetage du Premier ministre.
Ils ont tous les mêmes "éléments de langage", comme Juliette Méadel, qui les répète avec un aplomb stupéfiant : il faut préserver la stabilité des institutions, faire confiance au Premier ministre et maintenir les mêmes au pouvoir.
La stabilité est le caractère de ce qui tend à demeurer dans le même état et dans un équilibre permanent.
Autrement dit, ce pouvoir préfère la continuité dans le chaos et refuse toute idée d'alternance et de rupture avec un passé qui nous a pourtant conduit à être les derniers de la classe.
Ce positionnement est intenable : on ne peut pas plaider pour la stabilité quand ce pays est plongé dans une instabilité réelle.
Ce pouvoir ment et trompe les Français.
Nous atteignons des records de faillites d'entreprises. Cela génère de la précarité et de la pauvreté. François Bayrou n'a pas découvert le surendettement de notre pays, comme sa submersion migratoire. François Fillon parlait déjà de la faillite de l'État en 2009, comme Jean-Marie Le Pen soulignait déjà les risques de l'immigration au début des années 80.
Nous avons une classe politique sans courage qui tergiverse, qui tourne en rond et qui ne règle pas les problèmes de ce pays.
Il faut rompre avec tous ceux qui ont confisqué le pouvoir, qui n'apportent aucune solution concrète et efficace à la France et aux Français et pour lesquels il n'y a plus aucune raison de faire confiance.
Kelly Scott
28/8/2025

Opposer les uns aux autres, essayer de faire porter le poids de LEUR dette abyssale sur NOS épaules !
Quel mépris, quel toupet, quelle indécence !
François Bayrou, si tu savais ce que tous ces gens que tu rêves de diviser comme le fait ton président : boomers, jeunes, vieux, très vieux, très jeunes pensent de toi !
Vivement le dégagisme, ne plus te voir et ne plus t’entendre, un soulagement pour le peuple.
Le jour où tu auras travaillé autant que certains de ces « boomers » que tu incrimines, tu pourras éventuellement la ramener, parasite !
Ce type ose déplorer : « Le confort des boomers » ?! Lui ? qui profite du système depuis des décennies, qui se goinfre sur le dos des Français depuis toujours, qui a un train de vie et des privilèges à vie et qui nous coûtent une blinde. Lui ! Ce blaireau inconsistant et inutile …
Un cauchemar ces gens-là, je peux vraiment plus les sacquer ! Vivement 2027.


Intelligence artificielle et web parallèle

H16

-29/8/2025- Internet est en train de changer, et de changer plus vite que vous ne pouvez l’imaginer : d’un côté, jamais produire du contenu n’a été aussi facile mais de l’autre, jamais le contenu réellement humain et original n’a été aussi rare…


La tendance est évidente pour qui regarde avec attention ce qui se passe depuis quelques années avec, notamment, l’arrivée de l’intelligence artificielle : on assiste actuellement à une déferlante de contenus, ces derniers étant de plus en plus créés par des moteurs d’intelligence artificielle. Que ce soit pour l’image, la musique, la vidéo, le texte, la production des moteurs d’intelligence artificielle s’étend tous les jours un peu plus et ce d’autant plus que ces contenus sont, à leur tour, utilisés par les moteurs pour nourrir leurs bases d’apprentissage.

En effet, à mesure qu’enflent les capacités des moteurs grossissent aussi leurs besoins de données pour s’entraîner : dans ce cadre, la production de données « synthétiques » devient nécessaire. Or, au-delà même de la question de savoir si ces données synthétiques permettent réellement une amélioration des apprentissages, un autre phénomène est en train d’émerger.

Sur les deux dernières décennies, Google et Meta ont dominé le web en échangeant gratuitement leurs services contre des publicités. Dans ce cadre, les utilisateurs obtenaient du contenu, les créateurs de ce contenu pouvaient obtenir du trafic de la part de ces deux firmes, et les annonceurs, de leur côté, obtenaient des audiences ciblées et détaillées sur lesquelles pousser leurs messages construits sur mesure.

L’essor de l’intelligence artificielle a bouleversé ce triptyque : le nombre de créateurs a explosé au point de rattraper celui des utilisateurs, une partie grandissante des utilisateurs est maintenant représentée par des bots qui viennent extraire des contenus nécessaire pour les inférences des moteurs, et dans les cas les plus extrêmes, les publicitaires se retrouvent obligés d’utiliser des bots pour… vendre à des bots, ce qui n’est guère efficace commercialement parlant.

Cette situation est en train de pousser l’internet vers une « fracturation par facturation » : l’accès gratuit n’est plus possible par défaut.

En 2022, avec l’arrivée de ChatGPT, les utilisateurs ont modifié de façon brutale leurs comportements : au lieu d’utiliser Google pour chercher internet, ils ont commencé à utiliser les explications fournies par l’IA, privant de fait les éditeurs du trafic habituel alors même que leur contenu sert de base aux réponses fournies par les modèles. À présent, la recherche assistée par l’IA de Google, qui apparaît automatiquement sur certains types de questions, réduit de plus de la moitié les clics sur les liens de sites web. Parallèlement, les recettes publicitaires du géant informatique ont pourtant augmenté de 10% en 2024 (265 milliards de dollars au total).


Les éditeurs et producteurs de contenus, comprenant la situation, multiplient donc actuellement les exigences avant connexion à leurs sites : « murs de paiement » pour imposer un revenu d’abonnement, Captchas et, pour certains sites (Reddit, StackOverflow par exemple), exigence d’un paiement pour les robots qui viennent pomper les données, selon le modèle « Pay To Crawl » mis en place par Cloudflare.

Autrement dit, le web tel qu’il existait jusqu’à présent est rapidement en train de se scinder en deux communautés pour les différents types d’utilisateurs : le web gratuit mais sans barrières, dont une partie croissante est composée de contenu synthétique, et qui est systématiquement utilisée par les moteurs, et un autre web plus restreint, composé des services exclusivement destinés à des humains (newsletters, groupes Discord, forums niche), géré et entretenu par des humains et seulement des humains.

Petit-à-petit apparaissent les deux couches de ce nouveau web, l’une fournie et entretenue par l’IA, alimentée par la publicité et optimisée pour fournir des réponses rapides, instantanées, pendant que l’autre est réservée – sur base d’abonnement ou de contraintes spécifiques – à des humains.

Si l’on projette cette tendance à plus long terme, avec d’un côté les données synthétiques dont le nombre explose et de l’autre les données humaines qui sont de moins en moins accessibles, on comprend que le ratio des données humaines sur les données totales va donc décroître. Inévitablement, les données générées par l’homme vont donc se raréfier en rapport, gagnant en valeur et ce d’autant plus que les données de l’internet sont toujours plus contaminées par les résultats de l’intelligence artificielle. Il n’est pas déraisonnable d’imaginer que, dans un futur proche, le paiement à la recherche ou le paiement au « scrapping » de données remplaceront l’octroi de licences sur le contenu ou les droits d’auteur.


À la longue, on peut même envisager que le paiement de ces parcours, qui sont plus faciles à gérer et rapidement plus rentables que la gestion des droits d’auteur pour les créateurs de contenus et les éditeurs, fasse progressivement disparaître les droits d’auteurs traditionnels, de la même façon que la disparition des frictions dans l’accès à l’information a fait s’écrouler les prix de beaucoup de services (les agences de voyage, de taxi, d’immobilier en savent quelque chose). De ce point de vue, le paiement au parcours tel qu’il est expliqué ici trouve un bon équilibre : d’un côté les humains peuvent circuler librement, et de l’autre les robots payent à l’entrée de chacun des sites.

Au début d’internet, seuls les spécialistes et les passionnés se connectaient entre eux. L’arrivée des firmes commerciales, le développement des communications bien au-delà de ces utilisateurs spécifiques a permis au plus grand nombre d’accéder au partage d’information, au détriment évident de la qualité des contenus.

Cependant, l’étape suivante dont on observe la naissance pourrait renvoyer le balancier dans l’autre sens, forçant le retour ou la création de communautés plus spécialisées. Alternativement, on peut imaginer la dystopie dans laquelle les humains, noyés dans les contenus synthétiques, finissent par perdre complètement pied et ne plus pouvoir former ces communautés autrement que dans le monde réel, loin du monde numérique ainsi réservé aux bots.

Mais quoi qu’il en soit, rien ne nous aura préparé à ce qui va arriver dans les prochaines années.


https://h16free.com/2025/08/29/81590-intelligence-artificielle-et-web-parallele

28 août 2025

Dessin de Christian

27 AOÛT 2025, LE JOUR OU J'AI ESSAYÉ DE SAUVER MACRON

Gabriel Nerciat

-27/8/2025- Personnellement (mais il est à craindre que le président ne me demande pas mon avis), je ne vois qu'une option qui permettrait à Emmanuel Macron de rester au palais de l'Élysée jusqu'au printemps 2027 sans avoir à dissoudre une nouvelle fois l'Assemblée nationale.
Le 9 septembre au matin, après avoir reçu la lettre de démission protocolaire de François Bayrou consécutive au rejet du vote de confiance parlementaire, je nommerais séance tenante Stéphane Bern Premier ministre (et ministre d'État chargé de la Culture et du Patrimoine).
Je lui intimerais l'ordre de gérer les affaires courantes sans prendre aucune initiative d'envergure ni solliciter un vote d'adhésion du Parlement, en reconduisant mécaniquement le budget de l'an dernier, et en lui demandant de lever un emprunt d'État auprès des citoyens français pour financer la restauration des églises et des édifices médiévaux menacés sans avoir à creuser plus avant le déficit budgétaire (dont la réduction sera reportée autoritairement au début du prochain quinquennat).
Les ministres et secrétaires d'État, qui ne dépasseraient pas le nombre de quinze, seraient choisis exclusivement parmi les maires de villes petites et moyennes de l'ensemble de la nation, sans étiquettes précises.
Ne resterait plus qu'à prier pour que rien de notable n'intervienne dans les deux ans qui viennent.
C'est seulement s'il suit scrupuleusement cette feuille de route que le second quinquennat en lambeaux du Banquier Président aura une petite chance d'arriver à terme sans mouvement insurrectionnel d'envergure ni nouvelle crise ministérielle.
Mais Macron écoutera-t-il mon conseil ? Toute la question est là.

Joseph Huix

-26/8/2025- Notre ami Jean Pierre Colombies ancien patron de la police judiciaire parle aux policiers de la base.
Nous apprenons que le pouvoir politique est corrompu mais aussi les hauts cadres de la police ainsi que les cadres syndicaux de la police…
Il est temps de remettre de l’ordre dans notre pays la France.

Cliquer sur l'image ↴
Catherine Moreau

-28/8/2025- Dans la France d'Emmanuel Macron, le Quai d'Orsay se mobilise pour importer en métropole des Gazaouis antisémites pro-Hitler logés par des directeurs d'établissements publics pour certains et employés par nos médias publics pour d'autres, mais se tait pour des intellectuels français, un écrivain, un journaliste retenus en otage en Algérie.
Abîme total.
Sidération vis-à-vis de ce qu'a fait le Président actuel de notre pays.
Enfin, pas vraiment.
Si je me tais sur ce réseau c'est bien parce que je ne suis en rien étonnée.
Dés l'annonce de sa candidature en 2016 pour la Présidentielle de 2017, j'ai dénoncé ses agissements et discours troubles (Alstom, son communautarisme, la culture, l'art français qui n'existent pas, son absence totale de sincérité avec ses "en même temps" permanents...).
En 2016 et 2017, j'avais partagé à plusieurs reprises le discours de Boualem Sansal du 14 décembre 2016 à la Fondation Varenne qui annonçait la trajectoire qu'allait suivre le Président.
Son premier mandat fut pour moi un cauchemar.
Le second est une tragédie.
Etrangement, ironie de l'histoire, en 2017, je m'étais positionnée pour le candidat qui avait mis la réduction de la dette et la lutte contre l'islamisme au centre de son programme.
Macron dés 2016-2017 aggravait la dette, vendait des fleurons industriels, sabordait notre agriculture, notre industrie nucléaire... et choisissait comme "conseiller" Y. Belattar qui manifestait aux côtés de Tariq Ramadan, et nommait à un obscur conseil élyséen sur l'Afrique la vice-présidente de Lallab, association soutenue par le violeur en série Tariq Ramadan.
Champion mon Frère.
En résumé, pour éviter les boules au ventre et des énervements devenus vains et inutiles, j'ai choisi le silence et la mise en parenthèse.
Ceux qui ont soutenu une personnalité double et insincère portent une responsabilité énorme dans ses deux mandats cauchemardesques.
Mais le cauchemar est ce que vivent enfermés dans les geôles de Tebboune Christophe Gleizes et Boualem Sansal (dont il doit se venger...) réduits au silence par son silence et son inaction alors que tous nos 23 (?!) consulats algériens en France auraient dû être réduits voire fermés depuis bien longtemps.
Qu'un Président français ait oser affirmer que la culture française n'existe pas explique son silence sur l'embastillement d'un écrivain et d'un journaliste français. On ne se bat pas pour ce que l'on considère ne pas exister.

Sarah Knafo
28/8/2025

Madame la Ministre,
Merci pour ce charabia sentimental. Maintenant, je vais vous répondre point par point.
1) Commençons par ce qui fera rire tous nos concitoyens : « la politique de la ville lutte contre l’insécurité, la déscolarisation, la saleté et le trafic de drogue. »
Alors, là, chapeau ! Vous venez imprudemment de dresser la liste de tous les domaines dans lesquels vous avez lamentablement échoué. Vous êtes ce cambrioleur qui laisse sa carte de visite sur les lieux de son crime. Depuis 1981, le trafic a explosé, la saleté a explosé, l’insécurité a explosé, la déscolarisation et l’analphabétisation ont explosé. Pourtant, les crédits de votre politique de la Ville ont, eux aussi, explosé. 117 milliards d’euros depuis 2010.
Un exemple : depuis 2014, 150 millions d’euros ont été injectés dans la réhabilitation du quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, un quartier de 2 300 personnes à peine (soit 65 000 euros par habitant !). Pour comparer, c’est la même somme qui fut promise par Gabriel Attal à la totalité des agriculteurs après leur légitime révolte. Et finalement ? Le quartier de la Monnaie est celui dont furent issus les assassins de Thomas…
2) Votre budget, parlons-en. Vous évoquez à dessein un chiffre de « 609 millions de crédits » à peine. Je dois vous avouer que je suis très étonnée : vous semblez n'avoir jamais lu le document de politique transversale (annexe loi de finances 2025) qui liste tous les crédits fléchés vers « les quartiers urbains défavorisés ». Vous êtes pourtant Ministre de la Ville… Ce document vous aurait appris que nous payons non seulement 549 millions pour le P147, mais encore 550 millions pour les infrastructures de transport, 573 millions pour l'accès et le retour à l'emploi, etc. etc. Le tout listé sur trois pages entières de crédits payés par notre argent, nous conduisant bien à 7,871 milliards d'euros par an pour la politique de la Ville. Donc soit vous ne lisez pas vos propres documents budgétaires, soit vous mentez à nos concitoyens. Dans tous les cas, grâce à vous, Juliette Méadel, ils découvrent qu’en sélectionnant une seule ligne comptable floue, les politiciens essaient toujours de leur mentir sur l’emploi véritable de leur argent. La vérité, c’est que la politique de la ville nous a coûté a minima 117 milliards d’euros de 2010 à 2023 d'après l’IFRAP, que ces crédits sont en augmentation constante, d’après la Cour des comptes, avec des résultats critiqués par l’ensemble de la classe politique.
Permettez-moi aussi de signaler un petit problème de logique dans votre raisonnement : si la politique de la ville coûtait vraiment 609 millions, et qu’en la supprimant, 6 millions de citoyens seraient « condamnés », cela signifierait qu’aujourd’hui, ils sont « sauvés » par 101,5 € chacun par an ? Soit la défaillance en mathématiques d’une ministre est alarmante, soit sa mauvaise foi est scandaleuse.
3) Les habitants de ces quartiers ne sont aucunement abandonnés, ils sont chouchoutés, choyés par l’Etat. Ils bénéficient d’avantages fiscaux, d’aides à l’embauche, de priorités diverses et variées, de contrats aidés, d’accès facilités aux prêts et aux financements publics, de subventions en tous genres, de programmes de formation spécifiques, d’un taux de logement social record, de milliards investis dans la rénovation urbaine, d’un meilleur accès à l’école et à la santé que les départements ruraux, d’installations culturelles flambant neuves, qui finissent parfois détruites en quelques mois, et j’en passe.
4) Pour ma part, je ne propose pas d’abandonner ces quartiers, je viens moi-même de Seine-Saint-Denis, je propose simplement de les traiter comme le reste de la France : nous avons une politique scolaire nationale, une politique de santé nationale, une politique de sécurité nationale. Pas d’exception, pas de privilèges. On replace la banlieue dans le droit commun. La République est censée être universelle : mêmes droits, mêmes devoirs, mêmes politiques pour tous. La politique de la ville crée l’inverse : un régime d’exception, une discrimination positive assumée, et des habitants qui n’ont aucun devoir, mais tous les droits. Cela ne peut pas fonctionner.
5) Madame la Ministre, si nous avons dépensé des milliards en pure perte et que la situation de ces quartiers ne cesse de se dégrader, c’est qu’il faut changer de logiciel. Même si vous êtes socialiste, vous devez comprendre que dépenser toujours plus ne sera jamais un gage de succès. Il faut donc opter pour une nouvelle politique, s’attaquant aux causes (l'immigration), davantage qu'aux effets. Qui a fait de nos quartiers populaires des zones de non-droit ? Votre socialisme. Qui a plongé le pays dans un marasme dont il désespère de sortir un jour ? Votre socialisme. C’est-à-dire vous, madame la ministre. Vous êtes personnellement comptable de toutes les erreurs, les fautes, les mensonges, commis par votre formation depuis quarante ans.
Vous m’accusez d’ignorance, de dogmatisme, de stigmatisation. Votre logorrhée n'a aucune prise : le réel est le réel, les faits sont les faits, et le peuple constate, et il note les noms de ceux qui l’ont trompé. Vous étiez inconnue au bataillon. Vous vous rêvez désormais célèbre.
Voilà les réflexions que vous auriez si vous pensiez vraiment à l’avenir de ces quartiers. Il semble, au contraire, que tout ce qui sort de votre bouche n’a qu’un but : protéger votre poste que vous allez perdre quand même dans dix jours.