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24 novembre 2025

Gastel Etzwane

-23/11/2025- Voilà donc les personnes qui, 24 heures sur 24, se permettent de donner des leçons de morale au pays entier, en vivant exclusivement d’argent public, et qui, de surcroît, mènent des offensives ouvertes contre CNews, une chaîne que l’on peut certes critiquer, mais qui a au moins l’avantage d’être entièrement privée. Pendant que le service public audiovisuel exige l’« impartialité », il peine déjà à atteindre simplement la transparence financière.
L’article décrit un climat interne extrêmement morose : pertes d’audience, inquiétudes des équipes, sentiment que Radio France « perd son âme », accusations d’entre-soi idéologique et d’impartialité défaillante. C’est dans ce contexte que les députés ouvrent une enquête de six mois sur l’ensemble de l’audiovisuel public, afin d’examiner à la fois la gestion financière et les choix éditoriaux. Le constat du rapport Cambon est sévère : une situation « préoccupante », un déficit cumulé colossal pour l’ensemble du service public, et des pertes récurrentes, dont près de 2,5 milliards d’euros pour France Télévisions sur dix ans. À cela s’ajoute un élément symbolique : un salaire moyen dépassant 70 000 euros par an, alors même que les audiences reculent et que la crédibilité du service public s’effrite.
Enfin, l’article revient sur une série de polémiques qui ont mis en cause la neutralité du service public, notamment l’affaire Legrand-Cohen, et sur des dysfonctionnements internes qui nourrissent les critiques sur un audiovisuel public devenu coûteux, contesté et en perte de repères. Les députés veulent désormais passer au crible les pratiques éditoriales, la pluralité des invités, la gestion interne et l’usage des fonds publics, dans l’espoir de comprendre comment une structure financée par l’impôt et censée garantir la neutralité en est arrivée à une telle dérive.