-7/11/2025- Le journal Le Parisien révèle une indiscrétion qui devrait, si nous avions des parlementaires dignes de ce nom, conduire à une nouvelle crise politique touchant le chef de l’État lui-même. Mais que personne ne tremble, avec la cohorte de mollusques qui fait office de représentants du peuple, il n’y a aucun risque. De quoi s’agit-il ? Macron aurait déclaré en privé qu’il « lâchait le manche » sur la politique nationale. Outre l’indélicatesse de l’expression, la formule mérite bien quelques demandes d’explications de la part d’une classe politique qui se refuse toujours à le destituer. Là, il en va autrement. Comment considérer un président de la République qui avoue ouvertement ne plus vouloir s’occuper de son pays ? L’homme démissionne de lui-même mais reste au pouvoir ! Ne faudrait-il pas l’aider dans sa démarche, lui permettre de mettre en conformité ses paroles avec ses actes ? La France ne l’intéresse plus, l’a-t-elle jamais intéressé d’ailleurs, on se pose la question, eh bien poussons-le dehors ! Cette fois il ne fait plus semblant, trivialement, il s’en fout et le dit ! Cela peut tenir aussi à son profil psychologique. déjà mis en évidence lors de l’explosion au Liban, quand il voulait sauver ce pays à lui tout seul. L’un de ses collaborateurs avait confié en privé qu’il se passionnait pour un truc et que si ça ne marchait pas, il s’en désintéressait rapidement. Pour la France c’est pareil. Il voulait un peuple de moutons, vacciné, soumis, roulant en bagnole électrique, gobant le transgenrisme, encensant l’homosexualité, avalant les balivernes sur le climat et pâmé devant sa petite personne… ça ne marche pas manifestement et la résistance est bien pire qu’attendue. De quoi le défriser ?
Mais dans ce cas, pourquoi le maintenir au pouvoir ? Pourquoi lui donner ce privilège puisqu’il n’a plus envie de gouverner, si ce n’est d’aller parader à l’étranger aux frais du contribuable, pour gaspiller un peu plus notre argent, sans que nos parlementaires, encore eux, ne lui demandent de comptes, voire, lui interdisent l’accès au chéquier ! Que leur faut-il de plus ? Jusque-là ils ont trouvé toutes les excuses les plus alambiquées pour justifier que la procédure de destitution ne soit pas enclenchée, mais cette fois, que vont-ils nous sortir ? Voilà un homme qui ne veut plus gouverner, qui le dit et que l’on devrait garder à la tête de l’État sous prétexte qu’il a été élu il y a trois ans et qu’il tient cette légitimité des urnes, quand les enquêtes d’opinion le placent à tout juste 11% de soutiens. Et encore, sachant que les organismes de sondages sont proches de lui et plutôt cléments par habitude. Trop c’est trop. Quelle entreprise conserverait à sa tête un PDG qui en conseil d’administration viendrait faire une telle sortie ? Aucune ! Mais ici, c’est la France, et pire, le cloaque institutionnel qui sait se gargariser de mots devenus creux, tels que : République, stabilité des institutions, légitimité… alors qu’ils sont piétinés et méprisés, par l’intéressé lui-même.
Notre régime ressemble plus à une république bananière pour roi fainéant qu’à une véritable république occidentale tournée vers le progrès, tant les barons qui la composent depuis des lustres se cramponnent à leur siège et veillent en général, à ce que personne de leur caste ne soit mis en difficulté. A-t-on entendu un de ces brillants satrapes de l’opposition s’insurger ? Demander un démenti, exiger des explications ? Non, eux aussi ont « lâché le manche » depuis longtemps, se focalisant sur leur personne, et se moquant pas mal du sort de la France.
Macron a tout fait, et il n’est pas au bout de ses frasques, et nos parlementaires médusés applaudissent ou se prosternent, incapables de réagir, sans volonté, sans cran, pitoyables. On nous dit que nous avons ce que nous méritons, et pourtant ceux qui pourraient balayer toute cette masse d’incompétents, d'oisifs privilégiés, de matamores de seconde zone, ne bougent pas, pourquoi ? Est-ce trop tôt ? Mais à force de nous prendre pour des imbéciles, et de se reposer sur la léthargie des Français trop occupés à boucler les fins de mois, il se pourrait bien que n’arrivant plus à survivre, ils se décident enfin à vouloir exister en les poussant dehors, sans se préoccuper de la forme à employer.
