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5 juin 2025

Yann Bizien

-5/6/2025- Cette décision de Donald Trump est souveraine. Elle est fondée avant tout sur des motifs de sécurité nationale.
Cette interdiction s'applique à l'Afghanistan, à la Birmanie, au Tchad, au Congo-Brazzaville, à la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
Sept autres pays sont par ailleurs visés par des restrictions : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela (Maison Blanche).
La décision de Donald Trump est la marque du courage et de la responsabilité. Elle traduit une volonté de garantir l'inviolabilité des frontières américaines et la sécurité du peuple américain.
Trump rappelle aux dirigeants européens qu'il ne veut pas faire subir au peuple américain les multiples phénomènes constatés sur notre continent, qui impactent notre sécurité, notre identité et notre unité nationale.

LE CULTE DE LA PERSONNALITÉ

Jean-Claude Delhez

-4/6/2025- Avez-vous noté cette distorsion ? Quand un pouvoir politique s'exprime, il peut le faire par plusieurs voix différentes. C'est du moins le cas en Europe. Ainsi, la parole peut-être portée par le chef de l'État, par le premier ministre, par le ministre en charge du dossier ou encore par le porte-parole du gouvernement. C'est la même chose en Russie. La position du pays peut être exprimée par le président (Poutine), par le vice-président (Medvedev), par le ministre des Affaires étrangères (Lavrov) ou encore par le porte-parole du Kremlin (Peskov). Que les médias occidentaux focalisent sur Poutine, parce qu'ils trouvent cela plus vendeur, ne tient qu'à leur volonté. De même qu'il ne tient qu'à leur volonté de ne pas relayer la plupart des déclarations officielles russes, de façon à pouvoir forger de toutes pièces des intentions qu'ils leur prêtent.
Et l'Ukraine dans tout cela ? Si je vous demandais qui est le premier ministre du pays, qui est le ministre des Affaires étrangères, qui est le ministre de la Défense, vous seriez bien en peine de répondre. Si je vous montrais leurs photos, vous ne pourriez pas les reconnaître. Parce que l'Ukraine n'est incarnée que par une seule personne, son président. Et, dans ce cas, ce n'est pas un choix des médias occidentaux, c'est un choix de Zelensky lui-même. Il est pour ainsi dire le seul à parler au nom de l'Ukraine. Et il ne s'en prive pas. On a droit à son intervention presque chaque jour de l'année depuis 2022 (à croire que la télévision est livrée avec Zelensky à l'intérieur...).
La technique qu'il emploie n'est pas anodine. Son mode de communication habituel est le face caméra, en plus ou moins gros plan, et seul, sans la moindre personne autour de lui. Ces temps-ci, il a une préférence pour la contre-plongée, une technique qui magnifie le sujet, le place en position de dominant. Il met en scène une personnification du pouvoir. À la mode soviétique, mais avec des moyens modernes. On se souvient que, par son premier métier, Zelensky est un comédien et un homme de télévision.
Vous noterez le paradoxe dans le discours médiatique occidental. Zelensky est présenté comme le démocrate, par opposition au pouvoir russe. Et la manière dont ce démocrate s'exprime, c'est la négation de toute personne autre que lui, c'est le pouvoir d'un seul homme, du chef, le culte de la personnalité.

4 juin 2025

Yann Bizien

-4/6/2025- DonaldTrump et JD Vance avaient bien un projet conservateur et de droite soigneusement pensé, conceptualisé et élaboré avant leur triomphe électoral.
Ce projet n’avait pas seulement pour but de rendre sa puissance à l’Amérique. C’est aussi un projet civilisationnel qui doit débarrasser l’Occident de l’idéologie progressiste, de l’immigrationnisme, du wokisme et de l’écologisme.
Le projet de Donald Trump n’a donc pas qu’une dimension nationale. Il vise à préserver tout un héritage civilisationnel saboté aujourd’hui par des idéologues et par des responsables politiques comme Emmanuel Macron, Keir Starmer, von der Leyen, Thierry Breton, Gabriel Attal, Nathalie Loiseau, Valérie Hayer, Olivier Faure, Jean Luc Mélenchon et sa « meute ».
C’est la dimension internationale et occidentale de ce projet qui a conduit JD Vance à prononcer à Munich, en février dernier, un discours sur la sécurité qui fera date.
Et c’est ce discours qui a relancé sur notre continent la bataille des conservateurs et des patriotes contre les progressistes et les mondialistes, qui est aussi une lutte des souverainistes contre les fédéralistes.
Donald Trump avait déjà des alliés en Europe avec Giorgia Meloni et Viktor Orban, au moment de son élection. Il vient de gagner un nouvel « allié civilisationnel » avec Karol Nawrocki, élu dimanche dernier président de la République en Pologne. Et il était à deux doigts d’en gagner un autre en Roumanie.
Il ne faut pas prendre à la légère les échecs des représentants des partis centristes aux élections en Europe. Ils traduisent une volonté des peuples dépossédés de sauvegarder leurs biens politiques et immatériels les plus précieux : des valeurs, une identité, une culture, la patrie, la nation, la souveraineté, l'indépendance et la liberté d’expression.
Pays-Bas, Argentine, Autriche, Salvador et Israël s’inscrivent dans le même mouvement de sauvegarde de civilisations menacées, abîmées et sabotées par des forces politiques de gauche et des adversaires de l'intérieur.
Giorgia Meloni vient d’ailleurs de communiquer sur l’adoption définitive d’une loi qui a pour but de renforcer la protection des citoyens italiens et de tous les serviteurs de l’État sous uniformes. C’est une loi qui va accélérer les expulsions, qui va intensifier la lutte contre les occupations abusives de logements, qui va mieux protéger les propriétaires mais aussi les personnes vulnérables et qui va traiter bon nombre d’injustices liées à des politiques publiques progressistes.

Surprise ! L’Écologie de destruction punitive recule un peu !

H16

-4/6/2025- Dans la France macroniste chaque jour plus près de la faillite, il n’y a pas tous les jours l’occasion de se réjouir. Cependant, le mois de Mai s’est achevé sur une vraie bonne nouvelle : l’écologie de destruction punitive a quelque peu reculé.


Et pour s’en assurer, rien de tel qu’aller consulter les tondeliers politiques, ces remuants mammifères qui pleurnichent et s’agitent très fort dès qu’ils n’ont pas exactement ce qu’ils exigent à chaque fois qu’on leur adresse la parole : la fin de ce mois de mai fut pour leur principal représentant, Marine Tondelier, l’occasion d’exprimer sa consternation sur la direction prise par le pays, apparemment à tel point soudaine qu’elle ne l’avait pas du tout anticipée, d’où le déversement émotionnel sur les réseaux sociaux en un (beaucoup trop) long tweet lacrymogène :


Finie l’eau, finis les arbres, finies la biodiversité et les terres cultivables, on va droit au casse-pipe à base d’effondrement écologique et climatique, avec des enfants qui meurent (« pensez aux enfants, pour l’amoOoour de Dieu ») et la nature qui disparaît en ne nous promettant qu’un avenir misérable et pénible, le tout dans une écriture de pasionaria en lycée technique, la Gaïatollah de l’écologie en veste verte n’a pas lésiné sur les moyens pour bien faire comprendre l’ampleur de la catastrophe qui venait de se jouer en France sur ces derniers jours : cette fois-ci, c’est sûr, on va tous mourir, mais encore plus vite !


Pourtant, lorsqu’on épluche ce qui vient réellement de se passer, la seule conclusion à laquelle l’honnête homme du XXIe siècle peut arriver, c’est que la météorite sur laquelle s’égosille la Tondelier mériterait amplement de s’abattre sur elle et ses khmers verts déchaînés qui n’en peuvent plus d’essayer de ruiner la vie des autres, à l’instar de ce petit cancre frisé de Slama, pignousant lui aussi sur la disparition progressive de l’écologie punitive qu’il juge pourtant nécessaire, entre deux Ubereats au quinoa éco-responsable.

Rien de tel que réclamer la coercition et la punition sur les autres pour être bien certain d’obtenir ce qu’on veut : démocratique et populaire, la schlague, y’a que ça de vrai.

En attendant, les gens normaux (ceux pas épris du besoin de contraindre ou punir leurs semblables) se réjouiront d’apprendre que les ZFE sont remis en cause par un récent vote parlementaire ; comme le Sénat et le Conseil constitutionnel doivent passer ensuite, il est assez probable que cette victoire d’étape ne soit pas confirmée, mais il reste néanmoins particulièrement goûtu de voir les gesticulations des idéologues verts devant la débâcle.

En effet, les enragés qui prétendaient, sans rire et tant qu’elles semblaient votées, que ces ZFE ne concernaient qu’un petit nombre de voitures polluantes, s’empressent maintenant d’expliquer que leur suppression entraînera la remise sur les routes de 3 millions de véhicules « parmi les plus polluants ».

De « peu nombreux » à 3 millions, la posture change selon ce qu’on veut faire passer comme idée, ou, plus prosaïquement, reconnaissons ici que les écolos mentent, comme ils l’ont fait jusqu’à présent sur toutes les technologies, toutes les lois, toutes les contraintes qu’ils poussent de leurs voeux.

Ces mêmes écolos oublient d’ailleurs de préciser (mensonge par omission, un de plus) que la Cour des comptes européenne avait, en son temps, jugé ces ZFE inefficaces pour lutter contre la pollution, et en toute incohérence, que la baisse de la pollution qu’elles visent pourrait en réalité aggraver le réchauffement climatique.

On s’y perd ? C’est normal, c’est de l’écologie de combat qui nécessite de ne surtout pas réfléchir.


À ceci, on devra ajouter l’actuelle loi « Duplomb » qui réautorise l’usage « pour une durée de trois ans » de l’acétamipride en France, à l’instar de la Commission européenne qui a, elle aussi, accordé son utilisation jusqu’en 2033, tant qu’aucun substitut valable n’est trouvé : en effet, pendant que les écolos hurlent de rage, les agriculteurs français doivent faire face à la concurrence des autres pays (européens et autres) qui n’ont pas ce boulet franco-français et voient donc leurs cultures vivrières détruites par les parasites.

Si l’on y ajoute, outre les dérogations récemment votées pour calmer un peu l’impact catastrophique de la loi « Zéro Artificialisation Nette », la reprise du chantier de l’A69 entre Toulouse et Castres à partir de mi-juin, on comprend l’apoplexie des défenseurs de la sclérose écologique généralisée qui fustigeait le développement de cette autoroute.

Bref, il apparaît enfin que recule un tantinet l’écologie punitive de combat, qui vise à transformer la France en enfer normatif total pour que la petite population de bobos conscientisés puisse s’y épanouir en toute hypocrisie. Loin des considérations de la classe jacassante et de ses pokebowls de quinoa écoconscients délivrés par un OQTF en Deliveroo, le petit peuple, qui se bat âprement pour survivre au milieu de ce qui se transforme en maquis de lois stérilisantes, vient enfin de marquer quelques points.

Petit-à-petit, il semble se faire jour dans les esprits brumeux des législateurs que la France n’est pas majoritairement acquise aux lubies écologistes.

S’il apparaît absolument évident qu’une majorité de Français souhaite vivre dans un environnement propre, bénéficier de nourriture saine et d’un air pur, il est tout aussi évident que jamais le pays n’a été en aussi bonne forme écologique qu’actuellement. Les délires normatifs actuels ne font qu’écrabouiller les bonnes volontés, dilapident les énergies dans des complications inutiles, n’apportent aucune solution et, pire, en interdisent de parfaitement valables sur des motifs de plus en plus fumeux tout en stigmatisant notamment ceux qui font effectivement tourner la machine et permettent aux écolo-protestataires permanents de vivre dans l’opulence.


Maintenant, il est aussi parfaitement clair que ce n’est qu’un répit.

Par exemple, la presse se bouscule pour nous expliquer que ce refus des ZFE va coûter cher à la France, leur arrêt revenant à faire une croix sur plus de 9 milliards d’euros de fonds européens. C’est bien évidemment de l’esbrouffe : l’Allemagne a, elle aussi, commencé à rétropédaler sur ces ZFE et personne ne moufte à Bruxelles. Et pour cause : la situation est suffisamment pénible en France pour que personne ne veuille déclencher une crise majeure dans la zone euro, surtout pour des motifs aussi débiles.

Confusément, tout le monde comprend que les idées sous-jacentes de ces lubies vertes sont parfaitement idiotes et provoquent déjà des effets économiques négatifs considérables.

Mais il faudra du temps pour que la confusion fasse réellement place à la pleine conscience de l’enfer dans lequel veulent nous emmener les Ökoschutzstaffel et autre Ökoleftwaffe de combat. Il faut comprendre que chacune de ces victoires va être contestée, pourrie et minée par le travail de sape de la Verte Gauche qui n’en peut plus d’avoir à supporter le terroir qui pue, le peuple crasseux et ses voitures diesel.

Si la France millénaire veut survivre, il va lui falloir se débarrasser de cette engeance politique, expression maladive d’une sclérose sur un passé fantasmé et une volonté d’imposer un futur ruiné plus que décroissant, miséreux plus que sobre et dépourvu autant que possible d’individus autonomes.

Le combat s’annonce rude.


https://h16free.com/2025/06/04/81074-surprise-lecologie-de-destruction-punitive-recule-un-peu

2 juin 2025

PROPAGANDE MÉDIATIQUE : UN EXEMPLE

Jean-Claude Delhez

-2/6/2025- Ce dimanche, Kiev a lancé une double attaque sur le sol russe. 1) Des saboteurs ont fait sauter deux ponts dans la région de Koursk au moment du passage de convois civils, dont un train dans lequel plusieurs dizaines de passagers ont été tués ou blessés. 2) Des drones, infiltrés en Russie, dans des semi-remorques, ont attaqué plusieurs bases aériennes où ils ont détruit des bombardiers. Kiev a expliqué que l'opération était préparée depuis plus d'un an par le SBU, le service secret ukrainien.
La couverture médiatique de ces événements en Occident est demeurée relativement discrète et purement factuelle. En quoi serait-ce de la propagande ? Pour le comprendre, voici un exercice très simple. Inversons les rôles. On va dire que ce sont les Russes qui sont les auteurs de ces deux attaques et qu'elles ont donc eu lieu en Ukraine. Quel aurait été la réaction médiatique ? Elle aurait revêtu deux formes. 1) Ces attaques ont lieu la veille même de la réunion d'Istanbul où Ukrainiens et Russes doivent discuter de la paix. C'est donc un sabotage caractérisé de ces pourparlers, de la part des Russes. C'est bien la preuve que Moscou ne veut pas la paix et fait tout, y compris des attaques massives dans la profondeur du territoire adverse, pour que la guerre se poursuive. D'autant que ces attaques étaient en préparation depuis plus d'un an et qu'elles pouvaient donc se déclencher n'importe quel autre jour que, justement, la veille des pourparlers de paix. 2) Les sabotages contre des ponts sont des actes terroristes du régime du Kremlin. Ils visent des infrastructures civiles, et non des objectifs militaires, et provoquent la mort ou la blessure de dizaines de civils innocents, y compris des enfants. Voilà à nouveau une preuve du caractère assassin du régime russe, qui n'hésite pas à cibler volontairement des civils, ce qui justifie qu'il ait un jour à rendre compte de ses actes devant la Justice.
En résumé : Selon que vous serez russe ou ukrainien, les jugements de presse vous rendront blanc ou noir.

Le pouvoir a cyniquement choisi le laxisme

H16
2/6/2025

« Champion, mon frère », c’est avec cette interjection colloquiale que Macron a salué la victoire du PSG en Ligue des Champions dans la nuit de samedi à dimanche, au moment même où plusieurs quartiers de la capitale subissaient les assauts de hordes violentes que les forces de l’ordre peinaient franchement à juguler.


Finalement, tout s’est déroulé comme prévu, c’est-à-dire fort mal. Et cette fois-ci, il sera difficile de mettre cela sur le dos des Russes.

Pourtant, il était largement prévu que le match serait l’occasion pour beaucoup de se rassembler à Paris, et notamment sur les Champs-Élysées et les avenues attenantes. Il était largement prévu que les racailles, qui avaient largement fait parler d’elles lors de la demi-finale début mai, tenteraient les mêmes exactions ce soir-là. En conséquence, les forces de l’ordre avaient été renforcées, les magasins barricadés, les autorités et les politiciens prévenus. En France, en effet, rien ne chante autant « Célébration de victoire » que des magasins barricadés et des troupes de CRS déployées partout.

Et pourtant, le bilan de la soirée est consternant : un adolescent poignardé à mort à Dax, un homme de 23 ans tué à scooter dans le VIIe arrondissement de Paris, 4 blessés dont 2 graves à Grenoble, fauchés par une voiture de supporters, des pompiers agressés lors d’interventions, un policier grièvement blessé par un pétard et placé en coma artificiel dans la Manche, plus de 500 interpellations (491 Paris, 559 sur tout le territoire) et 320 gardes à vues, et des dizaines de vitrines brisées, des magasins pillés, des voitures incendiées.

On peut se réjouir que tout le monde ait été prévenu ; imaginez si les forces de l’ordre avaient été prises au dépourvu !


Ceci posé, tout le monde comprend – sauf quelques niais perdus dans un déni suspect – que tout ceci n’a aucun rapport direct avec le foot. Ici, tout comme les fois précédentes, l’événement sert de prétexte, essentiellement parce qu’il est populaire et peu filtré (au contraire d’autres manifestations : qui se souvient des émeutes lors des Jeux Olympiques de Paris ?). Pratique : il y aura un grand nombre de personnes au même endroit ce qui permet aux racailles de se déplacer elles aussi en grand nombre. En outre, cette masse augmente les opportunités d’agressions, de vol et de pillage, bonus pris en compte par les hordes qui s’organisent donc en conséquence.

Et s’il n’y a aucun rapport réel avec l’événement déclencheur, cela fait de ces émeutes et de ces pillages une vraie démonstration de force et d’impunité, tant judiciaire que politique.

L’impunité judiciaire est évidente : le laxisme est solidement installé et documenté en France.

Quant à l’impunité politique, il suffit de lire certaines déclarations pour comprendre le fond du problème : la classe politique française ne saisit pas toute la dynamique sociologique actuellement en place, ou, plus probablement, refuse de la comprendre.


Oh, oui, on souhaiterait vraiment que les politiciens aient « planifié » ou prévu ces débordements et s’en servent pour l’un ou l’autre agenda plus ou moins complotiste. Cela leur accorderait une intelligence presque machiavélique. La réalité est plus blafarde, triste et banale : comme ce sont des opportunistes, ils se serviront évidemment de ces débordements pour pousser leurs propositions iniques de réduction des libertés (ils ne savent faire que ça), mais non, ils n’ont rien planifié du tout car fondamentalement, ou bien ils n’ont simplement pas les capacités intellectuelles nécessaires, ou bien ils sont restés coincés sur des paradigmes dépassés.

À l’instar d’un état-major toujours en retard d’une guerre préparant des tranchées en 1939, les autorités françaises et les politiciens à leur tête sont en retard d’une génération et croient encore que les événements susceptibles de déclencher ces pillages doivent être gérés dans le cadre d’une foule de hooligans ou de turbulents supporters, qu’il s’agit « d’exactions en marge de célébrations » (foot, 14 juillet, St Sylvestre, même combat). En réalité, plus du tout : on a largement dépassé ce stade, et on se trouve en face de hordes organisées et coordonnées pour piller et détruire, tout simplement parce qu’elles le peuvent, parce qu’en face, l’État est (politiquement) impuissant.

Ainsi, les émeutes de 2023 suite au saturnisme fulgurant de Nahel ont amplement montré que les racailles pouvaient tout se permettre et qu’elles risquaient peu en regard de leurs exactions, par choix politique. Car en fait, il n’y a guère que deux grandes hypothèses pour lesquelles les politiciens et les autorités n’agissent pas à la hauteur de ce qu’on savait qu’il allait se passer.

La première est qu’ils persistent dans leur erreur d’analyse, ne comprenant pas que le laxisme et leur faiblesse lors des précédentes émeutes a pavé la voie pour les suivantes, offrant un véritable schéma directeur aux hordes de pilleurs. Ce n’est pas très charitable pour nos politiciens, mais le passé a montré que leur intelligence diminue nettement à chaque génération. Cette hypothèse n’est donc pas improbable.


Et ce n’est pas la seule.

La seconde est qu’ils comprennent très bien la dynamique actuelle et que tant que leur pouvoir n’est pas directement menacé, ils laisseront faire : pour eux, il est politiquement moins problématique de subir ces destructions et ces émeutes que d’y riposter avec force. En effet, cette riposte, pour être à la hauteur de ce qui se passe, pourrait largement autoriser l’emploi de force létale ou quasiment, comme ce fut le cas pour les Gilets jaunes.

Or, il n’y pas ce type de riposte car les autorités ont, cyniquement (et réalistement), compris qu’au contraire des Gilets jaunes, toute riposte réellement proportionnelle pouvait entraîner des blessés graves et des morts dans les émeutiers – ce qui ne serait en rien aberrant – et pouvait déclencher ensuite des mouvements plus violents encore dans les quartiers émotifs, ceux-là même qui sont maintenant durablement hors de la République (n’en déplaise aux démentis vigoureux des sociologues et autres gauchistes de plateau télé).

Le calcul n’est guère moral, mais il est logique : le pouvoir en place a choisi quelques dégâts voire une poignée de morts plutôt que des émeutes virant à l’insurrection complète, dont il ne sait pas s’il sortirait gagnant tant la déliquescence du pays est maintenant palpable.

Cependant, en faisant ce choix qui ne résout rien finalement, le pouvoir aura bien les dégâts et quelques morts puis, un peu plus tard, devra en passer par des émeutes virant à l’insurrection complète.

Ce n’est maintenant qu’une question de temps.


https://h16free.com/2025/06/02/81113-le-pouvoir-a-cyniquement-choisi-le-laxisme
Sarah Knafo

-19/5/2025- Dans un pays normal, quand un voyou sort une arme, le policier sort la sienne.
Ici, nos policiers ont une peur panique de la procédure qui suivra.
Ils se disent que le criminel sera libéré dans l'heure, alors qu'eux dormiront en garde à vue. Cela les met en danger de mort.
Yann Bizien

-2/6/2025- Un historien de 42 ans devient président de la Pologne, contre la volonté de la Commission européenne à Bruxelles.
Le peuple polonais vient de triompher de façon souveraine. Il a repoussé dans les urnes les mondialistes, les progressistes, les fédéralistes, les européistes, les technocrates et les immigrationnistes en portant au pouvoir un patriote, un souverainiste et un conservateur.
Il faut féliciter ce peuple courageux qui ne s'est pas laissé intimider et manipuler et qui a voté pour reprendre son destin en main.
C'est aussi le premier triomphe du mouvement politique MAGA en Europe.
Un axe politique souverainiste, conservateur et patriote se lève et résiste en Europe. Il refuse une Europe fédérale et bruxelloise qui piétine la souveraineté des vieux États nations. Il fait le choix d'une Europe des nations souveraines qui coopèrent librement.









PARIS EN FEU : LES IMAGES QUE LES MÉDIAS NE MONTRENT PAS

Après la victoire du PSG, les rues de Paris ont rapidement basculé dans le chaos

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