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16 novembre 2022

La religion du GIEC…

Gilles La Carbona

Le changement climatique s’invite dans les décisions politiques, comme si l’homme, doté d’une puissance déifiée, pouvait à lui seul changer le cours de l’histoire de notre planète. Avec cette prétention de maîtriser l’histoire du climat, nos dirigeants se sont hissés sur l’Olympe du mensonge et ont créé l’organisme clé, pour faire avaler cette nouvelle religion. Celle qui consiste à ne voir dans le contrôle et la pénurie que le sacerdoce indispensable à une rédemption de l’humanité. Ce GIEC, ou Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat impose sa sainte parole depuis 1988, depuis son siège de Zurich. Mais historiquement, depuis le début, cet organisme mondial n’a pas eu pour but d’être une académie d’experts. On y retrouve toute une foule de personnages aussi éloignés de l’expertise climatique, que des saints sacrements, comme ce président d’origine indienne, ingénieur des chemins de fer, qui s’était reconverti dans la publication de revues pornographiques.

En 2002, Chirac y plaça le nébuleux Jean Jouzel, promu très vite vice-président. Ce chercheur aux études contestées publia une étude qui selon lui établissait le lien entre concentration de CO2 et réchauffement climatique, très appréciée des écolos bobos de la planète qui l’ont immédiatement érigée en dogme. Cette théorie est cependant toujours autant décriée par une grande partie de la communauté scientifique internationale. Cependant s’attaquer, ou simplement s’interroger sur les fondements de Jouzel conduit à la mise au ban de la société, à une relégation au rang de négationniste. Le terme exact de GIEC est lui né sous la houlette de Jouzel, lorsque ce dernier accéda à son second mandat en 2007. La crédibilité de cet organisme est entachée par de troubles associations avec des sulfureuses ONG telle que Greenpeace, entre autres, ainsi que par le financement de ses travaux, révélé par des journalistes britanniques et norvégiens, par des sociétés telles que Rio Tinto, Coca Cola, Montsanto, Apple, Microsoft. Des soupçons de pot-de-vin pour avoir commis de faux rapport dans le seul but de paniquer l’humanité, leurs sont notamment reprochés.

Pas de débat démocratique qui tienne...

On doit se souvenir de cet historique pour tenter de comprendre le poids et l’importance que les gens de Davos lui accordent, se servant de ces arguments pour poursuivre leurs folies et imposer toujours plus de contraintes aux peuples. Pourquoi les autres études, comme ce fut le cas pour le COVID, ne sont-elles pas débattues ? Pourquoi l’ensemble de la communauté scientifique n’est-elle pas interrogée ? Pourquoi les seules conclusions alarmistes sont-elles retenues ? D’autant que la Nasa constate, également officiellement, depuis des années l’augmentation de la masse de la calotte glacière de l’antarctique, avec une baisse régulière de ses températures. Étrange que dans une planète censée se réchauffer nous puissions observer un tel phénomène, sans que le bon sens refuse de s’interroger sur le pourquoi de la chose. Des chercheurs du CNRS et de la NASA ont, par ailleurs, noté un réchauffement général des planètes du système solaire et contredit les conclusions du GIEC, qui prétendait que dans 10 ans les mollusques se retrouveraient avec des carapaces ramollies. L’acidification des océans a été contredite avec une simple équation chimique du niveau de la classe de seconde. Pourtant nos dirigeants n’ont pas dévié d’un pouce, et poursuivent dans le sens qui les arrange, comme pour le défunt catastrophique trou dans l’ozone qui devait nous faire cuire sur place avant l’an 2000 et dont plus personne ne parle.

La dissimulation de ces informations, du moins la non prise en compte d’éléments autres, se font avec quels desseins ? La question du débat contradictoire mérite assurément d’être posée, puisqu’il en va de nos vies et de leurs organisations, des futures privations de liberté. Cela alors que la plus petite contradiction vaut l’excommunication sociale. Cela rappelle ce pauvre Galilée obligé de se parjurer, pour ne pas finir sur un fagot de bois. La science n’avait plus son mot à dire dans ce procès d’intention, ou seule l’idéologie primait. Il en est exactement de même aujourd’hui, les nouveaux maîtres du monde ont décidé que le changement climatique était la priorité et qu’à défaut de tenter de s’acclimater, comme les hommes l’ont toujours fait depuis 4 millions d’années, nous devions corriger la trajectoire de l’histoire de la Terre, en nous prétendant plus forts que le créateur lui-même, tout en jugeant l’homme comme l’unique responsable de ce changement. Ainsi toutes les mesures seront bonnes et surtout déclarées incontestables, dans un système où, pour ce sujet là, comme pour d’autres, on se passe de débats démocratiques pour pouvoir ériger des dogmes.