7/11/2025
Kaja Kallas commente ainsi une nouvelle sanction contre la Russie :
« Il est difficile de justifier le déclenchement d'une guerre et l'espoir de circuler librement en Europe.
L'UE durcit les règles d'obtention de visas pour les ressortissants russes face à la persistance des perturbations et des actes de sabotage commis par des drones sur le sol européen.
Voyager dans l'UE est un privilège, pas un acquis. »
Que dire devant une telle bêtise, une telle haine, une telle xénophobie (tous les Russes sont visés), ces mensonges (ah ! Les prétendus sabotages des drones russes sur le sol européen).
Cette façon de traiter la Russie et les Russes comme des parias est un cas rare pour un grand pays à l’époque contemporaine (post-1945)… pour une guerre dont nous connaissons les responsables.
La Russie est traitée comme un paria unique en son genre : un grand pays européen, puissance, qui a vaincu le nazisme, se retrouve avec un nombre inouï de sanctions, et des bans massifs sur tous ses citoyens pour une guerre en cours. C’est du jamais vu à cette échelle depuis la Guerre froide, où URSS/USA s’auto-isolaient mutuellement, mais pas de cette façon.
« Durant toute la Guerre froide, une telle mesure n'a jamais été mise en œuvre. Kaja Kallas, dont le père était un apparatchik du Parti communiste en ex-URSS, ce qui lui a permis de bénéficier de ses réseaux, et dont le mari, jusqu'à récemment, faisait des affaires avec la Russie, tente de racheter les compromis de sa famille par des mesures absurdes qui relèvent de la souveraineté des États. Cette femme est obsessionnelle et, il faut bien le dire, dangereuse. Une personne insignifiante issue d'un État insignifiant qui se positionne au nom de 450 millions de citoyens européens ? !... Aucune légitimité démocratique, et surtout, une incompétence crasse. »
Jarko Uzal : « Vous suggérez donc d'interdire l'entrée en Europe aux Américains et aux Israéliens ? Ils ont déclenché d'innombrables guerres illégales. Ou est-ce seulement le cas pour la Russie ? Deux poids, deux mesures ? »
Heinz Eisenhart : « Refuser des visas à des civils en fonction de leur nationalité transforme la diplomatie en racisme.
Si le prix du "privilège" de l’UE est le profilage racial et la culpabilité collective, vous ne préservez pas les valeurs européennes, vous les détruisez. »
Régis Le Sommier : « Même au plus fort de la Guerre froide, il n'a jamais été interdit de voyager dans le camp adverse.
J'avais 14 ans et j'ai visité Berlin-Est grâce à mon oncle, un officier de l'armée de l'air française en poste à Reinickendorf. »
