-27/7/2025- Cette fois, le vent tourne franchement contre Volodymyr Zelensky. En démantelant les deux agences indépendantes de lutte contre la corruption, NABU et SAP, en les plaçant sous le contrôle direct du procureur général, le président ukrainien vient de franchir une ligne rouge, dénoncée à la fois par l’Union européenne, les États-Unis et la société civile ukrainienne. Même les diplomates les plus prudents n’en peuvent plus de ce qu’ils qualifient désormais, non sans raison, de dérive autoritaire masquée sous les oripeaux de la guerre.
La manœuvre est limpide : neutraliser les institutions qui s’approchaient dangereusement des cercles du pouvoir, protéger les siens, verrouiller ce qu’il reste de contre-pouvoirs, et faire passer tout cela pour une opération de “défense nationale”. La ficelle est grosse, d’autant que 18 députés ayant voté cette loi sont eux-mêmes visés par des enquêtes. Le cynisme n’a plus besoin de se cacher.
Pendant ce temps, la jeunesse ukrainienne continue de mourir, sacrifiée sur l’autel d’un conflit que Zelensky ne cherche manifestement plus à gagner, mais simplement à prolonger. Car c’est bien cela qui transparaît : le maintien de la guerre est devenu un instrument de pouvoir. En refusant toute négociation, en poursuivant des objectifs militaires irréalistes, le président ukrainien préserve surtout les milliards venus de l’Occident, qu’il redistribue à son clan. Une guerre éternelle pour une rente éternelle.
Il est donc temps de nommer les choses : soit Zelensky s’en va, soit il devra rendre des comptes. Pour la corruption endémique de son entourage. Pour l’écrasement des institutions démocratiques. Et pour avoir mené une guerre dont il ne veut surtout pas qu’elle s’arrête, non par stratégie, mais pour que le flot d’argent continue de couler. La fin, cette fois, semble avoir commencé.