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11 octobre 2025

Régis de Castelnau
11/10/2025

Rubrique : mots

Elle est folle cette Tondelier !
Elle ne connaît pas la liste des mots interdits ? Moi je me suis fait reprendre par Elizabeth Lévy, parce que j’avais osé parler de rafle quand une quinzaine de flics avaient débarqué dans une maison pleine à 6h du matin pour embarquer tout le monde. Je me suis platement excusé. Le mot « rafle » est strictement réservé.
C’est comme quand Mélenchon a dit à Braun Pivet qu’elle avait été « camper » à Tel-Aviv. Stop ! Toutes les déclinaisons du mot « camp », sont elles aussi réservées.
Pareil pour le terme « survivant ». Utilisé par un parlementaire pour qualifier Elisabeth Borne de « survivante politique » en ignorant (comme moi) ses origines familiales. Là aussi, « survivant », pas le droit !
Utiliser ces mots en dehors des autorisations est antisémite. Non mais !
Tout ceci est grotesque.
Et la Tondelier qui s’aplatit. Misère;

Gabriel Nerciat

ALLEGORIE NARCISSIQUE
 
 
Dans le bois pathétique où l'ombre s'accumule
Narcisse ne peut plus jouir de son reflet ;
La morgue et le dédain que son ego simule
Ne pourront plus longtemps lui fournir un délai.

Non loin de lui, tandis que le gros temps s'avance,
Saute et disparaît un piètre faune cornu.
Sa flûte inaudible que les corbeaux devancent
Ne peut restituer les airs qu'elle a connus.

Narcisse voudrait que sa mémoire stérile
Préserve le signe de son bonheur d'antan.
Mais le faune, perdu dans ses retours fébriles,
Doute de retrouver la douceur du printemps.

Sait-il seulement que Narcisse n'est qu'un vide
Qu'aucune eau n'a jamais consenti à revoir ?
Ses traits sont si fuyants que leur présence avide
Demeure hantée par le plaisir de décevoir.


Yann Bizien
11/10/2025

La fidélité et la loyauté jusqu'au bout, au profit d’Emmanuel Macron, c'est tout accepter et tout cautionner : la méthode du président, son style, ses choix, ses mauvaises décisions, sa manipulation, sa soumission, son mépris des Français et des urnes, son bellicisme, ses échecs, ses trahisons et son bilan calamiteux.
Sébastien Lecornu a fait un très mauvais choix politique en acceptant de servir un président narcissique qui confisque le pouvoir à des fins personnelles, au détriment de la France et des Français.

Monique Plaza
10/10/2025

L’eurodéputée polonaise Ewa Zajączkowska s’est adressée sans ménagement à Von der Leyen :
« Vous voulez la guerre ? Envoyez vos maris et vos fils au front, pas les nôtres. »
« La guerre, pour vous, n’est qu’un rideau de fumée pour cacher vos escroqueries ».
Il est réconfortant d’entendre des Polonais critiquer l’UE et la guerre.

10 octobre 2025

Kuzmanovic Georges

Emmanuel Macron prend la France en otage

- Il est le principal responsable de la crise politique ;
- Il a perdu trois élections consécutives ;
- 70% des Français veulent le voir partir ;
- Il sert les intérêt de Washington et ceux de Bruxelles avant ceux de la France ;
- Sa politique néolibéral a désindustrialisé, fourvoyé et ruiné la France ;
- Il joue la carte de la guerre face à la Russie avec ses amis, tout autant détestés dans leurs pays, Starmer, Merz, von der Leyen ;
- Il reçoit avec Milei le prix du "Global Citizen" de l'Atlantic Council des mains du PDG de BlackRock, Larry Fink qui veut s'accaparer nos retraites et notre sécurité sociale ;
- Il ne reçoit ni la La France Insoumise ni le Rassemblement National à l'Elysée et donc dit merde à 50% des électeurs de France.
Et pourtant, les petits éditorialistes aux ordres, les politiciens apeurés considèrent qu'il serait "le maître du jeu", qu'il a "les cartes en mains", qu'il serait "le maître des horloges"...
La vérité est que Macron se fout de notre gueule ouvertement, de la démocratie et des institutions de la France.
Il est dévoré par son hubris. Il se prend pour Jupiter.
Comme Louis XV, il dit "Après moi le déluge"...
Pour nous, il est temps de relire La Boétie et d'appliquer ses préceptes.
“Soyez résolus de ne servir plus, et vous serez libres.” - Etienne de La Boétie - Discours sur la servitude volontaire.

Dessin de Remoortel

SOUVERAINETE DU CHAOS

Gabriel Nerciat

-10/10/2025- Ce qui est à la fois lamentable et savoureux dans la situation politique présente du pays, c'est que ceux qui autour de Macron ont tout fait depuis huit ans pour détruire toute forme de stabilité au Parlement et dans les institutions républicaines héritées de 1958, aujourd'hui prétendent s'accrocher au pouvoir comme des moules avariées à un rocher fendu au nom précisément du maintien de la stabilité disparue.
C'est encore plus grotesque que pathétique.
Quand Louis-Philippe disait, après la révolution de 1830, "Moi ou le chaos", il pouvait au moins arguer que le chaos était dans la rue et pas au palais des Tuileries.
Après tout, c'est Emmanuel Macron qui, en 2016, prétendait procéder à une révolution - à la fois européiste, autoritaire, saint-simonienne, multiculturaliste, technocratique et favorable aux actionnaires des entreprises globalisées.
Tant pis pour les séniles droitards venus du giscardisme ou du balladurisme qui ont cru qu'ils élisaient, faute de mieux, une version rajeunie de Jean Lecanuet.
Macron est un homme qui a toujours aimé le chaos, et le chaos jusqu'à présent l'a toujours servi (c'est le seul point, sans doute, qu'il a en commun avec Donald Trump, et qui explique peut-être qu'au-delà de leurs désaccords idéologiques ils s'entendent plutôt bien). Même quand il prenait l'apparence de l'épidémie de covid ou de la guerre en Ukraine.
Alors qu'on nous évite aujourd'hui le couplet habituel et révulsif sur le besoin de stabilité (parce que, n'est-ce pas, les pauvres patrons du MEDEF ont peur de l'incertitude fiscale et les malheureux députés Renaissance, MODEM ou LR craignent de devoir revenir fissa à la vie civile).
En France, plus rien n'est stable aujourd'hui, et ceux qui ont fait fortune en misant sur l'intranquillité des Français et l'intensification de tous les types de flux (capitaux ou migrants) n'ont qu'à aller se faire foutre.
Moi, en ce moment, c'est quand j'entends le mot "compromis" que j''ai envie de sortir mon revolver.
Non mais quoi, Madame Perrichon ? Quand on a acquis un chien, on lui demande de miauler ?

9 octobre 2025

Monique Plaza
9/10/2025

Parlement européen

Il y avait deux motions de censure contre von der Leyen : une de gauche, une de droite.
- Raphaël Glucksmann n’a soutenu aucune des deux.
Il est donc, avec les macronistes, le premier soutien d’Ursula von der Leyen et des accords commerciaux avec le Mercosur et les États-Unis.
- Manon Aubry a voté pour celle de gauche, et s’est abstenue pour celle de droite.
- Jordan Bardella a voté pour celle de droite, s’est abstenu pour celle de gauche.
- François Xavier Bellamy et Marion Maréchal ont rejeté celle de gauche et ont voté pour celle de droite.
- Sarah Knafo a voté intelligemment pour les deux :
« Ce midi, de nombreux députés ont voté POUR la censure d’Ursula von der Leyen... malheureusement en deux votes différents. La droite vote sa motion. La gauche vote la sienne. Résultat de ce petit jeu politicien : Ursula von der Leyen est toujours là et rien ne change.
Pour ma part, j’ai voté POUR les deux motions de censure, quels que soient les auteurs et leurs motivations, car pour moi seul le résultat comptait.
Si tous les parlementaires qui ont fait campagne contre la Commission avaient eu la même cohérence, Ursula von der Leyen serait en train de faire ses cartons et le Mercosur serait enterré ».

N'ENTRE PAS ICI, ROBERT BADINTER

Gabriel Nerciat

-9/10/2025- Non seulement les dérisoires notables socialistes à l'agonie sont bien décidés à tirer la corde des privilèges de la République jusqu'au bout, mais en plus cela ne leur suffit pas de squatter le Conseil constitutionnel, le Conseil d'État ou les directoires des chaînes publiques : il faut de surcroît qu'ils nous imposent sans vergogne leurs momies desséchées dans les cimetières officiels du régime.
D'habitude, on s'efforce, après un minimal délai de décence, de faire entrer au Panthéon des personnalités – artistiques, scientifiques ou politiques – qui sont censées faire plus ou moins l'unanimité au sein de la nation.
La règle a connu quelques exceptions, mais elles sont quand même assez rares, bien qu'on ait pris l'habitude il est vrai de faire entrer un peu n'importe qui depuis une vingtaine d'années au nom de prétextes ouvertement démagogiques (Alexandre Dumas et Joséphine Baker ont été moins célébrés pour leurs talents personnels que pour leur couleur de peau).
Rappelons tout de même que Jacques Chirac a dû renoncer à panthéoniser Hector Berlioz, le plus grand génie de la musique française, parce que certains passages de son opéra Les Troyens, inspirés de l'Enéide de Virgile, avaient été jugés trop nauséabonds pour les narines délicates de quelques clercs progressistes au cosmopolitisme effarouché.
C'est peu dire qu'aucune unanimité n'existe aujourd'hui, à peine plus d'un an après sa mort, pour légitimer la panthéonisation si rapide et si contestable de l'ancien garde des Sceaux de François Mitterrand.
Non seulement il n'a guère eu de mérite pour obtenir, contre l'avis d'une majorité de Français, l'abolition de la peine de mort (laquelle aurait fini par être votée quoi qu'il arrive, en France comme dans tous les pays européens), mais de plus il fut aussi le ministre de la Justice qui s'est appliqué, assez consciencieusement, avec l'aide de ses amis du Syndicat de la Magistrature, à détricoter le droit pour rendre les lois répressives de moins en moins fermement appliquées et l'autorité de l'État de plus en plus ouvertement bafouée (il n'a pas uniquement rangé la guillotine dans les pièces des musées et aboli la Cour de sûreté de l'État, mais aussi rendu impossible toute forme réelle de perpétuité pour les criminels les plus endurcis, avant que de rendre licite le recours de tout justiciable devant la CEDH pour casser les jugements rendus en France au nom du peuple français).
Le pire est qu'il n'a pas fait cela, j'en suis persuadé, par amour de la racaille ou bienveillance personnelle envers les réprouvés : ce prosateur médiocre a écrit une hagiographie de Condorcet (autre locataire détestable du Panthéon), pas de Jean Genet ou d'Auguste Blanqui.
Uniquement le besoin de combler la satisfaction morale et valorisante du grand bourgeois humaniste, heureux de démontrer à ses amis oligarques qu'il a pu imposer sa religion personnelle à un État qu'il soupçonnait d'asservir la société plus qu'il ne la protégeait.
Les avocats, à mon sens, ont bien tort de le vénérer : à cause de lui, plus aucun d'entre eux n'aura jamais à sauver la tête d'un de ses clients, ce qui était l'équivalent du baptême du feu chez les militaires.
Reste en tout cas l'essentiel : que des maires de gauche donnent son nom à des places ou des avenues si cela leur chante, pourquoi pas, mais rien ne justifie que Robert Badinter entre aujourd'hui au Panthéon.
Ce n'était pas un grand homme, et la Patrie ne lui est pas reconnaissante.

Kuzmanovic Georges

-8/10/2025- Je crois qu'on a collectivement sous-estimé la puissance de Bruno Le Maire.
C'est quand même un politique formidable ! Il n'a été ministre de la Défense que 14 heures et, en ce court laps de temps, il a éliminé la menace russe. Oui !
Même sur LCI on ne parle plus ni de guerre en Ukraine, ni de drones, ni de flotte fantôme, ni de Tomahawk, ni de conflit nucléaire, et même pas de l'imminente invasion de l'Europe par la Russie.
Tout cela s'est dissipé dans les brumes.
Bravo l'artiste !