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19 décembre 2025

Nicolas Maxime
18/12/2025

Il est intéressant d’écouter Jordan Bardella attentivement pour se rendre compte du vide de sa pensée politique. On ne trouve chez lui ni analyse sérieuse ni proposition cohérente, mais une succession de postures qui s’effondrent dès lors qu’on les confronte au réel.
Tout d’abord, il parle de réformer l’UE de l’intérieur, ce qui est strictement impossible, puisque celle-ci est avant tout un ensemble juridico-économique de règles contraignantes qui s’imposent à l’ensemble des pays qui la composent, indépendamment des majorités nationales. Prétendre la transformer de l’intérieur relève donc davantage de l'incantation tant les traités européens verrouillent les politiques économiques.
Ensuite, lorsqu’il est présent sur le plateau de Quelle Époque, interrogé par Hugo Clément sur le protectionnisme et sur les mesures concrètes à prendre pour lutter contre Shein et la concurrence déloyale, les seules solutions qu’il propose consistent à lutter contre les normes et les taxes imposées aux entreprises. Autrement dit, on retrouve exactement le même discours néolibéral que Sarkozy, Fillon ou Macron : baisse des contraintes, dérégulation, allègement fiscal, sans jamais remettre en cause les règles du libre-échange et de la mondialisation économique
Au final, le souverainisme et le protectionnisme de Bardella sont à son image : le vide ultime de la pensée.

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Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : un savoureux festival

Régis de Castelnau
19/12/2025

Infractions pénales probables à tous les étages. Mais comme d’habitude il ne se passera rien.


Coucou les amis magistrats, normalement il devrait y avoir un peu de travail en perspective pour vous.

La Commission d’enquête parlementaire sur l’audiovisuel public, vous savez ce service public que nous finançons tous, eh bien on en apprend de belles.

C’est un véritable festival. Le pillage financier de l’outil public, auquel les dirigeants – nommés par protection à la demande de Hollande puis de son héritier Macron – se sont livrés, est absolument vertigineux. France Télévision est au bord de la faillite, dixit la Cour des Comptes elle-même. Et apparaissent au fur et à mesure la commission probable de toutes les infractions possibles que recèle le fameux chapitre « des atteintes à la probité » du Code pénal. Un florilège. Corruption, concussion, favoritisme, prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, abus d’autorité, soustraction de preuves etc. etc.

Sans oublier bien sûr la collection de mensonges sous serment qui sont autant de faux témoignages sanctionnés par le même Code pénal. Tiens et puis au passage, il y a le refus de notre célèbre limace politique François Hollande de se rendre à la convocation de la commission, ce qui est aussi une infraction pénale.

Mention spéciale et ponctuelle pour les célèbres duettistes Legrand et Cohen, attachés de presse à nos frais de Raphaël Glucksmann. Mensonges et menaces au menu, c’est-à-dire faux témoignage et chantage.

Bon, ça ne va pas vous prendre beaucoup de temps, parce que même si la Commission vous transmet les signalements que méritent ces constats, évidemment comme d’habitude vous ne ferez rien.

Actuellement, le doigt sur la couture de l’épitoge, vous êtes occupés. Par les plaintes déposées par les duettistes contre l’Incorrect sur lesquelles vous avez démarré au quart de tour. Mobilisés à fond pour faire rendre gorge à ces nazis de l’Incorrect qui ont osé dire la vérité sur leurs manipulations. Et par le nouveau raid judiciaire annoncé à grand fracas, que vous venez de lancer contre Rachida Dati à trois mois de l’élection municipale de Paris. Pour des faits remontant à 15 ans… Alors que vous évitez soigneusement de causer le moindre désagrément à Hidalgo malgré des évidences qui crèvent les yeux.

Vous êtes tellement prévisibles les amis. C’est reposant.

Allez, on va quand même vous souhaiter un bon Noël.

Dessin d'Ignace

Clément Maillard
19/12/2025

C'est toujours la même histoire avec ces tarés européistes :
Indécrottablement persuadés que l'unification de l'Europe est inéluctable.
Indécrottablement persuadés que leur chère Europe unie représente forcément "le bien" et tout ce qui s'y oppose "le mal".
Incapables de comprendre que leur Europe est une cata même quand c'est flagrant.
Incapables de comprendre quand on leur dit non même quand c'est clairement.
En 2005 en France le peuple a refusé tous les traités fondateurs de l'UE (compilés sous le terme « Traité établissant une constitution pour l’Europe »), 3 ans après, les politicards européistes ont accepté en congrès ce que le peuple avait refusé.
En 2008, en Irlande, le peuple a refusé le Traité de Lisbonne, on les a fait revoter jusqu'à ce qu'ils disent oui.
En 2015, en Grèce, le peuple a refusé le diktat austéritaire de l'UE, il leur a été imposé même pas un mois après le vote.
En 2016, en GB, le peuple a voté le Brexit, l'UE et certains politicards européistes en GB ont tout fait pour tenter d'empêcher sa réalisation.
Avant cela, en 2013, le dernier président ukrainien élu démocratiquement par l'ensemble des Ukrainiens vivant dans les frontières du pays à sa naissance en 1991, a refusé un accord avec l'UE, sans doute parce que 4 millions de ses concitoyens avaient signé une pétition contre cet accord, et l'UE a soutenu son renversement par un coup d'État.
Mais un coup d'État, ça ne se fait pas avec des gens qui se soucient de la démocratie, non, il a fallu s'appuyer sur une clique d'arrivistes, de néonazis et de mafieux qui, à peine au pouvoir, ont commencé à massacrer les Russes qui vivaient dans le Sud-Est de l'Ukraine depuis des siècles.
Les Russes ont gentiment dit que c'était abusé, ils ont été patients, ils ont attendu 8 ans (combien de temps les USA mettraient à réagir dans une situation réciproque ? ⇒ Voir crise de Cuba, 1962), 8 ans pendant lesquels les européistes les ont pris pour des bouffons avec des accords de Minsk qu'ils n'avaient aucune intention de respecter ni de faire respecter (voir aveux de Merkel à ce sujet).
Puis, quand les Russes ont perdu patience début 2022, après avoir vu leurs demandes légitimes (pas d’OTAN à leur frontière occidentale) méprisées et vu l’armée ukrainienne se mettre en ordre de bataille mi-février 2022 pour liquider les populations russes du Sud-Est ukrainien, les européistes ont hurlé comme des truies. Ces tarés s'imaginaient que les Russes menés par Poutine allaient bouffer leurs couleuvres indéfiniment comme un vulgaire Syriza grec.
Presque 4 ans après, les européistes, qui, à chaque fois qu'on mettait en évidence les tares congénitales de leur UE et ses effets délétères sur l'économie des pays membres à commencer par la France, nous disaient la bouche en cœur que "l'Europe c'est la paix", et qu’au nom de ce mantra toutes les tares de l’UE devaient être absoutes, veulent jouer les fous de guerre.
Contre la 1ère puissance nucléaire mondiale en plus.
Contre un pays qui a annihilé et humilié tous ceux qui ont déjà tenté d’unifier l’Europe contre lui :
Bonaparte au 19ème et Hitler au 20ème.
Alors qu’aucun des tarés européistes actuels ne dispose des atouts dont disposaient leurs prédécesseurs des siècles passés : ni l’intelligence tactique d’un Bonaparte, ni les avancées technologiques qu’Hitler avait sous la main par rapport au niveau de son époque (avions de chasse à réaction Me-262, missiles V2…)
Alors qu’un des rares intérêts communs que partagent les pays de l’UE est justement d’être en bons termes avec la Russie, qui fournissait à bon prix, direct au tuyau, gaz et pétrole à profusion à tous les pays de l’UE.
Les européistes ne veulent pas entendre quand les Russes leur disent "non, la côte Nord de la mer Noire c'est la Russie alors dégagez vos sales pattes de là".
Ils ne veulent pas comprendre que peu importe le nombre de milliards qu'ils enverront à Kiev, c'est la Russie qui gagnera.
Ils ne veulent pas comprendre que la guerre d’Ukraine ne s’arrêtera que quand Odessa redeviendra Russe, et ce sera le cas que ça leur plaise ou non.
Ils ne veulent pas comprendre que cette guerre d’Ukraine a été déclenchée par la précédente administration démocrate des USA, par pure volonté impérialiste, et que la nouvelle administration Trump ne veut plus s’encombrer du boulet ruineux de cette guerre dont elle a bien compris qu’elle était perdue.
Ils ne veulent même pas réaliser la chance inouïe qu’a l’Occident d’avoir en face de ses provocations une Russie dirigée par quelqu’un de mesuré, patient et déterminé comme Poutine… et pas par un poivrot qui pisse sur les avions ou un excité qui tape avec sa godasse à la tribune de l’ONU.
Alors les tarés européistes sombrent dans l'hystérie, la folie guerrière (dont ils n’ont pas les moyens !), la kleptomanie, la paranoïa...
Ils s’imaginent qu’en France le peuple va défendre leur saleté d’UE alors qu’il en a clairement rejeté tous les fondements en 2005.
Ils s’imaginent pouvoir vaincre la Russie alors que s’ils arment leurs peuples pour faire la guerre aux Russes, il y a de grandes chances que leurs peuples retournent les armes contre eux, les dirigeants européistes aveugles et stupides qui ont ruiné leurs pays respectifs.
Mais les faits sont là : ils ont perdu et sont couverts de ridicule.
Heureusement leur saleté d'UE vit ses dernières semaines, voire mois... Et c'est tant mieux !
Les européistes n’ont rien voulu comprendre quand les peuples leur ont dit non, ni quand leurs échecs étaient flagrants, maintenant c’est avec une botte russe dans la tronche pendant que Trump leur tient les mains qu’ils vont être neutralisés et éliminés. Enfin !

L'AGONIE DES SCÉLÉRATS

Gabriel Nerciat


-19/12/2025- On aurait aimé, rien que pour la forme, et même s'ils n'en pensent pas un mot, que ce soient les habituels laudateurs libéraux de l'état de droit (sans e majuscule, je le répète toujours : il s'agit d'un concept kantien, pas d'un type de gouvernement) qui protestent le plus fortement contre ce genre de scélératesse aussi infâme qu'inédite.
Après tout, c'est d'abord leur crédibilité qui est en jeu, pas la nôtre, et encore moins celle des officiers persécutés.
Mais non. Comme toujours, les Je suis Charlie ferment leurs gueules dès qu'il s'agit d'un ennemi politique ; et les droitards C-News ou Figarovox aussi d'ailleurs (trop occupés qu'ils sont, sans doute, à démontrer que c'est Jean-Luc Mélenchon qui a armé la main du djihadiste pakistanais de Sydney).
Un régime aux abois qui n'a plus d'autres expédients que de traiter ses propres concitoyens en ennemis de l'intérieur (alors même que la France n'est pas en guerre contre la Russie, et que Xavier Moreau comme Jacques Baud n'ont violé aucune loi française) avant d'essayer de perpétrer légalement le braquage éhonté d'une banque belge contre l'avis même de la BCE et du gouvernement belge, ne mérite même pas qu'on perde du temps à disserter sur la longueur désirable de son agonie.

18 décembre 2025

Gastel Etzwane

-18/12/2025- Les réajustements récents opérés à la fois par les constructeurs automobiles et par l’Union européenne traduisent un même constat : le véhicule électrique n’a jamais véritablement rencontré l’adhésion massive de la population. Son coût d’acquisition élevé, les contraintes d’usage liées à l’autonomie et aux infrastructures de recharge, les incertitudes sur la durée de vie des batteries et la valeur de revente, constituent des freins structurels à sa diffusion.
À ces difficultés s’ajoute un élément déterminant : l’augmentation durable du coût de l’énergie, et en particulier de l’électricité, qui affaiblit l’un des principaux arguments économiques en faveur du véhicule électrique. Dans un contexte de volatilité des prix, de tensions sur les marchés énergétiques et de fin progressive des tarifs protecteurs, l’avantage comparatif du « coût à l’usage » tend à se réduire, voire à disparaître pour une partie des ménages.
Le recul stratégique de certains constructeurs, conjugué à l’assouplissement du calendrier européen sur la fin des motorisations thermiques, apparaît ainsi comme un retour au principe de réalité. Une transition largement portée par des objectifs politiques et idéologiques s’est heurtée aux contraintes économiques, industrielles et sociales. Les décisions récentes traduisent moins un renoncement qu’une reconnaissance tardive de l’écart entre l’ambition affichée et les conditions réelles d’acceptabilité par les consommateurs et les acteurs industriels.

17 décembre 2025

Radu Portocala
17/12/2025


Le 15 décembre, une sentence de bannissement a été prononcée par l’Union européenne contre deux hommes - Jacques Baud et Xavier Moreau - coupables d’avoir, sous une forme ou une autre, fait part de pensées qui contredisent celles que Bruxelles veut obligatoires.
L’Union soviétique, définie officiellement - y compris par l’Union européenne - comme une dictature, agissait de même : elle bannissait ceux qui pensaient « autrement », ceux qui ne se faisaient pas l’écho fidèle et soumis des idées imposées par le Parti.
C’est parce qu’elle ne diffère en rien des châtiments pratiqués par un régime dictatorial que la décision de l’Union européenne est extrêmement grave. Les idéologues bureaucratiques de Bruxelles punissent, comme autrefois les idéologues bureaucratiques du Kremlin, des idées et des paroles. Idées et paroles concernant un État, l’Ukraine, qui n’est même pas membre de l’Union européenne.
Selon les termes de la sentence - prononcée sans procès, sans débat contradictoire, en absence d’avocats de la défense - Jacques Baud et Xavier Moreau ne peuvent plus entrer dans un pays membre de l’Union européenne, ce qui, pour Moreau, citoyen français résident à Moscou, signifie qu’il ne peut même pas entrer dans son propre pays, la France. En plus, leurs avoirs bancaires peuvent être gelés.
La France a pris part à cette décision. Donc, pour la première fois depuis bien longtemps, la France soumise à Bruxelles a proscrit un de ses citoyens, l’a relégué. Par amour pour l’Ukraine. Elle a signé, donc, avec les autres, cet acte ignoble au bénéfice d’un État étranger. Et le ministre français des Affaires étrangères l’annonçait, il y a deux jours, l’air serein, parfaitement satisfait.
C’est au nom de l’amour pour l’Ukraine que l’Union européenne a officiellement déclaré, le 15 décembre 2025, son statut de dictature.

Suicide européen : pourquoi tout pourrait s’effondrer d’ici 5 ans

H16
17/12/2025

Compte-tenu de la situation économique et géopolitique de l’Europe, on peut raisonnablement estimer à 75% la probabilité que l’Union européenne disparaisse d’ici fin 2028, comme le fait Erik Dale dans un récent fil twitter.

Son raisonnement, qui tient la route, mérite d’être partagé. Peu importe ici qu’on aime ou pas cette Union, il s’agit ici d’une évaluation aussi lucide que possible, la seule qui permette de comprendre ce qui se passe et où l’on va.


Force est de constater que la France est en faillite, l’Allemagne en a assez de payer, la BCE est à court de munitions, le choc des droits de douane posés par Trump approche, et l’échiquier politique actuel, tant à droite qu’à gauche, bloque toute solution.

En attendant, la zone Euro est entrée à présent dans un compte à rebours de 3 à 5 ans vers une rupture dont on pourrait dresser le calendrier ainsi :

• Entre maintenant et le premier trimestre 2026, on peut s’attendre à des déficits français de 6,5 à 7 % et des écarts croissants des taux d’emprunt (sur les bons d’État) par rapport à l’Allemagne supérieurs à 150 points de base. Inévitablement, la BCE va devoir recommencer discrètement à acheter des obligations.
• À partir du printemps 2026, il n’est pas invraisemblable d’imaginer des élections anticipées en France qui entraîneront un chaos parlementaire total. Les rendements français des OAT à 10 ans testeront alors les 4 à 5 %.
• L’été 2026 se pointe et avec lui, les droits de douane de Trump frappent de plein fouet (ce qui entraîne une perte de 1,5 % du PIB dans la zone euro). L’Allemagne, déjà fort mal en point, plonge en pleine récession. Sans mal, l’AfD devient le premier parti dans les Länder de l’Est.
• L’automne 2026 n’amène rien de bon. Le bilan de la BCE affiche plus de 10 000 milliards d’euros de dettes ce qui pousse l’Allemagne à menacer de quitter l’Eurosystème ou de mettre en place une « comptabilité parallèle ». La révolte des États Membres du Nord de l’Europe devient publique.
• Courant 2027, 2028 au plus tard, un week-end gris sans prétention, TARGET2 explose. Les banques d’Europe du Sud subissent un bank-run, imposant leur fermeture et le contrôle des capitaux par la BCE. L’euro se fracture en deux blocs (sud/nord) … ou disparaît devant les problèmes provoqués.

À ce point, l’Union européenne existe peut-être encore sur le papier, mais la monnaie unique, elle, a bien disparu. Les institutions européenne ont réussi l’exploit de transformer une union économique en pacte de suicide collectif.


Et c’est bien l’euro qui sera le détonateur qui fera exploser l’Union. Forçant 20 économies extrêmement différentes à partager une monnaie unique et un taux d’intérêt unique fixé par la banque centrale, ce bricolage financier hardi ne pouvait pas durer indéfiniment.

Et l’euro, qui ne joue ici qu’un rôle de fusible, sera grillé par la France : avec 115% de dette, des déficits permanents supérieurs à 5 %, quatre Premiers ministres en 12 mois, elle a démontré être incapable de réduire ses dépenses sans provoquer des émeutes.

Or, si la BCE laisse la France faire défaut, c’est la crédibilité de l’euro qui s’effondre du jour au lendemain. Le domino suivant, l’Italie (dette réelle supérieure à 120 %) soit s’effondre à son tour, soit quitte précipitamment l’euro, les préparatifs actuels de Meloni, discrets mais malins avec ses « Buoni Ordinari del Tesoro », l’aidant dans cette manœuvre. Et si la BCE imprime de la monnaie pour les sauver, les épargnants allemands sont volés ce qui entraînera une mutinerie de la Bundesbank et une sortie du « bloc nord ». Sauver le Sud ruine le Nord, abandonner le Sud tue l’euro. L’Union a construit une machine où chaque solution est une catastrophe.

D’autres facteurs rendent la situation encore plus critique.

– En remplaçant le gaz russe bon marché par du GNL américain hors de prix, l’Europe a organisé sa propre désindustrialisation. L’Allemagne ne traverse pas une mauvaise passe, elle liquide son héritage industriel (chimie, acier) en temps réel. Cette désindustrialisation n’est pas un risque, elle a actuellement lieu, maintenant.

– Les directives et réglementations délirantes s’empilent. L’Union européenne ne produit plus de puissance, elle produit de la norme en échange d'(une bonne conscience : Green Deal et folie verte à tous les étages, AI Act castrateur, 1444 points « ESG » obligatoires… L’Europe réglemente ce qu’elle ne sait plus inventer et détruit son agriculture à coup d’interdictions et d’accords de libre-échange incohérents.


– La démographie s’effondre. Le continent se transforme en une gigantesque maison de retraite à ciel ouvert. Les cerveaux fuient vers les USA ou l’Asie, laissant derrière eux une population qui diminue de moitié tous les 40 ans. Une civilisation sans jeunesse est une civilisation sans avenir.

– L’immigration de masse incontrôlée a créé des fractures sociétales irréversibles et une insécurité endémique. Elle alimente une division politique violente entre les peuples qui la refusent (à l’Est) et les élites qui l’imposent (à l’Ouest), pavant la voie aux partis « populistes » partout en Europe : Vox en Espagne, AfD en Allemagne, RN en France, Chega au Portugal, PVV/FvD aux Pays-Bas, et Meloni au pouvoir en Italie.

– La seule réponse européenne coordonnée a été… la censure des réseaux, avec le DSA et les amendes sur Musk. Quand le navire coule, l’orchestre ne joue plus, le capitaine interdit juste aux passagers de crier.

Le cercle vicieux est parfait : la paralysie politique nourrit la défiance des marchés, qui déclenchera la crise de l’Euro, qui provoquera l’explosion finale.

Corriger la situation nécessiterait – outre une prise de conscience très improbable au niveau des dirigeants européens – un arrêt franc des politiques vertes, une suppression de la législation devenue beaucoup trop touffue, un arrêt total de l’immigration et des expulsions massives en commençant par les éléments les plus dangereux (OQTF en France).

Malheureusement, tout comme en France où les réformes profondes ne seront envisagées que trop tard, la remise en cause de ces politiques suicidaires ne sera envisagée qu’une fois le constat d’échec impossible à camoufler malgré la censure et la propagande omniprésentes, les révolutions se déclenchant quand il est plus coûteux de maintenir le mensonge qu’admettre la vérité.

La seule échappatoire pour les dirigeants européens consiste à distraire les peuples. Et rien de tel qu’une guerre pour cela, vous ne trouvez pas ?


https://h16free.com/2025/12/17/82900-suicide-europeen-pourquoi-tout-pourrait-seffondrer-dici-5-ans

Justice politique : gros ou petit gibier, la chasse est fermée

Régis de Castelnau


-16/12/2025- Coucou les amis magistrats. Ça va les vacances de Noël ? Manifestement pour vous, elles ont commencé tôt. Genre une trêve des confiseurs à rallonge. Pourquoi est-ce que je vous pose la question ? Eh bien parce qu’on vient d’apprendre une chose rigolote. Anne Hidalgo, vous savez la brillante maire de Paris vient de prendre une tôle, elle qui espérait un poste de haut-commissaire à l’ONU (payé 230 000 € par an) pour aller s’occuper des réfugiés. Heureusement pour eux, elle s’est fait envoyer dans le mur. Et les responsables du choix ont fait savoir gentiment qu’il n’avait jamais été question d’examiner sérieusement la candidature d’un engin pareil. Oui mais voilà, nouvelle information qui documente les comportements d’Anne Hidalgo dont les méchantes langues prétendent, qu’elle aurait eu pendant ses mandats la fâcheuse habitude de vivre sur la bête. Après le voyage en Polynésie pour aller voir sa fille aux frais de la princesse, ses frais de représentation municipaux qui ont permis de supposer qu’ils servaient surtout à habiller toute la famille, nouvelle information selon laquelle elle a encore utilisé les sous de la mairie à des fins privées. En effet la Ville de Paris aurait paraît-il, financé de forts onéreux voyages destinés à sa « campagne électorale » pour décrocher la timbale onusienne.

Mais dites donc amis magistrats n’y aurait-il pas, là aussi, un petit problème d’application de l’article 432 – 15 du Code pénal ? Celui qui réprime le détournement de fonds publics. Ceux-ci n’auraient pas été dépensés dans l’intérêt de la ville, mais dans l’intérêt personnel de Madame Hidalgo. Une petite enquête préliminaire pour savoir de quoi il retourne ?

Comment dites-vous ?

« Ah oui, mais non, les macronistes en général, et les socialistes en particulier, c’est pas touche. Regardez, Alstom, McKinsey, Uber, Kholer, Ferrand, Bayrou, Fonds Marianne, pièces jaunes, etc. etc., rien que du gros gibier, eh bien, on a toujours regardé ailleurs. C’est quand même pas pour nous intéresser à une bécasse.

– Donc la chasse au gros, c’est réservé à Sarkozy ?

– Ben oui, c’est facile, ça ne sert à rien, et ça plaît à la meute qui comme ça ne s’occupe pas du reste. Mais attention on peut aussi flinguer Marine Le Pen. Parce que, elle, c’est une nazie. Et qu’il fallait l’empêcher d’être candidate en 2027. Alors si on devait aussi s’occuper de la corruption du système Macron on n’aurait plus de temps de mener le combat antifasciste.

– Ce qui est bien avec vous amis procureurs, c’est que vous êtes toujours prévisibles. »

16 décembre 2025

Laurent Brayard Reporter
16/12/2025


Macron et l’accord Mercosur : trahison agricole, mensonges élyséens et mise à mort de la souveraineté française

Emmanuel Jupiter Napoléon Néron Macron, émerge une fois de plus comme le maître incontesté de l’illusion politique, brandissant des discours enflammés contre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, tout en ourdissant dans l’ombre les fils d’une capitulation inévitable, déjà même actée. Ce traité, qui menace de submerger les marchés français sous un déluge de produits sud-américains aux normes laxistes, n’est pas seulement un péril économique pour nos agriculteurs ; il incarne la quintessence d’une trahison orchestrée, où les gesticulations élyséennes masquent une impuissance feinte et des compromis inavouables. À Berlin, lors d’une réunion avec les dirigeants de l’UE, le chef de l’État français a réaffirmé son opposition, déclarant que « le compte n’y était pas » pour protéger les agriculteurs hexagonaux, selon les confidences de son entourage.

Pourtant, derrière ces paroles, se profile une réalité bien plus sombre : Macron, prisonnier volontaire d’une Europe qui dicte ses lois, n’a nullement l’intention de bloquer cet accord funeste, préférant se draper dans le manteau d’un combattant vaincu par des forces supérieures. Le traître !

La France, jadis fière de sa souveraineté agricole, plaide désormais pour un report du vote au Conseil européen jusqu’en 2026, un sursis illusoire face à un texte qui favoriserait les exportations européennes de voitures, de machines, de vins et de spiritueux, au prix d’une invasion de viande bovine, de sucre, de riz, de miel et de soja provenant du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay et de l’Uruguay. Ces importations, exemptes des rugueuses normes environnementales et sanitaires imposées aux producteurs locaux, alarment les filières françaises, déjà exsangues sous le poids d’une bureaucratie bruxelloise implacable. Macron, en redisant aux dirigeants de l’UE que les dispositions actuelles sont insuffisantes, ne fait que jouer une partition bien rodée, où les mots sonnent creux et les actes trahissent une allégeance inconditionnelle à l’ordre européen.