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11 décembre 2024

Le déclin de l’Europe est-il inéluctable ?

H16

- 11/12/2024 - Officiellement, l’Union Européenne, « c’est la paix et la prospérité », et c’était peut-être vrai pendant la Guerre Froide. C’était aussi, dans une certaine mesure, probablement exact tant que cette Union se contentait de réduire les différences de normes entre pays européens, et d’abaisser les frontières. Autrement dit, c’était probablement vrai tant qu’il s’agissait de faire du commerce.

Le marché unique, en ce sens et par la disparition des douanes intérieures (et donc de la paperasserie et des taxes inhérentes à ces douanes) a certainement permis la prospérité européenne… jusqu’au traité de Maastricht où cette Union s’est alors piquée de faire aussi de la politique… Et à partir de là, les choses ont commencé à se dégrader nettement : alors qu’en 1960, l’Union Européenne représentait 36% du PIB total du monde, en 2008 les États-Unis surpassent l’Union, et représentent à présent 50% en PIB de plus qu’elle. Lorsqu’on regarde le PIB rapporté par habitant (et alors que l’Union européenne comprend 34% d’habitants en plus qu’aux États-Unis), on obtient le petit graphique suivant, fort éclairant :


Le décrochage économique est très visible, et il l’est d’autant plus lorsqu’on regarde les performances boursières des entreprises des deux côtés de l’Atlantique : la comparaison incluant l’Asie est presque humiliante pour le vieux continent (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :


Bien sûr, les États-Unis concentrant les principales entreprises technologiques, la comparaison est assez défavorable à l’Europe et explique la différence marquée de taille des ensembles considérés. Cependant, même lorsqu’on fait abstraction de ces entreprises technologiques, on retrouve malgré tout un décalage énorme (près de trois fois plus de valorisation américaine par rapport à l’européenne) :


Cette comparaison navrante entraîne, assez logiquement et très concrètement, une fuite des cerveaux européens vers des pays plus accueillants, États-Unis en premier, comme en témoignent les chiffres suivants (issus d’un intéressant fil sur X.com) sur l’immigration qui montrent les flux ultra-favorables aux Américains par rapport aux Européens :


Ceci n’est guère étonnant. Pour fixer les idées, voici quelques salaires pour un ingénieur logiciel senior, et comme on peut le constater, l’écart est dramatique pour l’Europe :

– Silicon Valley : 210 000 $ – 320 000 $ et plus
– Londres : 95 000 $ – 140 000
– Berlin : 70 000 $ – 110 000
– Paris : 65 000 $ – 100 000

Et c’est d’autant plus vrai que, après impôts, les employés européens se retrouvent avec un salaire encore amputé : en France ou en Allemagne, il faut s’attendre à un taux effectif de prélèvements autour de 45 à 50% là où les Américains se contentent d’un taux autour de 37%.


La carte ci-dessous (cliquez dessus pour l’agrandir) donne une bonne idée des écarts de salaire en question, écart qui, on l’a vu, ne cesse de croître :


Ce drain de cerveaux entraîne en surcroît des problèmes qui s’additionnent les uns aux autres, dans une sorte de cercle vicieux : le départ des ingénieurs et des chercheurs et, avec eux, des entreprises en pleine croissance provoque une baisse des recettes fiscales et affaiblit les centres d’innovations et de recherche, ce qui rend l’implantation de startup plus difficile, et amoindrit le transfert de connaissances entre chercheurs et ingénieurs…

Dans ce contexte les remarques de Mario Draghi continuent de résonner comme des exhortations à déréguler et libérer les énergies créatrices de l’Europe, exhortations qui semblent trouver fort peu d’oreilles attentives tant dans les instances européennes (qui continuent d’empiler des régulations, directives et contraintes diverses comme jamais) que dans les États membres, notamment les plus gros d’entre eux : si l’Italie semble aller dans la bonne direction (le développement de startup et de licornes dans la Botte semblent déboucher sur d’intéressantes opportunités), il en va différemment en France ou en Allemagne où « l’élite » en place semble résolue à étouffer tout le monde sous des taxes, des contraintes, des régulations et des décisions politiques parfaitement débiles.

Un récent fil sur X.com illustre d’ailleurs bien l’ampleur du problème ; il y est décrit l’histoire des OGM en Europe et comment, alors qu’en 1990 les OGM commençaient à gagner du terrain dans le monde entier, l’Europe a choisi de – surprise totale – fortement les réglementer.

Se basant sur les slogans de militants politiques qui ont agité la menace de dangereuses dérives biologiques sans aucune base scientifique crédible, l’Union européenne a décidé de lourdement limiter l’usage des OGM, pendant que les Américains, moins endoctrinés et plus pragmatiques, les introduisaient dans leur agriculture ce qui leur a permis d’améliorer leurs rendements et d’abaisser les coûts de production (par une baisse de l’usage des pesticides).

À présent, l’Union européenne importe de grandes quantités de maïs et de soja OGM du Brésil et des États-Unis pour nourrir son bétail : la même technologie qui est jugée « dangereuse » chez nous permet pourtant de nourrir discrètement les vaches, les poulets et les porcs d’Europe depuis plusieurs décennies sans effets secondaires. En outre, cette réticence européenne vis-à-vis des OGM conduit à utiliser une plus grande surface de terres et augmente donc mécaniquement les émissions de CO2, les rendements plus faibles nécessitant davantage de terres agricoles, plus d’usage de machines agricoles (et leurs carburants) et plus d’engrais.


Pourtant, l’Académie nationale des sciences française a publié en 2016 un rapport complet confirmant que les OGM sont sans danger pour la consommation humaine et l’environnement sans qu’aucun changement politique ne soit acté : l’Europe continue à s’accrocher à des peurs dépassées, ignorant des décennies de preuves.

La conclusion est sans appel et rejoint celle qu’on peut dresser pour les autres technologies et les autres occasions que l’Europe semble manquer avec application depuis plusieurs décennies : le rejet de ces innovations n’est pas seulement non scientifique, il s’agit de sabotage. Tout comme pour l’agriculture, l’intelligence artificielle, l’informatique, les fusées ou tous les autres domaines de l’industrie ou du service, l’avenir réside dans l’innovation et non dans la peur, mais les institutions semblent prendre un malin plaisir à choisir systématiquement les options les plus passéistes et qui entraînent le plus de retard pour les Européens ensuite.

L’Union européenne dispose de l’expertise et des ressources nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans tous les domaines d’innovation actuels, mais pas avec ce niveau de normes et d’ingérence des administrations. Le rapport Draghi a montré que ce constat était compris même des plus hautes institutions, chez les dirigeants de la sphère publique comme de la sphère privée.

Dès lors, chaque jour qui passe sans que soit faite la moindre correction s’apparente plus qu’à un renoncement, mais bien à une volonté d’échec voire à de la malveillance.


https://h16free.com/2024/12/11/79526-le-declin-de-leurope

À PROPOS DE L'APOLOGIE DU TERRORISME

Gabriel Nerciat

- 9/12/2024 - C'est assez drôle, finalement, la versatilité des convictions morales qui servent à justifier les postures des uns et des autres pour tenter d'occuper une place avantageuse au sein du débat public.
Il y a de cela à peine quinze jours, tout le gratin de la droite chiraquienne mêlé aux pingouins de l'extrême-centre macronien (plus quelques RN, d'ailleurs), l'opportuniste recalé Bruno Retailleau au premier rang, se récriaient vertueusement d'indignation dans les médias et au Parlement parce que les députés LFI avaient déposé un projet de loi visant à abolir le délit d'apologie du terrorisme adopté en 2015 à l'initiative de Manuel Valls après les attentats du Bataclan.
Or, que ne voit-on pas depuis ce week-end ?
Une bonne partie des éditorialistes de la presse écrite et télévisuelle, sans compter un certain nombre de politiques d'habitude plutôt enclins aux tonitruantes professions de foi anti-islamiques, qui ne cessent de faire l'apologie – certes précautionneusement lardée de quelques doutes purement formels ou rhétoriques – de l'ancien "émir" syrien d'Al Qaïda, aujourd'hui en passe d'arriver au pouvoir à Damas.
Alors, quoi, c'est du lard ou du cochon, cette loi contre l'apologie du terrorisme ?
Parce que si d'aventure, c'est vraiment sérieux, alors tous les Ménard, Cohn-Bendit, Bruckner, Fourest, Joffrin, BHL, Encel, Basbous, Colosimo, Kepel, Moïsi, Vitkine, Tenzer, Goldnadel, Lasserre, Obadia, Pranchère et autres De Lara, sans même parler du gros François Hollande ou du navrant Yannick Jadot, doivent alors en répondre devant les juges séance tenante si le Parquet de Paris, par ailleurs tellement zélé dans son entreprise de refonte électorale de la démocratie française quand il est question des financements du parti de Marine Le Pen, fait correctement son travail.
Parce que, bon, si rien ne se passe, Mélenchon (qui, lui aussi, bien sûr, se félicite de la bonne fortune d'Al-Joulani) a pour le coup raison : cette loi scélérate, dès lors qu'elle devient à géométrie variable, on peut bien une fois pour toutes l'abolir.

10 décembre 2024

« UN COMPLOT À CIEL OUVERT ? »

Jean-Dominique Michel

Cliquer sur l'image ↴

- 5/12/2024 - Avec son art de la synthèse sourcée et factuelle, JEAN-DOMINIQUE MICHEL radiographie ici la guerre menée contre les populations : chaos insensé ou asservissement programmé ?

CHAPITRAGE :

0:48 Les trois hypothèses :
cafouillage, corruption, contrôle généralisé > coup d’État planétaire
4:04 Plans vs pandémie = Plans vs terrorisme
8:53 Le complexe industriel de la censure
14:24 Militarisation des médias ?
21:35 Guerre de 5ème génération
22:59 Coup d’État, hypothèse ou constat ?
27:38 Qui ? Comment ? La tétée
32:19 Nazis recyclés ?
33:56 Trois livres de Jean-Dominique Michel
35:07 Complo-sceptiques ?
37:50 Que faire maintenant ?

Interview par KAro, montage Michel Caulea

DSK À MATIGNON

Gabriel Nerciat

- 10/12/2024 - Je ne comprends pas Macron.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Le futur Premier ministre, qui n'aura comme fonction que de plaire aux zombies de l'UMPS pendant au moins un an afin de permettre au Banquier Président en bout de course de s'accrocher à son trône comme la moule au rocher, en bonne logique ne peut être que DSK.
Il coche toutes les cases : suffisamment socialiste pour plaire à la gauche, suffisamment libéral pour plaire à Wauquiez, suffisamment européiste pour plaire à Bayrou, suffisamment riche pour plaire à Rachida Dati, suffisamment déconstruit pour attirer Sandrine Rousseau, suffisamment pervers pour fesser Marine Tondelier, suffisamment corrompu pour inspirer la confiance des milieux d'affaires, et suffisamment amoché ou démonétisé pour ne plus pouvoir briguer la fonction suprême.
Franchement, qui dit mieux ?
D'autant plus qu'il incarne à la perfection, presque physiquement, bien mieux que le terne et insipide Michel Barnier, l'état de décomposition avancée du régime politique qu'il aura à coeur de sauver.
L'homme qu'il faut à l'endroit qu'il faut, comme on dit dans le langage managérial.
Quelles buses, ces conseillers élyséens, tout de même. Il faut tout leur dire.


Ze Rhubarbe Blog

- 10/12/2024 - Intégrale de l'interview de Lavrov par Tucker Carlson. Lavrov s'exprime directement en anglais. Après la fameuse interview de Poutine, où ce dernier insistait notamment sur le contexte historique de la situation actuelle, l'interview de Lavrov permettra peut-être aux Américains, et aux occidentaux en général, de mieux comprendre la réalité géopolitique après deux ans et demi de guerre, et leur propre responsabilité dans un conflit armé qui fut lancé par le coup d'État de Maïdan et l'offensive de Kiev contre la population culturellement russe vivant dans l'Est de l'Ukraine.


9 décembre 2024

Frédéric Aigouy, journaliste indépendant

Annulation des élections en Roumanie : l'incroyable enfumage "démocratique" de l'Occident

Cliquer sur l'image (vidéo de 11min 27s) ↴
Gilles Casanova
9/12/2024

Les nouveaux amis de nos dirigeants

Catherine Gaillard-Lamare

- 7/12/2024 - Quand je pense aux quelques fois où je suis entrée à l’intérieur de l’ombreuse Notre-Dame pour le silence et le repos… Le repos de tout. Eh bien, aujourd’hui je n’y entrerais plus. L’émotion n’y serait plus. En tout cas plus la même. La dernière blessure de ce soir infligée après celle du gigantesque et toujours mystérieux incendie, les brochettes de happy-few, de bonnes-femmes rechapées et en stylettos, les curés déguisés en Rubik’s Cubes et l’organiste sous ecsta emmené par les infirmiers m’en ont découragée (ou dégoûtée) à tout jamais. Heureusement, il reste d’autres églises qui n’ont pas encore brûlé. Je pense en particulier aux églises et chapelles normandes et bretonnes, aux naïves statues de bois peint, aux ex-voto pleins de ferveur, aux petits escargots blancs collés aux portails.

Les mondialistes perdent leur sang-froid

H16

H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.

- 9/12/2024 - Avec l’élection de Trump aux États-Unis, et, moins récemment, celle de Milei en Argentine et de Bukele au Salvador, les évidences socialistes qu’on nous ressassait jusqu’à présent se sont brutalement fanées et comme l’évoque un précédent billet, l’observateur attentif peut même commencer à déceler un « effet domino » : puisque ces politiciens montrent qu’une autre voie est possible, pourquoi ne pourrait-elle être appliquée ici, en Europe et en France ?

Petit à petit, les mentalités des populations européennes semblent changer, et se tiennent à présent des discours qu’on n’aurait jamais pu entendre auparavant dans de doctes assemblées démocratiques (ou s’en donnant l’air).

C’est ainsi qu’on entend une Sarah Knafo, parlementaire européenne, s’interroger ouvertement à une heure et sur une radio de grande écoute, sur la pertinence d’un établissement public comme France Travail qui dispose de 54.000 agents pour traiter les demandes d’emploi d’un pays comme la France, alors qu’un service privé comme LinkedIn ou LeBonCoin, effectivement gratuits pour le contribuable, n’emploient même pas le tiers de cet effectif et fournissent un service de même nature et de bien meilleure qualité pour de bien meilleures performances globales :


C’est ainsi qu’on peut voir quelques (encore trop rares) élus faire effectivement des coupes budgétaires dans les dépenses de l’administration dont ils ont la charge, récoltant au passage une nouvelle popularité qui semble les étonner : Christelle Morançais, la présidente de la région Pays-de-Loire, est ainsi parvenue à couper 100 millions d’euros sur le budget de 2 milliards dont dispose sa région. Ces cinq pour cent de coupes, pourtant fort modestes, lui ont permis de faire parler d’elle bien plus que toutes les autres gesticulations qu’elle a pourtant déployées depuis 7 ans dans son mandat.

Et c’est ainsi, avec les dernières remarques de la girouette-présidente du Rassemblement National qu’on peut même quantifier précisément à quel point le vent à changé de direction : pour Marine Le Pen, il faut véritablement une rupture avec les cinquante dernières années, mais le budget Barnier est purement socialiste.


Autrement dit, si même les vieilles lunes marxistes n’attirent plus les populistes, c’est que l’atmosphère n’est décidément plus à la dépense publique tous azimuts.

Malgré ce constat, force est de constater qu’au niveau des « élites », rien n’a changé et, plus inquiétant, la direction reste la même : comme le notait Le Pen, Barnier a effectivement présenté un budget rempli de dépenses et d’impôts à gogo, et malgré la censure sans bavure, l’extrême-centre ne veut pas changer son fusil d’épaule : les Socialistes, les Républicains et les Macronistes préfèrent se coaliser plutôt qu’envisager la moindre coupe un peu visible dans les dépenses.

Ils ne lâcheront rien, et partout en Europe, c’est le même entêtement : les dirigeants préfèrent doubler la mise et plutôt que laisser la transition s’opérer vers plus de responsabilité ainsi qu’un retour aux vraies aspirations populaires (État peu centralisé et contraintes minimales, sécurité de base, économie libre), les individus au pouvoir actuellement préfèrent tout casser, choisissant la ruine et la destruction complètes plutôt qu’admettre que leur modèle nous a conduit à une impasse.


L’économie allemande, bien qu’en plein désarroi, ne semble pas suffisamment mal en point pour imposer un changement de braquet de la part de Scholz et sa fine troupe. Leur « Energiewende » est une catastrophe, mais on continue sans rien changer sur l’utilisation du charbon dégueulasse et des moulins à vent débiles tout en refusant encore et toujours le nucléaire pourtant indispensable.

Même devant la déroute en matière d’intelligence artificielle, de facturation électronique, d’identité numérique voire de « diversité, d’égalité et d’inclusivité » avec le CSRD, l’Europe ne se laisse pas abattre et continue, vaille que vaille et surtout coûte que coûte pour le contribuable et les entreprises européennes.

Et sur le plan social ou politique, les dirigeants s’entêtent avec des « solutions » de plus en plus boiteuses, bancales voire délétères ou perverses : entre les manœuvres de plus en plus grossières destinées à empêcher de se présenter tel parti ou tel homme politique gênant pour la « démocratie officielle » (on peut penser à l’AfD en Allemagne, ou au récent coup d’État en Roumanie) ou les bassesses politiques destinées à ostraciser les partis et les politiciens populaires (le RN en France ou Orban en Hongrie, pour ne citer que ces exemples les plus saillants), tout est fait pour empêcher toute expression différente de la part du peuple. Ce dernier est jugé impropre à imposer le moindre changement.

Ce n’est du reste pas propre à l’Europe puisqu’on retrouve la même mentalité avec les Démocrates aux États-Unis qui redoublent d’effort pour faire passer, dans les quelques semaines qu’il leur reste au pouvoir, absolument toutes les dépenses les plus iniques, les nominations (de juges notamment) les plus controversés – voire carrément marxistes et toute une panoplie de lois contraignantes afin de garantir que l’administration Trump à venir devra se débattre dans un paquet de contraintes artificielles.

Tout se déroule comme si l’actuelle classe dirigeante avait compris que ses jours sont comptés, que son emprise sur les affaires du monde n’est plus aussi ferme et que l’avenir ne leur appartient plus. Tout comme Macron avec sa politique de gribouille qui détruit le peu de crédibilité et de confiance qu’on pouvait encore avoir dans la Ve République, déployant une sorte de mentalité de bête traquée d’autant plus féroce qu’elle sait ne pas pouvoir s’en sortir aisément, les dirigeants occidentaux actuels choisissent la pire des stratégies, celle de la terre brûlée.

Ils refusent de voir le réel, et les peuples qui n’acceptent plus leur morale biaisée, leur hypocrisie insolente, leur mépris affiché des classes moyennes et laborieuses. Ils s’enferment dans une mentalité suicidaire, un bunker mental dont il ne veulent plus s’extraire sans tout casser sur leur passage. À l’évidence, ils n’auraient pas cette attitude s’ils avaient un bon espoir de conserver le pouvoir et se sentaient en confiance pour l’avenir.

Quelque part, c’est une bonne nouvelle. Ce n’est pas encore une victoire contre cette engeance élitiste et méprisante, et elle n’a pas encore perdu la guerre, mais elle perd visiblement de plus en plus de batailles.


https://h16free.com/2024/12/09/79529-les-mondialistes-perdent-leur-sang-froid