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22 août 2025

LA FIN DU TIERS-MONDISME

Gabriel Nerciat

-22/8/2025- Avec Gérard Chaliand, c'est une certaine idée du tiers-mondisme, telle qu'elle prit forme dans les années 1960-70, qui disparaît pour toujours.
Je n'éprouvais pas forcément sa fascination assumée pour tous les mouvements de guérilla du vaste monde, qu'ils se réclamassent du marxisme ou non, mais il est indéniable qu'il aura assez brillamment expérimenté et approfondi, en n'hésitant pas à payer de sa personne, pendant plusieurs décennies, ce que Carl Schmitt avant lui avait perçu et conceptualisé dans sa célèbre Théorie du partisan.
La guérilla, c'est la force des faibles, disait Roger Caratini, un de nos amis communs aujourd'hui disparu lui aussi, mais c'est une force qui paradoxalement finit parfois par régénérer ou relégitimer l'ennemi étatique même qu'elle s'efforce de combattre (l'exemple du PKK kurde d'Ocalan, qui lui était si cher, et du rôle qu'il a joué dans l'affermissement du pouvoir illibéral d'Erdogan en Turquie, en est une illustration parfaite).
Chaliand disparaît à un âge avancé, au moment même où deux des causes qu'il avait le plus ardemment soutenues, celle des Arméniens du Karabagh ou du Levant et celle des Arabes de Palestine, connaissent des revers et des épreuves sanglantes qui ressemblent de plus en plus à des tentatives d'éradication planifiée.
Ce qui va advenir maintenant, peut-être n'était-il plus en mesure de l'accompagner et de le décrire adéquatement (il s'était déjà assez lourdement trompé, avec beaucoup d'autres il est vrai, dans ses analyses sur le conflit syrien).
Reste l'essentiel, qu'il avait par contre très bien saisi et exprimé : avec la prolifération mondiale des guérillas, qui a survécu à la fin de l'empire soviétique et de la Chine maoïste, la guerre conventionnelle ne se limite plus à l'alternative classique entre la victoire et la défaite.
Une révolution politique peut échouer sans retour ; mais un mouvement de partisans armés peut difficilement se réduire sans restes, même s'il ne parvient pas à prendre le pouvoir, à partir du moment où un sentiment national est adossé à lui.
Ceux qui ne le comprennent pas aujourd'hui ne le comprendront sans doute jamais.
Ma foi, c'est tant pis pour eux, mais cela n'empêchera pas l'auteur du Feu nomade de dormir en paix.

Contrôle du net : tous les prétextes sont bons pour vous faire taire

H16

-22/8/2025- Les dernières semaines offrent un véritable festival de nouvelles consternantes d’attaques portées contre les libertés fondamentales de vie privée et d’expression, ainsi qu’une volonté de faire complètement disparaître l’anonymat ou, plutôt, le pseudonymat sur internet.

En effet, de plus en plus de gouvernements occidentaux font passer ou sont en train de préparer des mesures visant à enlever toute possibilité de pseudonymat ou d’anonymat.

Le Royaume-Uni d’un Keir Starmer manifestement en roue libre est même à la pointe de ce mouvement avec son Online Safety Act : cette loi oblige les sites en lignes a demander à tout utilisateur de s’identifier, soit avec un selfie, soit en utilisant carrément une pièce d’identité. Au départ destiné essentiellement aux réseaux sociaux, la mesure s’est rapidement étendue à d’autres sites, comme par exemple Spotify – un site de musique en flux – et dont on voit mal en quoi l’identité précise des utilisateurs constitue une nécessité de service.

Ceci n’est malheureusement pas une lubie britannique : d’autres pays décident de faire de même. L’Australie instaure par exemple un procédé similaire pour un peu tout, y compris les moteurs de recherche.

Quant à l’Union européenne, elle n’est évidemment pas en reste : elle tente la copie (au moins dans l’esprit) du système britannique avec son Digital Services Act, tout en le combinant avec le fameux (fumeux ?) portefeuille digital, poussé par une Commission fort enthousiaste pour cette nouvelle identité numérique.

Dans ces différents cas, le prétexte utilisé est connu, et maintenant transparent d’avoir été si utilisé pour des petites fins politiques assez peu avouables : au motif de connaître l’âge des internautes, permettant ainsi de limiter l’accès des mineurs à certains sites coquins, dangereux ou séditieux, on va imposer une identité numérique qui va enfin permettre de traquer tout le monde (mineurs ou non).


Évidemment, contrôler l’identité ne suffit pas : au-delà de la navigation sur Internet, il serait dommage de passer à côté de la confidentialité des messageries privées comme WhatsApp, Facebook Messenger ou Snapchat. Dans le cadre de Chat Control, les plateformes gérant ces messageries privées seront bientôt obligées de mettre en place un système de surveillance qui permettra essentiellement aux autorités (dont les politiciens, ne nous leurrons pas) d’avoir accès aux conversations pourtant privées.

Ici, le prétexte ne sera pas (ou pas seulement) la protection des petits enfants : c’est l’autre scie du contre-terrorisme, édentée d’avoir été à ce point utilisée depuis plus de 20 ans, qui servira encore une fois pour pousser la fin des correspondances privées.

La pression est si forte que même la Suisse – jadis réputée pour son cadre très protecteur de la vie privée – pourrait aussi céder avec une proposition de loi obligeant les entreprises numériques à communiquer les connexions au gouvernement. Au passage, c’est cette proposition qui a poussé l’entreprise suisse Proton – spécialisée dans les services numériques confidentiels – à délocaliser une partie de ses services.


Dans ce tableau, rassurez-vous, la France n’est pas à la traîne. Mieux encore : l’actualité lui fournit d’autres prétextes pour pousser les mêmes agendas liberticides.

En effet, le 18 août dernier, les réseaux sociaux découvrent la mort de Jean Pormanove, un streamer assez connu mais qui semble avoir succombé aux tortures physiques et psychologiques de plusieurs autres streamers, le tout en direct et sur une plateforme déjà largement coutumière des faits de violences et de harcèlement à l’encontre de la victime.

Bien sûr, des alertes avaient précédemment été lancées, et l’ARCOM, normalement en charge de réguler les réseaux et d’éviter ce genre de débordements, avait été prévenue plusieurs fois sans juger bon d’intervenir, tout comme la ministre Clara Chappaz, elle aussi au courant bien avant le décès. Apparemment, les fromages républicains sont plus aptes à ferrailler contre des chaînes de télévision (C8 en étant un exemple typique) qu’exercer réellement leur mission, leur politisation ne faisant plus de doute qu’auprès des plus naïfs ou de ces politiciens hors sol encore persuadés qu’il faille absolument museler l’opposition.

Évidemment, les politiciens n’ont évidemment pas traîné à récupérer le scandale pour pousser l’idée – pourtant débile – que tout ceci justifie amplement le contrôle d’identité sur les réseaux. Ce n’est plus de la récupération, c’est du recyclage industriel de niveau olympique.

Et quand ce n’est pas une augmentation du flicage général, ce sont les inévitables pleurnicheries sur le manque de moyens, dont on peut pourtant affirmer qu’ils remplissent bien trop l’administration française qui, actuellement, manque plutôt cruellement de gens brillants, voire carrément une taxe comme le propose ce crétin de Gabriel Attal au milieu d’un torrent d’imbécilités consternantes.

Quant aux gesticulations actuelles de Chappaz (qui n’avait pas cru bon d’agir avant) qui diligente l’ARCOM (qui n’avait pas cru bon d’agir avant) pour enquêter sur cette sordide affaire, elles donnent une idée précise de la valeur de nos dirigeants et des institutions dont ils saupoudrent la République pour faire croire qu’ils servent à quelque chose.


On le comprend : que ce soit pour lutter « contre la pornographie », « la violence des jeux vidéos », « les dérives du streaming », « le terrorisme », tous les prétextes (même farfelus) seront utilisés pour imposer un contrôle de plus en plus serré de vos agissements sur internet.

Le but est bien de vous faire taire et s’il faut utiliser le cadavre encore chaud d’une victime de harcèlement, nos dirigeants ne reculeront pas.

Et peu importe que les moyens proposés ne permettent pas réellement de savoir qui se connecte vraiment (mineurs y compris), tout comme il semble assez peu important pour les politiciens de concentrer dans quelques entreprises des masses considérables de données numériques d’identité très sensibles, offrant une cible rêvée pour la cybercriminalité en mal de vol d’identités…

En pratique, le contrôle devra porter sur les utilisateurs peu informés, les non-spécialistes et les naïfs qui ne prendront pas le temps de chercher comment contourner ces contrôles de plus en plus envahissants : des techniques existent qui fonctionnent y compris dans des pays comme la Chine ou la Russie, malgré leur expérience poussée en matière de contrôle.

Citons par exemple les VPN (dont les méthodes d’usage sont décrites dans ce précédent billet) qui, même dans le cas où les gouvernements chercherait à interdire de tels outils, disposent parfois d’options ou de protocoles pour les rendre indétectable aux fournisseurs d’accès. Alternativement, le système Tor offre une autre méthode d’accès protégé des tentatives de censure gouvernementale.

Néanmoins, la direction est prise et rien ne semble vouloir calmer les ardeurs des politiciens occidentaux à censurer leurs opposants politiques.

L’internet, déjà fractionné, va continuer à séparer la masse populaire, mal informée et complètement sous le joug des États, de la minorité consciente du carcan qui se met en place. Pendant ce temps, la caste jacassante, éperdument liberticide, semble bien décidée à reprendre les éléments les plus loufoques de Demolition Man et les plus liberticides de Matrix.


https://h16free.com/2025/08/22/81758-controle-du-net-tous-les-pretextes-sont-bons-pour-vous-faire-taire

21 août 2025

La France au bord du gouffre

Jean Mizrahi

-20/8/2025- Le PS annonce fièrement qu’il votera la censure du gouvernement. Dans le même temps, la gauche tente de détourner la journée du 10 septembre – prévue comme un cri de colère contre les gaspillages d’État – pour en faire son énième cirque électoral. Quant au RN, il observe de loin, guettant l’occasion. Bref : tout le monde joue sa petite partition politicienne pendant que le Titanic coule.
Car la vérité est là : la France est en faillite. Une économie corsetée par la paperasse, des déficits abyssaux, une dette qu’on n’arrive plus à cacher sous le tapis, et des taux d’intérêt qui grimpent à 3,43 % – bientôt les plus élevés de la zone euro. Mais que fait le gouvernement ? Rien. Pas de baisse des dépenses, pas de coupe dans les subventions, pas de gel des embauches inutiles. On continue de nourrir le monstre bureaucratique comme si de rien n’était.
Au PS, il reste encore quelques survivants qui savent lire une équation économique. Eux aussi voient la catastrophe venir. Mais au lieu de sonner l’alarme, ils préfèrent se vautrer dans la surenchère populiste. Faure et consorts savent pertinemment qu’ils mentent, mais tant pis : il faut bien nourrir la galerie.
Et le RN ? Logique politicienne oblige, il devrait voter la censure pour provoquer une dissolution. Le calcul est simple : apparaître comme l’alternative au pouvoir, même si cela signifie précipiter le pays dans le vide.
La suite ? Trois options.
• La mauvaise : défaut de paiement. Le FMI qui débarque, les fonctionnaires sans salaire, les retraites massacrées, le PIB en chute libre. Dix ans de purgatoire à la grecque, et une Allemagne qui jubile : enfin l’occasion de mettre la France à genoux.
• La bonne : au bord de la faillite, nous sommes forcés de nous réformer. Mais qui pour manier le scalpel ? Certainement pas nos politiciens en papier mâché. Il faudra des hommes et des femmes venus d’ailleurs – de l’entreprise, du réel – capables de faire le sale boulot, sans trembler et sans reculer devant la rue.
• La pire : le chaos. Une gauche radicale rêvant d’un scénario vénézuélien, avec la rue comme tremplin vers le pouvoir. Peu probable ? Peut-être. Mais dans un pays qui adore s’auto-détruire, jamais dire jamais.
Voilà où nous en sommes : une classe politique qui joue à la dînette pendant que la maison brûle. La faillite n’est plus une hypothèse, c’est un rendez-vous.
Diapason

-21/8/2025- Une lettre ouverte publiée dans le “Guardian” demande l’annulation de la participation de la soprano russe aux deux productions qui devraient marquer son retour sur la scène londonienne.

L'EUROPE, RESPONSABLE ET COUPABLE

Gabriel Nerciat

-21/8/2025- D'après des hackers, certes de nationalité russe, membres du "groupe KillNet", qui ont réussi à pénétrer dans les données informatiques de l'état-major militaire ukrainien, l'Ukraine aurait perdu depuis le début de la guerre contre la Russie 1 million 700000 hommes (la plupart décédés ou disparus).
Si c'est vrai, c'est un chiffre supérieur à celui des soldats français morts au front entre 1914 et 1918.
Intox ou pas, on le saura un jour.
Mais si les chiffres de ce carnage sont confirmés, il faudra vivre désormais avec l'idée que les Européens (et les Britanniques, motion spéciale pour Boris Johnson) en sont les premiers responsables.
Sans l'appui financier et idéologique forcené qu'ils ont fourni à Zelensky en plus de l'appui logistique offert par l'administration Biden, l'effort de guerre kiévien n'aurait pu durer aussi longtemps, ou au minimum aurait dû être rationnellement interrompu après l'échec sans alternative de la contre-offensive ukrainienne de l'été 2023.
Ceux qui persistent à plaider pour que la guerre perdue de l'OTAN continue encore un an ou deux, qui plus est avec l'argent de nos impôts détourné par l'UE, devront à l'avenir être considérés et nommés comme les auteurs à la fois coupables et responsables de ce bain de sang.
Macron et les macroniens au premier chef, mais pas que.

20 août 2025

TOUS NOS GUIGNOLS EXIGENT UNE PAIX AUX CONDITIONS DU VAINCU !

Jacques Guillemain

-19/8/2025- Il faudra que Trump leur explique que c’est Poutine qui a gagné cette guerre.
Ils se croient tous encore en 1990, quand l’URSS était exsangue. Ils n’ont toujours pas réalisé qu’en 25 ans, Poutine a reconstruit non seulement son armée, mais tout son pays, le nettoyant des crapules sans foi ni loi qui l’avaient mis en coupe réglée après la chute du Mur.
Ils sont tous là : Macron, Meloni, Merz, Starmer, Stubb, Tusk, et von der Leyen. Ils font bloc derrière Zelensky, espérant peser dans le débat alors que Trump et Vance les méprisent, pour la plupart.
C’est assez sidérant. Tous les russophobes d’Europe exigent une paix aux conditions du perdant.
Donc, pas de concessions territoriales, pas de désarmement de l’Ukraine au nom de sa souveraineté, l’adhésion à l’OTAN ou à l’UE se fera selon les vœux du peuple ukrainien et non pas ceux du Kremlin. On continue d’armer l’Ukraine et d’alourdir les sanctions. Leur programme, c’est 50 ans de guerre froide supplémentaires.
C’est la paix, version Londres, Paris et Berlin, avec l’appui de leurs acolytes. Les vaincus tapent du poing sur la table en demandant à Trump d’en faire autant !
Le 16 août, les dirigeants européens hostiles à tout rapprochement avec la Russie et opposés à toute concession à Poutine ont publié un communiqué commun dont voici l’essentiel :
« Mettre fin aux tueries en Ukraine et mettre un terme à la guerre d’agression menée par la Russie et parvenir à une paix juste et durable. »
La guerre d’agression de Poutine ?
Tout le monde espère la fin des tueries. Mais ce n’est pas la Russie qui a renversé le régime prorusse en place à Kiev en 2014. C’est la CIA. Ce n’est pas Poutine qui a mené la guerre contre les populations russes du Donbass pendant huit ans, guerre qui a fait 15.000 morts. Poutine n’a fait que voler au secours du Donbass qui appelait à l’aide.
« Nous réaffirmons clairement que l’Ukraine doit bénéficier de garanties de sécurité inébranlables pour défendre efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale. »
Les garanties de sécurité pour toute l’Europe, il y a bien longtemps que Poutine les réclame. Son ultime tentative pour éviter la guerre a été effective en décembre 2021. Mais Américains et Européens, qui voulaient cette guerre, lui ont ri au nez.
Quant à l’intégrité territoriale, parlons-en :
– la simple autonomie du Donbass, sans concession territoriale, aurait évité la guerre. Mais Kiev a fait le choix d’enterrer les accords de Minsk de 2015.
– l’annexion de la Crimée russe en 2014, ce n’est que la juste réponse de Poutine au dépeçage de son alliée la Serbie, amputée par la force otanienne de la province du Kosovo, au mépris le plus total du droit international.
« Aucune restriction ne doit être imposée aux forces armées ukrainiennes ni à leur coopération avec des pays tiers. La Russie ne peut avoir de droit de veto sur le chemin de l’Ukraine vers l’Union européenne et l’OTAN. »
En 35 ans, l’OTAN est passée de 16 à 32 membres. Cinq pays de l’Alliance entreposent encore sur leur territoire des armes nucléaires américaines. L’Occident n’a jamais accepté la fin de la guerre froide et les Européens le confirment aujourd’hui par leur refus de négocier.
« Notre soutien à l’Ukraine se poursuivra. Nous sommes déterminés à renforcer nos efforts pour maintenir l’Ukraine forte, afin de mettre fin aux combats et d’aboutir à une paix juste et durable. »
C’est bien un refus de leur défaite qu’expriment les Européens, totalement inconscients de la puissance militaire russe. Poutine n’a jamais décidé d’une mobilisation de masse. Il pourrait aligner 20 millions de soldats face à une Europe désarmée. Aboyer comme des roquets ne sert à rien.
C’EST UN PAYS MAFIEUX ET CORROMPU QUE L’EUROPE SOUTIENT ET AMBITIONNE D’ACCUEILLIR.
Combien de milliards se sont évaporés vers les comptes offshore des oligarques ? Combien de « généreux » donateurs occidentaux ont bénéficié de très juteuses rétrocommissions ? Beaucoup passent à la caisse pendant que le peuple est saigné à blanc.
NOUS APPROCHONS LES DEUX MILLIONS DE MORTS ET BLESSÉS CÔTÉ UKRAINIEN. Évidemment, ce sont là les chiffres de l’historien militaire Marc Legrand, pas ceux de Zelensky qui divise tout par dix, tout en clamant que les Russes perdent 2000 soldats par jour.
À ce jour, les positions russe et ukrainienne sont irréconciliables.
Par conséquent, si le refus des réalités militaires perdure dans le camp européen, il est clair que Poutine n’aura plus qu’une solution : poursuivre la guerre jusqu’à la capitulation de Kiev.
Mais combien de vies faudra-t-il encore accepter de sacrifier en attendant la paix ?
L’Europe serait mieux inspirée de se préparer à une guerre civile, compte tenu de l’inexorable montée de l’islamisme qui poursuit son djihad, plutôt que de combattre un peuple européen, blanc et chrétien. Mais nos dirigeants sont des irresponsables, inconscients des vraies menaces, menant leur petite guerre personnelle contre le Tsar, par pure russophobie. L’histoire jugera.

Paul Dupert

-20/8/2025- L'affaire Permanove c'est vraiment la fin du rêve internet. Au début des années 2000, on imaginait un monde kantien de webonautes curieux, se transmettant des papiers scientifiques en un clic, lisant des papiers de philosophie sur des blogs spécialisés, bénéficiant d'un accès incommensurable au meilleur de la culture, aux films d'Eisenstein et aux livres du 19ème siècle en pdf.
Résultat : trois sadiques ahuris bolossent en live deux baptous fragiles, dont un handicapé.
Et personne n'échappe au Zeitgeist, à l'esprit sadique du temps, car ceux qui, compréhensiblement choqués, s'indignent de l'affaire, appellent à commettre les pires sévices sur les trois streamers, et espèrent, évidemment, qu'ils ramasseront la savonnette le plus tôt possible.
C'est la leçon d'Orange mécanique : les individus violents sont les produits du monde violent, et quand, confronté à ce qu'il peut produire de plus spectaculaire, il croit s'en tirer en désignant et en appelant à l'extermination des monstres, il dévoile sa propre violence, latente, souvent, explosive, parfois.
500 000 abonnés à leur chaîne : les streamers, qui manifestement, n'avaient pas que l'amour à s'offrir en partage, ne sont que la face immergée de l'iceberg. L'écume de l'utilisation d'internet.
Ça manque d'un Victor Hugo naïf et "social" dans le débat, pour rappeler que les monstres d'une société sont le produit de la société.
Bien sûr, l'immense majorité des gens seraient bien incapables de pareilles séances de sadisme. Mais qu'on leur donne l'occasion de gagner 10 000 euros par mois pour se faire, et on en reparle !
Banalité du mal. Elle avait pas tort, Arendt. Il avait pas tort, Kubrick.
Isabelle Lagny
20/8/2025

Mon expérience avec la GRIPPE SAISONNIÈRE

J'ai attrapé la grippe en 1969. J'avais 8 ans. La vraie. Mon cerveau allait plus vite avec la fièvre. Je faisais mes devoirs au lit. J'ai eu des antibiotiques (et pas de Doliprane). J'ai été parfaitement guérie.
Par la suite je n'ai JAMAIS été vaccinée contre la grippe, car à mon travail (médecin) je constatais que la majorité des vaccinés s'enrhumait immédiatement après l'injection.
De plus je serrais la main de tous mes patients de médecine du travail (des milliers), même l'hiver. Je n'ai jamais été malade de la grippe depuis 1969 alors qu'il est très probable que par le contact des mains et en embrassant systématiquement mes amis, j'ai fréquenté plusieurs virus grippaux à petite dose au cours de ces trente années d'activité.
Je m'en défendais naturellement grâce à mon alimentation suffisamment variée et équilibrée j'imagine.
Ce que j'ai appris récemment :
Avec l'âge il faut stimuler son immunité naturelle car elle diminue. Prendre des compléments alimentaires tels que la vitamine D, du magnésium et du Zinc pour une action efficace sur l'immunité.
Faire doser son taux de vitamine D dans le sang pour ajuster la posologie : il faudrait essayer d'arriver vers 80 ng/ml pour une efficacité réelle sur l'immunité. Le dosage sanguin n'est pas remboursé par la sécurité sociale en Macronie. Ça coûte environ 15 à 23 euros selon les labos. Mais se supplémenter en vitamine D, c'est le rempart le plus efficace contre les infections virales et bactériennes. Alors on se fait ce cadeau à la rentrée ? Prix d'un plat au restaurant. Et on prend des ampoules (à demander à son médecin) ou des gouttes de vitamine D3 accessibles sans ordonnance (exemple sur la photo).
Infos officielles sur le VIDAL pour la vitamine D :
Vitamine D - Complément alimentaire - VIDAL https://share.google/QtR1XETFPVgFxXWbw

Monique Plaza

-20/8/2025- L’une des méthodes les plus efficaces pour détruire une langue, c’est de réduire sa richesse lexicale, syntaxique, sémantique et pragmatique à l’oral et à l’écrit. La complexité de la pensée et sa liberté d’exercice en pâtissent gravement.
Les "nouveaux théoriciens de la pédagogie" qui sévissent depuis des années ont parfaitement rempli leur mission de destruction dans l’école publique française. Sous le prétexte de ne pas "stigmatiser" les enfants les plus en difficulté et de ne pas "imposer" aux enfants des apprentissages fondamentaux, ils ont mis en cause les méthodes éprouvées, les ont remplacées par des méthodes approximatives ne tenant aucun compte des connaissances acquises sur le développement cognitif de l’enfant.
Sur ce plan là aussi, la France a été attaquée de l’intérieur.

Marc Amblard
20/8/2025

USA
Le président Trump s'apprête à signer un décret interdisant le vote par correspondance, devenu disproportionné, ainsi que les machines à voter, trop facilement manipulables.
Les démocrates y sont totalement opposés.
Une bataille judiciaire se profile et elle sera aussi passionnante qu'incertaine.

Faut-il rappeler que les États-Unis sont le seul pays au monde à recourir massivement au vote par correspondance. Les autres y ont renoncé en raison des fraudes électorales massives constatées.
On sait également que les États démocrates y ont bien plus recours que les États républicains (les chiffres officiels sont disponibles en ligne). Il est donc assez logique que la gauche américaine cherche à maintenir en place un système dont elle a largement bénéficié. Surtout depuis la période Covid qui a fourni un prétexte pour promouvoir ce type de scrutin hors contrôle (69% des voix « exprimées » en novembre 2020).
On saisit alors toute l’importance des enjeux que présente un tel décret. Cependant sa légalité pose question.
Les 50 États seront-ils contraints de le respecter ?
NON (a priori). Pourquoi ? Parce que les États sont « indépendants » et la Constitution donne à chacun le droit d'organiser ses propres élections.
MAIS… (vous allez voir, c’est subtil) le vote par correspondance favorisant la fraude, chaque faux bulletin annule in fine un bulletin valide. Autrement dit, si je vote légalement pour un candidat républicain et qu’un faux bulletin est produit au profit du candidat démocrate, ma voix est neutralisée. Je suis donc de facto privé de mon vote. Et ça, c’est clairement une violation des droits civiques…
Or, il est de la compétence du gouvernement fédéral (Maison-Blanche) de garantir les droits civiques de chaque citoyen américain. C’est clairement stipulé dans la Constitution.
Nous allons donc assister à une série d’actions judiciaires destinées à attaquer et invalider le décret Trump. Les avocats constitutionnalistes vont pouvoir s’en donner à cœur joie. Nul ne peut prédire la décision finale des juges. Mais, à tout le moins, le débat sur la fraude électorale est désormais ouvert et ça, c’est une bonne chose car aucun pays ne peut se prévaloir d’être une démocratie sans un système d’élections sûres et honnêtes.