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24 janvier 2024

Totale solidarité avec le monde paysan

Maxime Tandonnet


Les agriculteurs sont les premières victimes de l’hypocrisie nationale. Ils ont choisi leur métier par fidélité à des traditions familiales, par amour de la nature et de la liberté. Leur rémunération moyenne est de 1500 € par mois mais beaucoup vivent avec quelques centaines d’€. Ils ne connaissent ni les samedi-dimanche ni les vacances. Ils doivent s’endetter à mort dans des conditions qui ne permettent pas les remboursements. Leur profession compte 150 suicides chaque année. Les paysans sont accusés de tous les maux, y compris de polluer la terre. Or, c’est à eux que nous devons l’entretien des paysages de France. Sans les agriculteurs, la campagne française ne serait qu’une friche ou une jungle. Hier, une mère de famille de 36 ans et sa fillette de 12 ans ont été tuées sur un barrage. Elles n’auront sans doute pas droit aux marches blanches ni aux hommages nationaux à l’Assemblée. Le monde agricole proteste contre son étranglement par les prix du carburant et des normes environnementales inapplicables. J’ai absolument honte de ce pouvoir politique qui verse des larmes de crocodile, fustige aujourd’hui les normes européennes qu’il a lui-même approuvées à Bruxelles. Une telle hypocrisie dépasse l’entendement. Nous avons eu les Gilets jaunes, deux mouvements sociaux sur les mauvaises réformes des retraites, surtout la plus imbécile, la seconde, une explosion de violence dans les banlieues et aujourd’hui une révolte du monde paysan qui pourrait bien faire tâche d’huile. Ce chaos permanent est le résultat direct du discrédit de la parole politique, d’un mode d’exercice du pouvoir politique fondé sur le mépris, l’exaltation vaniteuse, l’autocratie et le népotisme hors sol, et surtout de l’absence de toute perspective d’alternance visible dans un paysage politique en ruines – ruiné par le maquignonnage, la courtisanerie et la félonie. Les agriculteurs n’ont plus d’autre choix que la révolte. Nous les comprenons et nous les soutenons, sans la moindre réserve.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/01/24/totale-solidarite-avec-le-monde-paysan/
Gastel Etzwane

Je ne suis pas convaincu qu’on puisse attendre mieux du président de la FNSEA.
« Les agriculteurs sont cernés par des traîtres macroniens. »
Yves Pozzo di Borgo :
« Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est un affairiste macronien et Pascal Canfin, un écolo-sectaire promoteur de viande synthétique », rappelle l’ex-sénateur.
Rousseau est, entre autres, directeur général de Biogaz du Multien, administrateur de Saipol (huiles industrielles) et président de la multinationale Avril (Isio4, Lesieur, Matines, Puget).
Autre « traître » aux manettes, l’écolo-macronien Pascal Canfin, président de la commission « de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen ».
Canfin, pour qui « nous sommes à l’aube d’une disruption technologique liée au lait sans vache et à la viande de synthèse ».

Nos ministres ont du talent

H16

24/1/2024 - Il fallait agir vite et fort : le gouvernement Attal relève le défi puisqu’à peine deux semaines après la nomination de ses ministres, le voilà déjà dur à la tâche, relevant de nouveaux défis et se lançant dans une série de mesures qu’on n’espérait plus.

Et ce n’est rien moins que le nouveau premier ministre qui se lance ainsi dans les actions d’éclat les plus marquantes : comme il était précédemment l’irremplaçable ministre de l’Éducation nationale, il était finalement logique que ce soit par l’école républicaine qu’il commence ses premières actions décisives. C’est donc tout naturellement qu’il a lancé quelques nouvelles pistes fondamentales pour tous les élèves de France.


On se rappelle que, depuis quelques jours, sont déjà mis en place des cours d’empathie dans les écoles maternelles et élémentaires, cours qui viendront s’ajouter aux quelques nouveautés qu’introduisent tous les ministres chaque année qui passe et qui permettent aux élèves de progressivement sortir du carcan passéiste et conservateur de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul.

Petit à petit, l’école républicaine s’ouvre vers toute une gamme de leçons et d’apprentissages habilement conçus pour transformer efficacement les petits humains qui lui sont confiés en véritable pâte à modeler citoyenne, inclusive et républicaine dont des capacités trop développées en autonomie intellectuelle constitueraient, on en est maintenant certain, un handicap pour la société que nos braves dirigeants veulent nous construire.

C’est donc sans surprise que ces cours d’empathie s’ajoutent aux cours de civisme dont le premier ministre entend doubler les volumes horaires : pas de doute, l’élève français sortira blindé émotionnellement et civiquement ce qui lui permettra, on en est sûr, de faire efficacement barrage aux extrêmes et de briller par son inclusivité évidemment Gaïa-compatible.


Bien évidemment, le Premier ministre, sur sa lancée, ne pouvait s’arrêter là.

Devant les derniers résultats des enquêtes PISA, désastreux, tous les parents un minimum soucieux de l’avenir de leurs enfants sont maintenant conscients des efforts drastiques et et indispensables qu’il va falloir faire pour faire revenir la discipline au sein des établissements scolaires, et insuffler une véritable révolution éducationnelle pour revenir aux fondamentaux d’une maîtrise solide de la lecture, de l’écriture et du calcul de bases.

C’est sans doute pour cela qu’Attal a clairement exprimé son désir de modifier une nouvelle fois les programmes de la rentrée pour y insérer… du sexe, ou disons “des séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle” dans le but, nous dit-il, de faire comprendre l’intégrité corporelle aux enfants.


Vraiment, il faut un talent certain pour arriver ainsi à mettre en avant ce genre de projets (séances d’éducation à la vie affective et sexuelle, cours d’empathie, cours de civisme) alors que, de façon de plus en plus évidente, tous les diagnostics sur l’éducation en France convergent vers un nombre trop important de matières diverses et variées en surcroît des matières fondamentales, des bases mal maîtrisées, un absentéisme croissant du corps enseignant, des problèmes croissants de discipline à tous les niveaux et une fuite marquée des élèves vers le privé qui lutte pour conserver le niveau…

Cette véritable fuite en avant vers l’accessoire, la fanfreluche et le sociétal niais en lieu et place de réformes majeures dans le sens souhaité par tous (parents, enseignants et élèves) en dit long sur ce qui se passe dans la petite tête d’Attal.

Cependant, le Premier Ministre n’est pas seul dans ce genre d’exploits et il n’est pas non plus le seul à déployer des talents insoupçonnés pour taper consciencieusement à côté de la plaque. Certains de ses ministres sont déjà dans la course et n’ont pas hésité à lancer quelques pistes de réflexion sur de nouvelles absurdités, d’autant plus qu’ils savent que personne en face n’ira copieusement leur tarter le museau, pourtant seul réflexe salutaire lorsqu’on voit leurs propositions.

C’est ainsi le cas de Christophe Béchu, hypocrite socialoïde vibrant d’incompétence dont nous avions déjà pu mesurer la fourberie détendue du prout carboné, dans un précédent billet où nous découvrions que le ministre de la Transition écologique exhortait les citoyens à limiter leur empreinte carbone tout en multipliant de son côté les vols – aériens – (six en quatre mois, rien de moins) pour des déplacements en province pour lesquels il aurait dû employer le train pour une fraction du coût et de la facture carbone (ici équivalente aux émissions totales d’un Français moyen pendant près de trois ans).

Cette fois-ci, l’incohérent de la Transition et des Territoires s’exprimait sur l’une des radios d’État et, à la faveur d’une question d’un petits Gaïatollah qui l’interrogeait sur une modulation des impôts via l’empreinte carbone individuelle, répond adorer l’idée qu’on puisse ainsi réduire ou augmenter l’impôt des Français en fonction de leur empreinte carbone.


Cependant, derrière les frétillements d’aise difficilement réprimés du ministre, on comprend que pour arriver à la mise en place d’une telle modulation, il faudra pouvoir mesurer (et donc surveiller) très précisément chaque Français dans absolument tous les aspects de sa vie, de ses consommations, de ses occupations, tout le temps. C’est, par définition même, un projet totalitaire (dans le sens premier du terme) où l’État s’occuperait absolument de tous les aspects de la vie de tous, avec assez littéralement, un droit de vie ou de mort sur chaque citoyen, au bon vouloir des dirigeants (aux rangs desquels Béchu se verrait bien frétiller joyeusement).

Il faut, véritablement, un talent assez développé pour pousser ainsi une abomination de ce calibre et la trouver géniale, et ce alors que les tensions sociales n’ont probablement jamais été aussi fortes et que l’agenda écologiste délirant commence à devenir proprement insupportable pour un peuple déjà copieusement arrosé de taxes et d’impôts. Pour un peu, on se dirait que Béchu se paye la tête des Français.

Oui, qu’on évoque Attal et ses séances d’éducation sexuelle pour les gamins, les cours d’empathie pour apaiser des établissements de plus en plus violents, ou Chéru, sa facture carbone et ses idées totalitaires, décidément, nos ministres ont un talent fou. Celui de se foutre de notre gueule.


https://h16free.com/2024/01/24/76524-nos-ministres-ont-du-talent

23 janvier 2024

Gastel Etzwane

Le prix de l’alimentaire ne cesse d’augmenter, le prix de l’énergie ne cesse lui aussi d’augmenter, et à présent, ce sont les soins et les médicaments qui vont coûter plus cher aux Français. Tous les jours la France s’enfonce un peu plus dans la tiers-mondisation.

Marc Amblard

PRÉSIDENTIELLES US : POURQUOI L’ABANDON DE RON DESANTIS N’EST PAS UNE BONNE NOUVELLE

Marc Amblard

22/1/2024 - Ron de Santis se retire de la course à la présidentielle : deux points que beaucoup n’ont pas encore compris.
Point 1 – RDS a bénéficié de financements colossaux assurés par 42 milliardaires. Signalons que son équipe a dépensé 200 millions de dollars pour tenter de gagner la primaire de l'Iowa. Seulement, si RDS a pu lever autant de fonds auprès de généreux donateurs, ce n’est pas pour battre Biden mais Trump. RDS devait être l’arme anti-Trump.
Point 2 – Le retrait de RDS est très inquiétant. En effet, cela posera un sérieux problème si, pour une raison ou une autre, Trump ne pouvait pas se présenter le 5 novembre prochain (empêchement judiciaire, maladie ou même décès). Dans ce cas, Nikki Haley remonterait en pole position parmi les candidats républicains. Or, l’ancienne gouverneure de la Caroline du Sud et proche d’Hilary Clinton a clairement affiché durant la campagne son positionnement neocons : elle prône un renforcement des USA dans les conflits extérieurs notamment en Ukraine où elle est prête à envoyer des troupes. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles elle a la faveur de nombreux démocrates.
Bref, plutôt que nous réjouir, l’annonce de Ron DeSantis (que j’apprécie beaucoup par ailleurs) devrait nous faire réfléchir.

L'INFO PARFOIS C'EST GRATINÉ !

Jacques Cotta

Cela faisait un certain temps que j'avais délaissé ma télé le soir et ne m'étais donc pas branché sur le JT de 20h de France2 que je regardais avant, par habitude et par souci professionnel, ayant travaillé de nombreuses années dans le service public d'information.
Le propre d'un journal TV, comme de la presse en général, est le choix des infos, la hiérarchie dans leur présentation. Là, ce lundi soir, j'ai été comblé !
1/ Premier sujet, "les produits cosmétiques pour les hommes". C'est alors qu'on apprend que cacher ses rides, et son âge, n'est pas un souci spécialement féminin, "fort heureusement" lâche bien à propos un interviewé de service. Comme la femme maquillée était hier baptisée de femme objet, l'égalité est rétablie... Tellement éloigné de préoccupations aussi vitales, prêt à dénoncer là comme dans d'autres domaines la course au profit des firmes qui donnent dans l'esthétique, je me suis demandé s'il fallait vraiment se sentir soudainement devenu simplement un "vieux con".
2/ Le réchauffement climatique. Le conseil: "il faut qu'on s'y mette tous et qu'on commence par manger moins de viande". Le voisin Vegan se régale... Non seulement "vieux con", il faudrait en plus se sentir particulièrement coupable et responsable de la marche de l'humanité vers l'abime en regardant le contenu alléchant de son assiette.
3/ "Les agriculteurs en Allemagne : gare à l'extrême droite"... Un plat déjà servi hier à l'occasion des Gilets jaunes lorsqu'ils étaient copieusement injuriés en France...
"Vieux con", "coupable" de la destruction de la planète, et en plus facho. N'en jetez plus !
Eric Vial

C’est sans doute hors de ma seule portée…

Mais je condamne fermement la hausse de 44% en deux ans du prix de l’électricité qui va grossir les caisses des grands capitalistes et fragiliser drastiquement les bourses (dommage pour « le réarmement démographique ») de la classe moyenne.

Je condamne les arguments pitoyables qui sont utilisées pour justifier ces hausses qui vont représenter à minima 20€/mois pour les familles : la Russie, le RN, le bouclier tarifaire…

Ne prenons pas les citoyens pour des andouilles. Nous étions tous là ! La fermeture de la centrale de Fessenheim, les annonces de démantèlement de notre parc nucléaire, les sanctions internationales qui ont fragilisé notre économie, les directives européennes censées réguler les règles sur l’énergie, et l’inflation galopante (dont on nous promet tous les mois la fin)…

L’électricité, comme l’eau ou l’air sont des biens communs. Elles appartiennent aux Hommes. Personne ne devrait pouvoir en tirer profit.

L’appât du gain a perverti le système. Les privatisations des entreprises qui fournissent de l’énergie conduisent nécessairement à des augmentations qui ne pourront jamais être jugulées.

Les citoyens doivent reprendre ce qui leur appartient. Les prochaines élections européennes seront le terrain adéquat pour mettre ce sujet sur la table.
Il sera temps de sanctionner les politiques qui appauvrissent, et qui endettent comme jamais dans l’histoire de notre Pays, les Français et les Européens.

Des mauvais choix ont été faits, aux responsables de payer ! Pour les Français, c’est déjà le court-circuit.

André Bercoff - Sud Radio

Covid : une partie du Parlement européen a voté contre la publication des contrats Pfizer

https://www.youtube.com/watch?v=IQQ104ecZCE

22 janvier 2024

« Droitisation » ou crétinisation ?

Maxime Tandonnet


La caractéristique des hommes et des équipes au pouvoir est la fuite devant le réel. Plutôt que de devoir affronter les déficits et la dette publique, l’inflation, le chômage, l’effondrement scolaire, la violence endémique, la hausse des prélèvements obligatoire, etc. le politique s’échappe dans les limbes, avec, il faut bien le dire, la complicité d’une partie des médias amourachés. C’est ce qu’on appelle généralement le tout communication ou le grand spectacle. Ce mode de fonctionnement repose sur un vice fondamental : l’ivresse de soi qui écrase toute notion de bien public. Alors, ils ont choisi successivement la fuite dans le mépris des gens, le faux progressisme, et puis le bureaucratisme sanitaire. Aujourd’hui la mode est passée à autre chose : la prétendue droitisation. Ils n’ont plus à la bouche que des mots qu’ils considéraient jadis comme emblématique de la droite moisie, sinon la droite extrême : ordre, souveraineté et même identité. Ils accélèrent le débauchage d’individus supposés représentatifs de la « droite ». D’aucuns y voient une preuve de génie politique. Pourtant, rien n’est plus facile que de séduire des opportunistes sans foi ni loi qui iraient n’importe où et chez n’importe qui pour un fromage. La véritable question n’est pas dans les gesticulations et la logorrhée, bref la « droitisation ». Les postures et les belles paroles sont une chose. Les actes en sont une autre. On aimerait moins de coups de menton et davantage de signaux de bonne volonté à vouloir améliorer la vie quotidienne. Les Français, dans leur majorité, savent qu’il n’existe pas de remède miracle ni de baguette magique. Se mettre au travail et au service de l’avenir du pays sans frime ni ostentation, est-ce trop demander ? Mais ce qui est le plus terrifiant, c’est que les dirigeants politiques au pouvoir, contrairement à une idée répandue, sont les propres dupes de leurs mystifications. C’est une erreur de les imaginer animés par quelque dessein mystérieux. Leur unique horizon est eux-mêmes. On ne peut même pas dire qu’ils ne savent pas où ils vont. La question d’une direction ne leur vient pas à l’esprit. Ivre d’eux-mêmes, indéfiniment malléables, ils s’admirent, s’autoéblouissent. Ils passent et repassent pour eux-mêmes leurs grimaces à la télévision. Ils s’y croient vraiment, ils se voient supérieurs, se prennent pour guides, détenteurs du bien et de la vérité, face à un troupeau obtus qu’il convient de placer dans le droit chemin. « Mon intelligence est un obstacle » : la phrase idiote par excellence. La question n’est pas celle de la droitisation. C’est celle d’une crétinisation accélérée de la classe dominante ou dirigeante.