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4 septembre 2025
LR ET LES CENTAURES
Gabriel Nerciat
-4/9/2025- Ce matin, au micro d'Apolline de Malherbe, Laurent Wauquiez a affirmé tranquillement qu'il ne censurerait pas un éventuel futur gouvernement de gauche (au nom de la stabilité institutionnelle, foi de coccinelle).
Même si cette déclaration est déjà en soi énorme, pratiquement personne ne l'a reprise ni commentée ; littéralement, tout le monde s'en fout – à part le pauvre Bruno Retailleau déboussolé qui s'est empressé, dans l'indifférence générale, de démentir le propos, démontrant ainsi qu'il n'exerce aucune autorité sur le parti qu'il prétend diriger.
Avant-hier, j'ai lu que les derniers sondages d'opinion créditent LR de 10% d'intentions de vote en cas d'élections législatives anticipées.
Mais franchement, même 10%, ça reste énorme, étant donné la somme des médiocrités, des trahisons et des échecs sans nombre que ce parti cadavérique a accumulés depuis sa création chiraquienne, avant de finir par se vendre en désespoir de cause à la Macronie.
D'ailleurs, chers contacts FB, vous en connaissez, vous, des électeurs LR ?
Je veux dire : des vrais, des militants nationaux, pas des fans de tel ou tel notable local genre le maire de Chalon-sur-Saône ou celui de Cannes, d'ailleurs eux-mêmes en rupture de ban avec leur parti.
A mon avis, on a bien plus de chance de rencontrer un centaure, comme dans le dernier film de Jean Cocteau.
Un être mi-homme mi-cheval a plus de probabilité d'être qu'un ilote orléaniste ou démocrate-chrétien qui se fait complaisamment chevaucher par un social-démocrate macronien.
3 septembre 2025
Accueillir 100 000 blessés de quoi ?
Gilles La Carbona
-2/9/2025- Sur ordre de Macron, paraît-il, les hôpitaux sont sommés de se préparer à recevoir des milliers de blessés de guerre. L’info a été relayée plusieurs fois et ne paraît pas être une fausse nouvelle. Soit, mais on a le droit de rester dubitatif tant ces dernières années les lits ont été supprimés et au plus fort de la crise Covid, la capacité d’accueil s’est révélée très insuffisante. Même s’il y a eu une intox fabuleuse sur le volume des hospitalisations Covid qui se sont révélées, après coup, situées autour de 2 à 5 % de l’activité générale. Depuis, la situation s’est continuellement détériorée. Les désirs du pouvoir semblent une fois de plus relever du fantasme, plus que de la réalité. Macron pense que les services hospitaliers vont être en mesure d’accueillir des milliers de blessés, le chiffre de cent mille a même été évoqué, ce qui ressemble aux cinq cent mille morts qui étaient attendus pour le Covid et qui heureusement n’eurent pas lieu, ou aux millions d’arbres qu’il allait planter, ou au Liban qu’il allait sauver, ou à tout un tas de trucs qui ont disparu de l’actualité, faute de réalisation. Pour autant, ce qu’il faut retenir de la nouvelle, c’est une fois de plus la volonté de faire peur, d’affoler la population, mais cette fois dans un but bien précis.
Celui de justifier de ses préparatifs et de la menace russe pour peut-être déclencher l’article 16, celui des pleins pouvoirs. D’abord recueillir autant de blessés si loin du front semble une idiotie, sauf à prétendre que la guerre serait sur notre territoire. Ou alors, la France se propose d’être une base arrière et d’accueillir les blessés des autres, sur un front situé plus à l’est. Techniquement nous l’avons déjà dit, il est matériellement impossible que la Russie envoie des troupes pour occuper simultanément l’Allemagne, la Roumanie, la Pologne et donc la France. S’il s’agit d’une attaque nucléaire, l’affaire est tout autre, mais là ce ne sont pas cent mille blessés qu’il y aura c’est au moins dix fois plus et il n’y aura plus d’hôpitaux. Soyons sérieux, ces scénarios sont absurdes… enfin, ils le seraient si à la tête des principales nations européennes nous n’avions pas des fous qui, devant la catastrophe économique et sociale qui se déploie sous leurs yeux, n’avaient d’autre solution que d’embraser le continent européen pour en finir une bonne fois pour toutes et effacer leurs ardoises. Leur seule issue est la guerre totale, dont ils ne sortiront pas vainqueur, mais pour eux c’est toujours mieux que de devoir affronter le jugement des peuples, ou peut être des tribunaux, pour certaines affaires.
Qu’importe si rien ne subsiste après eux, ils seront à l’abri, très loin. Le danger est bien là, dans cette fuite en avant, ce désir mortifère de masquer leurs échecs dans une guerre qui verra l’Europe se faire désintégrer. La situation en France est préoccupante et l’est aussi pour le reste de l’Europe, non pas face à la menace russe, mais face à l’islam conquérant qui s’exprime partout par la violence. La chute de Bayrou, préméditée ou pas, pourrait déboucher sur la volonté du chef de l’État de récupérer les pleins pouvoirs et d’assouvir sa soif de mort, de guerre, de destruction. On murmure que l’armée regimberait, certes, mais les officiers prennent-ils la mesure de l’escalade qui pourrait survenir après l’activation de l’article 16 ? Face à cette menace, qui n’est peut-être qu’absurde gesticulation une fois de plus, les parlementaires français seront très vite confrontés à la question de la destitution de Macron. Selon la suite qui sera donnée à la chute probable de Bayrou, ils devront aller vite pour décider de la destinée qu’ils entendent offrir aux Français. Soit les protéger et virer Macron, et ainsi apaiser non seulement notre nation mais aussi le reste du monde, soit approuver qu’un homme seul scelle dans le sang et les larmes le sort des nôtres et d’une partie du continent européen.
Persister à ne pas envisager la destitution de Macron en supposant que la situation suffise à le faire démissionner, est une erreur. Il l’a dit, il ne partira pas de lui-même, il faut se rappeler qu’il a un profil psychologique très particulier. Accepter de le laisser maître du jeu c’est acquiescer au projet fou d’entrer en guerre avec la Russie, dont on sait qu’elle restera invincible, avec un arsenal nucléaire dont nous n’avons pas le dixième et qu’elle se redressera toujours plus vite que nous, puisqu’elle n’a même pas plié un genou depuis trois ans. Macron n’a plus de solutions démocratiques. Dissoudre ne lui apportera pas une majorité, c’est pourtant ce qu’il devrait faire. Mais il peut aussi se moquer de cette défiance et décider de nommer dans l’urgence un autre premier ministre, toujours macroniste et qui tombera dans la foulée. Il ne lui restera plus que deux options, soit déclencher l’article 16, soit faire un référendum en mettant son mandat en jeu. Connaissant le personnage, jamais il ne se remettra en question. Son credo est : j’ai été élu démocratiquement, peu importe ce qui se passe depuis, il y est, il y reste. Les parlementaires devraient pourtant écouter le peuple, et ce dernier s’exprime depuis quelques jours par le biais d’une pétition officielle sur le site de l’Assemblée nationale, qui en quelques jours, a atteint plus de 130 000 signatures, pour voir Macron destitué. Ils doivent être vigilant et songer à le sortir constitutionnellement, faute de quoi, ils seront responsables de la suite qui, si elle est conforme aux délires de l’homme, sera un drame pour notre nation. L’heure des choix personnels s’efface devant ceux de la survie de notre nation, les députés et sénateurs en ont-ils conscience ?
Yann Bizien
-2/9/2025- Voici une campagne de publicité (payée par nos impôts) pour promouvoir la nouvelle présentatrice (payée par nos impôts) du JT d'une chaîne publique (payée par nos impôts) que des millions de contribuables, asphyxiés par l'impôt, ne regardent plus.
Il y a partout des économies à faire, François Bayrou.
Mettons un terme à ce régime macroniste qui étouffe les contribuables et qui les prend pour des imbéciles
Gabriel Nerciat
3/9/2025
ŒILLADES ET PERLES ASIATIQUES
Mais bien sûr que si, il y aura une vie après la défaite de l'Occident en Ukraine, Madame !
Elle s'appellera Taïwan.
Il fallait réfléchir, peut-être, avant de précipiter Poutine dans les bras de Xi.
Les francs-maçons de la IIIe, qui façonnèrent l'alliance de la France avec le tsar Alexandre III, n'en déplaise à Léon Daudet, étaient quand même un peu plus malins que nos pitres euro-atlantistes...
3/9/2025
ŒILLADES ET PERLES ASIATIQUES
Mais bien sûr que si, il y aura une vie après la défaite de l'Occident en Ukraine, Madame !
Elle s'appellera Taïwan.
Il fallait réfléchir, peut-être, avant de précipiter Poutine dans les bras de Xi.
Les francs-maçons de la IIIe, qui façonnèrent l'alliance de la France avec le tsar Alexandre III, n'en déplaise à Léon Daudet, étaient quand même un peu plus malins que nos pitres euro-atlantistes...
Radu Portocala
-3/9/2025- Nous sommes – la chose est entendue – dans la post-histoire que nous analysons avec les moyens de la post-vérité. Le diable seul sait que veulent dire ces idioties, mais elles ont cours dans de plus en plus de cerveaux de plus en plus vides.
Un double exemple a été donné ces derniers mois par deux éminentes personnalités.
D’abord, le vice-président des États-Unis, J. D. Vance. Au mois de mai il a écrit : « The West tore down the Berlin Wall together. » (« L’Ouest a démoli le Mur de Berlin ensemble. ») Il suffit de regarder les images d’archive de ces jours de 1989 pour constater que le Mur de Berlin est tombé d’Est vers l’Ouest. Il a été démoli par des Allemands de l’Est sous le regard impavide des troupes Est-allemandes qui n’ont pas bronché. Pourquoi ? Trahissaient-ils, ces soldats ? Non. Ils avaient reçu l’ordre de laisser faire. Et cet ordre avait été donné avec l’aval de Moscou, tout comme c’est avec l’aval de Moscou que, quelques semaines plus tôt, la Hongrie avait soudainement ouvert la frontière avec l’Autriche. Ensemble ou non, que cela plaise ou non aux chefs américains, ce n’est pas l’Ouest qui a démoli le Mur de Berlin. L’Ouest s’est contenté de tenir des discours et de rechercher avidement la « coexistence pacifique », chère à tous les présidents américains.
Vint ensuite Friedrich Merz, la premier-ministre allemand qui, assis en face de Donald Trump lui a dit : « Vous avez libéré notre pays du nazisme. » On peut avoir toute l’antipathie possible contre l’Union soviétique avec sa politique horrible, les images restent des images. Et dans celles où le monde entier a vu un soldat qui plante un drapeau sur le toit du Reichstag, le soldat n’est pas américain, mais soviétique, et le drapeau n’est pas américain, mais soviétique. C’est l’entrée des troupes de l’Armée rouge dans Berlin qui a poussé Hitler au suicide, donc qui a mis fin au nazisme, pas celle des troupes américaines. On n’a pas besoin d’avoir des sympathies communistes ou stalinistes pour enregistrer ce que ces images montrent. À cela, bien entendu, Trump acquiesce l’air enchanté.
Sommes-nous en train de passer de la post-histoire à la contre-histoire ? Pourquoi pas ? La chose est aussi stupide qu’a été la décision prise en 2022 par quelques patrons de restaurants français de débaptiser la salade russe et de l’offrir à leurs clients comme salade ukrainienne. Et les clients ont été enchantés de la voir dans leur assiette. C’est probablement le sens de la contre-histoire : faire gober n’importe quoi, sous n’importe quel nom à une masse contente d’avoir l’assiette pleine.
Von der Leyen se prend-elle pour une Führerin ?
Kuzmanovic Georges
3/9/2025
Celle qui agit comme si elle était présidente d’une Union européenne fédérale – structure qui n’existe pas – a déclaré au Financial Times qu’il existait « une feuille de route claire pour le déploiement de troupes européennes en Ukraine » (sic !).
Von der Leyen joue tout simplement avec le feu de la guerre, sur le dos des Européens et surtout des Ukrainiens, qu’elle semble prête à sacrifier jusqu’au dernier pour servir ses ambitions politiques.
1. Une déclaration hors de tout cadre légal
Ce type de prise de position est absolument en dehors du champ de compétence de la Commission européenne et de l’UE en général, même si les européistes rêvent d’étendre les pouvoirs de Bruxelles aux questions de défense.
2. Berlin recadre, Paris se tait
C’est le gouvernement allemand – élu, lui – dont von der Leyen fut une ministre de la Défense calamiteuse et soupçonnée de corruption, qui lui a sèchement rappelé qu’il ne s’agissait pas de son rôle.
Mais le gouvernement français, pourtant directement concerné par les conséquences de telles déclarations, reste muet. Pourquoi ce silence, alors que la France, seule puissance nucléaire de l’UE et seule force stratégique autonome en Europe face à la Russie, est la plus exposée ?
3. Une armée européenne qui n’existe pas
Il n’existe pas d’« armée européenne ». Il n’y a encore que des armées nationales, dont l’engagement relève des États et de leurs peuple souverain.
Par conséquent, parler de « troupes européennes » est une pure fiction politique.
En réalité, chaque déclaration inconsidérée de Bruxelles met directement en danger la France et son peuple.
4. Le chœur des va-t-en-guerre
Cette sortie s’inscrit dans le vacarme belliciste orchestré par Macron, Starmer, Merz et d’autres dirigeants européens qui évoquent tour à tour un « déploiement de forces militaires européennes » ou des « garanties de sécurité pour l’Ukraine après la guerre ». Même Meloni propose une sorte d’article 5 bis de l’OTAN pour Kiev – aux mêmes conséquences, mais sans l’OTAN.
C’est du grand n’importe quoi.
5. Moscou profite de l’erreur et avance
Qu’on l’apprécie ou qu’on la déteste, la Russie est entrée en guerre sur deux points précis : pas d’Ukraine dans l’OTAN et pas de troupes occidentales en Ukraine. Les déclarations de von der Leyen et des autres ne font que garantir la poursuite du conflit, la prolongation des destructions et l’épuisement de l’Ukraine.
Militairement, la Russie progresse. Selon les sondages, près des deux tiers des Ukrainiens souhaitent une issue négociée au conflit, mais leurs élites sont prisonnières de l’agenda occidental.
Et la Russie dispose de 6 000 têtes nucléaires.
On ne peut pas vaincre la Russie sans conséquences graves pour tous (pas plus que la France ou toute autre puissance nucléaire), c’est la base du concept de dissuasion nucléaire qui semble être sorti du champ de réflexion de nos « élites ».
Au Kremlin, cette agitation occidentale est vue comme une aubaine. L’armée ukrainienne est lentement mais sûrement détruite. Lors de sa dernière (et rare) conférence de presse, le chef d’état-major russe, le général Gerasimov, avait même une carte derrière lui montrant clairement l’intégration potentielle de l’oblast d’Odessa à la Fédération de Russie.
De facto, la Russie a gagné la guerre en Ukraine, qu’on le déplore n’y change rien – c’est la réalité brutale que Washington a maintenant parfaitement intégrée dans son repositionnement stratégique et qui a été clairement exprimée à Anchorage lors du sommet Trump-Poutine et avec l’échec de la politique des tarifs douaniers et sanctions secondaires pour les pays qui commercent avec la Russie.
Plus le temps passera, plus la défaite sera importante et il en va ainsi depuis les négociations russo-ukrainiennes d’Istanbul de mars-avril 2022, plombées par les pays de l’OTAN qui espéraient alors une victoire économique sur la Russie.
La continuation de la guerre voulue par les européistes garantit aux durs et aux nationalistes de Russie que leur pays prendra tout l’est de l’Ukraine jusqu’au Dniepr (donc Kharkov, Soumy, Poltava, Zaporijia, l’est de Kiev, etc.) et pourquoi pas la Transnistrie en Moldavie ?
Économiquement, la Russie tient le choc, renforce sa souveraineté et s’insère dans le nouvel ordre multipolaire qui se construit avec la Chine. Les sommets des BRICS et de l’Organisation de Coopération de Shanghai montrent que Moscou n’est pas isolée, bien au contraire. C’est l’Union européenne qui est de plus en plus l’acteur géopolitique frappé d’isolement.
6. L’aveuglement stratégique de l’UE et impasse européenne
Que cherchent donc von der Leyen, Merz, Macron et Starmer ? On pourrait croire à la folie, mais il est plus probable qu’ils fassent le pari – totalement irréaliste – que la prolongation de la guerre provoquera un effondrement économique de la Russie et, par ricochet, du régime de Poutine. C’est moins une stratégie qu’un fantasme ou une prière.
En attendant, c’est l’Europe qui s’enfonce dans la crise économique et sociale.
Face à cela, nos dirigeants européens, incapables de remettre en cause la forme obsolète de la construction communautaire, leurs choix économiques et industriels désastreux des trente dernières années et leur vassalisation aux États-Unis, n’ont d’autre issue que la fuite en avant guerrière.
C’est la marque des dirigeants faibles : lorsqu’ils ont échoué en tout, ils entraînent leurs peuples dans l’aventure militaire pour masquer leur faillite politique.
À nous de leur rappeler qu’on ne gouverne pas impunément et qu’ils sont responsables, en premier lieu, du désastre économique et géopolitique européen – dès lors ce personnel politique, et avec lui ses projets mortifères et obsolètes, doit être changé avant qu’il ne soit trop tard.
2 septembre 2025
25e Sommet de l'OCS et marginalisation de l'Occident
François Asselineau
2/9/2025
Voici une information que les médias français vont peu relayer, et d’une façon systématiquement narquoise et dépréciative.
Il s’agit du 25e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) qui se tient les 31 août et 1er septembre 2025 à Tianjin, en Chine.
La liste des dirigeants attendus à ce Sommet est impressionnante puisque l’on y compte
15 Présidents
8 Premiers ministres en exercice
les Secrétaires généraux ou Présidents de 10 organisations internationales, dont Antonio Guterres de l’ONU.
Seront ainsi présents :
LES 10 ÉTATS MEMBRES DE L’OCS
Biélorussie - Président Loukachenko
Chine - Président Xi Jinping, hôte du Sommet
Inde - Premier ministre Modi
Iran - Président Pezeshkian
Kazakhstan - Président Tokaïev
Kirghizistan - Président Japarov
Pakistan - Premier ministre Shehbaz Sharif
Russie - Président Poutine
Tadjikistan - Président Rahmon
Ouzbékistan - Président Mirzioïev
1 ÉTAT « OBSERVATEUR »
Mongolie - Président Khürelsükh
7 ÉTATS « PARTENAIRES DU DIALOGUE »
Arménie - Premier ministre Pachinian
Azerbaïdjan - Président Aliyev
Cambodge - Premier ministre Hun Manet
Égypte - Premier ministre Madbouli
Maldives - Président Muizzu
Népal - Premier ministre Sharma Oli
Turquie - Président Erdogan
5 ÉTATS « INVITÉS »
Indonésie - Président Subianto
Laos - Président Sisoulith
Malaisie - Premier ministre Anwar Ibrahim
Turkménistan - Président Berdymoukhamedov
Vietnam - Premier ministre Pham Minh Chinh
10 ORGANISATIONS INTERNATIONALES
ONU - Secrétaire général Antonio Guterres
OCS - Secrétaire général Yermekbaïev
RATS - Structure régionale anti-terroriste de l’OCS - Directeur exécutif Sharsheev
CEI - Communauté des États indépendants - Secrétaire général Sergueï Lebedev
ASEAN - Secrétaire général Kao Kim Hourn
OTSC - Organisation du Traité de Sécurité Collective - Secrétaire général Tasmagambetov
OCE - Organisation de coopération économique - Secrétaire général Dr Asad M. Khan
CICA - Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie - Secrétaire général Kairat Sarybay
EEC - Commission économique eurasiatique - Président Bakytjan Saguintaïev
BAII - Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures - Président Jin Liqun
COMMENTAIRES
Les 23 dirigeants présents au 25e Sommet de l’OCS représentent environ 4130 millions d’habitants, soit 51,0% DE TOUTE L’HUMANITÉ (statistiques ONU 2023)
Cela représente une population totale 9,3 fois plus grande que la population de l’UE (445 M hab)
4 des 5 pays les plus peuplés du monde y figurent (Inde, Chine, l’Indonésie, le Pakistan)
Sur les 10 Organisations internationales présentes, 1 seule est mondiale : l’ONU
Les 9 autres Organisations sont régionales sur toute l’Asie ou seulement une partie.
Elles sont
-politiques : OCS, CEI, ASEAN
-militaires : OTSC
-sécuritaires : RATS, CICA
-économiques : OCE, EEC
-financière : BAII
Ce sera le plus grand Sommet de l’OCS depuis sa création en 2001, il y a 24 ans. Il se tiendra pour la 5e fois en Chine.
Outre les nombreux entretiens bilatéraux prévus entre les participants, ceux-ci vont approuver lors de la session finale un ambitieux plan de développement à 10 ans et sans doute l’augmentation du nombre d’États-membres.
CONCLUSION
Les médias français vont veiller à minimiser cet événement
-en critiquant le bilan de l’OCS
-en glosant sur les rivalités qui divisent sourdement cette organisation (Inde/Chine, Inde/Pakistan, Russie/Chine, Russie/Turquie, etc.)
Comme si l’OTAN ou l’UE étaient des modèles de coopération, de succès économiques et de bonne entente !
En réalité, l’OCS agit et se développe bien mieux que ne le disent les médias occidentaux. Tout simplement parce qu’elle fonctionne quasi-exclusivement sur la base intergouvernementale, sans structures supranationales comparables à celles de l’UE (Commission, CJUE, BCE…) ou de l’OTAN.
L’OCS respecte la souveraineté nationale de ses Membres et facilite l’envol tous azimuts de l’Asie. Un envol dont le « monde blanc » (Europe et Amérique du nord) est tenu à l’écart, à l’exception de la Russie et de la Biélorussie.
2/9/2025
Il s’agit du 25e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) qui se tient les 31 août et 1er septembre 2025 à Tianjin, en Chine.
La liste des dirigeants attendus à ce Sommet est impressionnante puisque l’on y compte
15 Présidents
8 Premiers ministres en exercice
les Secrétaires généraux ou Présidents de 10 organisations internationales, dont Antonio Guterres de l’ONU.
Seront ainsi présents :
LES 10 ÉTATS MEMBRES DE L’OCS
Biélorussie - Président Loukachenko
Chine - Président Xi Jinping, hôte du Sommet
Inde - Premier ministre Modi
Iran - Président Pezeshkian
Kazakhstan - Président Tokaïev
Kirghizistan - Président Japarov
Pakistan - Premier ministre Shehbaz Sharif
Russie - Président Poutine
Tadjikistan - Président Rahmon
Ouzbékistan - Président Mirzioïev
1 ÉTAT « OBSERVATEUR »
Mongolie - Président Khürelsükh
7 ÉTATS « PARTENAIRES DU DIALOGUE »
Arménie - Premier ministre Pachinian
Azerbaïdjan - Président Aliyev
Cambodge - Premier ministre Hun Manet
Égypte - Premier ministre Madbouli
Maldives - Président Muizzu
Népal - Premier ministre Sharma Oli
Turquie - Président Erdogan
5 ÉTATS « INVITÉS »
Indonésie - Président Subianto
Laos - Président Sisoulith
Malaisie - Premier ministre Anwar Ibrahim
Turkménistan - Président Berdymoukhamedov
Vietnam - Premier ministre Pham Minh Chinh
10 ORGANISATIONS INTERNATIONALES
ONU - Secrétaire général Antonio Guterres
OCS - Secrétaire général Yermekbaïev
RATS - Structure régionale anti-terroriste de l’OCS - Directeur exécutif Sharsheev
CEI - Communauté des États indépendants - Secrétaire général Sergueï Lebedev
ASEAN - Secrétaire général Kao Kim Hourn
OTSC - Organisation du Traité de Sécurité Collective - Secrétaire général Tasmagambetov
OCE - Organisation de coopération économique - Secrétaire général Dr Asad M. Khan
CICA - Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie - Secrétaire général Kairat Sarybay
EEC - Commission économique eurasiatique - Président Bakytjan Saguintaïev
BAII - Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures - Président Jin Liqun
COMMENTAIRES
Les 23 dirigeants présents au 25e Sommet de l’OCS représentent environ 4130 millions d’habitants, soit 51,0% DE TOUTE L’HUMANITÉ (statistiques ONU 2023)
Cela représente une population totale 9,3 fois plus grande que la population de l’UE (445 M hab)
4 des 5 pays les plus peuplés du monde y figurent (Inde, Chine, l’Indonésie, le Pakistan)
Sur les 10 Organisations internationales présentes, 1 seule est mondiale : l’ONU
Les 9 autres Organisations sont régionales sur toute l’Asie ou seulement une partie.
Elles sont
-politiques : OCS, CEI, ASEAN
-militaires : OTSC
-sécuritaires : RATS, CICA
-économiques : OCE, EEC
-financière : BAII
Ce sera le plus grand Sommet de l’OCS depuis sa création en 2001, il y a 24 ans. Il se tiendra pour la 5e fois en Chine.
Outre les nombreux entretiens bilatéraux prévus entre les participants, ceux-ci vont approuver lors de la session finale un ambitieux plan de développement à 10 ans et sans doute l’augmentation du nombre d’États-membres.
CONCLUSION
Les médias français vont veiller à minimiser cet événement
-en critiquant le bilan de l’OCS
-en glosant sur les rivalités qui divisent sourdement cette organisation (Inde/Chine, Inde/Pakistan, Russie/Chine, Russie/Turquie, etc.)
Comme si l’OTAN ou l’UE étaient des modèles de coopération, de succès économiques et de bonne entente !
En réalité, l’OCS agit et se développe bien mieux que ne le disent les médias occidentaux. Tout simplement parce qu’elle fonctionne quasi-exclusivement sur la base intergouvernementale, sans structures supranationales comparables à celles de l’UE (Commission, CJUE, BCE…) ou de l’OTAN.
L’OCS respecte la souveraineté nationale de ses Membres et facilite l’envol tous azimuts de l’Asie. Un envol dont le « monde blanc » (Europe et Amérique du nord) est tenu à l’écart, à l’exception de la Russie et de la Biélorussie.
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