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25 septembre 2025

Jonathan Sturel
25/9/2025

Lorsqu'il ira en prison, est-ce que Nicolas Sarkozy sera isolé des autres détenus ou sera-t-il avec eux, au milieu d'eux ?
Si je demande, c'est pour savoir s'il pourra « relever le défi du métissage », y goûter un peu comme on y goûte, nous autres, à son métissage, à son vivre-ensemble, à sa mixité chérie.
Pour rappel, voilà textuellement ce qu'il disait le 17 décembre 2008 dans une intervention sur le thème « Égalité des chances et mixité » à Palaiseau dans l'Essonne :
« L'objectif, c'est de relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l'a toujours connu. Et en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. D'ailleurs c'est la consanguinité qui a toujours provoqué la fin des civilisations et des sociétés, jamais le métissage. »
Ailleurs dans son discours, il déplore que l'administration et le fonctionnariat, que la société, que les entreprises, que les partis ne jouent pas assez le jeu de cette diversité qu'il s'engage à ériger en priorité absolue de son mandat. Il menace alors en ces termes :
« Mesdames et messieurs, c'est la dernière chance : si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore ! »
(Dans le verbatim officiel de son intervention, cette partie menaçante a été purement et simplement supprimée. Pourtant, Nicolas Sarkozy a bien prononcé ces mots comme en témoigne la vidéo de son discours.)
Dans ce discours complètement lunaire, il explique qu'il veut promouvoir la diversité mais pas sur des critères ethniques et confessionnels, mais réclame cependant que l'on puisse mesurer la proportion des Arabes et des Noirs dans l'administration, les médias, les entreprises, etc., afin, dit-il, de « pouvoir mesurer nos progrès dans ce domaine »...
Voilà qui est Nicolas Sarkozy, voilà son œuvre, en plus de tout le reste.
Plus qu'aucun autre avant lui, il a établi le culte républicain de la diversité, allant jusqu'à déclarer dans sa partie surréaliste sur la consanguinité que si la population française devait rester elle-même, elle finirait par périr, ... avant de lui intimer l'ordre de « relever le défi du métissage », c'est-à-dire exactement de se mélanger avec les Africains et les Arabes venus en masse chez nous pour nous sauver de nos gènes de Blancs consanguins.
Ce type infâme, cet ennemi total de notre pays et de notre peuple peut bien finir sa vie au fond d'une geôle de sa précieuse République métissée, cela ne m'arrachera jamais la moindre larme.
Au Diable !

Bruno Le Maire ou l’irresponsabilité politique

Kuzmanovic Georges
25/9/2025

Sept ans ministre de Macron, vingt-cinq ans au cœur de l’État : Bruno Le Maire feint de découvrir les méfaits de l’Union européenne. Une tartufferie de plus, symbole d’une caste politique jamais responsable, jamais coupable.


Il est des moments de la vie publique où le citoyen se demande s’il doit rire ou pleurer. Quand Bruno Le Maire, ministre de l’Économie depuis plus de sept ans et acteur de premier plan de la vie politique française depuis un quart de siècle, explique désormais que « l’Union européenne est responsable de la désindustrialisation de la France » et que « les technocrates de Bruxelles tuent l’Europe », le sentiment oscille entre la stupéfaction et la colère. Voilà donc celui qui a accompagné, justifié et promu les politiques européennes les plus destructrices depuis Maastricht qui, soudain, découvre les dégâts dont il est l’un des principaux architectes.

Voilà donc l’homme qui, depuis un quart de siècle, a occupé toutes les places clés de l’appareil d’État, l’homme qui a voté, justifié, appliqué et défendu tous les traités européens, qui découvre aujourd’hui les dégâts qu’il a lui-même semés. Tartufferie ? Hypocrisie ? Cynisme ? Sans doute les trois à la fois.

Vingt-cinq ans à défaire la souveraineté française

Bruno Le Maire n’est pas un météore politique, c’est un vieux routier du système. Directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon, secrétaire d’État aux Affaires européennes, ministre de l’Agriculture sous Sarkozy, puis ministre de l’Économie d’Emmanuel Macron depuis 2017 et pendant presque 8 ans, il est dans les arcanes du pouvoir depuis un quart de siècle au moins.

Et à chaque étape, il a participé à défaire la souveraineté de la France. Il a été de ceux qui ont enterré le vote du peuple en 2005, quand les Français ont rejeté massivement le traité constitutionnel européen, ressuscité sous la forme du traité de Lisbonne en 2008 et imposé par un Congrès réuni à Versailles. Il a été de ceux qui ont vanté les mérites de la dérégulation, du libre-échange, des délocalisations, du dumping fiscal et social en Europe. Il a été de ceux qui ont imposé le dogme de la mondialisation heureuse, en sacrifiant des pans entiers de notre économie sur l’autel de la « compétitivité ».

Alors, entendre aujourd’hui Bruno Le Maire se plaindre que « Bruxelles tue l’Europe », c’est un peu comme voir un pyromane se lamenter de voir brûler une maison qu'il a lui-même incendiée.

L’euro, cette camisole qui étrangle la France

Au cœur du problème se trouve bien sûr l’euro. Conçu à l’image du Deutsche Mark, cette monnaie unique est taillée sur mesure pour l’industrie exportatrice allemande. Pour Berlin, c’est une aubaine : elle bénéficie d’une devise parfaitement adaptée à sa puissance industrielle. Pour Paris, c’est un piège : la France se retrouve coincée avec une monnaie trop forte pour son appareil productif, et trop faible pour soutenir son pouvoir d’achat.

Résultat : pour tenter de compenser ce handicap, l’État français dépense chaque année au moins 150 milliards d’euros. CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), Crédits d’impôt, subventions, allègements de charges, primes à l’exportation… Autant de pansements budgétaires pour maintenir vaguement à flot une industrie qui suffoque sous le joug de l’euro.

Ce sont 150 milliards qui pourraient aller à l’école, à la santé, à la recherche, à la transition écologique, aux infrastructures. Mais non : ils servent à colmater les brèches d’un système monétaire absurde, voulu par nos élites, imposé aux peuples, et qui ronge année après année les bases de notre économie.

Une désindustrialisation qui n’a rien d’un accident

Ce n’est pas la fatalité qui a conduit à la désindustrialisation française, mais bien des choix politiques. Les élites françaises ont accepté les règles du jeu maastrichtien en toute connaissance de cause. Elles ont préféré vendre aux Français les vertus supposées de la « compétitivité », du « consommateur roi » et des « marchés ouverts », plutôt que de défendre l’indépendance économique et la souveraineté productive du pays.

Ainsi, au lieu de maintenir et moderniser notre appareil productif, on a organisé la fuite des usines à l’étranger. Au lieu de protéger notre avantage énergétique lié au nucléaire, on a accepté le système européen absurde de fixation des prix de l’électricité, conçu pour neutraliser l’avantage français et aligner nos coûts sur ceux de l’Allemagne. Au lieu d’investir dans des filières stratégiques, on a préféré signer des accords commerciaux ouvrant nos marchés à des produits fabriqués au bout du monde, au prix d’un désastre écologique et social, tout cela pour flatter les dogmes du libre-échange et du marché unique.

Et beaucoup en ont profité financièrement, et encore plus la classe sociale qu'ils ont servi, et en premier lieu, les ultra-riches, ceux dont la fortune a été multipliée par 5 en 10 ans.

Évolution du patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France de 1996 à 2024
- 1996 : le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes représentait ≈ 6,4 % du PIB (environ 80 Mds €).
- 2017 : des responsables politiques et médias reprennent un ordre de grandeur d’≈ 25 % du PIB (repère souvent cité pour illustrer la montée depuis 1996).

On a sacrifié Alstom sur l’autel de Bruxelles et pour amplifier la fortune de quelques milliardaires à qui, in fine, profite la perte de souveraineté dans tous les domaines. On a laissé partir nos raffineries, nos aciéries, nos fleurons de l’électronique, notre industrie chimique et une partie de l'industrie militaire. On a accepté que notre agriculture soit broyée par les accords de libre-échange et même de perdre notre souveraineté agricole. Et surtout, on a consenti à ce que notre avantage énergétique – le nucléaire – soit neutralisé par un système européen de fixation des prix pensé pour priver la France de son atout compétitif et par des lobbies (puissances étrangères surtout mais, aussi écologistes) qui ne veulent pas que la France soit doté d'une énergie souveraine.

L’Allemagne, elle, a joué sa partition : enchaînant les excédents commerciaux, imposant ses règles, profitant de la monnaie unique. La France, elle, a perdu des millions d’emplois et accumulé des déficits abyssaux.

Jamais responsables, jamais coupables

Et aujourd’hui, que fait Bruno Le Maire ? Il dénonce les technocrates de Bruxelles, comme si l’Union européenne était tombée du ciel, comme si lui et ses semblables n’avaient jamais signé, jamais voté, jamais défendu ces politiques. C’est la grande tradition des élites françaises : jamais responsables, jamais coupables.

Quand les déficits se creusent, c’est la faute des Français « trop dépensiers ». Quand l’emploi s’effondre, c’est la faute des travailleurs « pas assez productifs ». Quand les usines ferment, c’est la faute de la mondialisation « inévitable ». Et quand l’Union européenne, qu’ils ont eux-mêmes façonnée, révèle son vrai visage, c’est la faute aux « technocrates ».

« On ne joue pas impunément avec les peuples et leur his­toire. Toutes les chimères politiques sont appelées un jour ou l'autre à se briser sur les réalités historiques. » - Philippe Séguin, Discours du 5 mai 1992 à l'Assemblée nationale

Non, Monsieur Le Maire. Gouverner, ce n’est pas jouer les Ponce Pilate. Gouverner, ce n’est pas se laver les mains des choix que l’on a imposés.
Gouverner, c’est décider, assumer, rendre des comptes.
On ne gouverne pas impunément !

Le prix de la trahison démocratique

Il ne faut jamais oublier que les Français ont dit « non » en 2005. Ce « non » massif au traité constitutionnel européen a été piétiné trois ans plus tard par la ratification du traité de Lisbonne. Depuis ce coup de force, le divorce est consommé entre une élite politique qui gouverne contre son peuple et des citoyens qui n’ont plus confiance.

Le système maastrichtien a donc deux effets délétères : d’un côté, il appauvrit la France en la privant de ses leviers économiques ; de l’autre, il mine la démocratie en privant le peuple de sa souveraineté. Une double peine dont Bruno Le Maire et ses amis sont les premiers comptables.

Retrouver le sens de la responsabilité

La France ne pourra pas éternellement supporter ce double fardeau : une économie bridée par l’euro et un peuple trahi par ses élites. Il faudra tôt ou tard rompre avec ce système, retrouver une monnaie adaptée à nos intérêts, protéger nos industries, rétablir un État stratège capable d’investir dans l’avenir.

Mais surtout, il faudra réapprendre ce que signifie gouverner. Gouverner, ce n’est pas se cacher derrière Bruxelles, derrière les marchés, derrière l’OTAN ou la mondialisation. Gouverner, c’est décider pour son peuple, et devant son peuple. Gouverner, c’est accepter d’être jugé sur ses actes.

Bruno Le Maire n’est pas une exception. Il est le symbole d’une génération politique qui a choisi de dissoudre la souveraineté de la France dans le système maastrichtien, puis de se cacher derrière ses règles quand les choses tournent mal.
Bruno Le Maire incarne à la perfection cette génération de dirigeants qui ont troqué la souveraineté contre les lambris européens, et qui, aujourd’hui, osent pleurer sur les ruines qu’ils ont eux-mêmes causées. À lui, comme à toute la caste politique qui l’a accompagné, il faut rappeler une vérité simple, républicaine, que le général de Gaulle résumait d’une formule : « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille ». Elle ne devrait pas non plus se faire à Bruxelles.

La France ne retrouvera ni son indépendance économique, ni sa dignité démocratique tant qu’elle sera prisonnière de cette logique mortifère. Le retour au principe de responsabilité est indispensable : des responsables politiques qui assument leurs choix, qui rendent des comptes, et qui cessent de rejeter sur le peuple ou sur Bruxelles les conséquences de leur propre idéologie.

Il ne s’agit pas seulement d’un débat économique ou institutionnel. Il s’agit de la survie d’une nation qui, si elle continue à se dissoudre dans l’irresponsabilité et la dépendance, finira par n’être plus qu’une périphérie de l’empire germano-américain, sans industrie, sans voix, et sans avenir.

Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin
Conseillère d'Alsace - Canton d'Erstein

-24/9/2025- J'étais présente aujourd'hui au collège de Benfeld, situé dans mon canton pour soutenir la communauté éducative, les personnels après l'agression au couteau d'une enseignante par un élève de 14 ans.
Elisabeth Borne, ministre de l'Éducation nous a rejoints cet après-midi avec le Préfet de la région Grand Est et du Bas-Rhin, Frédéric Bierry, président du département, Olivier Klein, recteur de l'académie de Strasbourg, Jacky Wohlfart, maire de la commune.
Un coup de couteau dans une petite ville comme Benfeld n’est pas seulement un drame individuel : c’est aussi un signal qui interroge sur le climat social global de crise, de peur, d'angoisse ou de colère dans notre pays.
L'équipe éducative nous a exprimé un désarroi profond, les classes chargées et le manque criant de personnel de santé : la suppression progressive des postes d’enseignants spécialisés et le manque dramatique de psychologues scolaires fragilisent notre école. Pourtant, leur rôle est essentiel dès la maternelle pour prévenir, repérer et accompagner les difficultés des enfants, et soutenir leurs familles.
Je souhaite un prompt rétablissement à la professeur victime, et pour ce jeune qui a voulu ensuite mettre fin à ses jours.

Yann Bizien

-24/9/2025- Accusé par Donald Trump de vouloir "instaurer la charia" à Londres, le maire Sadiq Khan l’accuse d’être "raciste, sexiste, misogyne et islamophobe" (le Figaro).
Le président américain irrite les artisans du malheur européen. Calmement, à la tribune de l'ONU, il met les fossoyeurs de nos vieilles nations européennes devant leurs échecs et leurs responsabilités.
Il rappelle les conséquences insupportables de la politique d'immigration extra-européenne massive et délirante vers notre continent pour nos nations : "Vous allez tout droit vers l'enfer et la destruction de votre civilisation".
La réalité est que l'immigration de masse importe des jeunes violents, brise l'unité de nos sociétés, fait exploser l'insécurité, provoque un choc culturel, génère des crispations identitaires, développe le communautarisme et le clanisme, impacte nos finances publiques, transforme notre démographie, engorge nos tribunaux, sature nos prisons et coûte beaucoup aux vieilles nations chrétiennes et européennes.
En Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Espagne, en Belgique, en Italie, partout en Europe, les peuples subissent les effets d'une immigration imposée et qu'ils n'ont jamais voulue.

24 septembre 2025

Marc Amblard

L’inquiétante infiltration des institutions républicaines

H16
24/9/2025

Il y a quelques jours, on apprenait par très discrète voie de presse qu’un étudiant en alternance au ministère de l’Intérieur venait d’être congédié après la fortuite découverte de propos antisémites et anti-France sur ses réseaux sociaux.

Quelques jours seulement après son recrutement en alternance et alors qu’il venait d’être affecté à la préfecture de police de Paris, Marc T. avait fièrement annoncé sa nomination sur les mêmes réseaux sociaux que ceux sur lesquels il avait, fort imprudemment, expliqué quelques mois plus tôt être antisémite et trouver la France « détestable » :



On pourra noter la rapidité avec laquelle ces mêmes réseaux sociaux, d’une part, puis la préfecture, d’autre part, se sont mobilisés pour régler le problème : quelques comptes sur X qui suivaient l’antisémite avoué ont en effet rapidement alerté la préfecture et cette dernière n’a pas tardé à agir pour renvoyer l’alternant problématique dans ses pénates.

Bien sûr, cette péripétie n’a fait aucun gros titre, et n’a guère agité les médias traditionnels.

Elle n’en reste pas moins intéressante à plusieurs titres.

D’une part, il apparaît évident que notre individu s’est fait embaucher sans que le moindre travail d’enquête minimale n’ai été effectué. De ce point de vue, on pourra se rassurer en espérant qu’il ne s’agit dans le meilleur des cas que d’un problème de moyens, les services de l’État apparaissant encore une fois débordés dès que la moindre tâche un tant soit peu complexe lui est confiée. Dans le pire des cas, il s’agit de pure incompétence de la part des services de ressources humaines, ce qui n’est pas, en réalité, l’hypothèse la moins crédible.

Et ce n’est même pas la moins perturbante : en effet, compte-tenu des circonstances et des répétitions de ce genre de péripéties, on est en droit de se demander s’il ne s’agit pas d’un cas d’infiltration finalement standard, aidé de l’intérieur par de précédents infiltrés. On passe du sempiternel « manque de moyens » ou de l’incompétence à quelque chose qui s’approche plus du sabotage.


D’autre part, comme si tout ceci ne suffisait pas, il semble bien que ce genre de cas ne déclenche apparemment aucune prise de conscience a posteriori de l’ampleur et de la gravité du problème. Comme mentionné, ce n’est pas la première fois qu’un cas équivalent est mis au jour par les réseaux sociaux et l’erreur semble se répéter avec insistance, sans qu’il soit fait quoi que ce soit pour l’éviter.

Cette infiltration d’éléments potentiellement problématiques voire dangereux dans les administrations et institutions françaises ne semble gêner réellement personne (ou en tout cas, clairement pas autant que l’absence d’une taxe Zucman bien sentie).

Dès lors on doit se demander combien de personnes correspondant au profil de ce Marc T. émargent dans les ministères de l’intérieur ou de la défense ? Combien d’individus au profil linkedIn léché, à l’image publique soignée et au parcours universitaire aussi normal que possible se retrouvent, progressivement, à des postes de plus en plus importants aux seins des administrations françaises alors qu’ils sont anti-blancs, anti-France, antisémites et gavés de la propagande qu’on entend généralement sur l’aile la plus à gauche de la représentation parlementaire ? Combien finalement aident ou prêtent allégeance à des puissances étrangères ?


La question n’est pas rhétorique : un cas récent (qui ne date que de quelques mois puisqu’il remonte à la fin de l’année dernière) illustre comment un fonctionnaire de Bercy fournissait des informations sensibles voire classifiées à l’Algérie par le truchement d’une assistante sociale de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) avec laquelle il avait noué des « relations intimes ».

Plus récent encore, on se souvient de la désinvolture assez stupéfiante avec laquelle les services de l’État s’étaient empressés d’accueillir dans une des filiales de SciencePo une certaine Nour Atallah, cette étudiante de Gaza dont les publications sur les réseaux sociaux montraient sans la moindre ambiguïté qu’elle ne pouvait pas partager les « valeurs » ni de la République française, ni de l’institution dans laquelle elle s’apprêtait à débarquer, ni encore moins – on l’espère – de l’enseignant qui l’hébergeait alors.

Et cette fois-là encore, ce furent les réseaux sociaux qui permirent de rappeler à l’ordre ces autorités décidément très peu pointilleuses dans leurs recrutements.

Pourtant, il ne fait pas le moindre doute que ce genre de profil représente bien un danger, non seulement pour les intérêts nationaux – avoir accès à des informations sensibles, notamment au ministère de l’Intérieur, donne de larges opportunités de dégâts importants – mais aussi et tout simplement pour les gens qui travaillent et évoluent avec et autour d’eux.

Ce n’est pas une exagération : on pourra se rappeler du cas de Mickaël Harpon, devenu islamiste par mariage et rapidement radicalisé au contact de la mosquée de la Fauconnière, à Gonesse, et qui tua quatre de ses collègues à la Préfecture de Police – celle-là même qui vient de se réveiller après l’alerte des réseaux sociaux sur Marc T. Certes, Harpon était officiellement « bien noté et bien intégré » mais des signes avant-coureurs s’étaient pourtant accumulés que ses collègues et sa hiérarchie n’ont pas pris suffisamment au sérieux…


Alors, bien sûr, il ne s’agit pas de dire ici que ce Marc T. risquait d’aller égorger ses collègues (et rien ne permet d’affirmer le contraire non plus, du reste), mais bien de pointer le problème maintenant visible de recrutement dans les institutions et administrations françaises : ou bien les ressources humaines ne sont clairement pas à niveau, et l’urgence d’une remise à niveau ne peut pas être sous-estimée, ou bien ces ressources humaines ont maintenant un agenda en décalage croissant avec les besoins et les attentes réelles de leurs administrations, autrement dit sont elles-mêmes suffisamment gangrenées pour ne plus savoir ou vouloir faire le tri nécessaire lors de leurs recrutements.

Quoi qu’il en soit, il est maintenant impossible de nier l’infiltration des institutions républicaines – ce qui veut dire toutes les institutions, notamment l’armée et les forces de l’ordre – par des individus qui n’ont pas du tout à cœur le bien-être des Français (et pour une fois, on ne parle pas ici des politiciens).

Et vu l’équipe de branquignoles ultimes au pouvoir actuellement, voilà qui n’est pas du tout rassurant.


23 septembre 2025

Sarah Knafo

Ce matin, les comptes catastrophiques de France Télévisions sont mis à nu.

Il y a quelques jours à peine, en pleine polémique sur les complots de l’audiovisuel public avec le Parti socialiste, la présidente Delphine Ernotte osait se plaindre du manque de moyens et réclamait leur augmentation ! Grâce à la Cour des comptes et son rapport paru ce matin, nous apprenons de nouveaux scandales.

Rappelons que chaque année, l’État reverse à France Télévisions 2,6 milliards d’euros d'argent public, soit votre argent. Alors que nombre de ses concurrents privés font des bénéfices sans toucher d'argent public. Cela aurait déjà de quoi nous scandaliser… Mais vous n’avez encore rien vu.

1- Ces 7 dernières années, les dépenses de France Info TV ont quasiment doublé. On pourrait imaginer que l’audience et la qualité des programmes ont doublé en conséquence ? Eh non, c’est toujours moins de 1% des téléspectateurs en moyenne qui regardent France Info TV.

Chez France Télévisions, l’augmentation des budgets ne correspond donc ni à la qualité des programmes, ni à la satisfaction du public. Alors à quoi ? Au doublement du gaspillage, au seul profit des idéologues. Voulez-vous des preuves ?

2- Chez France TV, les salaires ne connaissent pas la crise : 15% des salariés gagnent... plus de 80 000 € par an et la Cour des comptes critique « des avantages en nature conséquents ». Nous y venons.

3- On est bien traité chez France Télévisions… et on est nombreux : 8 932 personnes à temps plein ! C’est 2,5 fois plus que chez TF1. Surtout, nos impôts payent plus de journalistes, animateurs et techniciens chez France TV que de chirurgiens dans les hôpitaux publics (5947 en 2024). En France, on meurt aux urgences, mais l’État investit toujours plus dans le divertissement et la propagande.

4- Les dépenses de taxis de tout ce monde explosent : elles s’élèvent à 3,8 millions d’euros, soit +80% entre 2019 et 2024, malgré le scandale qui avait déjà sali l’institution. Cela revient à plus de 10 000 euros de taxis par jour ! Ce n’est plus France Télé, c'est France Taxi !

5- Les frais dérapent : les coûts des réception ont été quasiment multipliés par 5 en seulement 2 ans (de 700 000 euros en 2022 à 3,2 millions en 2024). Au total, les frais de déplacements et de réceptions s'élèvent à plus de 46 millions en 2024, soit 126 000 € par jour. Ils achètent les petits fours les plus chers du monde ?

6- Le comité d'entreprises de France Télévisions a coûté 14 millions d'euros en 2024. Le rapport précise qu'il a "acquis un immeuble au Crotoy en 2022, en plus des résidences de vacances dont il est propriétaire et qu'il loue à Cannes et à Trouville." Chez France Télévisions, on est déficitaires, mais on trouve quand même de quoi se payer des résidences secondaires en bord de mer !

Vous l’avez compris : France Télévisions vit dans un monde où tout est possible parce que l’argent vient d’ailleurs : de vos poches. Vos poches qu’ils vident sans jamais dire merci. Il y a encore tant à dire sur le sujet. Le scandale de l’audiovisuel public ne fait que commencer. Je m’y attèle : à bientôt !


Gastel Etzwane

-23/9/2025- Le ministre de l’Intérieur vient de le rappeler : « on ne doit pas afficher le drapeau d’un pays impliqué dans un conflit international ». C’est l’argument qu’il brandit aujourd’hui pour interdire le drapeau palestinien sur les mairies françaises. Très bien. Mais alors pourquoi, hier, des centaines de communes pouvaient-elles hisser sans problème le drapeau ukrainien ? Soit la neutralité est un principe général et absolu, soit elle n’en est plus un.
Le parallèle avec la laïcité est frappant. On brandit ce grand principe républicain à géométrie variable : d’un côté on traque la moindre crèche ou la moindre statue chrétienne avec des recours en cascade ; de l’autre on recule, on hésite, on se montre d’une tolérance extrême face à des revendications religieuses plus récentes ou plus sensibles.
Dans les deux cas, un principe « sacré », neutralité ou laïcité, se transforme en levier politique. Un jour on l’invoque pour interdire, le lendemain on l’oublie parce que le contexte médiatique change. Ce qui devrait être une règle claire et universelle se retrouve manié comme un interrupteur.
La République a perdu son autorité morale : la laïcité ne sert plus qu’à traquer le christianisme et l’État n’est plus protecteur des citoyens.

Marc Amblard
22/9/2025