Translate

16 septembre 2025

Gérald d'Orbe
16/9/2025

Deux "T" à "piètre", c'est un de trop, non ?
 
Votre diatribe haineuse n'a rien d'un éditorial, ma p'tite dame, elle n'est rien d'autre que le récit d'un perroquet amoureux de son Jean-Luc machin.
Je ne vais pas tarder à cesser mon abonnement à ce canard dans lequel, comme disait Coluche, « y'a un truc vrai : la date… » !

15 septembre 2025

Les chiens de garde 2.0 : l’affaire Legrand/Cohen ou le service public au service de l’ultra-centre

Kuzmanovic Georges
15/9/2025

Il y a des scandales qui révèlent tout un système. L’affaire Legrand/Cohen est une déflagration politique et médiatique, pourtant elle n’a rien de surprenant. Le voile s’est simplement levé sur la réalité des choses. Ne sont surpris que les naïfs puisque les exemples de connivences entre médias et politiques sont légion. C’est la démonstration, brutale et limpide, de ce que Serge Halimi appelait déjà dans "Les Nouveaux chiens de garde" la fusion entre élites politiques, économiques et médiatiques au service d’un même ordre social.
Thomas Legrand / Patrick Cohen, prétendus chevaliers blancs du journalisme, jurent, la main sur le cœur, ne faire que servir « l’intérêt général ». À voir.
Certains les croyaient bardés de principes, la réalité est celles de l’entre-soi et des connivences politiques, et même de classe. Car enfin, de quoi s’agit-il ? Pas d’une conversation de comptoir, pas d’un café pris entre amis (même si Legrand voudrait nous le faire croire avec sa candeur de faux naïf), mais bien de deux journalistes du service public rendant des comptes à des élus, promettant de saboter la campagne d’une candidate, en l’occurrence celle de Madame Rachida Dati, et de favoriser l’élection d’un autre à la présidentielle de 2027, Raphaël Glucksmann pour ne pas le nommer.
La vérité crue est que cela est de la manipulation électorale, ou au moins une volonté de manipulation électorale – et sûrement pas la première, on se rappellera, par exemple leurs éditos enamourés envers le candidat Emmanuel Macron, « Jupiter », « Mozart de la finance », « révolutionnaire », etc. Il ne s’agit ni plus ni moins que de trahison du contrat moral entre service public et citoyens.
À ces critiques, la réaction de la caste médiatique a été fascinante : Mediapart crie au coup monté de l’extrême droite, Le Point se demande ingénument si « les journalistes n’auraient plus le droit d’avoir des conversations de bistrot », le HuffPost s’inquiète seulement de la « bronca opportuniste »… Tous rivalisent pour défendre les deux compères. Comme le disait déjà Serge Halimi dans Les Nouveaux chiens de garde : la presse dominante n’est jamais autant soudée que lorsqu’il s’agit de protéger ses propres privilèges.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : une caste. Une bourgeoisie médiatique, bobo, européiste, atlantiste, économiquement néolibérale, mais qui aime à se donner des airs de gauche, mais seulement lorsqu’il s’agit de questions sociétales et qui a surtout l’immense pouvoir de décréter ce qui est le « Bien » et ce qui est le « Mal », sans jamais avoir à s’en justifier – du bushisme médiatique. Jean-Claude Michéa l’avait parfaitement vu : ce progressisme de façade masque mal une soumission totale au capitalisme mondialisé. Dans L’Empire du moindre mal ou Notre ennemi, le capital, il rappelle que l’alliance historique entre la gauche libérale-libertaire et le capitalisme néolibéral repose sur un accord tacite : laisser libre cours aux revendications sociétales (mariage, minorités, libertés individuelles) tout en sacralisant l’économie de marché et la libre circulation des capitaux. C’est exactement la matrice idéologique de Cohen, Legrand, Salamé et compagnie : se dire « de gauche » parce qu’on coche les cases progressistes, tout en soutenant la mondialisation et le néolibéralisme qui détruisent les classes populaires.

L'article complet est sur le portail de Fréquence Populaire Media ; c'est gratuit (il suffit de renseigner votre email) et ceux qui le veulent peuvent nous aider financièrement.
L'article sur Thomas Legrand et Patrick Cohen :

Gilles Casanova

-14/9/2025- Puisque ce débat revient dans la bouche de ceux qui se félicitent d'un assassinat politique commis aux États-Unis contre un jeune proche de Donald Trump, j'en profite pour donner un point de vue qui va choquer les bien-pensants, mais auquel il me paraît nécessaire de bien réfléchir si l'on veut comprendre le monde dans lequel on vit.
C'est une étrange confusion qui fait croire que ce sont les armes à feu qui tuent et pas les humains qui décident d'utiliser ces armes à feu pour tuer.
Vous savez, en France il est interdit d'avoir une arme à feu, c'est dans le cadre de cette interdiction que les tueurs tuent. L'interdiction de la vente des armes à feu n'empêche pas les kalashnikovs et toutes les armes en provenance d'Ukraine de circuler librement dans nos banlieues.
Certes le fait qu'il soit plus facile de se procurer une arme à feu tend à rendre plus facile un certain type d'actes criminels, comme les tueries commises par des adolescents. Mais ce n'en est pas la cause, et ne change pas les conditions d'action du crime organisé.
Pour ma part, je suis hostile à la vente libre des armes à feu, mais je ne confonds pas celui qui tire et l'instrument qu'il utilise.
Et je ne considère pas, contrairement à tous ces gens qui se prétendent « de gauche » ou « antifascistes », que le fait d'être en désaccord sur ce sujet justifie la peine de mort !

Dessin de Goutal

Laurence Muller-Bronn
14/9/2025

Il y a quelques semaines, je rencontrais avec des médecins Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, spécialiste des toxines animales au CNRS depuis 1989. Il se trouve au centre d’une controverse. Récemment démis de ses fonctions éditoriales dans plusieurs revues scientifiques, dont Coronaviruses, Infectious disorders-drug targets et Frontiers in Pharmacology, il est également ciblé par la cellule d’intégrité scientifique (MIS) du CNRS suite à un signalement anonyme.

Selon J-M Sabatier, le signalement émanerait d’un assistant-professeur qui l’accuse de désinformation scientifique concernant les "vaccins" ARN messager.
Sabatier conteste ces accusations, rappelant qu’il a publié une cinquantaine d’articles scientifiques sur la Covid-19 dans des revues à comité de lecture depuis mars. Il soutient que le SARS-CoV-2 résulte de recherches en «gain de fonction» et n’est pas d’origine naturelle. Il cite notamment la présence d’un site furine atypique, dont la séquence aurait été brevetée par Moderna en 2017. Il évoque le programme «Defuse», financé par les États-Unis à hauteur de 14,2 millions de dollars.

Sur le mécanisme d’action du virus

Dès mars 2020, il a décrit comment le virus dérègle le système rénine-angiotensine, un système hormonal et enzymatique contrôlant le fonctionnement cellulaire. Cette hypothèse l’a amené à préconiser très tôt la supplémentation en vitamine D comme protection.

Sur les "vaccins" à ARN messager

Le scientifique dénonce ces "vaccins" comme étant «de la pure folie», affirmant qu’ils déclenchent des réponses physiologiques délétères. Il critique particulièrement :
• le manque de contrôle sur la production d’antigènes
• la bio distribution incontrôlée dans l’organisme
• la production de protéines inconnues due aux modifications des ARN
• les effets des nanoparticules lipidiques.

Extension aux animaux et végétaux

Jean-Marc Sabatier alerte sur le développement de "vaccins" à ARN messager pour les animaux d’élevage, domestiques et les plantes, craignant une contamination par l’alimentation. Il évoque notamment la "vaccination" de plus de 62 millions de canards en France, dont la moitié avec des "vaccins" ARNm auto-amplifiants.

Face aux pressions institutionnelles, Sabatier maintient ses positions, qu’il présente comme relevant de la liberté d’expression scientifique. Il s’interroge sur l’existence d’un «Observatoire national de la désinformation en santé» dirigé par des personnes soupçonnées de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.
Ses travaux sont compilés dans plusieurs ouvrages, notamment «Covid-19, le naufrage de la science» (Éditions Marco Pietteur).


Pierrick Thevenon
15/9/2025

Il y a 4 ans, jour pour jour, nous étions SUSPENDUS...
- sans salaire
- sans chômage
- sans RSA
- sans rien du tout...
Suspendus dans un vide avec une loi créant un statut n'ayant jamais existé dans le droit français : celui où tu n'existes plus.
Un statut balayant d'un revers de main l'intégralité des droits et acquis des fonctionnaires et des salariés. Une seule loi, pour éradiquer l'intégralité des droits et acquis, sans date de fin... Suspendus dans un vide sidéral.
C'était du jamais vu.
Je le répète, il y avait 2 sujets, et non un seul :
1- la vaccination des soignants
2- ce statut de suspendu créé par la loi infâme du 5 août 2021
Cette loi est encore en vigueur. L'obligation vaccinale ayant été levée uniquement par décret. À ce jour, il est donc possible de la réinstaurer par simple décret. Une épée de Damoclès pesant encore sur la tête de tous les soignants et assimilés aujourd'hui.
Ne jamais oublier ce qu'ils ont fait.

Charlie Kirk et l’effondrement démocratique

H16

-15/9/2025- Sans le moindre doute, l’assassinat de Charlie Kirk montre une fois de plus que déshumaniser un adversaire conduit inéluctablement à user de la violence à son encontre lorsque celui-ci refuse de se taire ou de disparaître. Ce n’est malheureusement pas la première fois, ni certainement la dernière, que le rappel de cette réalité sera fait.


Cependant, on lit ici ou là que cette rhétorique déshumanisante est un poison qui rongerait nos sociétés démocratiques.

Ce n’est qu’en partie vrai : refuser de voir l’humain dans celui qui tient des opinions différentes est effectivement une façon aussi toxique que rapide de transformer la relation en conflit et justifier la violence, mais non, cela ne ronge pas nos sociétés démocratiques : à proprement parler, il n’y a plus de démocratie réelle actuellement en Occident.

Si cela ronge quelque chose, c’est malheureusement plus profond que la seule couche démocratique des sociétés : cela a maintenant atteint toutes les strates, depuis les individus jusqu’aux partis politiques. On se déchire autant en famille que dans la rue ou sur des plateaux télés pour des opinions différentes et ces dernière se font chaque jour plus radicales, moins nuancées et moins aptes à supporter l’aménagement, le compromis.

C’est d’ailleurs pour cela que ces sociétés occidentales se meurent assez visiblement.


Grâce à une application lente mais obstinée du gramscisme dans la culture et l’éducation pour transformer la société, inexorablement, les universités, les écoles, les instituts de formation, les outils de production culturelle, les associations lucratives sans but ont tous ou presque été « capturés » par une caste issue des mêmes formations intellectuelles, des mêmes bords idéologiques de gauche, essentiellement marxistes ou au moins collectivistes, qui ont soigneusement, au cours des 50 dernières années, infiltré les postes à responsabilité de la société actuelle, i.e. tous les médias, la magistrature, partis politiques, les grosses associations avec pignon sur rue etc. en y cooptant leurs semblables.

C’est vrai en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, … bref, partout en Occident le schéma est le même et se répète de façon singulière : à chaque fois, on notera qu’arrivée aux postes clés, la caste se protège en distribuant les postes, les subventions, les aides, les facilités et les prébendes aux bonnes associations, à la bonne presse, aux bonnes formations et institutions, aux bons individus (c’est-à-dire ceux qui véhiculent les messages qui leurs sont utiles). Les scandales sur les distributions de l’USAID aux États-Unis dévoilés par le DOGE ou de l’AFD ou des subventions à la presse en France montrent bien, outre l’évident capitalisme de connivence, la dérive non démocratique maintenant en place.

Parallèlement, à l’étage supra-national, ces mêmes individus n’ont eu de cesse de pousser des institutions aussi peu démocratiques que possibles (ONU et institutions filles, OTAN, Union européenne, etc.) qui permettent, là encore, d’y coopter leurs amis idéologiques.

Quand on observe la trajectoire globale des sociétés occidentales sous cet effet, on ne peut qu’observer deux phénomènes : d’une part le déplacement des discours traditionnellement de droite vers le centre de l’échiquier et une poussée de la gauche vers l’extrême-gauche, et d’autre part la polarisation de plus en plus claire des individus.

Tout ceci est logique et se déroule en deux temps.

1- Une fois les médias polarisés, il devient impossible d’exister sans tenir un discours qui y est autorisé, i.e. de centre, de gauche ou d’extrême-gauche, mais certainement pas de droite conservatrice ou libérale.

C’est une censure subtile, mais elle s’illustre sans ambiguïté par exemple (parmi d’autres) avec le refus des gens de gauche d’aller sur CNews, la seule chaîne vaguement de droite du PAF (et toutes les variations sur « on ne discute pas avec les nazis »). Elle s’illustre avec les délicieux plateaux d’intervenants d’émissions de débat de société ou de politique où on retrouve 4 ou 5 personnes issues de la gauche ou de l’extrême gauche, pour une de la droite ou de l’extrême droite – quand il y en a une ! La contradiction sera éventuellement présente, mais comme un gage, pas comme une réelle envie de montrer tous les points de vue à égalité. Du reste, pour la caste médiatique, c’est de bonne guerre : on ne donne pas la parole aux méchants, puis aux ennemis, puis à Hitler, enfin voyons ! Il est intolérable de tolérer les intolérants, et le curseur définissant ceux qui sont intolérants sont dans les seules mains des cooptés de la caste.


2- Cette situation pousse alors les partis à adapter leur discours pour pouvoir être vus : petit à petit, même les partis traditionnellement à droite, libéraux ou conservateurs se font plus étatistes et collectivistes, et se retrouvent systématiquement à jouer en défense pour éviter les anathèmes, d’ailleurs largement relayés par des médias qui sont favorables à ceux qui les distribuent.

La différence entre les partis de gauche, du centre et de droite rétrécit d’années en années. Le parcours économique du Front puis Rassemblement national en France est une illustration parfaite de cette tendance lévogyre.

Le résultat est sans appel : l’offre politique correspond de moins en moins puis plus du tout à ce que demande le peuple et c’est assez visible tant dans les sondages d’opinion que dans l’instabilité politique, en France comme ailleurs. Il y a un fossé de plus en plus large entre le peuple et cette frange qui dirige la politique, les médias, la magistrature, les associations, etc. Cet écart explique à la fois la radicalisation de l’expression sur les rares endroits où elle est encore libre et le besoin de censure rabique qui s’est emparé des institutions qui sentent le pouvoir s’échapper.

Aux États-Unis, l’arrivée du trumpisme a largement accéléré le retour de balancier vers une administration et un gouvernement plus en phase avec le peuple. On observe actuellement les soubresauts de plus en plus violents d’une gauche devenue presque folle qui sent l’abandon du peuple et des leviers de pouvoir qui vont avec, et dont on se doute qu’il aura des conséquences fortes pour ceux qui vont aller trop loin : rapidement, les actes qui étaient avant favorisés par l’establishment ne seront dorénavant plus sans conséquence d’autant qu’ils sont fermement opposés au nouvel establishment en place.

De façon intéressante, un précédent billet mentionnait un « effet domino » provoqué par Trump, Milei ou Bukele arrivant au pouvoir. C’est exactement ce qu’on observe actuellement, avec une panique et des gesticulations de plus en plus affolées des différentes institutions de pouvoir pour ne rien lâcher, une multiplication des pliages de la réalité par le médiavers de plus en plus spectaculaire.

Pour la gauche, la démocratie n’est valable que lorsqu’elle lui permet d’obtenir le pouvoir. Dans ce cadre, ce qui vient d’arriver aux États-Unis avec Charlie Kirk est donc un signal, celui que la gauche a compris qu’elle est en train de perdre le combat culturel et le combat politique et devient donc de plus en plus violente.

C’est aussi, paradoxalement, une preuve que le collectivisme, le marxisme et le fascisme reculent.


https://h16free.com/2025/09/15/81921-charlie-kirk-et-leffondrement-democratique
Radu Portocala

Combien ça coûte ?
Qu'est-ce que ça rapporte ?
Pourrait-on vivre sans ?


14 septembre 2025

Yann Bizien
14/9/2025

Une bonne infographie vaut bien mieux qu'un long discours

Dans les conditions d'engagement "pour la guerre", il y a celle, incontournable, de l'opinion. Lorsque l'indicateur est au rouge, et c'est le cas pour Emmanuel Macron, il est évidemment hors de question d'approuver et de décider un engagement militaire.
Pire, le chef de l'État n'a pas l'opinion avec lui ni de majorité pour se lancer dans une aventure militaire à très hauts risques.
Il y a bien sûr d'autres conditions nécessaires pour juger de l'opportunité d'entrer en guerre, comme, par exemple, l'aptitude à avoir des alliés, à obtenir un mandat clair du Conseil de sécurité des Nations-Unies (mais la Russie dispose de son droit de veto en sa qualité de membre permanent), à disposer d'un outil militaire opérationnel, de ressources industrielles suffisantes sur le long terme, à pouvoir mobiliser toute la nation, à avoir des chances raisonnables de succès...
Certains critères ont beau être au vert, il n'empêche qu'Emmanuel Macron n'a clairement plus la confiance des Français et la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sans majorité, ne changera rien à la situation d'instabilité chronique de ce pays. Il pourra s'agiter, faire des annonces, la situation politique restera bloquée et la France en souffrira.
Le piège de la tripartition de la vie politique, avec trois blocs inconciliables, s'est refermé sur la France fracturée et bloquée.
Il nous faut donc faut revenir à un vrai clivage gauche/droite dans l'intérêt du pays. À droite, c'est à Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Nicolas Dupond Aignan, Eric Ciotti, Eric Zemmour, Sarah Knafo, Marion Maréchal, Marine le Pen, Jordan Bardella et à François Asselineau de se mettre au travail.
Hélas, ils ne sont toujours pas prêts à rompre avec leur égoïsme, au détriment de la Nation. Sur le marché de l'électorat, à chacun sa part du gâteau.