Gilles Casanova
-14/9/2025- Puisque ce débat revient dans la bouche de ceux qui se félicitent d'un assassinat politique commis aux États-Unis contre un jeune proche de Donald Trump, j'en profite pour donner un point de vue qui va choquer les bien-pensants, mais auquel il me paraît nécessaire de bien réfléchir si l'on veut comprendre le monde dans lequel on vit.
C'est une étrange confusion qui fait croire que ce sont les armes à feu qui tuent et pas les humains qui décident d'utiliser ces armes à feu pour tuer.
Vous savez, en France il est interdit d'avoir une arme à feu, c'est dans le cadre de cette interdiction que les tueurs tuent. L'interdiction de la vente des armes à feu n'empêche pas les kalashnikovs et toutes les armes en provenance d'Ukraine de circuler librement dans nos banlieues.
Certes le fait qu'il soit plus facile de se procurer une arme à feu tend à rendre plus facile un certain type d'actes criminels, comme les tueries commises par des adolescents. Mais ce n'en est pas la cause, et ne change pas les conditions d'action du crime organisé.
Pour ma part, je suis hostile à la vente libre des armes à feu, mais je ne confonds pas celui qui tire et l'instrument qu'il utilise.
Et je ne considère pas, contrairement à tous ces gens qui se prétendent « de gauche » ou « antifascistes », que le fait d'être en désaccord sur ce sujet justifie la peine de mort !