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12 septembre 2025

Dessin de Glon

INDÉCENCE DES INDIGNES

Gabriel Nerciat

-12/9/2025- On se souvient (peut-être) du scandale qu'avait suscité la parution du livre d'Emmanuel Todd sur (et contre) Charlie Hebdo à peine quelques mois après l'assassinat de sa rédaction par des sicaires islamistes affiliés à Al Qaïda.
J'ai encore dans les oreilles les accents outrés de Caroline Fourest, Philippe Val, Maurice Szafran, Joseph Macé-Scaron, Nonna Mayer, Claude Weill et autres Jean Quatremer (je ne sais plus lequel de ces grands esprits, au demeurant tous recyclés aujourd'hui dans l'apologie des crimes de guerre d'Israël, n'avait pas hésité à écrire que le livre de Todd faisait de lui un complice posthume des frères Kouachi).
À l'époque, même si j'étais très loin d'approuver la totalité de la critique de Todd (dont le pamphlet était quand même assez bien foutu et à plus d'un titre visionnaire), je trouvais que les grandes huiles de la gauche qui se veut républicaine et/ou libérale en prenaient malgré tout un peu trop à leur aise. Je crois même l'avoir écrit ici sur mon ancien compte FB.
Or, aujourd'hui, à l'exception de Macé-Scaron devenu figurant intermittent sur C-News, les mêmes ne cessent, dans les médias ou sur les réseaux sociaux, de conspuer la mémoire de Charlie Kirk en rappelant complaisamment telle ou telle de ses déclarations les plus controversées ou ses saillies les plus volontairement scandaleuses.
Tout en condamnant l'usage de la violence et le recours au meurtre politique, cela va sans dire.
Comme quoi, contrairement à ce que pensait feu Stéphane Hessel, il convient toujours de se méfier, instinctivement, des gens qui font profession de s'indigner.
On peut être à peu près sûr qu'ils protestent toujours contre les indécences et les ignominies qu'ils commettent eux-mêmes.

11 septembre 2025

Marc Amblard
11/9/2025

NOUS PENSONS AUSSI À TOI CHARLIE

Il avait 32 ans. Il s'appelait Charlie Kirk. Grand défenseur des valeurs traditionnelles, il avait commencé en s'installant à la sortie des universités avec sa table pliante "prove me wrong" pour échanger avec les étudiants sur des sujets de société. En toute bienveillance. Avec une extrême gentillesse.
Son charisme, son intelligence et surtout son aptitude au débat on fait de ce garçon parti de rien une figure incontournable du conservatisme américain.
Fervent chrétien, c’était un amoureux de la liberté, de la famille et de son prochain.
Hier, dans l’État de l’Utah, lors d’une conférence devant des milliers d’étudiants, il a été assassiné par un sniper qui court toujours.
La gauche montre de plus en plus son vrai visage, celui de l’intolérance, de la violence et du fascisme.
Que Charlie et Iryna ne soient pas morts pour rien.

Yann Bizien

-11/9/2025- L'hommage émouvant de la belle et bonne jeunesse américaine à Charlie Kirk, assassiné par un extrémiste de gauche pour ses convictions de droite. Elle chante "Amazing grace" dans une belle communion républicaine.

Ewa Zajaczkowska-Hernik

"Il est grand temps que l'Europe se rende compte de l'ingratitude et de la corruption de l'Ukraine", a déclaré l'eurodéputée polonaise Ewa Zajaczkowska-Hernik.
10/9/2025

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À PROPOS DE L'EXÉCUTION DE CHARLIE KIRK

Gabriel Nerciat

-11/9/2025- Le wokisme, dont plusieurs doctes universitaires nous assurent qu'il n'existe pas, est-il pour autant capable de tuer ? Ce serait un peu la définition du zombie, personnage central des mythologies macabres d'outre-Atlantique.
Toutefois, restons prudents. Personne ne connaît encore à l'heure actuelle l'identité du salopard qui a assassiné Charlie Kirk.
Ce jeune homme brillant et courageux n'était pas seulement l'emblème médiatique le plus visible de la jeunesse MAGA ; c'était également un adversaire assumé du nationalisme ukrainien, et comme son ami Steve Bannon, au moins depuis l'agression contre l'Iran, un critique de plus en plus acerbe de l'État sioniste génocidaire dont il estimait que les intérêts divergeaient de ceux des États-Unis.
En attendant d'en savoir plus, reste l'évidence : en Amérique comme sans doute en Europe, malgré tout ce qui sépare les deux continents, il est clair que la révolte identitaire et nationale des peuples d'Occident et la contre-révolte qu'elle suscite ne s'affronteront pas de manière pacifique.
On n'est plus dans l'inoffensive comédie gauchiste et syndicale d'hier après-midi ; peut-être malheureusement.

Têtes de cochons contre incendies d’églises...

Pierre Duriot

-11/9/2025- L’affaire des têtes de cochons devant des mosquées, défraie la chronique, fait parler le Ministre qui se perd en superlatifs pour dramatiser un très banal fait divers et le transformer en affaire d’État, avec la complicité habituelle de la presse qui en fait des tonnes. Les mosquées n’ont pas été touchées ou abîmées, que l’on sache ? Mais il s’agirait d’un blasphème, notion qui n’existe pas dans notre droit national, qui ne prend en compte que les atteintes aux biens ou aux personnes, ce qui n’est pas le cas ici. On voit donc un ministre de l’Intérieur prendre la parole pour évoquer une notion qui n’existe pas. Et donc, si l’on arrête le coupable, il va falloir tordre le droit et inventer un truc pour le condamner. Tout au plus, en théorie, il risque une simple amende pour abandon de détritus sur la voie publique. On se souvient qu’un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à un an de prison ferme pour avoir brûlé un Coran, en juin dernier, devant une mosquée de Villeurbanne, alors que rien n’interdit de brûler un livre dans la loi française et que l’absence de propos racistes, xénophobes ou injurieux ne permettait pas la condamnation. À Paris, en 2016, une femme intégralement voilée, avait brûlé une Bible sur les quais de Seine. Pas d’infraction caractérisée pour le brûlage, mais une simple verbalisation pour port du voile intégral, sans rapport donc, avec le livre. Contraste saisissant qui montre à quel point le délit de blasphème n’est compté que pour le Coran, soit conformément à la charia.
À Guingamp, une statue de la Vierge à l’enfant a été incendiée en pleine messe, lundi 8 septembre 2025, dans la basilique Notre-Dame de Bon Secours. Là il y a atteinte aux biens et mise en danger des fidèles, ce qui n’a pas fait ciller l’œil du Ministre, celui-là comme les précédents très prompts à dramatiser un malheureux tag sur une mosquée, mais qui ne prennent jamais la parole, ou rarement, même quand une église brûle. Nos églises restent particulièrement vulnérables, selon un rapport du renseignement territorial et les atteintes directes aux lieux de culte chrétiens augmentent régulièrement, sans que cela n’émeuve le gouvernement. On leur rappelle que les incendies et tentatives d’incendie ont, eux, bondi de plus de 30 %. En 2024, près de 50 églises ont été touchées, contre 38 en 2023. Et quand on trouve des coupables, il s’agit très souvent de personne d’origine étrangère et d’une autre obédience que celle qui est historique en France. Ceci sans compter les multiples dégradations de portes, de statues, d’autels, très majoritaires dans celles commises sur les biens chrétiens, et pour lesquels les fidèles ne portent même plus plainte. La tendance est la même dans toute l’Europe et aussi, de manière spectaculaire, au Canada, où des églises brûlent, sans que les dirigeants des pays concernés, tous d’ascendance chrétienne, ne trouvent grand-chose à redire.
Les vols à l’intérieur des églises sont également en augmentation de 7 % en 2024. par rapport à l’année précédente. Les régions les plus touchées sont la Nouvelle-Aquitaine, l’Île-de-France, le Grand Est, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie, les régions justement les plus « multireligieuses », mais ce doit être un hasard. Plusieurs messes ont également été perturbées en 2024 et dans les Yvelines, un homme a crié « Allah Akbar » avant de monter sur l’autel et de se montrer de manière obscène à l’assemblée, ou des cérémonies sous protection policière, à Saint-Denis, avec force insultes aux fidèles. En 2024, un attentat projeté par un musulman radical, visant une église, a été déjoué. Les services de la DGSI avaient interpellé un adhérent à l’idéologie de Daech, qui préparait une attaque contre un édifice religieux. Tout cela ne fait pourtant jamais la une des journaux télévisés, ou bien peu…
Le renseignement territorial, bien conscient tout de même, à défaut du politique, recommande une « attention particulière » tout au long de l’année jubilaire 2025. « Les rassemblements et événements organisés par les paroisses et diocèses pourraient en effet constituer des cibles potentielles. Les autorités appellent à renforcer la sécurité autour des lieux de culte, tout en préservant leur vocation d’accueil et de prière », ont-ils communiqué. En résumé, la France a acté certaines composantes de la charia et n’hésite pas à tordre le droit national laïque pour le conformer à la charia et on se demande bien pourquoi. Si c’est par peur des musulmans, cela contredit le narratif de paix et d’amour qui sert d’élément de langage obligatoire depuis des décennies, contredit aussi la notion d’enrichissement culturel. Normalement, personne ne devrait avoir peur au point de se conformer et de collaborer à un système politico-religieux censé être une chance pour la France.


10 septembre 2025

Radu Portocala

-10/9/2025- Emmanuel Macron a des ambitions dangereuses. Pas pour lui, heureusement, mais pour tout ce qui l’entoure. L’une d’entre elles, qui occupe sans doute ses rêveries vespérales, est de faire la guerre à la Russie, d’aboutir là où Napoléon et Hitler ont échoué. Noble et grand projet, disent les enthousiastes qui ne s’embarrassent pas du fardeau de la pensée ; terribles désastres en perspective, répondent les lucides rabat-joie.
Bien entendu, comme tout grand démolisseur, il cherche à se faire accompagner dans son entreprise. Il a, donc, trouvé dans le britannique Starmer et l’allemand Merz ses futurs compagnons d’armes.
Pour l’instant, il lui faut gagner l’opinion d’outre-Manche. Alors, il fait ce qu’il sait faire : il frotte le dos du roi, il fait des clins d’œil complices à la princesse de Galles et il promet de prêter aux Anglais la tapisserie de Bayeux. Il transforme ainsi un grotesque exercice de diplomatie personnelle en danger pour un trésor national.
Les restaurateurs et les conservateurs sont unanimes à lui dire que toutes les manipulations qu’implique ce voyage peuvent provoquer des dégâts irrécupérables à la tapisserie. Il n’en tient pas compte. Sa volonté, ses caprices passent avant l’avis de ceux qui savent. C’est ainsi qu’agissent les dictateurs. Et c’est ainsi qu’ils produisent les pires désastres.
La tapisserie de Bayeux aura bientôt mille ans. La toile sur laquelle elle a été tissée est d’une extrême finesse, donc d’une extrême fragilité. Si Macron impose sa volonté – et il y a peu de chances, comme dans n’importe quelle dictature, que son projet soit abandonné – il faudra l’enlever de sa vitrine, l’enrouler, la transporter à Londres, la dérouler, l’exposer dans une vitrine, puis, à la fin de l’exposition, l’enlever de cette vitrine, l’enrouler de nouveau, la ramener en France, la dérouler une fois de plus et, enfin, la remettre dans sa vitrine. À quel point faut-il être indécent pour prétendre que toutes ces opérations n’auront aucun effet, ne produiront aucun dégât ?
Mais la volonté de Macron met à mal le bon sens, l’annule, s’en moque. La volonté de Macron est supérieure à la raison. L’homme qui a tout raté à droit à cette reconnaissance.
Dessin d'Antoine Chereau


TOUT BLOQUER RUE SAINT-DENIS

Gabriel Nerciat

-10/9/2025- Ce matin, avec mon ami Jonathan et son cousin Caleb, on voulait rejoindre nos potes de l'ONG Conscience planétaire décroissante, subventionnée par la Mairie de Paris, pour aller bloquer l'entrée de la Poste du Canal Saint-Martin, et gueuler ACAB d'une seule voix devant l'agence BNP-Paribas qui fait l'angle du boulevard Sébastopol.
Mais des flics fascistes nous ont repérés, peut-être parce que j'avais un marteau à la main et Caleb un drapeau blanc avec au centre le sigle des Antifas autonomes, et ils nous ont pris en chasse.
On a couru comme des dératés, et après avoir semé les flics tout en perdant Jonathan en route, on s'est retrouvés rue Saint-Denis sans trop savoir comment.
Là, il y avait une jolie brune plantureuse d'une cinquantaine d'années qui m'a alpagué depuis le trottoir en face de la rue Blondel.
– Tu veux monter avec moi, beau gosse ?, qu'elle m'a dit. Pour soixante euros, je te fais toutes les gâteries que tu veux, à condition que tu mettes un préservatif.
J'ai rougi, involontairement, avant de penser à être outré.
– Mais pour qui me prenez-vous ?, lui ai-je rétorqué. Je ne suis pas là pour sombrer dans la débauche ; je suis un militant politique écologiste, no border et libertaire, et la police fasciste de ce pays pourri me poursuit. En plus, ça pollue, les préservatifs, parce que c'est fait avec du pétrole. Vous ne le savez donc pas ?
Elle m'a regardé en rigolant.
– Si tu veux, je te branle pour quarante euros, jusqu'à ta délivrance. Comme ça, tu jouis sans détruire la planète et sans enrichir Total-Energies ; ça te va ?
Caleb est intervenu :
– Eh, tu comprends pas, la goulue ? La situation est grave. On prendra du bon temps quand on aura renversé le capitalisme et sauvé l'espèce humaine, pas avant. Dans cinquante ans, Paris sera devenue une fournaise, l'IA aura remplacé nos cerveaux, le fascisme sera partout en Europe, et il fera beaucoup trop chaud pour que tu puisses encore baiser avec qui que ce soit. En plus, tu es beaucoup trop genrée, comme meuf, pour nous plaire.
– Dans cinquante ans, je ne serai plus là, chéri. Moi, mon boulot, c'est dans le présent. Et c'est pas l'IA qui pourra jamais te tailler une pipe comme moi, je te le garantis.
J'ai vu rouge et j'ai crié, comme Greta Thunberg à Katowice :
– Mais t'es encore plus ignoble qu'Elon Musk ou Bolloré ! Tu penses qu'au fric ! L'unité de la planète, l'égalité entre les hommes, l'antiracisme, tu t'en fous ! Encore un peu, tu vas voter Le Pen !
Caleb a surenchéri :
– Toutes les putes sont des bâtardes ! On va bloquer la rue Saint-Denis !
On voulait commencer le taf, mais ce qu'on n'avait pas vu, c'était un énorme garde-chiourme racisé d'1m90 qui surveillait les alentours et auquel cette salope a fait un signe pour qu'il s'approche.
Il est arrivé comme le vent et nous a fracassé la mâchoire, devant les passants qui nous regardaient goguenards.
On était vraiment outrés, Caleb et moi, le visage en sang, et on a décidé d'aller porter plainte au commissariat parce que, bordel, on a des droits.
Mais on n'a pas pu. Il y avait ces crétins de la faction trotskiste de la porte Saint-Martin qui bloquaient la porte de l'hôtel de police.
Alors on est rentré chez nous, et on a regardé les manifs sur BFM-TV.