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6 octobre 2025

Julien Pradelle
5/10/2025

Toute l’escroquerie du système repose en réalité sur la démocratie représentative. Une démocratie, une vraie, où le peuple gouverne (c'est le sens du terme "démocratie"), n’est pas représentative. Le peuple y écrit et y vote lui-même les lois, et il y prend les grandes décisions, notamment via le référendum d’initiative citoyenne, tout comme il y écrit et y modifie lui-même la constitution. Il faut certes une assemblée, mais celle-ci doit être composée de citoyens tirés au sort, qu’on n’élèvera pas au-dessus des autres comme nous le faisons avec notre prince-président et son gouvernement de ploutocrates. Les membres de cette assemblée doivent être rémunérés au salaire minimum et éventuellement toucher une prime sur résultats en fin de mandat ; ils doivent être régulièrement renouvelés. Voter, au sens d’élire, c’est renoncer à gouverner, car c’est déléguer à d’autres le pouvoir de prendre les grandes décisions. Choisir, dans un éventail limité par le système, à qui donner le pouvoir, ce n’est pas exercer le pouvoir.
La France n’a jamais été une démocratie. Disons qu’elle a autrefois été un peu plus démocratique qu’aujourd'hui, notamment sous De Gaulle.
Pierre Duriot

Nettoyer les écuries d’Augias

Une extrême gauche obnubilée par la promotion de l’islam et la question palestinienne, des écologistes cramponnés à la fable du carbone, rêvant de nous faire marcher à quatre pattes, une gauche qui ne représente plus personne, un centre mou de Macronistes, de Modem et d’Horizonistes qui ont tout raté et dont plus personne ne veut, une droite qui s’est compromise tant qu’elle a pu avec les précédents et une extrême droite, qui n’a d’extrême que le qualificatif dont l’affuble la presse de gauche et qui ne s’est jamais opposée vraiment à la dilution de la nation dans l’Europe et encore moins à Macron, dont elle a sauvé la tête en permanence avec des prétextes fallacieux. D’un bout à l’autre du monde politique, il n’y a que des gens en totale déconnexion d’avec leurs électeurs et plus largement d’avec la France qui travaille, du moins, celle qui travaille encore… Macron qui ne manque pas d’air, appelait à un « sursaut démocratique », le seul sursaut possible serait désormais de tous les balayer pour incompétence et intelligence avec des ennemis des nations, ceux de Bruxelles…

5 octobre 2025

Kuzmanovic Georges
5/10/2025

Finalement, c'est la Ve République que Bruno Le Maire a réussi à mettre à genoux.

Emmanuel Todd
1/10/2025

Dislocation de l’Occident : les menaces


La perversité de Trump se déploie au Moyen-Orient, le bellicisme de l’OTAN en Europe.

Je viens d’écrire à la demande de mon éditeur slovène une nouvelle préface à La Défaite de l’Occident, qu’il m’apparaît nécessaire de publier sur Substack immédiatement. La menace d’une aggravation de tous les conflits se précise. On trouvera dans ce texte une interprétation schématique et provisoire, mais actualisée du développement de la crise que nous vivons. Ce texte est de fait la conclusion de mon dernier entretien avec Diane Lagrange sur Fréquence Populaire : «Victoire de la Russie, enfermement et fracturation de la France et de l’Occident».


Préface à l’édition slovène
De la défaite à la dislocation

Moins de deux ans après la publication en français de La Défaite de l’Occident, en janvier 2024, les principales prédictions du livre sont vérifiées. La Russie a militairement et économiquement tenu le choc. L’industrie militaire américaine est épuisée. Les économies et les sociétés européennes sont au bord de l’implosion. Avant même que s’effondre l’armée ukrainienne, le stade suivant de la dislocation de l’Occident est atteint.

Je suis depuis toujours hostile à la politique russophobe des États-Unis et de l’Europe mais, en tant qu’occidental attaché à la démocratie libérale, Français formé à la recherche en Angleterre, enfant d’une mère réfugiée aux États-Unis pendant la deuxième guerre mondiale, je suis catastrophé par les conséquences pour nous, Occidentaux, de la guerre menée sans intelligence contre la Russie.

Nous ne sommes qu’au début de la catastrophe. Un point de bascule approche au-delà duquel se développeront les conséquences ultimes de la défaite.

Le « Reste du monde » (ou Sud global, ou Majorité globale), qui s’était contenté de soutenir la Russie en refusant de boycotter son économie, affiche désormais ouvertement son soutien à Vladimir Poutine. Les BRICS s’élargissent en acceptant de nouveaux adhérents, ils accroissent leur cohésion. Sommée par les États-Unis de choisir son camp, l’Inde a choisi l’indépendance : les photos de Poutine, Xi et Modi réunis à l’occasion de la réunion d’aout 2025 de l’Organisation de Coopération de Shanghai resteront comme le symbole de ce moment clef. Les médias occidentaux ne cessent pourtant de nous représenter Poutine comme un monstre et les Russes comme des serfs. Ces médias avaient déjà été incapables d’imaginer que le Reste du monde les voit comme un dirigeant et des êtres humains ordinaires, porteurs d’une culture russe spécifique et d’une volonté de souveraineté. J’ai peur désormais que nos médias n’aggravent notre aveuglement en étant incapables d’imaginer le regain de prestige de la Russie dans ce Reste du monde, exploité économiquement et traité avec arrogance par l’Occident durant des siècles. Les Russes ont osé. Ils ont défié l’Empire et ils ont gagné.

L’ironie de l’histoire, c’est que les Russes, peuple européen et blanc, de langue slave, sont devenus le bouclier militaire du Reste du monde parce que l’Occident a refusé de les intégrer après la chute du communisme. J’imagine les Slovènes particulièrement bien placés culturellement pour apprécier cette ironie même si ce que je sais bien, en tant qu’anthropologue de la famille et de la religion, que, malgré sa langue slave, la Slovénie est beaucoup plus proche socialement et idéologiquement de la Suisse que de la Russie.

Je peux ébaucher ici un modèle de la dislocation de l’Occident, malgré les incohérences de la politique de Donald Trump, président américain de la défaite. Ces incohérences ne résultent pas, je pense, d’une personnalité instable, et sans doute perverse, mais d’un dilemme insoluble pour les États-Unis. D’une part, leurs dirigeants, au Pentagone comme à la Maison-Blanche, savent que la guerre est perdue et que l’Ukraine devra être abandonnée. Le bon sens les conduit donc à vouloir sortir de la guerre. Mais d’autre part, le même bon sens leur fait pressentir que le retrait d’Ukraine aura pour l’Empire des conséquences dramatiques que n’avaient pas eu ceux du Vietnam, d’Irak ou d’Afghanistan. Il s’agit en effet de la première défaite stratégique américaine d’échelle planétaire, dans un contexte de désindustrialisation massive des États-Unis et de réindustrialisation difficile. La Chine est devenue l’atelier du monde ; sa très faible fécondité, certes, lui interdira de remplacer les États-Unis, mais il est déjà trop tard pour la concurrencer industriellement.

La dédollarisation de l’économie mondiale a commencé. Trump et ses conseillers n’arrivent pas à l’accepter car ce serait la fin de l’Empire. Un âge post-impérial pourtant devrait être le but du projet MAGA, Make America Great Again, qui cherche un retour de l’État-nation américain. Mais pour une Amérique dont la capacité productive en biens réels est aujourd’hui très faible (voir chapitre 9 sur la vraie nature de l’économie américaine), il est impossible de renoncer à vivre à crédit comme elle le fait en produisant des dollars. Un tel retrait impérial-monétaire impliquerait une chute brutale de son niveau de vie, y compris pour les électeurs populaires de Trump. Le premier budget de la deuxième présidence Trump, le « One Big Beautiful Bill Act », reste donc impérial malgré les protections tarifaires qui incarnent le projet ou rêve protectionniste. L’ OBBBA relance les dépenses militaires et le déficit. Qui dit déficit budgétaire aux États-Unis dit, inévitablement, production de dollars et déficit commercial. La dynamique impériale, l’inertie impériale plutôt, n’en finit pas de miner le rêve d’un retour à l’État-nation productif.

En Europe, la défaite militaire reste mal comprise des dirigeants. Ils n’ont pas dirigé les opérations. C’est le Pentagone qui avait mis au point les plans de la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023 (durant laquelle j’avais écrit La Défaite de l’Occident). Les militaires américains, même s’ils ont fait mener la guerre par leur proxy ukrainien, savent qu’ils se sont brisés sur la défense russe – parce qu’ils ne pouvaient produire assez d’armes et parce que les militaires russes ont été plus intelligents qu’eux. Les dirigeants européens n’ont fourni que des systèmes d’armes et pas les plus importants. Inconscients de l’ampleur de la défaite militaire, ils savent en revanche que leurs propres économies ont été paralysées par la politique de sanctions, tout spécialement par la rupture de leur approvisionnement en énergie russe bon marché. Couper en deux économiquement le continent européen fut un acte de folie suicidaire. L’économie allemande stagne. Partout à l’ouest, la pauvreté et les inégalités augmentent. Le Royaume-Uni est au bord du gouffre. La France le suit de près. Sociétés et systèmes politiques sont bloqués.

Une dynamique économique et sociale négative préexistait à la guerre et mettait déjà l’Occident sous tension. Elle était visible, à des degrés divers, dans toute l’Europe de l’Ouest. Le libre-échange y mine la base industrielle. L’immigration y développe un syndrome identitaire, particulièrement dans les classes populaires privées d’emplois sûrs et correctement payés.

Plus en profondeur, la dynamique négative de fragmentation est culturelle : l’éducation supérieure de masse crée des sociétés stratifiées dans lesquelles les éduqués supérieurs – 20%, 30%, 40% de la population – se mettent à vivre entre eux, à se penser supérieurs, à mépriser les milieux populaires, à rejeter le travail manuel et l’industrie. L’éducation primaire pour tous (l’alphabétisation universelle) avait nourri la démocratie, créant une société homogène dont le subconscient était égalitaire. L’éducation supérieure a engendré des oligarchies, et parfois des ploutocraties, sociétés stratifiées envahies par un subconscient inégalitaire. Paradoxe ultime : le développement de l’éducation supérieure a fini par produire dans ces oligarchies ou ploutocraties une baisse du niveau intellectuel ! J’avais décrit cette séquence il y a plus d’un quart de siècle dans L’Illusion économique, publiée en 1997. L’industrie occidentale s’en est allée dans le Reste du monde et aussi, bien sûr, dans les anciennes démocraties populaires d’Europe de l’Est qui, libérées de leur sujétion à la Russie soviétique, ont désormais retrouvé leur statut pluriséculaire de périphérie dominée par l’Europe de l’Ouest. Je parle en détail au chapitre 3 de cette espèce de Chine intérieure où les ouvriers d’industrie restent nombreux. Partout cependant en Europe l’élitisme des éduqués supérieurs a engendré le « populisme ».

La guerre a fait monter d’un cran la tension européenne. Elle appauvrit le continent. Mais surtout, échec stratégique majeur, elle délégitime des dirigeants incapables de mener leurs pays à la victoire. Le développement de mouvements populaires conservateurs (habituellement désigné par les élites journalistiques par des termes comme « populistes » ou « d’extrême droite » ou « nationalistes ») s’accélère. Reform UK au Royaume-Uni. AfD en Allemagne, Rassemblement national en France… Ironie toujours : les sanctions économiques dont l’OTAN attendait un « regime change » en Russie sont sur le point d’apporter à l’Europe occidentale une cascade de « regime changes ». Les classes dirigeantes occidentales sont délégitimées par la défaite au moment même où la démocratie autoritaire russe est relégitimée par la victoire, ou plutôt, surlégitimée puisque le retour de la Russie à la stabilité sous Poutine lui assurait au départ une légitimité incontestée.

Tel est notre monde à l’approche de 2026.

La dislocation de l’Occident prend la forme d’une « fracturation hiérarchique ».

Les États-Unis renoncent au contrôle de la Russie, et je le pense de plus en plus, de la Chine. Mis sous blocus chinois pour leurs importations de samarium, cette terre rare indispensable à l’aéronautique militaire, les États-Unis ne peuvent plus rêver d’affronter la Chine militairement. Le Reste du monde – Inde, Brésil, monde arabe, Afrique – en profite et leur échappe. Mais les États-Unis se retournent vigoureusement contre leurs « alliés » européens et est-asiatiques, dans un effort ultime de surexploitation, et aussi, il faut l’admettre, par pur et simple dépit. Pour échapper à leur humiliation, pour cacher au monde et à eux-mêmes leur faiblesse, ils punissent l’Europe. L’Empire se dévore lui-même. C’est le sens des tariffs et investissements forcés imposés par Trump aux Européens, devenus sujets coloniaux dans un empire rétréci plutôt que partenaires. Le temps des démocraties libérales solidaires est fini.

Le trumpisme est un « conservatisme populaire blanc ». Ce qui émerge en Occident n’est pas une solidarité des conservatismes populaires mais une rupture des solidarités internes. La rage qui résulte de la défaite conduit chaque pays, pour éponger son ressentiment, à se retourner contre plus faible que lui. Les États-Unis se retournent contre l’Europe ou le Japon. La France réactive son conflit avec l’Algérie, ancienne colonie. Nul doute que l’Allemagne, qui, de Scholz à Merz, a accepté d’obéir aux Etats-Unis, ne retourne son humiliation contre ses partenaires européens plus faibles. Mon propre pays, la France, me semble le plus menacé.

L’un des concepts fondamentaux de la défaite de l’Occident est le nihilisme. J’explique comment « l’état zéro » de la religion protestante – la sécularisation arrivée à son terme – n’explique pas seulement l’effondrement éducatif et industriel américain. L’état zéro ouvre aussi un vide métaphysique. Je ne suis pas personnellement croyant et je ne milite pour aucun retour du religieux (je ne le crois pas possible) mais je dois, en tant qu’historien, constater que la disparition des valeurs sociales d’origine religieuse mène à une crise morale, à une pulsion de destruction des choses et des hommes (la guerre) et ultimement à une tentative d’abolition de la réalité (le phénomène transgenre pour les démocrates américains et la négation du réchauffement climatique pour les républicains par exemple). La crise existe pour tous les pays complètement sécularisés mais elle est pire dans ceux dont la religion était le protestantisme ou le judaïsme, religions absolutistes dans leur recherche du transcendant, plutôt que le catholicisme, plus ouvert à la beauté du monde et de la vie terrestre. C’est bien aux États-Unis et en Israël que l’on voit se développer des formes parodiques des religions traditionnelles, parodies d’essence selon moi nihiliste.

Cette dimension irrationnelle est au cœur de la défaite. Celle-ci n’est donc pas seulement une perte « technique » de puissance mais aussi un épuisement moral, une absence de but existentiel positif qui mène au nihilisme.

Ce nihilisme est derrière la volonté des dirigeants européens, particulièrement sur les bords protestants de la Baltique, d’élargir la guerre contre la Russie par des provocations incessantes. Ce nihilisme est aussi derrière la déstabilisation américaine du Proche-Orient, lieu par excellence d’expression de la rage qui résulte de la défaite américaine face à la Russie. Surtout, ne cédons pas à l’évidence trop facile d’une autonomie guerrière du régime Netanyahu en Israël dans le génocide de Gaza ou dans l’attaque contre l’Iran. Protestantisme-zéro et judaïsme-zéro mêlent certes tragiquement leurs effets nihilistes dans ces accès de violence. Mais partout au Moyen-Orient ce sont bien les États-Unis qui, en fournissant les armes et parfois en attaquant eux-mêmes, sont en dernière instance les décideurs du chaos. Ils poussent Israël à l’action comme ils ont poussé les Ukrainiens. La première présidence Trump avait établi l’ambassade des États-Unis à Jérusalem et c’est bien Trump qui le premier a imaginé Gaza transformé en station balnéaire. Je suis conscient qu’il faudrait un livre pour démontrer cette thèse, un livre qui démonterait une à une les interactions entre les acteurs. Mais, historien de métier, et faisant de la géopolitique depuis un-demi-siècle, je sens que, comme l’Europe otanienne, Israël a cessé d’être un État indépendant. Le problème de l’Occident est bien la mort programmée de l’État-nation.

L’Empire est vaste et il se décompose dans le bruit et la fureur. Cet Empire est déjà polycentrique, divisé sur ses buts, schizophrène. Mais aucune de ses parties n’est indépendante du tout. Trump est son « centre » actuel ; il est aussi sa meilleure expression idéologico-pratique en ce qu’il mêle une volonté rationnelle de repliement sur sa sphère de domination immédiate (l’Europe et Israël) à des impulsions nihilistes de préférence pour la guerre. Ces tendances – repliement et violence – s’expriment aussi à l’intérieur du cœur américain de l’Empire où le principe de fracturation hiérarchique fonctionne en interne. Des auteurs anglo-américains de plus en plus nombreux évoquent la venue d’une guerre civile.

La ploutocratie américaine est pluraliste. Il y a celle des financiers, celle des pétroliers, celle de la Silicon Valley. Les ploutocrates trumpistes, pétroliers texans ou ralliés récent de la Silicon Valley, méprisent les élites éduquées démocrates de la côte Est, qui méprisent elles-mêmes les petits-blancs trumpistes du heartland, qui méprisent eux-mêmes les Noirs démocrates, etc…

L’une des particularités intéressantes de l’Amérique actuelle est que ses dirigeants ont de plus en plus de mal à distinguer l’interne de l’externe, malgré la tentative MAGA d’arrêter par un mur l’immigration venue du sud. L’armée tire sur des bateaux qui sortent du Vénézuéla, elle bombarde l’Iran, elle entre dans le centre des villes démocrates des États-Unis, elle commandite l’aviation israélienne pour une attaque sur le Qatar où se trouve une immense base américaine. Tout lecteur de science-fiction reconnaîtra dans cette énumération inquiétante l’amorce d’une entrée en dystopie, c’est-à-dire dans un monde négatif où se mêlent puissance, fragmentation, hiérarchie, violence, pauvreté et perversité.

Restons donc nous-mêmes, hors de l’Amérique. Gardons notre perception de l’intérieur et de l’extérieur, notre sens de la mesure, notre contact avec la réalité, notre conception de ce qui est juste et beau. Ne nous laissons pas non plus entraîner dans une fuite en avant guerrière par nos propres dirigeants européens, ces privilégiés égarés dans l’histoire, désespérés d’avoir été vaincus, terrorisés à l’idée d’être un jour jugés par leurs peuples. Et surtout, surtout, continuons de réfléchir au sens des choses.

Paris, le 28 septembre 2025

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4 octobre 2025

Denis Collin

-4/10/2025- Le Hamas jette les homosexuels des toits, prône la soumission de la femme. Ses dirigeants sont des ploutocrates corrompus et fanatiques. Ils sont des antisémites féroces et leurs ancêtres étaient les alliés d'Hitler. Mais la "gauche" de la prétendue "révolution citoyenne", la "gauche halal", les adore ! Ils se disent "antifas" mais font la cour à ces petits nazis enturbannés. Ceci devrait suffire pour comprendre dans quelle abjection est tombé le sieur Mélenchon et la bande de décérébrés qui le suit.
Sarah Knafo

Privatisation de l'audiovisuel public ?

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Yann Bizien

-4/10/2025- Hier, sur ordre d'un président de la République narcissique, en échec et en disgrâce, le nouveau premier ministre d'une République agonisante, a décidé de s'autocensurer pour diluer le pouvoir, pour s'affaiblir davantage, pour tenter d'éviter une censure avant le vote du budget et pour espérer durer dans le chaos, loin des électeurs, des isoloirs et des urnes.
Comment mieux synthétiser la déclaration de Sébastien Lecornu qui ressemble à "l'étrange défaite" de Marc Bloch ?
Plus rien ne tient dans ce pays. La tripartition de la vie politique voulue et imposée par le socialo-centriste Emmanuel Macron a abîmé la vie politique, liquéfié le vote et déchiré le pouvoir législatif.
À gauche, il y a ceux qui veulent la nouvelle France ouverte au tiers-monde et "créolisée" façon Mélenchon.
Au centre, il y a les européistes qui sabotent notre souveraineté et qui confisquent le pouvoir pour construire une Europe fédérale par la politique du fait accompli, sans vote.
À droite, il y a ce qui reste des patriotes, des Républicains toujours attirés sur leur gauche et une femme en échec sur tous les scrutins nationaux décisifs.
Mais comment durer dans ces conditions, c'est-à-dire avec un président rejeté par 79% des Français, sans majorité, avec un pouvoir dilué, sans vision, sans projet et sans budget ?
Comment gagner du temps d'ici la sortie officielle du pouvoir d'Emmanuel Macron ?
En faisant courir tous les jours le risque de la guerre contre notre plus grand voisin et son gigantesque arsenal nucléaire ?
En simulant un bras de fer permanent avec Poutine ?
En brûlant notre argent dans une guerre ingagnable ?
En donnant satisfaction aux revendications de la cinquième colonne sur un État palestinien ?
En s'opposant toujours plus au Premier ministre israélien ?
En faisant de l'anti trumpisme ?
En empêchant la paix en Ukraine et au Proche-Orient ?
Bref, en ajoutant toujours de la discorde à la discorde ?
La vie politique française est devenue une foire d'empoigne permanente, un spectacle éprouvant et désespérant, un chaos institutionnalisé.
Tout ce spectacle lamentable n'a évidemment qu'un seul but : sauver le Prince à bout de souffle et le maintenir au pouvoir quoi qu'il en coûte à la France et aux Français, cela sous le regard effaré du reste du monde.
La seule urgence de notre classe politico-médiatique, la priorité du moment, celle qui revient à chaque censure, c'est de durer dans le chaos en préservant le Prince, et son "socle commun", plutôt que de chercher à sauver ce pays et notre civilisation en grand danger.
De la "Grande défaite" au suicide collectif, il n'y a plus qu'un petit pas.

Pierre Duriot

-4/10/2025- L’OTAN a volé au secours des Yougoslaves et a rasé Belgrade, elle est venue au secours des Libyens et a rasé Tripoli et ainsi de suite, mais voyez-vous, quand Poutine vient au secours des russophones du Donbass, ce n’est pas pareil. Le problème est que la plupart des dirigeants européens ont l’air d’envisager la guerre contre les Russes sans trop de gêne aux entournures, on se demande s’ils arrivent tous à se rendre compte de ce que serait une guerre nucléaire dans notre hémisphère nord, ou s’ils se sont déjà prévus, pour eux-mêmes, des bases de repli dans la douceur néo-zélandaise ? Il faut revenir à la table des négociations, sans la France, que ça ne regarde pas et dont le président passe son temps à jeter de l’huile sur le feu, sans Zelensky pour qui la guerre est l’occasion d’extorquer massivement de l’argent aux contribuables européens. Sans l’Europe plus généralement qui est le dindon de la farce et le financeur imbécile d’un conflit né de l’installation et de l’activité d’intérêts américains de la mandature démocrate…
Pierre Duriot

Le pangolin devenu drone...

-4/10/2025- Le pangolin chinois est devenu un drone russe. Il s’agissait, il y a cinq ans de nous obliger à nous injecter un produit inconnu, il s’agit aujourd’hui de nous convaincre de donner notre argent et nos enfants pour la guerre. Dans un cas comme dans l’autre, la menace est totalement imaginaire, mais l’orchestration est la même, avec les mêmes metteurs en scène, dont le nôtre, vous aurez remarqué, avec le même air si peu convainquant et le même slogan « Nous sommes en guerre »... soit il manque d’imagination, soit il nous prend à ce point pour des idiots qu’il ne se donne même pas la peine d’inventer autre chose. Les musiciens sont les mêmes aussi, dans les lucarnes, avec les mêmes mines graves de circonstance, les mêmes tonalités dans la voix et le même type de pseudo-spécialistes, médecins de plateaux, devenus généraux de plateaux. Combien sont-ils payés encore ceux là ? Le seul vrai problème que nous avons est que les gens sont encore en train d’y croire et d’ici trois ans, ceux qui regrettent de s’être faits vacciner pour les bonnes raisons que l’on connaît désormais, seront aussi ceux qui regretteront un fils ou un petit fils mort sur le front ukrainien, avec toujours cette habitude de ne pas y penser avant.

LE WEEK-END FATAL DE DONALD TRUMP ET SON DESTIN

Gabriel Nerciat

-4/10/2025- Le plus important, dans ce qui va se passer demain ou les jours qui viennent au Levant arabe, n'est pas de savoir si Donald Trump sera ou non le prochain récipiendaire du prix Nobel de la paix, mais qui, des États-Unis ou d'Israël, est encore un État souverain capable de résister à l'hégémonie de l'autre.
En acceptant la restitution des derniers otages juifs contre la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens condamnés à la perpétuité (dont sans doute Marwan Barghouti, la figure emblématique des deux Intifadas), le Hamas renverse sur Netanyahou la pression qui depuis des mois était exercée sur lui, et d'une manière ou d'une autre va accentuer celle de l'Arabie saoudite, de l'Egypte et du Qatar sur Trump pour tordre définitivement le bras de son vassal génocidaire – lequel a déjà dû, à la Maison-Blanche, présenter des excuses publiques et humiliantes à l'émir de Doha dont il a bombardé impudemment le territoire en pure perte.
Quelque chose me dit toutefois que Donald ne doit pas être à la joie en ce moment.
Il sait qu'il risque dans cette affaire, en cas d'échec ou de refus humiliant de la part de Bibi – bien plus que dans l'affaire ukrainienne dont il a toujours estimé qu'elle lui avait été imposée par Biden et Zelensky –, une défaite diplomatique autrement plus grave que la non réception d'un hochet scandinave.
Pour trois raisons, dont on peine à distinguer laquelle serait la plus dommageable pour lui.
La première est que s'il cède à Netanyahou en l'autorisant à poursuivre sa guerre génocidaire, il reconnaît implicitement qu'il s'est révélé incapable de résister à l'emprise de l'État profond washingtonien, dont l'actuel pouvoir israélien est un rouage essentiel.
La seconde est qu'il s'aliènera durablement l'hostilité des alliés arabes ou sunnites de l'Amérique, provoquant ainsi la ruine des accords d'Abraham qui avaient été la seule grande victoire diplomatique de son premier mandat (tout en étant à l'origine de l'attaque palestinienne du 7 octobre).
La troisième est qu'il mécontentera à nouveau, après le bombardement de la centrale nucléaire iranienne de Fordo et les suites de l'affaire Epstein (auxquelles Bibi, d'après Tucker Carlson, n'est pas du tout étranger), sa base MAGA, de plus en plus massivement hostile à Israël et au sionisme comme l'avait illustré, entre autres choses, l'évolution de Charlie Kirk dans les derniers mois de sa vie.
En revanche, bien sûr, si Netanyahou cède, voire est contraint d'abandonner le pouvoir, Donald rafle la mise, qui lui rapportera bien plus qu'un prix Nobel (dont je suis persuadé qu'en réalité il se moque bien).
Car la dernière chose dont l'Amérique soit encore vraiment capable est d'imposer à ses anciens alliés, criminels ou serviles, la marque au fer rouge de son ressentiment post-impérial et isolationniste.
Le reste n'a plus grande importance, car aux États-Unis comme peut-être aussi en Israël d'après Elie Barnavi, ce sont surtout les risques de guerre civile et intérieure qui pointent désormais.