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5 septembre 2025

4 septembre 2025

Jak Umbdenstock

Kuzmanovic Georges
4/9/2025

Le mouvement du 10 septembre : Célérusses ! (évidemment)

La dette, la crise financière qui s’annonce, les crises migratoires, économiques et sociales, la criminalité, les grèves, la bureaucratie maladive, l’effondrement scolaire en France, la casse de l’hôpital public, la paupérisation, la crise du logement, la destruction de Nord Stream, les notes des agences de notation : c’est AUSSI les Russes !
(évidemment).
Par contre, si l’on ose dire que quelques milliardaires ont confisqué l’économie, verrouillé les médias et acheté une partie de la classe politique, là, miracle ! On devient automatiquement… un agent du Kremlin.
Et quand, depuis plus de quatre ans, on explique que la crise ukrainienne ne peut que renforcer stratégiquement la Chine, que l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre, que les BRICS progressent à grande vitesse pendant que l’Europe décline, que le néolibéralisme détruit nos États et sabote notre industrie, que les politiques de sanctions occidentales jouent contre nous et nous discréditent, que le projet néocon d'hégémonie occidentale sous bannière américaine est un échec total et qu’en plus on s’avise de chercher à comprendre pourquoi tout cela arrive… alors là, pas de doute : nous sommes AUSSI des agents du Kremlin.
(évidemment).
En fait, c’est facile d’être un expert toutologue de plateaux télés. C'est comme les médecins de Molière : à tous maux, un seul remède, une bonne saignée !
Sic transit gloria mundi.


LR ET LES CENTAURES

Gabriel Nerciat

-4/9/2025- Ce matin, au micro d'Apolline de Malherbe, Laurent Wauquiez a affirmé tranquillement qu'il ne censurerait pas un éventuel futur gouvernement de gauche (au nom de la stabilité institutionnelle, foi de coccinelle).
Même si cette déclaration est déjà en soi énorme, pratiquement personne ne l'a reprise ni commentée ; littéralement, tout le monde s'en fout – à part le pauvre Bruno Retailleau déboussolé qui s'est empressé, dans l'indifférence générale, de démentir le propos, démontrant ainsi qu'il n'exerce aucune autorité sur le parti qu'il prétend diriger.
Avant-hier, j'ai lu que les derniers sondages d'opinion créditent LR de 10% d'intentions de vote en cas d'élections législatives anticipées.
Mais franchement, même 10%, ça reste énorme, étant donné la somme des médiocrités, des trahisons et des échecs sans nombre que ce parti cadavérique a accumulés depuis sa création chiraquienne, avant de finir par se vendre en désespoir de cause à la Macronie.
D'ailleurs, chers contacts FB, vous en connaissez, vous, des électeurs LR ?
Je veux dire : des vrais, des militants nationaux, pas des fans de tel ou tel notable local genre le maire de Chalon-sur-Saône ou celui de Cannes, d'ailleurs eux-mêmes en rupture de ban avec leur parti.
A mon avis, on a bien plus de chance de rencontrer un centaure, comme dans le dernier film de Jean Cocteau.
Un être mi-homme mi-cheval a plus de probabilité d'être qu'un ilote orléaniste ou démocrate-chrétien qui se fait complaisamment chevaucher par un social-démocrate macronien.

3 septembre 2025

Accueillir 100 000 blessés de quoi ?

Gilles La Carbona

-2/9/2025- Sur ordre de Macron, paraît-il, les hôpitaux sont sommés de se préparer à recevoir des milliers de blessés de guerre. L’info a été relayée plusieurs fois et ne paraît pas être une fausse nouvelle. Soit, mais on a le droit de rester dubitatif tant ces dernières années les lits ont été supprimés et au plus fort de la crise Covid, la capacité d’accueil s’est révélée très insuffisante. Même s’il y a eu une intox fabuleuse sur le volume des hospitalisations Covid qui se sont révélées, après coup, situées autour de 2 à 5 % de l’activité générale. Depuis, la situation s’est continuellement détériorée. Les désirs du pouvoir semblent une fois de plus relever du fantasme, plus que de la réalité. Macron pense que les services hospitaliers vont être en mesure d’accueillir des milliers de blessés, le chiffre de cent mille a même été évoqué, ce qui ressemble aux cinq cent mille morts qui étaient attendus pour le Covid et qui heureusement n’eurent pas lieu, ou aux millions d’arbres qu’il allait planter, ou au Liban qu’il allait sauver, ou à tout un tas de trucs qui ont disparu de l’actualité, faute de réalisation. Pour autant, ce qu’il faut retenir de la nouvelle, c’est une fois de plus la volonté de faire peur, d’affoler la population, mais cette fois dans un but bien précis.
Celui de justifier de ses préparatifs et de la menace russe pour peut-être déclencher l’article 16, celui des pleins pouvoirs. D’abord recueillir autant de blessés si loin du front semble une idiotie, sauf à prétendre que la guerre serait sur notre territoire. Ou alors, la France se propose d’être une base arrière et d’accueillir les blessés des autres, sur un front situé plus à l’est. Techniquement nous l’avons déjà dit, il est matériellement impossible que la Russie envoie des troupes pour occuper simultanément l’Allemagne, la Roumanie, la Pologne et donc la France. S’il s’agit d’une attaque nucléaire, l’affaire est tout autre, mais là ce ne sont pas cent mille blessés qu’il y aura c’est au moins dix fois plus et il n’y aura plus d’hôpitaux. Soyons sérieux, ces scénarios sont absurdes… enfin, ils le seraient si à la tête des principales nations européennes nous n’avions pas des fous qui, devant la catastrophe économique et sociale qui se déploie sous leurs yeux, n’avaient d’autre solution que d’embraser le continent européen pour en finir une bonne fois pour toutes et effacer leurs ardoises. Leur seule issue est la guerre totale, dont ils ne sortiront pas vainqueur, mais pour eux c’est toujours mieux que de devoir affronter le jugement des peuples, ou peut être des tribunaux, pour certaines affaires.
Qu’importe si rien ne subsiste après eux, ils seront à l’abri, très loin. Le danger est bien là, dans cette fuite en avant, ce désir mortifère de masquer leurs échecs dans une guerre qui verra l’Europe se faire désintégrer. La situation en France est préoccupante et l’est aussi pour le reste de l’Europe, non pas face à la menace russe, mais face à l’islam conquérant qui s’exprime partout par la violence. La chute de Bayrou, préméditée ou pas, pourrait déboucher sur la volonté du chef de l’État de récupérer les pleins pouvoirs et d’assouvir sa soif de mort, de guerre, de destruction. On murmure que l’armée regimberait, certes, mais les officiers prennent-ils la mesure de l’escalade qui pourrait survenir après l’activation de l’article 16 ? Face à cette menace, qui n’est peut-être qu’absurde gesticulation une fois de plus, les parlementaires français seront très vite confrontés à la question de la destitution de Macron. Selon la suite qui sera donnée à la chute probable de Bayrou, ils devront aller vite pour décider de la destinée qu’ils entendent offrir aux Français. Soit les protéger et virer Macron, et ainsi apaiser non seulement notre nation mais aussi le reste du monde, soit approuver qu’un homme seul scelle dans le sang et les larmes le sort des nôtres et d’une partie du continent européen.
Persister à ne pas envisager la destitution de Macron en supposant que la situation suffise à le faire démissionner, est une erreur. Il l’a dit, il ne partira pas de lui-même, il faut se rappeler qu’il a un profil psychologique très particulier. Accepter de le laisser maître du jeu c’est acquiescer au projet fou d’entrer en guerre avec la Russie, dont on sait qu’elle restera invincible, avec un arsenal nucléaire dont nous n’avons pas le dixième et qu’elle se redressera toujours plus vite que nous, puisqu’elle n’a même pas plié un genou depuis trois ans. Macron n’a plus de solutions démocratiques. Dissoudre ne lui apportera pas une majorité, c’est pourtant ce qu’il devrait faire. Mais il peut aussi se moquer de cette défiance et décider de nommer dans l’urgence un autre premier ministre, toujours macroniste et qui tombera dans la foulée. Il ne lui restera plus que deux options, soit déclencher l’article 16, soit faire un référendum en mettant son mandat en jeu. Connaissant le personnage, jamais il ne se remettra en question. Son credo est : j’ai été élu démocratiquement, peu importe ce qui se passe depuis, il y est, il y reste. Les parlementaires devraient pourtant écouter le peuple, et ce dernier s’exprime depuis quelques jours par le biais d’une pétition officielle sur le site de l’Assemblée nationale, qui en quelques jours, a atteint plus de 130 000 signatures, pour voir Macron destitué. Ils doivent être vigilant et songer à le sortir constitutionnellement, faute de quoi, ils seront responsables de la suite qui, si elle est conforme aux délires de l’homme, sera un drame pour notre nation. L’heure des choix personnels s’efface devant ceux de la survie de notre nation, les députés et sénateurs en ont-ils conscience ?


Yann Bizien

-2/9/2025- Voici une campagne de publicité (payée par nos impôts) pour promouvoir la nouvelle présentatrice (payée par nos impôts) du JT d'une chaîne publique (payée par nos impôts) que des millions de contribuables, asphyxiés par l'impôt, ne regardent plus.
Il y a partout des économies à faire, François Bayrou.
Mettons un terme à ce régime macroniste qui étouffe les contribuables et qui les prend pour des imbéciles


Gabriel Nerciat
3/9/2025

ŒILLADES ET PERLES ASIATIQUES
 
Mais bien sûr que si, il y aura une vie après la défaite de l'Occident en Ukraine, Madame !
Elle s'appellera Taïwan.
Il fallait réfléchir, peut-être, avant de précipiter Poutine dans les bras de Xi.
Les francs-maçons de la IIIe, qui façonnèrent l'alliance de la France avec le tsar Alexandre III, n'en déplaise à Léon Daudet, étaient quand même un peu plus malins que nos pitres euro-atlantistes...

Radu Portocala

-3/9/2025- Nous sommes – la chose est entendue – dans la post-histoire que nous analysons avec les moyens de la post-vérité. Le diable seul sait que veulent dire ces idioties, mais elles ont cours dans de plus en plus de cerveaux de plus en plus vides.
Un double exemple a été donné ces derniers mois par deux éminentes personnalités.
D’abord, le vice-président des États-Unis, J. D. Vance. Au mois de mai il a écrit : « The West tore down the Berlin Wall together. » (« L’Ouest a démoli le Mur de Berlin ensemble. ») Il suffit de regarder les images d’archive de ces jours de 1989 pour constater que le Mur de Berlin est tombé d’Est vers l’Ouest. Il a été démoli par des Allemands de l’Est sous le regard impavide des troupes Est-allemandes qui n’ont pas bronché. Pourquoi ? Trahissaient-ils, ces soldats ? Non. Ils avaient reçu l’ordre de laisser faire. Et cet ordre avait été donné avec l’aval de Moscou, tout comme c’est avec l’aval de Moscou que, quelques semaines plus tôt, la Hongrie avait soudainement ouvert la frontière avec l’Autriche. Ensemble ou non, que cela plaise ou non aux chefs américains, ce n’est pas l’Ouest qui a démoli le Mur de Berlin. L’Ouest s’est contenté de tenir des discours et de rechercher avidement la « coexistence pacifique », chère à tous les présidents américains.
Vint ensuite Friedrich Merz, la premier-ministre allemand qui, assis en face de Donald Trump lui a dit : « Vous avez libéré notre pays du nazisme. » On peut avoir toute l’antipathie possible contre l’Union soviétique avec sa politique horrible, les images restent des images. Et dans celles où le monde entier a vu un soldat qui plante un drapeau sur le toit du Reichstag, le soldat n’est pas américain, mais soviétique, et le drapeau n’est pas américain, mais soviétique. C’est l’entrée des troupes de l’Armée rouge dans Berlin qui a poussé Hitler au suicide, donc qui a mis fin au nazisme, pas celle des troupes américaines. On n’a pas besoin d’avoir des sympathies communistes ou stalinistes pour enregistrer ce que ces images montrent. À cela, bien entendu, Trump acquiesce l’air enchanté.
Sommes-nous en train de passer de la post-histoire à la contre-histoire ? Pourquoi pas ? La chose est aussi stupide qu’a été la décision prise en 2022 par quelques patrons de restaurants français de débaptiser la salade russe et de l’offrir à leurs clients comme salade ukrainienne. Et les clients ont été enchantés de la voir dans leur assiette. C’est probablement le sens de la contre-histoire : faire gober n’importe quoi, sous n’importe quel nom à une masse contente d’avoir l’assiette pleine.