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22 octobre 2025

Gastel Etzwane

Le chat de Schrödinger… version russe

-15/10/2025- Il y a désormais, dans les salles de rédaction occidentales, un chat invisible mais bien vivant : le chat de Schrödinger. Ou plutôt, son cousin russe.
Un être étrange, à la fois moribond et invincible, croulant sous les sanctions et capable d’engloutir l’Europe entière avant le petit-déjeuner.
Depuis 2022, les médias nous rejouent la même comédie quantique. Un jour, la Russie est à bout de souffle : son armée recolle des chars avec des pièces de machine à laver, ses soldats tombent par millions, son économie gît à terre. Le lendemain, les mêmes experts, le même ton grave, nous expliquent que cette armée fantomatique rôde aux frontières de l’OTAN, infiltre nos réseaux, manipule nos élections, déclenche les punaises de lit à Paris et s’amuse à envoyer des drones sur les aéroports européens.
Hier, elle ne tenait plus debout. Aujourd’hui, elle menace la planète.
Un miracle de physique quantique : la Russie existe et n’existe pas, elle gagne et elle perd, elle s’effondre et elle envahit.
Et lorsqu’on voit surgir un article annonçant que des soldats « en uniforme banalisé » ont été aperçus « près d’un pays de l’OTAN », on comprend que la fiction dépasse la physique.
Personne ne sait qui ils sont, personne n’en a la preuve, mais peu importe : le récit est prêt. Le chat bouge encore, alors il faut le montrer, vivant ou mort, ça n’a plus d’importance.
Le public, lui, oscille entre la peur et la lassitude. On lui explique que Poutine va tomber, que la Russie s’effondre, mais qu’il faut tout de même acheter pour des milliards d’armes américaines et bâtir une armée européenne pour contrer ce pays exsangue.
On appelle cela la cohérence stratégique. Moi, j’y vois surtout une expérience de laboratoire à grande échelle, menée sur le cerveau collectif : tant qu’on maintient la peur, tout le monde obéit.
Le chat de Schrödinger, lui, au moins, n’avait pas demandé à servir d’alibi budgétaire.
En France, cette mécanique a trouvé son utilité : pendant qu’on tremble devant les soldats invisibles à la frontière, on oublie les vrais champs de ruines, les hôpitaux, l’école, la justice, l’économie. Et c’est peut-être cela, au fond, la plus belle réussite de la propagande moderne : faire croire qu’on nous protège du chaos, alors qu’on nous y habitue.

Baumgarten Yves

-22/10/205- Aujourd'hui j'ai rencontré deux gars que je connais au café du coin. Ce ne sont pas des amis, juste des gens que je connais depuis des années et avec qui, à l'occasion, il m'arrive de boire un verre. Dans la région où je suis (40% de vote RN) j'évite d'aborder la politique, surtout quand le profil sociologique des gars m'amène à deviner rapidement leurs "opinions". Mais aujourd'hui j'ai eu envie de les provoquer, et je me suis réjoui à voix haute de l'incarcération du mec à talonnettes.
Le torrent de bêtises, de mauvaise foi haineuse (contre les "juges communistes", les "fouille-merde de Mediapart" et j'en oublie) qui a jailli de leur bouche m'a sidéré. L'un est un artisan maçon, bien raciste évidemment, qui vient d'une famille de sous-prolétaires qu'un Zola aurait eu de la peine à imaginer, l'autre, un ancien charpentier de marine qui a un peu bourlingué, et qui depuis une dizaine d'années au moins a raccroché, vivant du RSA et de quelques "expédients", dirais-je par charité. Ces deux-là qui, évidemment, n'ont jamais lu un journal, ni un livre de leur vie, qui se défoncent à CNews, et qui malgré tout, par certains côtés peuvent parfois faire preuve de générosité, même de solidarité, ont de la compassion pour Sarkozy, eux qui n'ont jamais la dent assez dure contre les délinquants, les drogués, les dealers, contre le laxisme supposé de la justice etc. Je sais bien que j'enfonce des portes ouvertes, mais je les vois bien ces deux-là et leurs millions de semblables, tellement admirateurs de la "puissance" du chef, de ses "couilles", s'enrôler un jour dans les milices armées qui traqueront ces "saletés de communistes et d'arabes" de "l'extrême gauche". Je crois que je vais aller graisser et remonter mon vieux calibre qui dort dans un recoin de ma cave... Je dormirai plus tranquille dans cette région de tarés fascistes...
Gastel Etzwane
22/10/2025

« J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché. »
Vladimir Boukovski

Ancien dissident soviétique, enfermé dans les asiles politiques de l’URSS pour avoir défendu la liberté d’expression, Boukovski adressait cette phrase à l’Occident qu’il voyait dériver vers une nouvelle forme de totalitarisme.
Il savait reconnaître les signes avant-coureurs :
1. le conformisme idéologique, imposé par la pression médiatique et sociale ;
2. la surveillance morale, qui transforme l’opinion dominante en tribunal permanent ;
3. la peur de la dissidence, qui pousse les citoyens à se taire pour ne pas être exclus ;
4. la bureaucratie envahissante, qui prétend protéger mais finit par contrôler.
On peut dire aujourd’hui que son avertissement a pris corps.
L’Union européenne, avec en première ligne la France, l’Allemagne et même le Royaume-Uni malgré son retrait, s’est faite le fer de lance de cet autoritarisme doux et de cette négation rampante de la démocratie.
Oui : nous y sommes.

Marc Amblard
21/10/2025

USA - LES MANIFESTATIONS "NO KINGS" FINANCÉES PAR DES MILLIARDAIRES DE GAUCHE

Depuis quelques temps, plusieurs États américains sont en proie à des manifestations importantes ("NO KINGS"). Elles visent l'administration Trump à qui l'on reproche de mener une vague de répression pour stopper l'immigration illégale dans le pays.
Au passage rappelons qu'il s'agissait d'une de ses toutes premières promesses électorales et qu'il a été très majoritairement élu pour son programme.
Peu importe, pour les démocrates, ces évènements se sont déclenchés spontanément face à des mesures policières jugées antidémocratiques.
La réalité semble fort différente puisqu'on découvre que ces mouvements sont largement financés et orchestrés par des oligarques de gauche à coup de centaines de millions de dollars.
Quelle ironie tout de même ! Savoir que ces gauchistes qui défilent dans les rues pour reprocher à Trump d'agir en monarque sont finalement manipulés et parfois payés par des multimilliardaires, a quelque chose de complètement surréaliste...

Le dernier chef-d’œuvre du Louvre : le délitement national

H16

-22/10/2025- La seule surprise qu’on peut avoir en découvrant que le Louvre s’est fait cambrioler, c’est de constater qu’il aura fallu attendre autant de temps avant que ça arrive.


En effet, à voir l’état lamentable des boiseries des fenêtres et des portes de ce vieux musée, à voir la décontraction pour ne pas dire le laisser-aller moyen des personnels de surveillance, il était assez clair qu’au moins des tentatives seraient faites un jour, inévitablement.

C’était presque attendu : il y a quelques mois, quelques lignes dans une presse indigente retraçaient les déboires de pépites d’or du Muséum d’Histoire Naturelle, volées sans grande difficulté, ou de cette porcelaine rare de Limoges dérobée par quelques opportunistes bien informés…

Au moins ces vols ont-ils fait l’objet d’une petite indignation locale ou quelques froncements de sourcils dans l’une ou l’autre administration culturello-patrimoniale, pendant que des lieux de cultes dans tout le pays se font régulièrement piller ou incendier dans l’indifférence générale.

Le cambriolage du Louvre a sans doute permis de ramener quelques Français à la réalité catastrophique d’un pays en plein délitement.


Afin d’atténuer l’aspect ridicule – par sa simplicité – de l’opération, il a rapidement été rebaptisé en « braquage » par une presse toujours plus nulle, histoire de faire croire que des violences auraient été utiles, alors que le gruyère sécuritaire n’en nécessitait aucune.

Tout pointe sur des responsabilités écrasantes de la direction, qui connaissait les failles de sécurité, béantes. Des complicités en interne sont absolument évidentes, mais rassurez-vous, la presse ne l’évoquera qu’une fois poussée dans ses retranchements.

En réalité, ce qui s’est passé au Louvre n’est qu’une énième avanie qui nous est infligée depuis que Macron est arrivé au pouvoir, et la suite logique de la déliquescence complète du pays depuis plus d’un demi-siècle, avec une accélération massive ces vingt dernières années, l’épopée macronienne semblant marquer un véritable point d’orgue dans la désinvolture des autorités, des personnels et des Français eux-mêmes face aux événements.

Le délitement est partout, palpable, visible d’un bout à l’autre du pays. Il a même une odeur, mélange peu subtil d’urine chaude, de bière renversée et de chichon, de merguez syndicaliste grillée à point, de grenade lacrymogène, celle des pneus cramés dans des rodéos sauvages et celle de la poudre d’un mortier de feu d’artifice… Une odeur difficile à cacher.

Et dans ce délitement, tout est touché : administrations de plus en plus approximatives, agents qui n’ont plus ni le goût ni l’envie de servir un public qu’ils détestent, méprisent ou ignorent de plus en plus ouvertement, institutions autocentrées et bien décidées à lutter pour leur propre survie au détriment de tout bénéfice public, rien n’y échappe.

Le délitement du personnel politique est maintenant si profond que plus personne ne s’offusque de voir la réaction parfaitement décalée de la Ministre de la Culture, pourtant directement concernée, oscillant sans broncher entre qualifier le cambriolage de « nouvelle forme de criminalité » et la découverte niaiseuse que les musées puissent représenter des cibles.


Le délitement des institutions est tel que le niveau d’exigence pour les gardiens de ce musée leur permet de recevoir des louanges pour leur action efficace et déterminante : grâce à eux, les cambrioleurs n’ont pas paniqué ce qui aurait risqué de les faire tomber de leur échelle, et les accidents du travail ne sont pas couvert dans cette profession.

Gageons que ce délitement permettra avec la même décontraction à Dominique Buffin, la pointure à la tête de la sécurité du Musée, d’être aussi récompensée voire promue après un tel fait d’arme.

Délitement qu’on peut lire, ligne à ligne, dans le communiqué de presse relatif au drame, communiqué complètement approximatif dans sa typographie, son orthographe et sa syntaxe. La relecture ? C’est un truc du passé, pour des générations soigneuses, conscientes de l’importance d’un travail bien fait. Plus de ça chez nous, voyons !

C’est aussi le délitement qui permet à des institutions comme la Cour des Comptes à la fois de connaître parfaitement l’étendue des dégâts, pour avoir même fait un rapport circonstancié des failles de sécurité du Louvre, et à la fois de ne faire paraître ce rapport qu’une fois les faits accomplis : comme pour d’autres failles, comme pour d’autres déroutes, tout le monde savait, les documents étaient tous là, bien collationnés, mais ils n’auront servi à rien.


Le problème de ce délitement est qu’il touche maintenant à l’essentiel, au plus important : le culturel.

Une société qui se fout de ses racines, de sa culture, de son patrimoine, c’est une société qui a renoncé à exister.

La vente du tableau « Le Désespéré » de Courbet au Qatar illustre très bien cette tendance. L’appel au don, un classique pour certains hôpitaux, touche maintenant des châteaux aussi emblématiques que celui de Chambord qui se délite faute de soins.

Dans le même temps, les Français se saignent de 4 milliards d’euros pour supporter les médias d’État, les reportages bidonnés d’Elise Lucet, la propagande niaise de Léa Salamé ou « l’humour » insultant des chroniqueurs de France Inter. Chambord attendra ses réparations et le Louvre pourra oublier sa sécurité.

Dans le même temps, les députés se bousculent en débats parlementaires pour savoir par quel angle le fisc devra tabasser les contribuables, quelles nouvelles taxes inventer, quel impôt augmenter sans que soient jamais remis en cause le niveau pourrissime des services publics offerts en contrepartie.

Il faut se rendre à l’évidence : ce qui s’est passé au Louvre n’est pas un cambriolage. C’était un exercice artistique de démonstration par l’exemple du délitement complet d’un pays qui se tiers-mondise à grande vitesse, géré par des abrutis et des jeanfoutres.

Ce pays est foutu.


21 octobre 2025

Dessin de Jak Umbdenstock

Kuzmanovic Georges
21/10/2025

Ah… enfin un peu de diversité dans le bestiaire des menaces mondiales !
Après les Russes, voilà que les Chinois entrent officiellement au panthéon des grands méchants.
Le « Kompromat » ne sera plus seulement l’affaire d’Olga ou de Natacha : place à Li Mei et Xiulan, prêtes à faire chavirer le cœur – et les documents sensibles – de nos hauts fonctionnaires et industriels en goguette.
Comme les médias atlantistes fonctionnent de manière pavlovienne, on peut s’attendre à un grand virage vers l’espionnage inclusif et multiculturel : bientôt, les femmes indiennes, brésiliennes, indonésiennes, africaines ou émiraties prendront d’assaut la vertu de nos élites administratives et vont monter à l'assaut des braguettes pour leur extorquer leurs secrets industriels et d’État… s’il en reste.
Bruno Le Maire, lui, pourra enfin publier ses 50 nuances de la D.G.E. : entre deux réunions du G7, il a de quoi nourrir une belle carrière littéraire.
Mais enfin, quels secrets, au juste ?
Parce que, pendant que les nations des BRICS décollent, nous, on reste sur le tarmac à discuter du bon modèle de trottinette électrique pour sauver la planète. Et côté administration… quel pays sensé voudrait importer nos pétaudières kafkaïennes ?
Soyons lucides : au rythme où va le monde, c’est plutôt l’inverse qui va se produire.
Je vous préviens, le jour où je lirai dans La Pravda de Shanghai un article mettant en garde les ingénieurs chinois contre les avances de nos Stéphanie, Cécile et autres Caroline – nouvelles Mata Hari de la start-up nation –, la boucle aura été bouclée.
Mais réjouissons-nous : tout cela ouvre de nouvelles perspectives d’emploi pour notre jeunesse.
Pour les femmes, les hommes, les non-binaires – restons inclusifs ! –, voici venir l’âge d’or du nouvel OSS 117 : ils n'ont plus qu'à traverser la rue pour embrasser une nouvelle carrière.
Une remarque pour Le Point et L'Express et les autres : un peu de modernité, arrêtez de fustiger seulement les femmes. Et les hommes à l'assaut de nos femmes industrielles et hautes fonctionnaires, on en parle ?
Allons, un peu de modernité dans la débâcle.

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

Veulent-ils aller jusqu’au clash ?


-21/10/2025- La note de la France une fois de plus dégradée, et notre nouveau ministre du budget de déclarer que c’était là un appel à la lucidité ? Et pour toute réponse il propose une augmentation des prélèvements de 19 milliards, sans toucher aux dépenses. La démence les possède et ils ne cesseront que lorsqu’on les arrêtera, où alors, ils ont des ordres fermes ? Le socialisme jusqu’au bout, jusqu’à l’ivresse et le coma. Nous n’en sommes pas très loin, mais il faudra que tout s’écroule, qu’il n’y ait plus rien à ponctionner, plus de richesses produites, pour que la population se rende compte du désastre de plus de quarante ans de dérive budgétaire, de socialisme outrancier, où les seules solutions ne furent concrètement que taxes et impôts supplémentaires. Où la justice sociale est passée par une ponction toujours plus présente jusqu’à l’asphyxie de notre économie, de nos volontés, avec comme refrain que ceux qui réussissaient devaient payer pour les autres, quand bien même ces autres ne tenteraient rien, et pire, viendraient simplement sur notre sol pour profiter d’une manne financière qui n’existe nulle part ailleurs.
Il ne sert à rien de vanter les génies qui sommeillent en France, de déclarer qu’il suffirait de simplement oser, encore faut-il avoir les moyens d’y parvenir. Mais dans un pays ultra contrôlé, où le pouvoir ne jure que par la norme et l’impôt, rien n’est possible et à la volonté succède le découragement ou la fuite. Ceux qui le pourront partiront, les autres fermeront. Rien n’est possible tant que l’équilibre politique n’est pas rétabli, et il ne peut l’être dans les conditions institutionnelles qui sont les nôtres, où des partis sans vergogne confisquent le pouvoir par un jeu d’alliances mortifères qui les conduit à voter à l’opposé de leurs convictions. Il faut changer le mode de scrutin, au RPF nous sommes pour le scrutin uninominal à un tour comme en Grande-Bretagne. Il répondrait sans ambiguïté au défi de notre époque et l’exécutif, qui n’a jamais respecté le choix des urnes lors des dernières législatives, ne pourrait plus s’affranchir de cette obligation. Le nombre de députés a été artificiellement détourné pour masquer une réalité que les chiffres ont été impuissants à imposer. Rappelons que Le RN est arrivé en tête en nombre de voix, par le mécanisme des alliances il n’a pas réussi à obtenir assez de députés pour exiger du président une reconnaissance effective.
Macron n’a même pas respecté la photographie de la représentation nationale qui aurait voulu qu’il désigne à minima un premier ministre, soit de gauche, soit du RN. Il a préféré ignorer les voix et les sièges, annulant de facto les résultats de cette élection pour nommer des premiers ministres de son camp. Tablant sur l’alchimie trompeuse d’une forme de coalition entre les macronistes et les LR pour se maintenir au pouvoir. Nous allons dans le mur et rien ne laisse penser que quelque chose peut arriver pour nous éviter l’impact. D’ailleurs faut-il tenter d’inverser le cours de l’histoire ? Il est sans doute inévitable et nécessaire que la faillite soit consommée pour tout reconstruire. L’entêtement à garder les mêmes fossoyeurs au pouvoir ne peut que conduire à l’effondrement. Nous sommes déjà à plus de 60% de prélèvement, et comme nous l’indiquions dans un précédent billet, nous devrions avoir des services publics en or massif ! Mais la réalité, encore elle, nous dit le contraire et montre que malgré des prélèvements pharaoniques, les sommes consacrées aux services publics n’ont cessé de diminuer. S’échiner à dénoncer les travers d’un budget qui ne correspond à rien de ce qu’il faut faire n’est plus suffisant. Nous vivons exactement la même chose qu’il y a un an. Barnier a été renversé pour avoir présenté un mauvais budget, Bayrou a fait pire. Lecornu 1 a cédé face aux pressions pour revenir avec une copie bien plus terrifiante, et tout va passer une fois de plus. Parce que pour eux, être « lucide » c’est tout confisquer pour engraisser l’État qui est forcément de bon conseil puisqu’il décide de tout et impose sa norme sans jamais se soumettre à la volonté des citoyens. Qui a dit que l’impôt devait être consenti par le peuple ? Fadaise, il ne l’est plus depuis longtemps et les apprentis politicards statuent, tranchent, sans jamais demander aux Français leur avis. De toute façon que pourraient-ils demander puisqu’ils n’ont d’autre rengaine que de ne jurer que par le prélèvement de tout et de rien, pourvu que les caisses de l’État se remplissent afin d’être vidées sans vergogne pour assurer le train de vie d’un État obèse, et paralysé, et toute la cohorte de courtisans qui vit de ses subsides.
Beaucoup se moquaient de l’ancien régime et de cette royauté qui entretenait des oisifs, mais que fait notre belle et si chère république si ce n’est la même chose, et en pire ! Mais quand c’est sous le sceau de la république, c’est bien ! Quand on répète que la révolution a chassé du pouvoir une caste de privilégiés pour la remplacer par une autre, ces propos sont étayés aujourd’hui par le spectacle que nous observons. Non, monsieur Lescure, la lucidité dont vous parlez ne consiste pas à s’engouffrer un peu plus dans la démence du prélèvement pour soutenir des projets qui sont des abysses, mais bien de revoir les priorités. Les sénateurs se réveillent et tirent la sonnette d’alarme concernant la filière automobile qui est en train de disparaître, si on n’arrête pas tout de suite les imbécilités de taxes carbone, d’obligation d’abandonner les moteurs thermiques d’ici 2035. S’ils nous avaient lus, ils auraient agité le chiffon rouge bien avant. Le RPF a dénoncé les aberrations de la politique de l’automobile depuis de longs mois. Nous n’avons pas eu besoin d’expertises coûteuses, ni de commissions bidon pour évaluer le problème et en conclure que nous allions vers une catastrophe économique qui plomberait encore plus notre situation. Et les voilà qui sortent de leur torpeur pour dire ce que nous écrivons depuis des lustres. Qu’ils se penchent donc sur nos propositions et ils auront de quoi redresser effectivement les finances sans une taxe de plus. Mais ne rêvons pas, ils ne souscriront à nos propositions que contraints et forcés, acculés à changer malgré eux, et encore.

Tragi-comique

20 octobre 2025

Gastel Etzwane

-20/10/2025- Pendant que Nounouille Iᵉʳ, alias François Hollande, s’agite en imaginant la main de l’étranger dans le cambriolage du Louvre, la réalité est d’une banalité confondante : le musée a été géré comme la France, avec désinvolture.
Le Canard enchaîné l’a révélé : les vitrines des joyaux de la Couronne ne comportaient même pas de coffres-forts arrière. Les anciennes étaient plus sûres que ces modèles « modernes » vantés par la direction.
Résultat : inutile d’invoquer un complot (russe ?), les vrais coupables sont la négligence et la suffisance françaises.
Les voleurs l’ont compris avant tout le monde.