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8 octobre 2025

Régis de Castelnau

Rubrique : sale gueule

-7/10/2025- Je n’ai aucun gage à donner concernant mon anti-macronisme primaire voire rabique. Qui s’est exprimé dès avant son arrivée au pouvoir.
Mais le spectacle de toute cette lie médiatico-politique qui a tout organisé, justifié, soutenu, et qui vient maintenant vomir dans la soupe, qu’elle lapait goulûment il y a encore trois jours, est quelque chose d’absolument répugnant.
Une foule qui lâche, une foule qui lynche a toujours une sale gueule. Toujours.
Macron n’est pas à plaindre, qu’il se démerde et il n’aura pas volé de se faire déchiqueter. Et sa défaite, si elle survient, sera quand même une première victoire pour la France.
Quant à cette meute avec sa face de raie, on ne doit jamais hurler avec elle.

7 octobre 2025

Régis de Castelnau

Sortir du système Macron, c'est renverser, purger, juger et punir


-7/10/2025- Alors comme ça, Macron aurait décidé de nommer un premier ministre « de gauche ». C’est absolument logique parce que ce serait une imposture. Car dans l’ensemble des personnalités politiques disponibles, malgré un examen attentif, impossible d’en identifier une qui soit réellement de gauche. Il y a longtemps que dans notre pays la gauche populaire a disparu.

Le parti communiste et la CGT ont capitulé depuis déjà un moment avec la fameuse « mutation » de Robert Hue grand ami de Macron. Le groupuscule dirigé par Fabien Roussel partage à peu de choses près toutes les positions de l’impérialisme atlantiste, y compris dans sa version russophobe. Pour continuer à bénéficier des subsides européens qui sont désormais sa seule ressource, la CGT quant à elle se vautre avec la socialiste Sophie Binet dans la collaboration de classe. Exactement comme leurs amis allemands, les verts soutiennent mordicus le néolibéralisme européen belliciste. LFI évite soigneusement de se prononcer sur la contradiction principale qui oppose l’Impérialisme et ceux qui le combattent. En privilégiant les luttes secondaires, de préférence celles qui ne mangent pas de pain. Écriture inclusive et théorie du genre avant la lutte des classes. Quant à eux, les trotskistes toujours lucides, lèvent des fonds pour les bataillons néonazis ukrainiens !

Un mot quand même sur Glucksmann. Ayant repris le fonds de commerce d’agent américain exploité par son père, il est allé se faire du fric au service des tortionnaires géorgiens, avant de changer de crémerie conjugale lorsque la source financière s’est tarie. Propulsé « homme de gauche » (!) par le PS, il est activement soutenu par le système Macron comme candidat éventuel à la succession. Atlantiste acharné et adversaire déclaré de la France, le présenter comme quelqu’un « de gauche » est une obscénité. Jean-Pierre Chevènement, le « grand républicain » qui avait réussi à appâter quelques zozos à la présidentielle 2002, a finalement renoncé à son mensonge pour rallier Macron et son néolibéralisme corrompu. En le défendant par exemple bec et ongles sur la corruption géante de l’affaire Alstom. Encore bravo.

Et le PS alors ? Dans toute son histoire, le parti socialiste a toujours trahi, c’était dans son ADN politique. Avec le virage de 1983 il est devenu l’acteur politique principal de la destruction néolibérale de notre pays. Dont l’installation d’Emmanuel Macron à l’Élysée a été l’acmé. Pour organiser la finalisation de la dissolution de la France, la destruction de son État-providence construit par les couches populaires à force de luttes, la disparition de sa souveraineté au profit de la dictature bruxelloise, la haute fonction publique socialiste, y compris dans la magistrature, l’a choisi. Puis choyé, proposé à l’oligarchie, et imposé grâce à ce qui constitue un véritable coup d’État. Cette opération s’est faite au prix de la quasi-disparition du « socialisme » français dans sa forme parti. Aux législatives 2024, grâce à une manipulation politique sordide, Jean-Luc Mélenchon, ancien dirigeant du PS, aveuglé par ses illusions concernant sa possible arrivée personnelle à Matignon (!), et à l’aide de l’imposture NFP, l’a sorti de cette ornière. En sauvant Macron de la catastrophe au passage. Ainsi requinqué, le parti socialiste se verrait bien servir de pompier en gérant la catastrophe politique provoquée par son véritable candidat de 2017. Car il ne faut pas se tromper, même si les traits de caractère d’Emmanuel Macron en font un véritable psychopathe, même si ses compétences politiques sont faibles, même si la déficience intellectuelle du gang qui l’entoure est une réalité, la situation actuelle de la France, était l’objectif de sa feuille de route. Sur les plans, institutionnel, politique, économique, industrielle social, cette situation qui la rapproche de la situation russe des années 90, faisait partie du plan.

Qui dans les Institutions, l’appareil d’État, les « forces vives » s’y est réellement opposé ? Il a fallu attendre huit ans pour que la légitimité politique d’Emmanuel Macron soit enfin mise en cause. Et non pas en raison des conditions de son arrivée au pouvoir mais au spectacle de ses conséquences près de 10 ans plus tard. Et que dire de son illégitimité juridique ? L’auteur de ces lignes qui fut un des premiers à l’avoir relevée et en avoir décrit les mécanismes sait bien qu’il a prêché dans le désert.

Il faut donc être bien conscient, quelles que soient les péripéties auxquelles nous allons assister dans les jours et les semaines qui viennent, nomination d’un premier ministre « de gauche », dissolution de l’Assemblée nationale, voire démission (peu probable) du président, les forces de domination qui nous ont amené jusqu’ici, vont tout faire pour poursuivre ce sale boulot. L’oligarchie, la bourgeoisie française traditionnellement anti-nationale, et sa base de masse qu’est la petite bourgeoisie urbaine, vont s’y employer. Les couches populaires sont stérilisées par leur soutien à un parti populiste sans colonne vertébrale idéologique, et qui de toute façon, sera empêché. Si nécessaire par la force comme vient de le démontrer la condamnation de Marine Le Pen.

Dans un monde qui change vite, où l’Occident-terminal va devoir céder le pas au « sud multipolaire », le peuple français est ainsi confronté à un énorme défi : celui de mettre un coup d’arrêt à la destruction de son pays. C’est un changement qui est de l’ordre de sa Libération, de la reconquête de sa souveraineté, de l’insertion dans cette multi-polarité. Ou d’évidence, la France peut et doit prendre sa place.

Cela passe par le renversement de ce système. Et la purge de tous ceux qui l’ont fait vivre, le jugement de ceux qui en furent les promoteurs, les dirigeants et les acteurs. Suivi évidemment de leur punition.

Mais pour cela, il faudrait revenir sérieusement à la lutte des classes.

25 avril 1969 : « Si je suis désavoué par une majorité d'entre vous (…) ma tâche actuelle de chef de l’État deviendra évidemment impossible et je cesserai aussitôt d'exercer mes fonctions. »
Charles de Gaulle

Yann Bizien

-7/10/2025- C'est le modèle extrême du pervers narcissique : aucune empathie pour le peuple. Il ignore les désirs des autres. Une besoin obsessionnel de pouvoir, de domination, de contrôle, d'emprise, de manipulation, de dévalorisation et de culpabilisation pour esquiver ses responsabilités. Aucune capacité à reconnaître ses torts. Les seuls coupables, ce sont toujours les autres. Le pervers narcissique provoque, humilie, clive, sabote, déconstruit et isole. Il retourne habilement toutes les situations à son profit. Il n’est jamais fautif. Il cherche le conflit, à brouiller (Ukraine, Proche-Orient), à punir (les Gilets jaunes, les antivax) et à rabaisser (les Français qui ne sont rien...). Le pervers narcissique s'agace du bonheur des autres. Il ne veut que sa réussite, pas celle des autres. Il ne voit que par sa méthode. Les autres ne sont que des objets utiles. Le pervers narcissique se veut au centre de toutes les attentions. Pour cela, il est prêt à tout, à piétiner les limites, jusqu'à se contredire, à mentir et à trahir avec mépris et arrogance.

Sarah Knafo

-7/10/2025- Deux ans après le 7 octobre, les États occidentaux devraient comprendre que nous subissons une menace commune : le djihad. Et tout faire pour protéger nos peuples.
Au lieu de cela, ils se sont radicalisés en faveur de la Palestine et on n’a jamais vu flotter autant de drapeaux palestiniens dans nos rues.
Pourquoi ? Car des chefs d’État cyniques et lâches, comme Emmanuel Macron, se sont soumis à la rue arabe.
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Dessin de Kak

Pierre Duriot

L’agenda de l’euro numérique en arrière plan

L’Union européenne s’apprête à introduire un euro numérique, c’est-à-dire une version centralisée et programmable de notre monnaie. Comme toujours le diable s’est habillé de manière respectable et parle de « moderniser » les paiements, un peu comme à une époque on a « modernisé » les services publics, c’est-à-dire, qu’on les a liquidés. En réalité, il va s’agir de la mise en place d’une surveillance monétaire généralisée, avec une monnaie programmable, donc contrôlable. En pratique, on va pouvoir « flécher » l’argent des citoyens. Ils vont devoir utiliser leur argent pour certains produits et pas d’autres, ou n’auront que des quantités d’achats programmés, comme pour les hydrocarbures par exemple. Politiquement, on pourra couper les comptes ou les crédits d’un opposant politique… un genre de dictature ultime, avec un outil dont ne disposaient pas les dictateurs du XXème siècle.
La Banque centrale européenne avoue même une échéance pour son euro numérique : 2027. Cela implique tout de même de nombreuses conditions, pour que la dictature du futur se mette en place : que toute la zone euro soit concernée et ce n’est pas forcément gagné. Comme pour toutes les mesures coercitives, cela se met en place doucement, à la manière de la grenouille dans l’eau chaude, avec une augmentation très progressive de la température, de manière à ce que la grenouille accepte de cuire sans sauter hors du bocal. Le pouvoir proposera des avantages fiscaux, des « droits » en trompe-l'œil pour ceux qui vont adhérer les premiers, un peu comme pendant le Covid, où seuls les vaccinés pouvaient aller au restaurant ou au spectacle. En réalité, cet euro numérique est un élément d’un système plus vaste visant à l’institutionnalisation d’un régime autocratique, sur le type de celui installé en Chine, sans élection donc et cela est parfaitement corrélé à la volonté actuelle de voir élus dans les pays d’Europe, des partisans de ce futur système, quitte à trafiquer des élections, ou à les annuler, comme cela est le cas en ce moment. Le tout, évidemment en montrant du doigt l’ingérence russe qui justifie l’ingérence européenne.
Et c’est sur ce tempo là qu’est calé Macron, mais il a perdu le rythme. Cette impasse politique actuelle arrive trop tôt, alors que tous les éléments d’une transition de régime ne sont pas encore prêts. Il y a encore une période pendant laquelle il va falloir faire croire que nous sommes toujours en démocratie, avant que la justification de l’installation d’une Europe numérique n’arrive, comme est arrivé un beau matin le « Nous sommes en guerre » qui a permis de confiner, de priver, de restreindre. Un genre de répétition générale avant le basculement définitif dans une période Covid perpétuelle et une nomination de premier ministre inutile, ce ne sera plus nécessaire, les nations auront disparu dans l’Europe et les pays européens n’auront plus de gouvernements propres… du moins l’espèrent-ils, notre président faisant partie du lot.
Il est assez peu probable que tout cela marche, les pays européens n’étant pas tous très volontaires pour rentrer dans ce genre d’engeance, mais que les promoteurs tentent le tout pour tout n’est pas surprenant. Autre indice, cette volonté affichée d’armée européenne, de crédits obligatoires destinés à l’armement et un commandement européen centralisé, expliquant que tous les pays doivent aller faire la guerre aux Russes, ça c’est du concret, d’ailleurs, les vols de drones multiples, sont bien une forme d’orchestration visant à faire comprendre toute la nécessité d’un front guerrier commun aux populations européennes… Pas sûr que tout le monde gobe aussi facilement. Et pendant que Macron nous amuse avec ses gouvernements fantoches, il fait avancer un autre agenda et quand nous nous réveillerons, un gouvernement national ne sera plus nécessaire, le pouvoir sera ailleurs et nous n’aurons plus qu’à plier ou à disparaître d’un simple coup de clic…


6 octobre 2025

Kuzmanovic Georges
6/10/2025

Le naufrage du macronisme : la République humiliée

Le macronisme s’effondre, emporté par son propre cynisme. Et la France ?
Regardons la vérité en face.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a démissionné… douze heures seulement après la formation de son gouvernement. Douze heures ! Voilà où en est la République sous Macron : un pouvoir qui tient à peine une nuit, une vague majorité qui s’évapore avant même d’avoir commencé à gouverner.
Et pourquoi ? Parce que le Président, dans un geste d’autoritarisme, a voulu imposer Bruno Le Maire au ministère de la Défense. Un marchand de chiffres, un romancier érotique de gare, celui qui en huit ans a creusé le trou de la dette de plus de 1000 milliards supplémentaires est bombardé chef des armées – quelle farce !
Quelle humiliation pour nos soldats, pour l’État, pour la France !
Cette décision insensée a mis le feu à la poudrière : la coalition fragile s’est disloquée, les Républicains se sont rebellés, Bruno Retailleau a joué les indignés – non par patriotisme, mais par opportunisme.
Tous ces petits calculs, ces rivalités d’ego, ces misérables jeux d’appareil… pendant que le pays, lui, s’effondre.
Car pendant que ces gens se chamaillent pour des portefeuilles, les Français travaillent, peinent, souffrent. Pendant que la macronie s’autodétruit, le peuple, lui, se débat dans la vie chère, l’insécurité, la décadence économique et morale. Voilà le vrai visage du pouvoir : un théâtre d’ombres où l’ambition personnelle remplace le sens de l’État.
La démission de Lecornu, c’est plus qu’un échec : c’est un symbole.
Le symbole d’un régime épuisé, décomposé, gangrené par la vanité, le mépris et la corruption morale.
Ceux qui se présentaient comme les champions de la stabilité sont devenus les fossoyeurs de la République. Ceux qui se vantaient de leur compétence ne savent plus que brasser du vent et déplacer des ministres comme des pions sur un échiquier.
Et que dire de Macron ?
L’homme qui prétendait incarner la modernité n’est plus qu’un gestionnaire d’impuissance qui va à l'étranger recevoir le prix de sa soumission atlantiste ou pour faire l'important, joue les matamore bellicistes ridiculisant à chaque intervention un peu plus la France.
L’arrogance à la place d'une vision, le calcul au lieu de la conviction, la communication pour singer le courage.
Il a transformé le pouvoir en une scène de théâtre permanent et grotesque, où la France n’est plus qu’un décor qui part en lambeaux.
Ou alors il est emporté par son hubris et lorgne sur l'article 16 de la Constitution pour prendre les pleins pouvoirs. Emmanuel Macron aurait alors sciemment aggravé une crise politique dont il est déjà le premier responsable.
On dit l'idée folle, impossible, que l'on (qui est ce « on » ?... Les partis politiques ? Le peuple ? Les hauts fonctionnaires ? L'armée ?) s'y opposerait. Est-ce si sûr ?
Ce n'est qu'une hypothèse, mais elle ne doit pas être négligée compte tenu de la psychologie même d'Emmanuel Macron et de la manière dont il s'est illustré lors de la gestion de la crise des Gilets jaunes.
En tout état de cause, cette débâcle politique, avant d’être celle de son gouvernement, est d’abord la sienne.
Il en est l’architecte. Il est le fossoyeur de la République en s'asseyant par trois fois sur des résultats électoraux où lui et son bloc ont perdu. Mais peu importe les élections, il continue.
Le macronisme n’est plus un projet, c’est une lente agonie : celle d’un système qui ne tient plus que par la peur et le mensonge.
Mais cette crise n’est pas seulement celle d’un homme, elle est celle d’un régime.
Depuis le référendum de 2005, où le peuple a dit NON à l’Europe libérale et où les élites ont bafoué sa volonté, notre démocratie n’est plus qu’une illusion.
On fait voter les Français pour mieux les trahir.
On parle de République, mais c’est une République sans le peuple.
Et sans le peuple, il n’y a plus de République du tout.
Alors oui, il faut un changement radical.
Il faut rendre la parole au peuple, rendre la souveraineté à la Nation, rendre le pouvoir à ceux qui travaillent, qui produisent, qui défendent, qui font vivre la France !
Car tant que ce système de privilégiés continuera à gouverner contre les Français, notre pays continuera de s’enfoncer.
Il est temps de rompre.
De dire stop à cette mascarade politique, à cette caste qui joue avec le feu pendant que la maison France brûle.
Le moment est venu de redresser le drapeau, de relever la tête, de reconstruire la République – la vraie, celle du peuple souverain, celle de la dignité nationale, celle du courage et de la justice.
Car ce n’est pas seulement un gouvernement qui tombe, c’est tout un système qui s’effondre.
Et dans cet effondrement, une seule force peut encore sauver la France : le peuple lui-même.

Jak Umbdenstock

France : dernière sortie avant la faillite

H16

-6/10/2025- Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, a été très clair : non, il n’y aura pas de taxe Zucman, on va simplement « taxer le patrimoine financier ». Pour ceux qui n’ont toujours pas compris (et ils sont nombreux), cela veut dire qu’on va ponctionner les livrets et l’assurance-vie.

Eh oui : grâce à un subtil ajustement rhétorique, les Français vont découvrir que « taxer les riches » veut dire « taxer tout le monde comme des riches ».


Pas de doute, nos dirigeants ont parfaitement compris ce qui n’allait pas dans le pays : manifestement, les impôts ne sont pas suffisamment élevés ; les dépenses de l’État vont très bien, merci, et ce sont donc les recettes qu’il va falloir augmenter. Facile !

Si l’on fait un rapide panorama de la situation, elle peut se résumer aux quelques points essentiels suivants.

L’imposition française est en train de passer de violente à spoliatrice sans qu’aucun politicien ne moufte. En face, les services publics sont passés de médiocres à carrément dangereux : l’école forme des idiots manipulables, les hôpitaux deviennent des mouroirs germophiles, les infrastructures se lézardent, le tout avec une pénurie constante de moyens et de personnels dont le nombre et la masse salariale ne font paradoxalement qu’enfler.

L’insécurité, sentiment diffus et ô combien diaphane dans nos contrées, est si bien contenue que les home-jackings explosent, les kidnappings aussi. Les cambrioleurs se font libérer avec rapidité pour reprendre aussi sec leurs activités ; les coups de couteaux ou de machettes, les fusillades et les viols se multiplient dans ce qui ressemble de plus en plus à de l’indifférence des médias, blasés.

Malgré ces problèmes, on trouve les moyens (financiers) d’aider des pays étrangers – pour leur eau, leur électricité, j’en passe et des meilleures, d’aider nos millions de frétillants migrants fraîchement arrivés à s’intégrer (avec des résultats qu’on pourra qualifier pudiquement de « mitigés ») pendant que nos jeunes les plus brillants s’en vont par troupeaux de plus en plus nombreux.


Partant de ces constats fort réjouissants, on peut raisonnablement dresser les tendances suivantes.

Sur le plan économique, et même si les politiciens ne veulent surtout ni l’admettre ni même en discuter, la France est maintenant dans une trappe à dette typique comme Charles Gave l’explique très bien : la dette grandit maintenant beaucoup plus vite que le PIB n’arrive à croître. S’y ajoute une économie détruite par le pillage fiscal du socialisme d’État (tant à droite qu’à gauche et surtout à l’extrême centre actuellement), qui ne survit que par l’emprunt.

L’issue est aussi évidente qu’inévitablement nous courons droit vers un effondrement économique comme en subit un l’URSS en 1989 (qui se traduisit par une disparition de 60% des richesses), qu’on peut probablement situer vers 2026, ou disons dès que l’écart entre les OAT françaises et le Bund allemand dépasse 120 points de base.

Sur le plan politique, « l’extrême droite » de Le Pen et ses petits amis, « républicanisée » jusqu’au point de non retour par les sociaux-démocrates de l’extrême centre, aura été consciencieusement transformée en planche pourrie et ne pourra donc servir de radeau de sauvetage pour les Français souhaitant un retour de l’État à un régalien réduit mais efficace. Du reste, la répression contre « l’extrême droite », le « fascisme » et les pensées déviantes des Nicolas Qui Paient va encore s’intensifier. Pour le coup, là, l’État saura utiliser de son autorité alors qu’il faillira partout ailleurs.

Sur le plan social, lorsque les finances du pays seront effectivement exsangues, l’extrême-gauche profondément infiltrée dans la plupart des institutions françaises va en profiter pour faire « sa » révolution, i.e. va essentiellement casser et saboter tout ce qu’elle pourra (elle a même pris de l’avance). La probabilité que ceci se traduise par un projet de société concret est à peu près nulle, cette révolution « communisto-anticolonialiste » foutraque n’ayant plus rien à piller et l’argent « gratuit » ayant disparu. La liberté, déjà malmenée, va disparaître.


La France fut le pays le plus en pointe dans l’idéologie antiraciste et immigrationniste dans les années 1980 et à ce titre, sa population est maintenant la plus lavée du cerveau par le « vivrensemble » et « l’antifascisme ». En Europe (de l’Ouest), les autres pays ont suivi avec 10 ans de retard comme la Belgique à partir des années 90 et jusqu’à 30 ans de retard comme en Allemagne qui ne connaîtra ses vagues d’immigration les plus fortes que dans les années 2010.

Une partie des millions d’immigrés et leurs descendants (qui représentent réellement plus de 10 millions d’individus sur le territoire) n’ayant plus, eux aussi, accès à l’argent gratuit des autres, vont se soulever sporadiquement. Il n’y a pas beaucoup d’efforts à faire pour comprendre que les émeutes et rébellions sporadiques et localisées vont devenir fréquentes. Des quartiers entiers, abandonnés des services publics de toute façon débordés, vont se transformer en autant de « Bamako sur Seine » pendant que les médias continueront, sur leur lancée actuelle, de nier farouchement la situation

L’avenir de la France apparaît sombre et déjà tracé, entre une économie et une violence communiste de tous les jours « façon Venezuela », et une sorte de Liban européen pour le côté religieux, avec un peuple autochtone à la démographie déclinante en voie de disparition : on peut applaudir ici des siècles d’Histoire consciencieusement détruite par un gauchisme devenu rabique.

Toute expression d’unité et de patriotisme est maintenant ardemment combattue et toutes les solutions – incarcération et expulsion des criminels étrangers et notamment des 20.000 radicalisés, arrêt total de toute immigration, baisse drastique des dépenses de l’État, libéralisations et baisse de taxes massives – qui seraient présentées par ce qui jadis entrait dans le spectre de la « droite conservatrice » (traduire par « extrême droite fascisto-raciste » de nos jours) seront farouchement combattues par une gauche complètement en roue libre.

Bien sûr, il peut y avoir un sursaut, une prise de conscience.

Mais on part de loin : le peuple français est déculturé par 57 ans de propagande (1968) – voire plus de deux siècles de déchristianisation, d’étatisme et de novlangue révolutionnaire.

La marge de manœuvre est maintenant très faible, et si l’on ne réagit pas maintenant, ce pays est foutu.


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