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30 septembre 2025

Le totalitarisme sous couvert de démocratie : la grande illusion moderne

Prune Arnoul
28/9/2025

1. Quand la liberté devient façade

Nous vivons dans des sociétés qui se revendiquent “démocratiques”. Les élections, les médias, les institutions, tout semble garantir que le peuple reste souverain. Pourtant, un paradoxe s’impose : jamais les citoyens n’ont eu l’impression d’avoir aussi peu de prise sur leur destin.

Ce décalage n’est pas un accident. C’est la marque d’un nouveau régime : un totalitarisme soft, masqué derrière les apparences démocratiques.

2. Qu’est-ce que la démocratie… et qu’est-elle devenue ?

· Étymologie : “demos” (peuple) + “kratos” (pouvoir). La démocratie suppose donc un pouvoir exercé par et pour le peuple.

· Dans la pratique : elle est devenue un rituel électoral où l’on choisit entre des candidats pré-sélectionnés par des partis, des médias, des lobbies.

· La métamorphose : la démocratie moderne ressemble à une mise en scène. On conserve les formes (votes, débats parlementaires, discours sur la liberté), mais le fond est confisqué par une oligarchie politico-financière.

3. Le totalitarisme du XXIe siècle : invisible mais omniprésent

Contrairement aux dictatures du passé, le totalitarisme moderne n’a pas besoin d’un tyran unique. Il avance sous le masque du pluralisme.

· Contrôle par l’information : la concentration médiatique fait que 90 % de l’information provient de quelques grands groupes liés aux mêmes intérêts financiers. La pluralité n’est qu’un décor.

· Contrôle par la peur : crises sanitaires, menaces terroristes, catastrophes climatiques — autant de leviers pour justifier la restriction progressive des libertés.

· Contrôle par la loi : au nom de la sécurité, de l’écologie, de la santé publique, des textes de plus en plus intrusifs régissent nos vies quotidiennes.

· Contrôle par la technologie : caméras, biométrie, traçage numérique. La surveillance s’impose non par la violence, mais par le confort et le consentement.

Résultat : le citoyen vit dans l’illusion d’être libre, alors qu’il est étroitement encadré, surveillé, modelé.

4. La grande ruse : faire croire que le choix existe

· Élections sous contrôle : on vote, mais dans un champ balisé. Les options réellement alternatives (systémiques, révolutionnaires, hors système financier mondial) ne franchissent jamais la barrière médiatique.

· Débat public tronqué : certaines questions fondamentales (monnaie, souveraineté alimentaire, rôle des banques centrales, liens entre gouvernements et multinationales) sont hors champ médiatique.

· L’illusion du progrès : on nous promet plus de droits, plus d’inclusivité, plus de transparence, mais en échange, les citoyens abandonnent leur souveraineté réelle au profit d’instances supranationales opaques.

5. Le citoyen comme rouage docile

Ce totalitarisme moderne repose sur la psychologie. Il ne cherche pas à écraser, mais à fabriquer du consentement.

· Les écrans saturent d’informations contradictoires, créant fatigue et confusion.
· Le travail et le quotidien absorbent toute l’énergie, empêchant le recul critique.
· Les distractions (sport, divertissement, réseaux sociaux) anesthésient les frustrations légitimes.

L’homme moderne ne se sent pas oppressé, mais épuisé, désorienté et dépolitisé.

6. Les signes concrets d’un basculement

· État d’urgence permanent : sanitaire hier, climatique demain. On s’habitue à des restrictions temporaires qui deviennent structurelles.
· Langage inversé : surveillance = protection, censure = lutte contre la haine, restriction = progrès écologique.
· Économie financiarisée : les peuples travaillent, mais le pouvoir réel est dans les mains d’institutions financières transnationales que personne n’élit.
· Colonisation mentale : les valeurs traditionnelles (famille, culture, souveraineté) sont déconstruites au profit d’un consommateur standardisé, docile et interchangeable.

7. Clés pratiques pour sortir de l’illusion

Sortir du totalitarisme déguisé ne peut pas passer uniquement par le vote ou la plainte. Cela exige des actes concrets et quotidiens :

1. Se réapproprier l’information : diversifier ses sources, lire hors des médias de masse, croiser les perspectives, vérifier l’origine des financements.

2. Reprendre du pouvoir économique : acheter local, soutenir des circuits courts, sortir de la dépendance aux multinationales.

3. Créer des micro-démocraties : associations, collectifs, villages, communautés qui expérimentent des formes d’autogestion.

4. Pratiquer la désobéissance civile douce : refuser certaines intrusions, défendre la vie privée, contourner les systèmes trop intrusifs.

5. Cultiver la souveraineté intérieure : méditation, spiritualité, enracinement. Car un peuple sans conscience intérieure est plus manipulable.

8. Un monde à double visage

Le XXIe siècle n’a pas besoin de dictateurs hurlants. Le totalitarisme est désormais élégant, numérique, consensuel, invisible. Il se présente comme démocratie, mais il fonctionne comme contrôle total.

La bonne nouvelle : dès qu’on voit le mécanisme, le sortilège s’effondre. Car un système basé sur l’illusion ne tient que tant que nous y croyons.

La vraie démocratie ne viendra pas d’en haut, mais d’en bas, de la capacité des citoyens à retrouver leur souveraineté, leur lucidité et leur courage collectif.

Le défi de notre temps n’est pas seulement de dénoncer la fausse démocratie, mais de réinventer la vraie.

Lecornu et son armée de zombies...

Gilles La Carbona
28/9/2025

Lecornu pourrait-il résister à une censure ? Tout était presque sécurisé, le PS avait eu la satisfaction de voir Najat Vallaud-Belkacem nommée à la Cour des comptes et pourtant il semblerait que le parti ne soit plus d’accord avec la macronie. Le point d’achoppement : le budget bien entendu. Et nous revoilà avec les menaces de censure qui pleuvent à droite, hors LR comme d'habitude, et à gauche. Et Mélenchon de vouloir faire tomber ce gouvernement. Sur le fond il a raison et nous sommes favorables au RPF, à une chute systématique de tous les gouvernements de Macron pour forcer ce dernier à démissionner. Mais en réalité si censure il y a, ce sera pour faire chuter seulement un premier ministre, car Lecornu n’a pas de gouvernement et on se demande s’il en aura un, un jour, malgré ses annonces ? C’est ce que nous avons déjà écrit dans nos billets. Les ministres en place, sont ceux qui sont déjà tombés le 8 septembre, et par un miracle que seule la France est capable de réaliser, ils sont toujours en place, administrent leur ministère, se font obéir de leurs fonctionnaires et curieusement, tous les parlementaires acceptent cette situation.
Ils vont même jusqu’à en oublier que ces ministres, se désignant eux-mêmes comme « démissionnaires », ne devraient plus être là. Et d’annoncer donc, à grand fracas qu’ils sont prêts à censurer le gouvernement ! On croit rêver, et comme nous l’écrivions il y a quelques semaines, nous risquons de voir des ministres sans légitimités officielles tomber une nouvelle fois. Venir prétendre que nos institutions ne sont pas malades après un tel constat, relève du tour de magie ou d’un mensonge. Avant de censurer Lecornu il serait souhaitable d’exiger qu’il nomme ses ministres. Ou de demander un droit de retrait à tous les fonctionnaires des ministères qui n’ont pas à obéir ni à appliquer des directives ou consignes d’une personne qui a été virée. Le problème est bien celui de la légitimité des mesures prises en ce moment. On va nous répondre que l’État doit poursuivre ses missions. Oui, mais dans ce cas il ne peut que gérer les affaires courantes et tous les ministres n’ont plus à apparaître dans les manifestations officielles, ni même se présenter aux antennes des radios avec le titre de "ministre démissionnaire" qui n'est reconnu dans aucun texte et ne constitue pas un statut.
Ils continuent à se déplacer aux frais de la princesse et perçoivent sans doute toujours leur salaire. Cette république est devenue un capharnaüm de première, et les autres nations doivent nous observer avec un sentiment partagé entre rire et tristesse, entre stupéfaction et indignation. Venir donner des leçons de démocratie au reste du monde quand on agit de la sorte, ne peut que décrédibiliser un peu plus la parole de la France, qui depuis les saillies de Macron n’est plus au firmament… et le mot est faible.
Nous sommes dans l’impasse, Lecornu le sait, il ne peut reprendre les mêmes ministres sans trahir sa volonté de changement affichée dès le début. Alors il demande aux parlementaires de faire eux-mêmes le budget, de trouver le consensus au sein de l’hémicycle, chose qui devrait en effet être réalisée, mais qui s’avère impossible compte tenu des demandes et exigences qui entrent en contradiction avec les courants politiques actuellement présent.
Lecornu risque bien de tomber en effet, mais ce sera une première dans la Vème République, si vaillamment défendue par Larcher, que de voir un gouvernement démissionnaire se faire censurer deux fois. Macron refuse de partir, il refuse aussi de dissoudre, dans la foulée il garde des ministres qui juridiquement n’ont plus rien à faire là, et tout le monde s'accommode de cette situation. Quand au RPF nous disons que cette constitution, du moins exploitée comme elle l’est, ne peut plus rester en place et qu’il faut en changer. Nous avons donc hâte de voir Lecornu se faire censurer pour apprécier le comportement des parlementaires devant cette situation ubuesque, ou un premier ministre entraîne dans sa chute des ministres fantômes censés ne plus être là et pourtant toujours présents, comme s’ils n’étaient pas concernés par les événements.


Sarah Knafo
30/9/2025

On découvre encore +1000 visas aux étudiants algériens cette année !
L'Algérie nous coûte 9 milliards d’euros chaque année. J'ai établi la facture et elle augmente encore !
Sébastien Lecornu, vous cherchez des économies : supprimez tous les avantages à ce pays hostile.

29 septembre 2025

Gastel Etzwane

-29/9/2025- Fin août, Macron, Merz et le Polonais Donald Tusk se sont déplacés pour tenir un meeting électoral en Moldavie aux côtés de Maia Sandu, candidate adoubée par Bruxelles. Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, y va régulièrement ; Antonio Costa, président du Conseil européen, aussi ; et à chaque fois, Ursula annonce un nouveau chèque pour le pays.
C’est ça l’ingérence autorisée : soutenir une candidate qui ne représente personne, sous perfusion d’argent européen. Imaginez une seconde que Vladimir Poutine ait fait la même chose en venant soutenir un candidat anti-Union européenne : les médias en feraient des « breaking news » pendant des semaines et crieraient au scandale absolu.
Mais là, silence radio : on appelle ça « la démocratie ».

Kuzmanovic Georges
29/9/2025

Commentaire entendu sur France Info : le « but de Trump est de trouver une solution de paix pour Gaza »... toute honte bue.
Allô Radio France ? Trump (comme Biden avant lui, bref : les États-Unis) :
- Bloquent depuis des décennies toute reconnaissance de l’État de Palestine.
- Soutiennent militairement et financièrement Israël.
- Sans les USA, pas d’opérations militaires à Gaza ou en Cisjordanie.
- Sans les USA, Israël aurait été contraint de négocier depuis longtemps (ce qui aurait d’ailleurs été favorable à Israël aussi).
- Le blocus humanitaire de Gaza relève également de leur responsabilité.
- Les juges de la CPI sont traqués par les USA.
- Sans leur accord, pas de bombardements du Qatar.
- Les USA ont sauvé Israël de sa guerre absurde contre l’Iran.
- Etc.
En réalité, Netanyahou et Trump visent le dégagement total des Palestiniens de Gaza. C'est ça la réunion.

René Chiche

-27/9/2025- On s'approche de la date à laquelle une bande de m'as-tu-vu hypocrites va rendre encore une fois des hommages appuyés à Samuel Paty, Dominique Bernard et tant d'autres belles personnes qui ont fait les frais de l'incurie générale.
Parmi ceux qui me dégoûtent le plus se trouvent quelques personnes en quête de reconnaissance médiatique qui utilisent le nom de Samuel Paty pour vendre des livres où ils ne parlent que d'eux et font leur prêchi-prêcha sur la fameuse laïcité.
Comme si c'était le problème.
Comme si Samuel avait été décapité parce qu'il était un héraut de la laïcité ou un militant de leur cause, alors que chacun sait qu'il a été assassiné parce qu'il faisait son métier de professeur, qui est d'instruire, dans une institution qui ne soutient plus ses professeurs et se retourne même contre ceux qui font correctement leur job.
Cette vérité simple dérange, car elle révèle l'état catastrophique dans lequel se trouve présentement l'institution la plus utile en république.
Je suis donc très en colère, comme à la première seconde où j'ai appris l'horreur de ce qui s'était passé ce 16 octobre 2020, et profondément dégoûté par ces hommages mondains et hypocrites qui persistent à refuser de nommer les choses : car c'est d'abord l'institution qui a abandonné Samuel et l'a laissé sans défense, voire s'est retournée contre lui, à l'instar de ces quelques collègues qui par lâcheté ont estimé qu'il avait "merdé" alors qu'il ne faisait, et même faisait très bien, que son travail.
Samuel est mort parce qu'il était un très bon professeur.
Et que, dans ce qu'est devenue notre école, être un bon professeur peut constituer une faute.
Seule exception à mon jugement sévère et peut-être excessif, Mickaëlle Paty évidemment, dont le livre intitulé Le cours de Monsieur Paty devrait se trouver dans tous les CDI (ce que le ministère aurait dû à mon sens imposer) et être lu par tous les professeurs (ce pourquoi, à Action & Démocratie/CFE-CGC, nous en avons diffusé de larges extraits l'an dernier au million de personnels recevant notre lettre d'info).
Car son frère n'attend pas des hommages ni des salles de réunion dans les rectorats qui portent son nom, pas davantage que des rues ou des ronds-points qui portent son nom.
Il attend justice.
Le reste est sans intérêt.
Le système a bien récupéré la mémoire de Samuel pour se dédouaner, à coups d'hommages en veux-tu en voilà. Mais la justice n'est toujours pas passée, et l'œil est toujours dans la tombe, regardant Caïn...
Radu Portocala

-29/9/2025- Les élections en Moldavie ont été gagnées par qui devait les gagner. Ce n’est pas en vain que le contribuable français a payé le voyage électoral d’Emmanuel Macron dans ce pays qui intéresse tellement les démocrates et les pacifistes occidentaux.
On nous dit que cette victoire des euro-enthousiastes est une défaite de la Russie. Cette Russie qui est à ce point impuissante et que nous craignons tant. À qui nous voulons faire la guerre pour l’empêcher de nous faire la guerre. La petite Moldavie l’a mise en échec. Sous la lumière de Bruxelles, Maia Sandu triomphe, alors que Vladimir Poutine, dans sa sinistre tanière, lèche les plaies qui viennent de s’ouvrir dans son orgueil.
Réjouissons-nous ! La vaillante Moldavie, poussée par sa foi en la bureaucratie européenne, a vaincu l’ogre.
Yann Bizien
29/9/2025

Scandale politicien, islamo-gauchiste et électoraliste à Strasbourg, aux frais des contribuables, à quelques mois du scrutin municipal

La municipalité puise dans le budget de la commune pour financer sans modestie ni pudeur une campagne de collaboration avec l’islam politique et radical, comme le régime de Vichy avec le nazisme.
La Maire écologiste de la ville de Strasbourg choisit une femme voilée pour incarner le slogan « Strasbourg, la douceur de ville ».
Une ville qui choisit une femme voilée pour incarner sa “douceur”, c’est une ville soumise à l’islam politique, une ville qui tourne le dos à la laïcité, une ville qui rabaisse la femme au-dessous des hommes et une ville qui collabore avec des fondamentalistes.
C'est une ville qui plaide pour l’infériorité des femmes plutôt que pour leur émancipation. C'est une municipalité prête à tout pour gagner quelques électeurs au mois de mars 2026.
Dans ma France de jadis, je n'imaginais pas qu'un maire puisse un jour choisir une femme voilée pour représenter sa ville.
L'islamisme gagne du terrain sur notre sol avec tous ces élus qui collaborent à son travail de domination culturelle, de séparatisme politique et de conquête territoriale avec un clientélisme déguisé.
Qu'en pensent les femmes et les jeunes femmes de Strasbourg ?
Que va faire le Préfet ? Que décidera Bruno Retailleau contre cette propagande islamiste qui sape les fondations de notre nation ?
Stop !

Nos dirigeants méprisent le peuple et ne feront donc aucune économie

H16
29/9/2025

Le nouveau premier ministre, un certain Seb Lecornu, a tout compris de la situation catastrophique dans laquelle se trouve le pays : il va faire des économies !

Voilà, les « grandes orientations » du budget sont tombées et le frétillant Premier ministre, qui s’est jeté sur la place encore chaude de Françoiheu Bayrouheu, n’a pas traîné pour les diffuser à toute la presse : si l’on peut se réjouir que la débilissime taxe Zucman a été écartée des propositions budgétaires, le Premier ministre a néanmoins convenu qu’il était nécessaire de tenir compte de l’envie des Français d’une nécessaire « justice fiscale », cet intéressant concept qui mélange la jalousie envers les riches avec l’absolue nécessité de tabasser les autres fiscalement tout en se ménageant des niches pour soi.

Avec de telles prémices, Lecornu ne peut enfiler ensuite que des propositions du meilleur bon sens, avec « une proposition de budget dans laquelle certains impôts augmenteront, mais d’autres diminueront », ce qui laisse songeur dans le pays le plus imposé du monde. Alors bien sûr, le Cornu annonce des économies de 6 milliards sur le train de vie de l’État, mais, dans la même foulée, sans rire et avec cet aplomb que seuls les cuistres peuvent déployer, le voilà qui explique aussitôt qu’on va devoir augmenter les retraites de 6 milliards d’euros (après tout, elles ne coûtent que 420 milliards d’euros par an) et la santé de 5 milliards pour faire bonne mesure.

En définitive, on se retrouve donc avec une économie de -5 milliards ; autrement dit, les dépenses continuent d’augmenter, sous les applaudissements de la foule en délire. Grâce à l’argent gratuit des autres, la fête peut donc continuer sans s’arrêter.


Mais allons, voyons les choses du bon côté : avec ces nouvelles dépenses pour la santé, l’Hôpital d’Evreux va enfin pouvoir bénéficier de dotations à la hauteur de ses besoins, n’est-ce pas ? Ah tiens, non ! On apprend par voie de presse qu’en réalité, il est obligé de faire un appel à un « emprunt citoyen » pour 100.000 euros afin de pourvoir l'hôpital de 22 lits qui manquent cruellement.

Ceci n’est pas sans évoquer les mésaventures d’un hôpital parisien qui avait été lui-même obligé, en décembre 2023, de faire un appel aux dons pour l’achat d’un scanner. Rappelons, à toutes fins utiles et rigolotes, que la France dispose de 36 scanners par million d’habitants, ce qui la place confortablement entre le Chili et l’Estonie, alors que l’Allemagne en dispose de plus de 70, les États-Unis 91 et le Japon, 171. Pour l’un des pays qui dépense le plus dans sa santé, on se demande vraiment où passe l’argent.

Et justement les affaires récentes nous permettent d’évoquer quelques pistes. Si des masses considérables sont routées dans les tubulures chromées des administrations et de la bureaucratie délirante françaises et viennent arroser de façon de plus en plus chaotique un nombre décroissant de Français, certains sprinklers d’argent gratuit des autres n’oublient pas d’asperger certaines personnes ou certaines institutions avec une générosité de plus en plus obscène.

Et alors que l’hôpital d’Evreux se bat donc pour 100 000 euros, on ne peut s’empêcher de noter que les notes de frais d’Anne Hidalgo évoluent à un multiple de ce chiffre, de façon complètement injustifiable.

Dans un pays bien géré, Anne Hidalgo serait forcée de rembourser ses frais et l’argent récupéré serait ajouté aux contributions de l’hôpital d’Evreux. Dans la France actuelle, malheureusement, ce ne sera pas le cas et on ne pourra que constater en parallèle la gestion catastrophique de France Télévisions par une Ernotte complètement en roue libre. Malgré sa belle assurance affichée lorsqu’elle avait pris ses fonctions il y a 10 ans – lorsqu’elle fanfaronnait sur les économies qu’elle ferait réaliser aux chaînes publiques de télévision, les derniers rapports de la Cour des comptes montrent que l’institution publique est maintenant au bord d’un dépôt de bilan fracassant.

Et plus exactement, dans le cas spécifique de France Télévisions, les capitaux propres sont maintenant inférieurs à la moitié du capital social, ce qui est insuffisant pour la pérennité de l’institution au point de la menacer de dissolution d’ici fin 2026. Bref, l’argent public abonde ici à une catastrophe industrielle majeure.


Ce n’est malheureusement pas les seuls exemples que l’actualité récente nous permet d’exhumer.

Ainsi, alors qu’on devrait faire spécialement attention à toutes les dépenses de l’État pour en couper les moins impérieuses, on découvre que la France continue à distribuer le pognon des Nicolas à l’étranger, encore et encore, et avec une générosité véritablement louche.

C’est ainsi qu’on apprend que la ville de Yaoundé, au Cameroun, a récemment bénéficié de plus de 65 millions d’euros d’argent français par l’Aide Française au Développement, dans le cadre d’un programme visant à améliorer la circulation dans ce centre-ville. Les Parisiens qui souffrent de la multiplication invraisemblable des chantiers mal boutiqués et mal finis au cœur de la métropole française – dont la Maire a fait croître la dette hors de toutes proportions – seront heureux d’apprendre que les Camerounais, eux, rouleront mieux dans leur capitale.

Dans le même temps, la Palestine devrait bénéficier de 170 millions de dollars d’aides diverses fournis par 12 pays – soit à peu près 14 millions de dollars par pays – dont la France, et ce, alors que le pays continue d’empiler dettes et déficits, comme jamais. L’histoire ne semble pas apprendre grand chose à nos dirigeants : les sommes (maintenant colossales) détournées par les autorités palestiniennes ne semblant jamais suffire, on peut raisonnablement imaginer que ces 170 millions viendront abonder les comptes bancaires déjà fort dodus de certains dignitaires locaux.

Rassurez-vous, l’Hôpital d’Evreux, de son côté, pourra continuer à faire un appel aux dons des contribuables français qui participent, sans le savoir, à cette générosité tous azimuts. De toute façon et quoi que puissent penser ces contribuables, le gouvernement, l’administration et la classe jacassante actuels (médias et politiciens) sont tous fermement décidés à aider des étrangers loin d’eux plutôt que leur compatriotes qui fument des gitanes, roulent en diesel et finalement, ne sont rien.

Ce faisant, cette classe jacassante illustre encore une fois et de façon frappante les études sociologiques implacables démontrant bien que les « progressistes » (dans lesquels on retrouve bien évidemment les étatistes et les socialistes de tous crins) auront toujours à cœur de secourir le reste du monde bien avant leur famille, leurs proches et leurs compatriotes qu’ils détestent pas toujours cordialement.


28 septembre 2025

Radu Portocala
28/9/2025

La présidente de la Moldavie, créature du couple Soros-Schwab et filleule de von der Leyen, a déclaré que la Russie a dépensé « des centaines de millions d’euros » pour manipuler l’élection législative qui se déroule aujourd’hui dans son pseudo-pays issu de l’imagination de Staline.
Il faudrait se décider : soit la Russie est en faillite comme nous disent les personnes ineptes de la famille à laquelle appartient cette Maia Sandu, soit elle est en mesure, comme nous disent les mêmes personnes ineptes, de jeter par les fenêtres des sommes monstrueuses pour influencer la vie politique dans nombre de pays, pour manipuler la presse « d’extrême droite » dans d’autres, pour déstabiliser des continents entiers, pour faire « la guerre hybride » à la moitié du monde, etc.
Quand les imbéciles font semblant de nous informer, on finit par ne plus rien comprendre. Ce qui, en fin de compte, n’est pas plus mal.